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16 juillet 2015

L'inca et le conquistador - du 23/06/2015 au 20/09/2015

Inca et le conquitador

Cette exposition est présentée au Musée du Quai Branly à Paris.

Thématique de l’exposition :

A travers les portraits croisés de l’inca Atahalpa et de l’espagnol  Francisco Pizarro, revivez les moments-clés de l’histoire du Pérou. De l’arrivée des conquistadors au choc des deux hommes, l’exposition déroule la conquête de l’empire inca et la rencontre de deux mondes à l’orée de leur destin.

Mon avis : Volodia

Bien que je ne regrette pas de m’y être rendu, j’en ressort un peu déçu. Non par la qualité et la rareté des pièces présentées mais par le thème lui-même.

CRUCHE INCA

  

L'inca et le conquistadore

En effet, toute l’exposition est orientée sur l’épopée tragique de deux personnages : Le conquistador Francisco Pizarro de l’Espagne de Charles Quint et de l’Inca Atahualpa de l’Empire Inca.

Cette rencontre historique entre deux civilisations m’a laissé sur ma faim. Je m’attendais à un développement plus général, peut être plus riche culturellement. Au lieu de quoi, il nous est conté une guerre cruelle, faite d’incompréhensions mutuelles, alimentée par l’avidité sans commune mesure des espagnols et les trahisons mues par des rivalités intestines aussi bien du côté Espagnol que du côté Inca.

Reste que c’est une belle exposition, intéressante pour qui veut approfondir un pan spécifique de l’histoire sur la conquête du Pérou, mais un peu restrictive. Bien fait pour moi, le titre est pourtant bien explicite, mais j’ai laissé mon imagination vagabonder. Par ailleurs, il dommage, bien que je le comprenne, que les objets présentés soient presque tous sous vitrines, car pour les photos ce n’est pas top, à moins sans doute d’avoir un appareil perfectionné qui ne fasse pas de reflet, etc…

POT VASE INCA

 

 

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12 juillet 2015

Du Nô à Mata Hari – 2000 ans de théâtre en Asie du 14/04 au 31/08/2015 - Musée Guimet à Paris

Comme toujours c’est un réel plaisir que de nous rendre à ces expositions dont les mises en scène sont particulièrement soignées et excitent la curiosité du visiteur sans jamais le lasser. Les salles se décomposent par pays et sont plongées dans la pénombre, avec quelques spots de lumière placés ça et là pour mieux faire ressortir la magnificence des objets et pièces présentés.

A l’entrée de la première salle, figure un superbe dragon chinois, une bicyclette coiffée d’un chapeau colonial, et une carte ou sont représentées les pays et régions concernées par cette exposition : il s’agit de l’Inde du Sud, du Cambodge, du Laos, de la Chine, et de la Corée, du Japon en passant par l’Indonésie : Birmanie et Thaïlande.

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Chaque salle comporte un panneau sur lequel est mentionné le pays et la région ou  est pratiqué ce théâtre, son origine, son histoire, son répertoire, le nombre d’acteurs prévus pour exécuter ses pièces. Sont également précisés la signification des costumes, le maquillage des personnages. Nous voilà donc partis à la découverte de l’Asie, par le bais de sa culture, la plus ludique qui soit.

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Nous commençons par l’Inde du Sud et plus précisément par le Kérala qui a une grande tradition de théâtre mimé, le Khatakali dont le nom signifie  « représentation des contes » est apparu au 18ème siècle. Il a été influencé par le Krishnattam qui utilisait des masques-casques en bois sculptés. Il marque le passage du théâtre sanskrit au théâtre en langue vernaculaire.  Le chant devient l’apanage des musiciens alors que la danse revient exclusivement aux acteurs.

 

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Cette forme de théâtre reprend le langage des gestes et du sentiment esthétique. Le mouvement des yeux est central car il accompagne le geste et le déplacement afin de souligner une attitude spécifique. Le costume, composé de plusieurs couches superposées est particulièrement impressionnant et vise à restituer la puissance des dieux et des démons. L’intensité visuelle et sonore remplace les dialogues, toute l’action étant narrée par les récitants chanteurs. La coiffe est imposante et le maquillage fait ressembler le visage de l’acteur à un masque. Ce répertoire visuel traduit les mérites et les talents des personnages, et chaque couleur évoque un symbole : le vert pour le héros, le rouge pour son ennemi, le noir pour les démons

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L’Asie du Sud Est  est principalement représenté par le théâtre Khon, semi masqué de Thaïlande, et le Khol au Cambodge, ainsi que par les différentes traditions de Wayang en Indonésie. Ils mettent en scène les versions autochtones du Ramayana ou encore, sa déclinaison javanaise introduite progressivement à partir du 8ème siècle.

Le Khon est un théâtre dansé, certainement dérivé du théâtre d’ombres joué à la cour. Il est représenté en plein air. Les personnages humains ou divins ne portent pas de masques, contrairement aux animaux et aux démons. Les costumes sont très travaillés. Les femmes portent une robe ceinturée et une tunique. Les hommes sont vêtus d’un pantalon drapé entre les jambes qui s’arrête aux genoux et d’une tunique richement brodé. Des épaulettes en forme d’ailerons soulignent les mouvements du torse et des bras. Le Khol, joué au Cambodge est la version Khmer du Khon et suit les même codes.

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En Indonésie, le Wayang, principalement joué à Bali ou à Java tous les acteurs dissimulent leurs visages sous des masques. Il remonterait au 15ème siècle, mais est sans doute plus ancien. Il met en scène la lutte entre dieux et démons. La couleur des masques varie : doré pour les divinités, blanc pour les princes et les hauts dignitaires, rouge et brun pour les démons. On représente le théâtre de marionnettes à tiges dont le répertoire est tiré des épopées, mais parfois aussi de l’histoire locale, à l’occasion des fêtes, de mariages ou d’offrandes.

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Le théâtre d’Extrème-Orient purement dramatique narre des histoires dans un but de divertissement ou esthétique et non dans un but d’édification comme le théâtre épique. Ce théâtre s’est développé essentiellement en Chine et au Japon.

En Chine. Le théâtre Chinois, religieux à l’origine, devient profane au fil des siècles pour donner naissance à l’Opéra Chinois. Il représente une synthèse de tous les styles de théâtre vivant mais mêle aussi, les traditions dramatiques de nombreuses provinces chinoises afin de symboliser l’unité artistique du pays.

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L’Opéra Chinois, prend sa forme définitive au 19ème siècle. Il mêle chant, musique, mime, danse, acrobatie, jonglerie, en plus de l’art théâtral. Son répertoire s’étend aux pièces de mœurs, aux histoires d’amour et aux comédies policières. Toutefois, il traite pour l’essentiel de l’histoire et des mythes fondateurs de la Chine.

Les costumes de l’Opéra de Pékin (ou Opéra Chinois) sont riches et exhubérants. Les codes rigides répondent aussi bien à un souci esthétique que thématique et dramaturgique. Interdit pendant la Révolution Culturelle il fut remplacé par un opéra réaliste socialiste, mais fut rétabli en 1977.

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Au Japon parmi les arts scéniques les plus importants figurent le Kabuki et le Nô. Le Kabuki signifie : chant (ka), danse (bu), jeu de scène (ki). Cette forme théâtrale est née entre 1597 et 1607. D’abord interprété exclusivement par des actrices, le kabuki fut réservé aux hommes à partir de 1629 à la suite d’un décret du gouvernement interdisant la scène aux femmes. Il possède comme toute forme théâtrale ses propres codes et caractéristiques : maquillage, costumes remarquables, poses spécifiques, danse, musique, dispositifs scéniques complexes.

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Les costumes jouent un rôle primordial permettant de différencier au premier regard un personnage masculin d’un rôle féminin. A chaque type de rôle correspondent une forme, des couleurs, des symboles, des accessoires, et un maquillage. Le répertoire des pièces couvre un large éventail de thèmes : pièces écrites spécialement pour le kabuki ou adaptées du théâtre Nô, inspirées des drames historiques ou de récits traditionnelles, mais également du théâtre de marionnettes.

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Le Nô est certainement un des théâtres les plus stylisés au monde. Il émerge au 14ème siècle. A ses débuts il est joué en plein air dans l’enceinte d’un temple ou d’un palais. La scène devant laquelle est planté trois sapins, comprend un passage couvert. En fond de scène siègent les musiciens.

Les costumes sont d’une qualité exceptionnelle, tissés à l’aide de lamelles de papier doré rigidifiant le tissu, ils suivent le mouvement du corps pour accompagner le geste de l’acteur. Le masque Nô est une véritable sculpture. Son lien avec l’acteur est très fort. Il forme une part intégrante du processus dramatique et son aspect s’harmonise avec l’aspect hiératique de la danse. Il participe avec les mouvements de l’acteur, à la création de l’atmosphère du drame.

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L’exposition se termine par une fabuleuse mise en scène de kimono « paysages » à tomber par terre. Jusqu’ici j’avais toujours trouvé que la plus belle robe du monde était le sari. Hum, je dois avouer qu’au vu desdits kimonos j’ai un rajusté mon jugement par le sari est une des plus belles robes du monde, celui-ci à l’inverse des kimonos pouvant se porter de différentes façons selon les régions de l’Inde. 

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10 juillet 2015

Marche des Fiertés 2015

P1050821D’année en année et malgré les efforts des organisateurs, cette marche devient plus une foire au mauvais goût et aux festivités plutôt qu’une marche revendicatrice, et pourtant nous l’attendons chaque année avec sinon, de l’impatience, au moins de l’intérêt.

Aussi nous y sommes-nous rendus, en couple, pour soutenir ceux et celles qui avaient des revendications à formuler : pour les hommes, la GPA. Pour les femmes la PMA, pour les deux genres : la reconnaissance des enfants nés de cette façon, ainsi que les liens de filiation. Pour les Trans : la possibilité d’une réassignation d’identité avec obtention de papiers d’identité afin de ne plus être marginalisés, et la liberté de choisir les médecins qui leurs conviennent le mieux.

Hum, je suis plus mitigé quant aux changements de sexe libres et gratuits pour tous et toutes (faux pas exagérer non plus). Quant aux travailleurs et travailleuses du sexe, je ne vois pas d’un œil bienveillant leur participation à cette marche (font ce qu’ils/elles veulent avec leur cul, c’est leur problème (mais de là à demander la bénédiction de l’Etat faut pas pousser non plus) qu’ils ou elles défilent avec le SRAS pourquoi pas, mais pas à la Marche des Fiertés qui finit par devenir un repaire de cas sociaux.

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Avant c’était assez simple, le sigle était : LGBT qui comprenait : les gays, les lesbiennes, les bi, les transsexuels (les). A présent celui-ci : LGBTQI, comprend : les gays, les lesbiennes, les bi, les Trans, les Queer, les Inter-sexe.  Hum ça devient un peu compliqué si on doit rajouter à chaque catégorie de personnes la lettre qui correspond au genre auquel  elle s’identifie…..

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Nous y allons également pour son côté festif et rencontrer des « amis » connus sur des réseaux sociaux. Reste que dans ce genre de manifestation si l’exubérance est de mise, la décence et le bon goût ne devraient pas être en option. Il y a des habitués que nous revoyons chaque année avec plaisir, d’autres dont on se passerait volontiers : des exhibitionnistes qui défilent le cul et les « figues » à l’air pour certains, en collants résilles ou transparents pour d’autres, qui si ils cachent pudiquement le devant, laissent quand même deviner la boîte à outils et montrent le fessier. Je ne parle pas des transsexuelles brésiliennes qui pour la plupart sont font profession du plus vieux métier du monde et qui se font un malin plaisir conscient ou inconscient du ridicule à se faire photographier dans des tenues « affriolantes, la plupart du temps pratiquement à poil…

Tout cela fait que notre plaisir en est un peu gâché d’année en année, car comment se faire prendre au sérieux, ne pas être considérés comme des malades mentaux ou des cas sociaux, pour ne pas parler de salopes vicelardes, quand pareils énergumènes trouvent normal de s’exhiber ainsi…. Sans doute cette année étais-je de mauvaise humeur, en raison la chaleur épouvantable, de bandes d'adolescents pour qui la marche ne représente qu'un moyen de se regrouper pour se saouler, faire la fête à l'oeil, exhiber des costumes de potaches arriérés, et se faire remarquer en criant dans les oreilles de tout le monde leur imbécilité crasse. le fait que le départ n’ait pas eu lieu à l’heure précise et qu’il se soit dérouler non plus à Montparnasse mais place du Luxembourg, place trop petite pour contenir autant de monde y compris les chars bien qu’étalés jusqu’à la place de l’Observatoire.

 

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Quelques jolies découvertes quand même, un joli triton venu d'Israël pour une invitation à la Gay Pride de Tel Aviv, la décoration du char des bears renouvelée chaque année avec des clins d'oeil sympathiques et humoristiques aux clichés qui nous sont renvoyés par la Société.

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Mon état de fatigue était tel, que roudoudou m’a proposé de nous arrêter place Maubert, de là nous avons fait un tour vite fait dans le Marais histoire de nous rafraîchir, mais là encore la foule était si compacte qu'il nous aurait fallu batailler pour trouver une place dans un quelconque bar, notre préféré étant bondé. Nous avons donc mis les voiles loin, plus loin vers le boulevard St Germain ou là nous avons enfin pu souffler avant de rentrer chez nous pour un repos bien mérité !

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