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zdraztvitié
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19 octobre 2011

Son absence

Depuis le départ de mon compagnon et mon retour de l'aéroport, je traîne mon ennui et ma solitude, de quartier en quartier et de bar gay en bar gay. J'ai beau me raisonner, je n'arrive pas à m'y habituer. Je déprime à chacun de ses départs et ce, quelque soit la durée de son absence. Nous en avons parlé et avons décidé d'un commun accord que nous n'avions pas le choix et que malgré tout nous serions un couple fidèle. Ce qui jusqu'à présent ne nous a posé aucun problème. Bien que j'ai une totale confiance en lui, je ne peux m'empêcher de penser aux "occasions" qu'il doit avoir et je me demande souvent comment il réussi à en faire abstractions. Si je lui apporte vraiment tout ce dont il a besoin et/ou qu'il ce qu'il pourrait désirer...

De mon côté, presque inconsciemment et en raison certainement de mon passé, je renoue avec les lieux de rencontres, les bars, bien que je sache fort bien que je ne "consommerai" pas, fidèle à ma ligne de conduite et par peur de me récupérer toutes les véroles qui courent et caracolent dans ce genre d'endroits, et dont on ne se débarrasse qu'à grand peine (quand on y arrive).

Mes pérégrinations m'ont permis de revoir des copains, quelques amis que j'avais égoïstement laissé tomber, tout à mon bonheur d'avoir trouvé l'homme de ma vie. Nous nous sommes rendus compte que nous n'avions plus grand chose en commun. Nous avons les uns et les autres vieillis. Certains sont encore à la recherche d'un compagnon idéal, d'autres ne pensent qu'à s'amuser persuadés que les années n'ont pas laissé d'empreintes et ne comprennent pas les couples mariés et de plus fidèles. Je cite : "... vous vous embourgeoisez et singez le mode de vie des hétéros..." Si si, c'est ce que pense certaines de nos relations. Mouais, possible, mais cela me convient. J'ai envie à presque 32 ans de me poser. La fête ça ne dure qu'un temps, je me suis lassé et j'aspire à la tranquillité. Alors oui, je suis devenu ce que l'on appelle, avec une moue de mépris, casanier. Avec son petit confort, son petit copain, son job et ses activités "pépères". Mais non, mais non, on ne baise pas que le week end loin s'en faut. Simplement nous avons trouvé notre équilibre eu égard à nos vies trépidentes et compte tenu de nos obligations professionnelles.

Ce qui n'empêche qu'à la vue de la photo de mon roudoudou, Daniel, Mikhaïl, Georges et quelques autres en sont restés bouche-bée de surprise et d'admiration peut être ? Hum oui. Il est jeune, oui, il est typé, oui il est menu et oui, il est tout beau, tout mignon. Et oui c'est mon petit gars à moi, et non je ne partage pas !

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J'ai lu vos notes sur la solitude, elles sont très touchantes. Un cœur de poète, on dirait. Votre ressenti, mon homme a parfois le même quand je suis en tournée. Il est content pour moi, mais il s'inquiète. Et de mon côté, quand il s'absente , je m'inquiète. Personnellement, je pense que le couple ne doit pas être une prison. Nous avons été longuement en couple libre parce qu'il connaît et accepte mon caractère libertin. Mais je ne suis pas un briseur de ménage, contrairement à ce que beaucoup pensent de moi. Pendant mes tournées, je ne drague pas spécialement. Je danse, je visite la ville, j'achète un bouquin et voilà. Car mon cœur appartiendra toujours à celui que j'aime depuis mes 14 ans (il a été mon moniteur de colo, on s'est connus là, puis il est reparti au canada, à l'époque il était marié à une femme, mais j'en suis tombé follement amoureux à ce moment). Je me méfie du communautarisme, le "monde gay" a tendance à me hérisser depuis quelque temps, c'est toujours la même rengaine.
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