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zdraztvitié
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26 septembre 2009

Les porcs, mufles, goujats et malotrus en tout genre

 Ca démarre dès le réveil. Notre porc grogne et baille bruyamment avant de se lever. Il continue par se gratter  soit le dos, soit d’autres parties plus intimes de son anatomie sans respect pour la personne qui partage sa  vie.  Il fait un tour aux toilettes ou là encore, il se distingue en ne fermant que rarement la porte, (bah oui pourquoi  se gêner, on est entre nous), se fait remarquer par le bruit quand ce n’est  pas par l’odeur. Ca continue au petit déjeuner ou il se fait servir, bâfre et parle la bouche pleine, plutôt qu’il ne mange, une bouchée poussant l’autre à peine rentrée et ou le  café sert à faire couler le tout.

Dans les transports en commun ça ne s’arrange pas. Le métro par exemple : ça commence déjà sur le quai  lorsque le train entre en gare :  notre porc bien qu’arrivé bon dernier laisse à peine les voyageurs descendre et bouscule les autres pour s’affaler en soufflant sur une des seules places disponibles, au mépris des personnes prioritaires ou plus âgées.  Une fois assis, son sans-gêne ne s’arrête pas là. Il lui faut ses aises. Pourquoi ne pas mettre sa serviette à coté de soi ou son sac par terre en bas de vos pieds quand ce n’est pas sur vos pieds. Ses jambes sont soient allongées, croisées ou tellement écartées que vous êtes obligés de vous tourner en partie vers l’allée ou vous recroqueviller  contre la paroi du wagon. L’afflux se faisant au fur et à mesure des stations et notre porc ne voulant pas se lever, Il se plonge dans la lecture d’un journal sans oublier d’en étaler les pages sur ses voisins, ou se met en contemplation des affiches du quai. A  défaut, il baille en ouvrant largement la gueule pour en montrer la profondeur et vous permettre d’en compter les carries ou les plombages, c’est selon…Certains sont occupés consciencieusement à se curer le nez pour évacuer ce qui en est récolté sur les sièges, au pire dans la bouche.  Il ne se lève bien évidemment qu’au dernier moment, oubliant au passage de dire pardon pour vos pieds qu’il a écrasé et/ou pour les malheureux qui ont été poussés sans ménagement  parce qu’ayant osé se trouver sur son passage.

Notre porc arrive enfin à son travail. Là, il se rue sur le distributeur  de boissons,  non sans s’être enquis auprès de la bonne poire de service, si elle avait de la monnaie pour lui offrir un café. Une fois bu, il finit par se décider à s’installer à son poste de travail. A l’heure du déjeuner, il  s’empresse de gagner son bistro favori  pour être un des premiers à s’installer sur la moelleuse banquette. Le plat servi, il se rue dessus sans s’occuper de savoir si tout le monde a  eu son assiette, en disant :  «vous ne m’en voulez pas si je commence, ça refroidit vite ». Le reste du repas est à l’avenant... L’après-midi se passe bon gré malgré, entre somnolence, éructations plus ou moins discrètes et gaz odorants. A la fin de la journée, le même  cérémonial se déroule, avec des transports un peu plus bondés, des odeurs un peu plus fortes, des attitudes et des mesquineries amplifiées,  avec pour seule excuse la fatigue de la journée.

Rentré chez lui, notre « as de la bienséance » se mettra à son aise en se vautrant sur son canapé et en pestant contre la faune qu’il a du supporter.

 

 

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