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26 novembre 2015

Exposition Diego Tolomelli -

Diego TolomelliOrganisée par le Musée de l'Erotisme à Paris de Novembre 2012 à Mai 2013.

Diego Tolomelli  nait à Pavie (Italie) en 1974. Il termine  avec succès ses études de géomètre mais préfère s'engager dans une voie artistique. Il commence  alors à étudier dans un atelier où il apprendra l'art du vitrail avec la technique Tiffany.

En 1998, il décide de partir à Londres. Diego Tolomelli est un artiste unique tant par son expérience technique que par sa volonter de pousser l'art du vitrail vers un nouveau public. Comme beaucoup d'artistes contemporains, il s'intéresse aux thèmes de l'érotisme et de la subversion ; Il s'est inspiré de Pierre et Gilles, Gilbert et George, Edward Burns-Jones, Harry Clarke, mais aussi d'artisans médiévaux anonymes. Il a appris son métier en travaillant dans les ateliers de vitraux les plus prestigieux en Angleterre, tels que le John Hardman Studios qui l'a contacté après l'avoir repéré sur le marché de Portobello où il vendait  des pièces en verre de sa création.

imagesCAN3VL5JAvec le John Hardman Studios, Diego a travaillé sur certaines commandes spectaculaires comme les "Houses of Parliament Millenium Window's", des vitraux pour Elisabeth Taylor ou encore pour la Cathédrale Sainte Rose de Tokyo. En 2007, il rentre en Italie pour  se "réchauffer" et "sécher" du climat britannique. Il travaille alors pour un studio renommé mais malheureusement en déclin. En 2008, il décide de faire cavalier seul. Après une année d'exploration prolifique, Mario Miele, un organisme de bienfaisance à Rome lui propose sa première exposition personnelle dans le cadre d'une vitrine des jeunes artistes gays.

A la suite de cette FAG OFF, il est invité à un projet singulier à Rome : organiser une exposition privée nocturne pourune plus grande  mixité des genres. Les vitraux de Diego furent accrochés au mur de la boîte qui hébergeait l'évènement et furent très bien accueillis par le public. Ensuite, il travaille  à deux projets inhabituels : le premier  est un vitrail illustrant la couverture du roman érotique intitulé "Draquala" de William Maltese : le deuxième est un grand vitrail façon cathédrale pour le futur musée de l'érotisme d'Edimbourg représentant des scènes érotiques dans le style "Decameron". En 2008, Diego est également demi-finaliste pour le concours "Signature Erotique".

En 2009, il expose à la galerie Ferraro, juste à côté de la Cité du Vatican et la galerie Mondo Bizarro lui commande une série de décorations de Noël "déviantes" pour leur boutique. Entre 2008 et 2009, la presse italienne et internationale découvre Diego Tolomelli et ses étonnants vitraux qui, sont des "vitraux pas catholiques". Entre 2009 et 2010, Diego se consacre  au développement de son atelier Iko Studio. En 2011, il quitte Rome pour l'ombrie où il travaille à ses nouvelles créations et où il organise des stages de formation à l'art du vitrail.  2012 est l'année de la première exposition personnelle de Diego Tolomelli à l'étranger. C'est celle qui nous est présentée actuellement par le Musée de l'Erotisme et que nous sommes allez voir avec bonheur.

Quelques photos de cette exposition ci-dessous :

 

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26 novembre 2015

Agra - Fatehpur Sikri

Agra :

Babur descendant de Tamerlan fonda la ville, mais c’est Akbar qui en fit la grandeur. Agra est situé sur les rives de la Jamna et comporte comme pratiquement toutes les villes indiennes : un fort à l’intérieur duquel on trouve les palais des nawabs régnants et de leurs épouses et concubines. Ainsi que comme toujours dans les palais musulmans : la salle des audiences publiques et la salle des audiences privées. Et, suprême merveille archi-connue dans le monde entier : le Taj Mahal

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Ce mausolée a été érigé par Shah Jahan, en mémoire de son épouse bien-aimée Mumtaz Mahal, morte en couche alors qu’elle devait donner naissance à son 15ème ou 17ème enfant (le nombre est sujet à caution).

On vient de tous les coins du monde pour l’admirer, mais surtout pour la symbolique qu’il représente. Les Pakistanais et les Indiens étant de grands sentimentaux qui se passionnent pour les histoires d‘amour, il est impossible que nous (mon amour et moi n’y faisions pas halte.

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Que l’on aime ou pas son architecture et le « clinquant » qu’il dégage, on ne peux qu’être admiratif du travail accompli et des matériaux employés (marbre, pierres semi-précieuses et précieuses) lorsqu’on à l’esprit qu’ils étaient loin de ceux que nous utilisons à ce jour. L’harmonie qui s’en dégage, l’endroit ou il est situé, le bassin dans lequel il se reflète, et les différentes petites mosquées dont il est entouré, dont la ravissante mosquée des femmes, tout concours à nous faire partager cette paix.

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 Pour ma part j’ai surtout été sensible à l’intérieur du mausolée, la hauteur du dôme en fait que la résonance en est extrême. Je ne sais si c’est un effet d’optique, mais le tombeau de l’empereur paraît plus conséquent de celui de son épouse (tradition islamique peut être ?). Le plafond est incrusté de nacre ce qui lui confère une luminosité « juste ce qu’il faut ».

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Les murs eux le sont de Jaspe, Lapis-Lazuli, Cornaline, Nacre et bien d’autres pierres encore, dans des motifs fleuris d’une rare élégance. Malheureusement, une grande partie de ces joyaux les plus précieux ont été pillés lors de la révolte des cipayes.

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Nous nous nous sommes faits prendre en photos, dans les jardins et devant le Taj, comme tous les amoureux. Roudoudou, oh miracle, m’a pris la main et m’a regardé dans les yeux, un regard qui, je veux le penser, voulait dire beaucoup de choses, mais nous n’avons pas osé nous embrasser (histoire de ne pas choquer notre photographe…) mouais, dommage pour moi...

Autrement, la ville d’Agra en elle-même est à dominance musulmane. Surpeuplée comme la plupart des villes indiennes et assez sale, ce qui surprend lorsqu’on entre ou quitte le site du Taj Mahal. Les habitants ne sont guère accueillants mais ça je l’ai remarqué pour toutes les villes musulmanes dans lesquelles nous nous sommes arrêtés. Ce qui contraste avec les villes hindoues ou même si les gens ne sourient pas, (la vie en Inde est très dure)) le regard n‘est pas belliqueux, jamais indifférent, plutôt curieux. Il suffit généralement d’un mot pour briser la classe surtout s’il est dit par roudoudou.

Les musulmans d’Agra ont conservé leur tradition de marchands de pierres semi-précieuses et précieuses et celle du travail du marbre avec incrustation de pierres. Il y excelle et nous avons comme il se doit fait quelques emplettes.

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 Fatehpur-Sikri :

Nous nous sommes rendus ensuite à Fatehpur Sikri, ville fantôme située à une vingtaine de kilomètres environ.

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Cette ville fût construite par Akbar sur le site d’une bataille entre hindous et musulmans et dont les musulmans sortirent vainqueurs. La ville est sublime et gigantesque. Elle renferme les palais princiers et tous les bâtiments indispensables à son administration, avec la salle des audiences publiques et celle des audiences privées

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Fatehpur Sikri, c'est également sa grande mosquée cloiffée de clochetons et avec dans sa grande cour, le tombeau d'un Saint Soufi : Salim Chishti (pour plus de détails rendez-vous sur le blog de Roudoudou, il y a tellement de choses à retenir que je laisse à roudoudou le rôle de rapporteur historique).

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 Toujours est-il que cette ville fabuleuse fut abandonnée par manque d'eau potable. J’ai du mal à admettre cette version. En effet, il me parait peu probable que de tels bâtisseurs aient omis de prévoir le manque d’eau lorsqu’ils ont érigé cette ville.

20 novembre 2015

Esprit mal tourné ??? Pensez-vous !

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Je ne puis résister à l'envie de conter ce qui nous est arrivé ce soir. Comme beaucoup de mercredi, nous sommes allés au BHV le nouveau magasin qui vend des articles pour animaux domestiques, en l'occurrence, chiens, chats, oiseaux et qui est situé derrière le BHV classique.

Mon chéri voulait acheter un griffoir, ainsi qu'un sac de voyage et/ou une boite d'avion à roulettes, car lorsque nous partons en week end se pose le transport de sa minette. qui n'est pas légère et comme tous les chats, Mlle n'aime pas voyager.

Voyant notre intérêt pour les objets convoités, un vendeur s'approche en nous demandant : "je peux vous aider" ? et mon chéri d'expliquer : "oui j'ai une chatte et comme elle est craintive, bla, bla, bla..." Regard en coin et sourire aux lèvres du vendeur, qui lui demande : comment est-elle ? et mon amour de répondre imperturbable : "c'est une grosse chatte qui pèse au moins, bla, bla bla..." J'essayais ainsi que le vendeur de rester sérieux, mais je n'ai pu me retenir de rire. Le vendeur voyant ça en a fait autant et mon chéri s'est vexé, n'ayant pas compris ce qui provoquait notre hilarité.

Voyant la tournure que prenait les évênements, mon amour... voulant ressortir sans rien acheter tellement il était contrarié, parce qu'il croyait qu'on se moquait de lui. Moi ne pouvant lui expliquer dans le magasin de quoi il retournait. Le vendeur ayant compris qu'il était étranger et que les belles subtilités de notre langage lui étaient inconnues,  a détourné son attention sur un griffoir, superbe du reste, en corde qui se fixe au mur et duquel pendouille une souris qu'elle pourra s'amuser à bousculer. Ouf, on a frôlé la catastrophe !

Au sortir du magasin je lui ai expliqué ce qui nous avait mis en joie, ce qui l'a un peu rasséréné. Pauv'chéri ! mais bon, il est toujours un peu vexé... Ah oui, mon amour n'a qu'un défaut, mais un gros, il est susceptible. 

16 novembre 2015

Repos et tranquillité

 

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Malgré notre difficulté à concilier nos emplois du temps respectifs, nous essayons de garder et, surtout, de profiter de moments bien à nous. Le dimanche après-midi en est un (lorsque Roudoudou n'est pas de représentation en matinée, ce qui a été le cas aujourd'hui). Rentré samedi à près de minuit, lorsque je suis descendu, vers 8h 30, au magasin ce matin, il dormait encore. Mais je lui avais préparé son déjeuner, m'étais occupé de Shivana (qui était repartie sitôt son repas englouti se recoucher auprès de lui), et lui avais laissé un mot sur l'oreiller lui précisant mon retour à l'appartement pour 13h30.

Lorsque je suis rentré chez nous, il m'attendait, bien réveillé, rasé de frais, mais toujours en pyjama sous sa sa robe de chambre d'intérieur (toujours aussi frileux). La table était dressée, et notre repas mijotait sur une des plaques de la cuisinière. J'apprécie de ne pas me retrouver seul dans un appartement vide et froid dans tous les sens du terme. Mon mariage avec ma petite caille indienne a tout chamboulé, mais je ne regrette rien. Mes anciennes relations me disent que nous sommes la copie type du couple homos (vivant comme des hétéros) "popote". Hum oui, c'est possible, mais nous sommes tellement pris par nos activités professionnelles, que nous chérissons ces moments d'intimité.

Pour me mettre en appétit, roudoudou m'a servi une vokda et pour lui un gin fizz. La minette était à nos pieds et s'impatientait du retard pris dans le service de son déjeuner. Lorsque nous sommes passés à table, souhaitant déjeuner tranquille, Subra lui a rempli son assiette.  Puis ce fut la "polka des mandibules" pour tout le monde. Très bon cuisinier, il s'était surpassé  avec un buryani de gambas ! après le café et le pousse café nous avons décidé d'un commun accord de rester chez nous. Il fait froid et roudoudou a du mal à le supporter. Pour être plus à l'aise, je me suis, moi-aussi, mis en pyjama, et j'ai entrepris la traduction d'un manuscrit (hum oui, après les impôts il me faut mettre du beurre dans les épinards), quant à mon chéri, il est allé se reposer avec sa minette dans notre chambre. Au bout d'un moment, j'ai entendu un léger ronflement accompagné d'un bruyant ronronnement, signe qu'il était très fatigué et que Shivana veillait sur lui.

Je l'ai réveillé à l'heure du thé, hum oui, important et sacré, et nous avons continué notre après-midi par des mises à jour d'ordinateur et des croquis pour S... ,et re-traduction pour moi. Soirée télé et pyjama. Lundi étant un autre jour. 

16 novembre 2015

Les polissonneries parisiennes - Jean-Pierre MAURY

Photo officielle du Président PhallusJean-Pierre Maury présente une trentaine d’allégories cocasses de la quête amoureuse. Nées de la dérision, certaines se veulent irrévérencieuses à l’égard des bonnes règles de la Société.

«Une foune», «un phallus» c’est l’histoire d’un phallus et d’une foune, sa compagne, sa petite copine, sa grande amie, sa frangine d’amour, sa femme, quoi… Une foune et un phallus dans tous leurs états.

Mon avis :

Pour originale cette exposition l’est. Je ne sais ce qui en fait sa valeur : le thème des sculptures et/ou Les petites pancartes explicatives pleines d‘humour affichées en dessous. Les unes ne sont rien sans les autres et c’est avec un plaisir non dissimulé que j’ai savouré cette exposition à sa juste valeur.

Cette exposition est déconseillée aux personnes «coincées» et/ou n’ayant aucun humour. Si par contre vous acceptez de rire de tout n’hésitez pas.


 A Propos de l’artiste :


maury2Autodidacte et fier de l’être, J.-P. Maury vient tard à la sculpture. Il exerçait et continue d’exercer l’insolite profession de mouleur mortuaire. L’inspiration de ses œuvres est celle de la symbolique alchimique mais vue et rendue par la raison pure d’un homme simple.

L’ésotérisme de son travail s’accorde avec la recherche des surréalistes : «mettre sur le chemin du point suprême», idée essentielle provenant de la tradition hermétique. Cette transmutation quelle soit alchimique ou poétique, est cette ultime descente vertigineuse en nous-mêmes.

 

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