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zdraztvitié
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22 avril 2013

Vous dites ? Egerie des catholiques intégristes !

J'ai toujours pensé que les intégristes catholiques comme l'extrême droite savaient choisir les personnes en qui ils mettaient leur confiance, cette vidéo prouve que je ne m'étais guère trompé, entre leurs curetons pédophiles et cette pouf qui n'a même pas le talent de chanter juste.

Merci madame, cela prouve votre haute moralité et l'intégrité de l'éducation que vous pouvez donner à la jeunesse.

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22 avril 2013

Anniversaire

fete_26_ansEt oui, dimanche c'était l'anniversaire de Roudoudou. J'avais prévu beaucoup de choses, entre-autres,faire une apparition en couple à la manifestation "mariage pour tous", puis en soirée prendre un verre avec nos amis, avant d'aller dîner dans un cabaret spectacles ou j'avais réservé avec gâteau d'anniversaire à minuit.

Mais,car il y a un mais, c'est toujours lorsque tout est planifié, que rien ne se passe comme prévu. Roudoudou était de représentation en matinée(14 h-17 h 30) ce qui veut dire que nous avons zappé la manifestation, enchaînant directement le pot avec nos amis qui nous attendait depuis plus d'une heure Chez Pitzmann se demandant ou nous étions passés et s'ils ne s'étaient pas trompés de jour et d'heure. C'est un soupir de soulagement qui nous a accueilli lors de notre arrivée et mon amour c'est retrouvé noyé sous les voeux, les baisers et les cadeaux. L'émotion ayant submergé roudoudou c'est les yeux plein de larmes qu'il nous a remercié et que la fête a pu réellement commencer.

Le temps de rentrer chez nous pour nous faire "beaux" et il était l'heure d'aller dîner. "On" nous attendait avec une bouteille de champagne et c'est à notre table placée au centre de la salle mais près de la scène que nous avons pu déguster notre repas, profiter du spectacle et savourer notre intimité. Le gâteau d'anniversaire que j'avais commandé, nous a été apporté à minuit pile par la troupe des comédiens accompagnée d'une annonce, de la musique et des flonflons à l'honneur dans ce genre d'endroit. Et c'est reparti, roudoudou ému avait de nouveaux les larmes aux yeux. Je l'ai menacé d'appeler les pompiers pour pomper l'inondation qui menaçait, ce qui l'a fait rire. Nous sommes rentrés à 4 h du matin ou nous avons terminé la nuit comme il en avait envie, mais chut privé...

26 ans, déjà, je n'ai pas vu les années passées même si certains changements sont intervenus (en mieux je le précise). Lorsque j'ai rencontré mon amour, il avait 19 ans presque 20 et était complètement introverti, et coincé de chez coincé, son récent deuil et sa timidité naturelle l'empêchaient de s'ouvrir à autre chose que sa douleur. Qui aurait cru que 6 ans plus tard nous serions mariés, non pas mariés voulant dire pacsés, mais mariés officiellement et religieusement selon sa religion. Un juif russo-hongrois et un indien hindou, quel mélange, la diversité de nos cultures a suscité une curiosité qui au lieu de nous éloigner nous a rapprochée  a ouvert nos esprits l'un à l'autre. Nos physiques aussi différents que faire ce peut se sont complétés, quant à notre amitié -  sa transformation en amour ne m'a guère surpris au contraire de S... qui a eu du mal à comprendre ce qui lui arrivait - mais qui au fil du temps ne cesse de se renforcer.

Comme tous les couples, nous avons des hauts et des bas, des incompréhensions de l'un ou l'autre à gérer, mais jusqu'ici nous avons toujours réussi à nous expliquer, à faire face. La différence d'âge qui au départ semblait conséquente (7 ans et demi) s'est résorbée tout naturellement. S... jeune homme timide au possible est devenu un homme épanoui, bien dans sa peau et dans sa vie. Il parle un peu plus, bien que ce ne soit pas sa qualité principale, il rit, recommence à chanter (hum, oui enfin à fredonner). Il sait ce qu'il aime et ce qu'il n'aime pas et ose à présent le  faire comprendre. Il a trouvé son style et maintient tant sa morale que sa ligne de conduite. Ce qui accroit son charme. Que ceux qui pensent que les gays sont versatiles, extravagants, inconséquentsdragueurs, baiseurs invétérés et à tout va, rengainent leurs arguments. S... est un jeune homme (non un homme maintenant) bien, dont je suis fier d'avoir l'amour et d'être amoureux.

J'ai aimé ce qu'il a été, j'aime ce qu'il est et j'aimerai ce qu'il deviendra avec les années.

17 avril 2013

Manifestation contre l'homophobie du 10/04/2013

kAyant été invités à participer à ladite manifestation, et celle-ci entrant tout à fait dans le champs de nos valeurs, nous nous y sommes rendus. Toutefois, il était indiqué "dans le Marais" sans autre précision. Aussi, sommes-nous allés «"ans le Marais", plus ou moins le nez au vent.

Après avoir cherché un peu partout sauf au bon endroit, et sous la pluie, nous avons aperçu des voitures de police autour du Centre Pompidou côté Marais, donc ça aurait dû être par là. Et non, après avoir refait une fois le tour, nous avons enfin remarqué, collé sur des réverbères, que le rassemblement de la manifestation était place de l’Hôtel de Ville à 20 h. Comme il était déjà 20 h 15, c’est ventre-à-terre que nous avons rejoint le lieu du rassemblement.

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Il faisait presque nuit, et la seule note de gaité était les parapluies arc-en-ciel que nous apercevions ça et là, comme des touches de couleur posées sur la masse brune des participants. Bien évidemment, vu l’heure à laquelle nous sommes arrivés, nous n’avons pu approcher des intervenants qui parlaient au micro, et Roudoudou en raison de sa petite taille ne voyait pas grand-chose. Aussi, pensant améliorer sa visibilité, il s’est mis dans l’idée de grimper sur  les rebords des fontaines de la place. Manque de chance, ceux-ci étaient glissants et une bousculade imprévisible fait qu’il a raté son coup et s’est retrouvé à moitié par terre, sa jambe heurtant violemment la margelle. Je n’ai pas eu le temps de le retenir et c’est un couple derrière nous qui l’a aidé à se relever.

hTout ça pour dire, qu’il y avait du monde à l’appel contre l’homophobie. Nous étions tous  plus que remontés contre les propos malsains, diffamatoires, nauséabonds et haineux proférés à notre encontre et que nous entendons et  lisons depuis plusieurs jours dans la presse, les médias. J‘en suis encore à me demander comment en sommes-nous arrivés là ? Comment le fait qu’une minorité qui veut une égalité de droits déchaine autant de passions ? Comment une harpie à la vie de patachon notoire, a-t-elle pu devenir le porte parole voire l’égérie de culs bénis, des divers mouvements homophobes et réseaux d’extrême droite qui alimentent toutes les exactions commises au nom de la liberté d‘expression.et de supposées valeurs qu’auparavant elle s’empressait de transgresser. Qu’on ne me dise pas qu’elle n’a pas et n’est toujours pas instrumentalisée. Et comment peut on rester indifférent (voire approuver) à l’image de ce couple agressé au seul motif qu’il soit gays (d’accord et ils le reconnaissent volontiers, ils parlaient un peu fort, mais il y en a d’autres, tout le monde à le droit de vivre).

Bien que non militants, tous ces faits font qu’ils nous étaient impossible de rester impassibles devant tant d’injustice et de haine gratuites.

P1010259Certains manifestants s’étaient surpassés niveau pancartes, certaines étaient revendicatrices, comme celles de Aide et de Act Up, d’autres mettaient au pilori Frigide Barjot (aussi vilaine de visage, que de cœur et d’âme) ainsi que de son acolyte la tafiole décolorée fausse blonde, qui dans sa grande intelligence compare le gouvernement à des collabos (encore un  qui n’a aucune idée de l’indécence de ses propos et à qui les parents n’ont pas appris la mesure et la portée de sa connerie). D'autre encore étaient satyriques. Bref, il n'y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir et nos pancartes étaient parfaitement explicites.

Toujours est-il qu’à 21 heures le cortège ne s’était pas encore mis en marche, nous étions trempés et  roudoudou traînant la patte me suivait dans mes déambulations hasardeuses, passant d’un groupe à l’autre, à la recherche d’informations utiles. Quand enfin la foule s’ébranla, c’est clopin clopant (pour roudoudou) que nous suivîmes le cortège jusqu’à ce que je dis-je stop, c‘est assez. Il souffrait beaucoup, et le lendemain nous travaillions l’un et l’autre. Nous sommes donc rentrés épuisés. J’étais impatient de voir l’état de la jambe de roudoudou.  Le principal ayant été que nous ayons fait acte de présence.

 Nos photos sont dans l’album du même nom.

16 avril 2013

Homosexualité et chantage

Si la vie des homosexuels s'est grandement améliorée eu égard aux siècles précédents, il reste un point noir que seul, je pense, la légalisation du mariage gays peut faire disparaître. Le chantage dont certains d'entre-nous font l'objet.

En effet, la vie des homosexuels s’est longtemps déroulée sous la menace et dans la crainte du chantage. Parmi les cas les plus célèbres ont peut mentionner celui d’Oscar Wilde qui en fut victime de la part de jeunes prostitués qui avaient mis la main sur ses lettres à Alfred Douglas. On trouve dans la littérature de très nombreuses évocations de cette ombre planant sur les vies gays.

Dans les pays où les relations sexuelles entre personnes du même sexe (principalement entre hommes étaient réprimées par la loi, le fait d’être dénoncé, par un voisin ou par un partenaire d’occasion, pouvait conduire en prison. Mais même dans les pays où l’on n’encourait pas de condamnation judiciaire, la perte de la respectabilité sociale (surtout pour des hommes ou des femmes qui étaient souvent mariés) avait fréquemment des conséquences dramatiques  carrière brisée, exil, suicide.

Dès le milieu du XIXème siècle, les rapports de police et les traités de médecine légale comme celui d’Ambroise Tardieu (les Attentats aux mœurs, 1857), soulignent cette omniprésence du chantage dans la vie des homosexuels, liée à la constitution d’un type particulier de délinquance : la possibilité de gagner facilement de l’argent en faisant chanter des hommes aisés favorise l’apparition de toute une population de jeunes gens, prostitués ou truqueurs, qui se spécialisent dans cette activité. D’autres, bien sûr, se contentent de saisir une occasion sans avoir rien prémédité.

C’est la raison pour laquelle les premiers avocats de la cause gays invoquent les ravages provoqués par ce fléau comme l’un des principaux arguments de leur lutte en faveur de la décriminalisation des relations entre personnes du même sexe.  Ainsi Karl Henrich Ulrichs, à la fin du XIXème siècle ou Magnus Hirschfeld, au début du XXème sicèle qui en fait le thème du film Anders als die Andern (différent des autres) écrit par lui et réalisé par Richard Oswald en 1919.

si cette criminalité est moins forte et moins présente aujourd’hui, en tout cas dans les pays occidentaux, et si les conséquences en sont moins terribles, il est pourtant probable que cette menace n’ait pas totalement disparue et père encore sur nombre de gays et lesbiennes dans les petites villes et villages

2 avril 2013

Histoire d'un mot

Il est difficile de savoir quand le mot "gay" a commencé à être employé aux Etats-Unis avec une connotation homosexuelle. Mais, dans les années 1930, il semble que cet usage soit bien établi. Selon l’historien américain George Chauncey, il s’agit au départ, d’un terme codé. Les gays l’utilisent pour faire savoir aux autres gays, qu’ils le sont eux-mêmes sans rien révêler de leur identité à ceux qui ne sont pas dans le secret. Mais, ajoute Chauncey, il ne signifie pas simplement "homosexuel". L’expression "la vie gay" se réfère également à l’exubérance et au non-conformisme dans les vêtements et dans la parole, affichés par les "folles" et les "tantes". En effet, ce sont les fairies (les hommes gays particulièrement efféminés et flamboyants) qui utilisent le plus fréquemment le mot gay dans les années 1920 et 1930.

Venu de l’ancien français "gai" et qualifiant simplement, à l’origine, des choses agréables, "gay" commence à désigner en anglais, au XVIIème siècle, d’une manière plus spécifique, la dissipation et les plaisirs ammoraux ‘et au XIXème siècle, la prostitution, lorsqu’il est appliqué aux femmes), un sens que les "tantes" se sont peut être approprié, parodiquement, pour évoquer la vie homosexuelle. Mais insiste Chauncey, le terme "gay" désigne aussi une chose de couleur vive ou une personne habillée de mot manière ostentatoire.

L’utilisation du mot "gay" par les "folles flamboyantes ou les tantes", personnages les plus visibles de la société homosexuelle, aboutit peu à peu à son adoption, comme un mot codé, et qui, néanmoins, se pensent comme homosexuels. Dans la mesure ou l’usage du mot dans les milieux gays lui a donné des connotations homosexuelles inconnues de ceux qui ne fréquentent pas le monde gay, les homosexuels plus discrets peuvent l’utiliser pour se reconnaitre secrètement entre eux dans un environnement hétérosexuel. La mention d’un "bar gay", avec l’intonation appropriée, sert à avertir l’auditeur familier de la culture homosexuelle.

Alors que dans les années 1920 et 1930, les gays eux-mêmes emploient plutôt le mot « gay » à propos des bars qu’à propos de personnes, la fin des années 1930 et surtout la période de la seconde guerre mondiale marquent un tournant dans l’usage du mot et dans la culture gay.

 Avant la guerre, nombre de gays se contentent de se définir entre eux comme "queer"(anormaux, bizarres, pédés). Puisqu’ils se considèrent comme différents de ceux qu’ils appellent habituellement les "normaux", et bien que ce soit le terme également le plus souvent utilisé par la culture homophobe pour les désigner de manière péjorative. Le mot "gay" commence à s’imposer dans les années 1930, et sa prédominance se consolide pendant la guerre. A la fin des années 1940, les jeunes gays reprennent leurs ainés qui utilisent encore le mot "queer" qu’ils considèrent désormais comme avilissant. En se désignant comme gay, une nouvelle génération veut affirmer son droit à se nommer elle-meme, revendiquer son statut masculin et rejeter les styles "efféminés" de la génération précédente. Pour les plus jeune, conclut Chauncey, il est alors facile d’oublier que "gay" a sont origine dans les plaisanteries camp de ces "tantes" qu’ils entendent précisément rejeter. Une fois le mot largement répandu dans le monde gay, il est diffusé à l’extérieur par des auteurs qui se font une spécialité de familiariser leurs lecteurs avec le New York interlope.

Si le mot gay s’est largement imposé au cours de ces dernières années à l’échelle internationale pour remplacer "homosexuel" jugé trop médical. S’il a d’abord désigné dans les pays ango-saxons, à la fois les hommes et les femmes (on disait aussi bien "gay men que gay woman" il ne désigne plus aujourd’hui et le plus souvent que les hommes. Les lesbiennes, en effet, on fait valoir que lorsque l’on disait "les gays", il ne s’agissait, la plupart du temps, que des hommes et que leur présence était donc occultée ou négligée ou bien que désigner d’un même mot les hommes et les femmes revenait à ne pas prendre en considération la spécificité des modes de vie lesbiens, les cultures qui leur sont propres, etc… C’est pourquoi le mot "lesbien" est systématiquement ajouté, aujourd’hui à toutes les dénominations.

 

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