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zdraztvitié
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22 mars 2015

Pourquoi des toilettes pour dames et pourquoi des toilettes pour hommes ?

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Cet article est une forme de réponse aux transsexuels (les)  des deux sexes qui vitupèrent depuis un certain temps pour l'obtention de toilettes accessibles aux deux sexes sans distinction et qui sont particulièrement insupportables dans leur revendication en ne pensant qu'à leur propre bien-être personnel, tout en piétinant allègrement celui des autres et là je parle des hommes et des femmes ordinaires. Voici donc ce qu'il en est !

A l'origine il s'agissait de répondre à une demande spécifique de certaines dames qui se plaignaient d'avoir à partager des endroits intimes ou certains hommes se montraient particulièrement grossiers à leur encontre, quolibets, ou pire, exhibaient volontairement devant elles une partie de leur anatomie lorsqu'ils se trouvaient devant les urinoirs.

Par ailleurs, certains messieurs lorsqu'ils utilisaient les cabines, ne faisaient guère attention et éclaboussaient copieusement la lunette lorsqu'ils n'urinaient pas à côté. Si si, messieurs il faut bien le reconnaître, nous nous conduisons souvent comme des cochons.

Pour ou contre les toilettes mixte ?

Pour ma part, je suis contre. Pourquoi ? parce que les toilettes sont de lieux d'aisance sous-entendu qu'elles ne servent pas uniquement de chiottes destinées à recevoir les surplus de nos vessies et de nos intestins. Dans des toilettes qui se respectent, les dames se doivent de trouver des lavabos avec du savon parfumé, des miroirs pour des retouches de maquillage, des distributeurs de tampons ou de serviettes, des petites poubelles destinées ... et surtout celles-ci doivent sentir bon. Aucune femme qui se respecte n'acceptera de se remettre du rouge à lèvres, d'utiliser le distributeur de tampons, rajuster sa tenue, ou tout simplement pleurer ou remonter le moral de sa copine sachant qu'un homme puisse y faire irruption sans crier gare.

Ceci dit avec l'évolution des moeurs et surtout des mentalités, et pour éviter de froisser les uns et les autres. Il serait beaucoup plus commode pour les transgenres qu'ils soient hommes ou femmes d'utiliser des toilettes mixtes. Le souci est qu'aménager des toilettes messieurs, revient moins cher qu'installer des toilettes dames. Pour  les dames il faut au moins 2 cabines dans un lieu public, alors que pour les messieurs 3 urinoirs et 1 cabine suffisent. Idem pour les fournitures, distributeurs, papier, tampons et serviettes, préservatifs. Et je ne parle par des odeurs. Ben oui, messieurs, nous avons une odeur plus forte ce qui est loin d'être agréable pour des nez délicats.

Ceci dit, je vais encore être accusé de ségrégationnisme, mais je serais assez pour des toilettes dames, des toilettes hommes et des toilettes mixtes. Chacun (une) irait ou il se sentirait le plus à l'aise. Hum c'est peut être de l'utopie mais je pense qu'avec le temps on y viendra. A ce propos, mon compagnon m'a dit que ça existait déjà en Inde, dans l'Etat du Tamil Nadu. Le bémol c'est que ce n'est pas dans un souci d'humanité mais parce que les femmes se sentent humiliées de partager des toilettes avec des femmes qui ne le sont pas physiquement. Les hommes eux comme les femmes refusent d'aller dans les toilettes fréquentées pas des transgenres de peur d'attraper le sida.

La thaïlande qui a une minorité transsexuelle très visible a quant à elle résolu le problème, en créant des toilettes pour ces Messieurs/dames.

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14 mars 2015

Les Bas-Fonds du Baroque - Musée du Petit Palais à Paris

 

C

La Rome du vice et de la misère, exposition qui se tient du 24 février a 24 mai 2015 - Tarif : 13 € qui permet également de visiter le musée du Petit Palais.

Avec Roudoudou, nous sommes allés voir cette exposition qui révèle pour la première fois l'envers du décor de la Rome fastueuse de la première moitié du XVIIème siècle. Elle montre non pas la Rome de la papauté triomphante mais bien celle du quotidien, non pas la Rome de la bienséance mais celle de l'inconvenance, non pas la Rome du beau idéal mais celle d'après nature. Cette autre Rome, bariolée et transgressive, fut à l'origine d'une production artistique résolument inventive et ambitieuse. 

Nous en sommes ressortis ravis. Cette exposition est un enchantement tant par sa mise en scène par le Musée, mais également par les oeuvres présentées des différents artistes, dont les plus célèbres ou sinon les plus connus, tels : Le Caravage, Claude Gellée dit le Lorrain, Simon Vouet, Pieter Boddingh van Laer, Sébastien Bourdon, etc...

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 L'entrée se fait par une galerie regroupant sur ses murs des vues de Rome au XVIIème, avec dans son milieu de superbes statues de nues masculins. Puis nous pénétrons dans une première grande salle intitulée : Le souffle de Bacchus et regroupant des toiles représentant Bacchus pressant des grappes de raisins, des hommes en pleines libations.

Depuis l'antiquité, les effets de l'ivresse bachique sont décris comme fondatelement ambigus. Si l'ébriété libère l'homme de ses maux, elle peut être également à l'origine d'une folie des sens qui intensifie l'imagination créatrice.

Dans une seconde salle, nous est présenté Les Bentvueghels et la bohème des peintres : les Hollandais, les Flamands, Français et Allemand composent la Bent parmi cette foule d'artistes qui afflue à Rome pour étudier les Chefs d'Oeuvres de l'Antiquité, les innovations de la Renaissance ou celles des avant-gardes de l'époque, des Carrache à Caravage. Formée à Rome ver 1617-1620, la joyeuse compagnie accueille majoritairement des peintres et des graveurs d'origine nordique.

L'accueil d'un nouveau membre donne l'occasion de célébrer leur dieu tutélaire : Bacchus dans des tavernes de Rome sous forme de tableaux vivants, de baptêmes sacrilèges, de ripailles orgiaques, où le vin coule à flots jusqu'à l'aube. De fait, les toiles mises en évidence représentent de façon triviale des scènes de beuveries et donne une idée assez précise de l'ambiance qui régnait alors dans ces lieux. 

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Une troisième salle est consacrée aux sacres et sortilèges et met en scènes des oeuvres représentant des sorciers et des sorcières s'adonnant à leur pratique et/ou dépassés par les forces occules auxquelles ils ont fait appel. 

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La quatrième salle nous ouvre les portes des vices, des plaisirs et des passions. En cela les thèmes présentés sont représentatifs des addictions où sont plongés les hommes ! Diseuse de bonne aventure soulignant la crudilité de ce lui qui y a recours, travesti aguicheur, joueurs de cartes et maître du jeu. 

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Nous est présenté dans l'avant dernière salle, la Taverne Mélancolique dans laquelle on médite les plaisirs et qui propose une interprétation nuancée et troubles des vicissitudes humaines. Soldats, vauriens, courtisanes, amants et musiciens sont les protagonistes d'une fête qui touche à sa fin. Au XVIIème siècle, la musique est considérée comme un remède souverain contre le désespoir et la mélancolie, mais elle a également le pouvoir de plonger les sens dans une volupté dangereuse et celui de susciter des pensées noires qui envahissent l'âme vulnérable. 

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La dernière salle est consacré à la Rome des désordres et des violences. Les fêtes qui tournent au drame sanglant, les rixes, les rapines, les viols et les meurtres qui sont monnaie courante dans la Rome Baroque. Les archives judiciaires de la capitale italienne démontrent d'ailleurs que de nombreux artistes ont pris une part active à cette vie dissolue et violente. Les déboires de Caravage sont notoires, ceux des peintres de la Bent récurrent. Dans cette salle nous sont montrés des toiles des faisant état de la violence des hommes. Scènes de bagarre, de brigandage de meurtres.  

V 

Rome souillée. L'imaginaire des bas-fonds plonge dans ses racines dans le monde des gueux de l'europe des XVIème et XVIIème siècle et ceux-ci sont évoqués tout d'abord par leur typographie. Celle des bas quartiers, des cloaques, perçus par l'élite comme l'envers de la haute société, comme un anti-monde. Les artistes métamorphoses les ruines de Rome en théâtre de la mendicité.Rome devient le séjour de la gueuserie. C'est tout le petit peuple occupé à ses tâches jugées immorales qui grouille dans la ville éternelle le commun et le grossier sont associés à la grandeur du passé ou à la pureté triomphante. Nous apercevons dans les oeuvres exposées, le détail qui fait que : homme urinant dans les ruines sous les yeux d'une déesse antique, scène de prostittion et/ou de violence. 

Z 

L'expositon se termine par une représentation dde portraits de ces hommes et femmes vivant en marge de la société romaine : mendiants, ivrognes, pauvres hères, etc... 

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