Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
zdraztvitié
zdraztvitié
Archives
30 septembre 2016

Réclamation à l’intendance du Centre Georges Pompidou

Par la présente, nous (nos amis (ies) mon compagnon et moi-même), attirons l’attention du responsable du Centre Georges Pompidou à Paris sur un endroit qui se doit d’être discret, voire caché, mais indispensable dans un musée qui se respecte. En un mot : les « commodités ».

chiottesHum oui, quelles soient pour hommes ou pour femmes, les chiottes de votre Centre sont dans un état plus que déplorable et nous nous voyons dans l‘obligation de formuler une réclamation.

Nous (les visiteurs (euses) sommes comme tout un chacun sujet à des débordements de vessie et pour éviter des fuites ou une évacuation inopinée dans nos slips et culottes, il nous est fait obligation de satisfaire, de temps à autre (pas à chaque visite rassurez-vous) à de petits besoins bien naturels. D’autant que votre musée comporte un bar restauration rapide au rez-de-chaussée et un café au 5ème étage et qu’ils nous arrivent de nous y arrêter pour consommer et nous caler l’estomac entre deux expositions. Ceci expliquant cela.

Aussi, notre corps appliquant le principe des vases communicants, nous nous devons, oh bien malgré nous je le concède, d’utiliser les « tasses » et en cas d’urgence éventuellement, les trônes mis à disposition du public.

Et là, c’est une calamité, après avoir repéré l’enseigne lumineuse, nous nous dirigeons à l’odeur. Les lavabos servant aux ablutions, sont d’une saleté repoussante, couverts de coulées de savon (quand il y en a encore dans les distributeurs), l’intérieur du lavabo tapissé de papier au point qu’on se demande s’il n’y a pas eu confusion entre la cuvette des toilettes et le lavabo. Quant au sèche-mains, il serait agréable qu’il fonctionne de temps en temps, quoi que, là également, la propreté reste douteuse et nous hésiterions à y glisser nos mains de peur de ramener des hôtes non désirés.

Une fois passée cette étape on se retrouve soit devant les « tasses » soit devant le chiotte. Et là au risque d’être très désagréable nous nous devons de faire d’autres remarques. L’odeur nous averti de ce que nous a laissé le précédent visiteur. Le PQ. à terre (et chez les dames les protections débordant des poubelles, si si, nos amies nous l’ont dit). Les graffitis sur les murs, les chasses d’eau non tirées alors que « miracle » elles fonctionnent. Quand elles ne sont pas bouchées par des mètres de papier ou des vestiges provenant d’intestins de crapoteux qui ignorent comment tirer une chasse d’eau et l’usage de la balayette (encore faudrait-il qu’il y en ai une…).

imagesCAD0TB27Nous ne voudrions pas jouer les mémères chichis poufs, mais je vous assure qu’il faut une bonne dose de courage et surtout d’urgence pour faire une pause technique dans ces conditions. Et compte tenu du nombre de visiteurs, nous vous suggérons, respectueusement, l’emploi d’une dame et/ou un d’un monsieur pipi ce qui serait un minimum. Nous sommes du reste sûr que leurs salaires seraient rapidement rentabilisés, certains visiteurs dont nous-mêmes n’hésiterions pas à débourser quelques euros pour avoir des toilettes dignes de ce nom. Parfumées, propres, nettoyées (hum oui, il y a malheureusement toujours des personnes indélicates qui laissent des souvenirs dont on pourrait allègrement se passer). Pouvons-caresser l’espoir d’obtenir rapidement satisfaction ?

Il en va de l’image de la France qui se dit propre eu égard à la population de certains pays et de la réputation de votre musée, qui rappelons le est le 2ème monument visité après la tour Eiffel.

                                                                                                ChezVolodia, et ses amis (ies)

 

 

Publicité
24 septembre 2016

Domaine de Chantilly

P1110714

Le Domaine de Chantilly se compose bien évidemment du château, du parc, des écuries, dans lesquelles sont présentées des spectacles équestres, d'une orangeraie, d'une petite ferme et d'un jardin anglais. Le château détruit à la révolution française à été reconstruit presque à l'identique ce qui explique les différents styles d'architecture. Pour en savoir plus, voir lien ci-dessous :

http://www.domainedechantilly.com/fr/

En raison de notre heure d'arrivée tardive, nous n'avons eu le temps que de visiter le château, et le parc. Comme nous étions en plein mois d'août, il faisait une châleur à fondre sur place, ce qui a quelque peu freiné mon enthousiasme, car passé 18° je souffre terriblement, passant de blanc laiteux à homard bien cuit. Même ma petite caille indienne avait du mal à la supporter. Bref, passé ces considérations bassement matérielles, nous avons été superbement surpris par ce domaine semblant sortir d'un conte de fée.

P1110783

On entre dans le domaine par une arcade symbolisant toute la grandeur et la magnificence du lieu. Les écuries son situées à droite en la passant et le château à gauche, semblant flotter sur l'eau. Ensuite, nous devons marcher un moment avant d'accéder à la rampe et aux marches d'accès du château (Le tout en plein solein évidemment).

P1110722

Dans la petite cour du château, se trouve sur la gauche une petite chapelle.

P1110726

Une fois entré dans le château, différentes salles s'offrent à nos yeux : Salle des batailles, salle des peintures, salon comportant des chinoiseries, salon de musique, etc... le tout assez classique de ce genre de lieu. Mais très agréable à regarder et surtout conservé.

Nous sommes tous deux tombés en admiration pour la bibliothèque du château qui comporte  60 000 livres disséminés ça et là dans les différentes pièces et salon, et 30 000 dans la pièce destinée à cet effet. Des livres rares et précieux courant sur les murs de la pièce dans la galerie la surplombant, protégés par de nombreuses vitrines grillagées et comptoirs vitrés.

P1070363

Au fond de la pièce se trouve de curieux fauteuils de lectures à roulettes, munis de reposes livres et de lutrins pour en facilité la lecture au vu de leur poids et de leur apparence volumineuse. Inutile de dire que ça a été notre endroit préféré dans ce château.

P1070364

Autre curiosité, une galerie en forme de couloir dont les fenêtres sont constituées de superbes vitraux non coloriés dans les tons gris, marron, beige assez curieux.

P1110760

Comme nous commençions à être fatigués, nous avons migré dans le parc, d'un côté les jardins créés par Lenôtre

P1070360

de l'autre un petit jardin anglais, avec des tonnelles qui à l'origine devait être couvertes de feuillages ou de roses, mais qui malheureusement aujourd'hui se trouve être vierge de toute végétation. Un passage bordé de fontaines, elles aussi en piteux état, permettent de traverser un plan d'eau boueux, où malgré tout la vie semble existée parmi les nénuphars pourissants des tétards ressemblant à des spermatozoïdes l'ayant colonisé, permet d'accéder à une petite folie propice aux rendez-vous secrets et/ou conversations discrètes.

P1110789

Nous sommes partis à la femeture soir 19h, en passant à nouveau près du château afin d'admirer l'orangerais et les fontaines en soubassement, car un château ne serait pas digne de ce nom sans fontaine.

P1110806

Les douves du château nous réservaient elles, quelques surprises. D'énormes poissons chats et un énorme rat d'eau se battaient pour des morceaux de pain jetés par les visiteurs et le rat ne semblait pas avoir le dessus. C'est sur ces images que nous avons terminé notre visite.

P1110811

24 septembre 2016

Hassidic Kaddish

14 septembre 2016

Homosexualité en URSS

Voilà que je romps encore mon voeu de ne pas faire de ce blog un blog politique ou de revendications homosexuelles, mais y a des fois ou ça coince au point que j'ai envie de crier.

Pour les communistes, "l'homosexualité est un vice, des élites, résultant de la décomposition morale qu'engendrent inéluctablement le luxe aristocratique et le système capitaliste, oublieux de la sainte nature". Hum...

En tant qu'homophobe suprême, nous nommons Staline. La révolution bolchévique commence cependant par émanciper les homosexuels russes. Leur condition, régie par le Code Criminel de 1832, était vraiment pitoyable et elle ne s'améliora que dans les dernières années de l'ancien régime.

La révolution bolchévique de 1917 (une des nombreuses) abolit le code de 1832*, et les textes par lesquels elle le remplace en 1922 ignorant le crime de sodomie. Cela dit, les bolchéviques ne sont guère "gay friendly". Les grands leaders sont puritains : l'homosexualité n'est plus vouée au châtiment judiciaire, mais elle l'est de plus en plus au discours médical et thérapeutique. Enfin elle pâtit terriblement de son image aristogratique.

Mais c'est le Stalinisme qui impose une ligne homophobe radicale. L'article 121 du Code pénal créé par la Loi de 1934 recriminalise très durement l'homosexualité masculine rendant tout acte homosexuel passible de 3 à 5 ans d'emprisonnement, ce qui entraîne aussitôt de nombreuses arrestations. Pour les Staliniens, l'homosexualité n'est pas seulement un héritage déplorable de l'ancien régime, elle est aussi profondément liée au fascisme. "Extirpez l'homosexualité et le fascisme disparaîtra" déclare Gorki !

Pour Staline, les individus ne sont que des vis et des boulons au service de la Société Socialiste ; la sexualité a pour finalité la reproduction des producteurs ; un plaisir sexuel non orienté vers la reproduction est en déperdition d'énergie que ne saurait autoriser la société socialiste (ça ne vous rappelle rien, pour une fois le soviet suprême est en parfait  osmose avec les églises romaine et orthodoxe).

Nikita Khrouchtchev au pouvoir de 1953 à 1964 est très homophobe lui aussi, associant l'homosexualité et formaliste esthétique, qu'il associe, sans doute en raison de ses origines paysannes , à l'intelligentsia (il traite du reste de "pédales" des peintres dont les oeuvres étaient trop modernes à son goût, lors de la visite d'une exposition en 1962).

La sclérose Brejnévienne fait le reste ; Dans les années 1980, le KGB arrête encore un millier d'homosexuels par an ; les lesbiennes risquent toujours l'internement psychiatrique (les soviétiques ont une prédilection voire un petit faible pour les hopitaux psychiatriques qui ne sait jamais démenti), générateur de séquelles à perpétuité ; et les catégories inférieures de la population concentrationnaire, où l'on trouve des condamnés de toutes origines et pour tous les motifs sont souvent menacés de viol (parfois collectif) et d'asservissement sexuel (c'est pas pour rien qu'on casse les dents de devant des prisonniers...)

La terreur induite par pareil système explique qu'il faille attendre la pérestroïka pour voir apparaître un authentique mouvent gay soviétique. Au jour d'aujourd'hui, la culture russe accuse un retard de plus de 35 ans sur celle de l'Occident.

 

* La loi de 1832 criminalise les actes homosexuels. La condamnation peut aller jusqu'à cinq ans d'Exil : 

 

Publicité
zdraztvitié
Publicité
TRADUCTEUR
Newsletter
2 abonnés
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 266 743
Publicité