Le langota ou slip indien
En Inde, si les femmes ne montrent jamais leurs sous-vêtements, les hommes, eux, ne semblent avoir aucune gêne à étaler les leurs et à se montrer les fesses bien prises (ainsi que le reste) dans cette bande de tissu aux couleurs souvent très vives.
Elle se compose d’un triangle se prolongeant d’une longue bande de tissu. Leur dextérité pour ajuster ce vêtement sur leurs parties intimes sans jamais être impudique est quelque chose qui me fascine encore. Au point que j’ai demandé à mon compagnon qui porte ce sous vêtement, sous son dothi pour aller faire ses ablutions à la rivière, de m’expliquer comme la chose se met
Comme il n’était évidemment pas question que roudoudou accepte de se faire photographier pendant « l’opération » Les photos de la mise en place que j’ai trouvé sur un site indien sont dans l’album photos du blog intitulé Langota.
Le matin, la plupart des hommes se baignent avec celui de la veille. Puis, il enroulent la pièce de coton qui leur a servi de serviette autour de leur poitrine en la tenant entre leurs lèvres. Ils enlèvent alors le langota mouillé, s’emparent du sec, plient la longue bande à bonne mesure et la coincent dans leur bouche, passent le reste entre les jambes et le triangle s’ajuste sur les fesses. Ils croisent alors les cordons de l’extrémité du triangle sur le bas du ventre, et lâchent la serviette qui leur servait de paravent. Le reste de la longue bande (qui était coincée dans la bouche) est passée entre les jambes, s’accroche derrière, et le reste des cordons maintient le tout. C’est formidablement sexy.
Il est à noter que les hommes du commun en ont deux, pas un de plus. Lorsque l’un des deux est usé, quelques roupies suffisent pour en acquérir un autre. Ce vêtement, toujours en coton, est idéal pour le climat. Aucun élastique qui pourrait gêner ou échauffer et s’adapte parfaite aux mouvements du corps. Le langota sèche en quelques minutes et n’a nullement besoin d’être repassé.