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zdraztvitié
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16 juillet 2020

Féministes radicales et trans MTF

Marguerite stern

Le torchon brûle entre les deux parties. Marguerite Stern, qui a créé le mouvement des féministes radicales  rejette en bloc la participation des trans Mtf dans la lutte contre l’oppression masculine estimant que les Mtf ne sont pas de vrais femmes, et que leurs revendications, plus spécifiques, ne sont pas les mêmes que les leurs, et de fait les invisibilisent.

En effet, les féministes radicales luttent contre toutes les violences faites aux femmes, qu’elles soient conjugales ou sociétale.  Or, il semblerait que les activistes trans Mtf prennent de plus en plus de place dans les mouvements féministes  et  cristallisent toute l’attention sur leur problématique. Elles viendraient "coloniser le débat féministe" en ramenant tout à elles. De plus des féministes ont été, ou se sont exclues elles-mêmes,  de certains mouvements car elles n’adhéraient pas  à l’idéologie trans.

Pour les féministes radicales, les femmes transgenres ne sont pas de vrais femmes étant donné qu’il s’agit d’un ressenti. Elles peuvent ressentir être des femmes, s’habiller, se maquiller comme elles, mais biologiquement, elles restent des hommes, d’autant que certaines on gardé leur intimité masculine. 

Inutile de dire, que la position de Marguerite Stern à fait l’objet d’un rappel  à la loi lui rappelant que la transphobie est un délit pénal. Ce à quoi, elle a répondu qu’elle n’avait rien contre  les trans, mais qu’elle défendait une idéologie.

Si je parle de cette guerre entre femmes cis-genre et trans  Mtf c’est que depuis quelques temps, c’est devenu un sujet récurrent que l’on regarde Youtube, que l’on soit sur des forums, en boîte de nuit,  nous avons droit à des personnes transgenres déversant  leur fiel sur les méchants (tes) ci-genre  qui refusent de les intégrer dans leur communauté ou leur groupe, alors qu’ils/elles se sentent (hommes ou femmes) et ont toute l’apparence du genre qu’ils/elles revendiquent.  C’est bien là le problème, ils/elles n’en ont que l’apparence…. !

Je dois avouer que pour ma part, les activistes pour quelque mouvement ou causes que ce soit, m’insupportent un peu, car toujours dans l’exaltation, l’exagération.  La communication est souvent impossible, car ils sont persuadés qu’ils ont raison, qu’ils sont dans leur bon droit et que ceux qui ne sont pas d’accord avec eux sont des empêcheurs de tourner en rond, donc, je les tiens à distance pour éviter s’il en était de m’embrouiller avec, ça ne servirait à rien, chacun ayant ses opinions qu’il défend, à tort ou à raison, et qu’il n’a aucune envie de changer !

J’essaye de comprendre que pour des féministes radicales, les transgenres Mtf  n’ayant pas été opérées sont considérées comme des prédateurs, voire des violeurs en  puissance, le pénis d’un homme pouvant être considéré comme une arme (le viol pour assurer sa domination que ce soit en tant de guerre, dans le couple, ou autres…) Il est très difficile de dissocier le genre de la sexualité. L’un ne vas pas s’en l’autre, même si peu, voire aucun transgenre ne le reconnait.

Il en est de même pour les Ftm,  ils ont l’apparence masculine, musculature bodybuildée, tatouages à profusion, système pileux très développé.  Tout comme les Mtf certains Ftm sont des caricatures de ce qu’ils/elles croient être une représentation du genre auquelle ils/elles s'assimilent. Or, Ils/elles créent un malaise en raison du peu de crédibilité qu'ils/elles donnent à paraître (surféminisation, hypersexualisation pour les Mtf), et pseudos codes de virilité (musculature, tatouages, attitudes) pour les Ftm,, alors qu’ils/elles leur manquent le principal : le sexe en adéquation avec le genre qui fait qu’ils/elles peuvent être considérés (ées) comme des intrus dans des communautés ou ils veulent être intégrés (ées) et acceptés (ées)

Toutefois, il y a effectivement une petite différence. Si dans le cas des Mtf, certains mouvements, boites de nuit, bars lesbiens, leur refusent l’entrée, de même qu’aux hommes cis-genre. Je remarque que les FTM, eux,  sont acceptés (là encore on va parler sexe, mais bon, les Ftm  semblent ne pas être considérés comme dangereux pour elles). Serais-ce à dire qu'ils ne sont pas considérés comme des hommes à part entière ? de quoi être vexé après tant d'efforts pour être considéré comme tel !  A contrario, dans les bars, boites de nuit gays, toutes les femmes sont acceptées. Seuls certains bars spécifiques (fétichistes, cuirs, back room, saunas, etc…) sont réservés exclusivement aux hommes et là ce sont les Ftm qui ne sont pas les bienvenus toujours en cause leur sexe (on vient pour « consommer » on ne veut pas de voyeurs ou d’homme incomplet).Alors oui, on peut parler de discriminations, mais  cela se défend.

Je peux parfaitement comprendre qu'une femme ou un homme transgenre veuille être considérée (é) dans le genre quelle/il se défini et se représente, dans la société, eu égard à leur manière de penser de réagir, de se sentir. Mais je comprends également les femmes et/ou les hommes ci-genres qui ne les considèrent pas comme leurs semblables à part entière. Certains ressentis sont spécifiques aux femmes et/ou aux hommes que ce soient : des menaces sous toutes leurs formes pour les dames ou dans leur vécu de l'intime pour les deux genres. De même, qu'une femme ou un homme cis-genre ne peut que s'imaginer, et non avoir un vécu, des douleurs psychiques, physiques, du parcours du combattant qu'elle ou il endure pour se faire accepter, à défaut d'être reconnu. Ce sont certes des femmes et des hommes, mais différents.

Nous sommes à une époque ou nous remettons en question toutes les valeurs, les bases de notre société.  On ne peut demander à la majorité des personnes qui peuplent cette terre de reconnaître comme naturel des femmes à pénis et des hommes à vulve. Et qu’on ne vienne pas me dire que c’est de la transphobie… ! Cette dictature de la pensée est insupportable, car elle annihile tout forme de débat !.

Je mets le lien vers deux articles expliquant le pourquoi du comment mieux que je ne l'ai fait, et que je trouve très intéressants à lire :

 https://www.marianne.net/debattons/tribunes/trans-suffit-il-de-s-autoproclamer-femme-pour-pouvoir-exiger-d-etre-considere

Ainsi que le pourquoi dudit rejet, au vu des incidents qui se sont produits et se renouvellent régulièrement :

https://entreleslignesentrelesmots.blog/2018/07/12/le-nombrilisme-trans-pourquoi-des-allie-e-s-deviennent-des-erfs/#comments . 

 

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Commentaires
P
bravo pour ce texte qui sort des sentiers battus.
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A
Sujet houleux. <br /> <br /> Je comprends les féministes radicales. Ayant participé à metoo, j'ai milité auprès des femen. Suite à plusieurs agressions sexuelles, j'ai développé une non-binéarité fluctuante (c'est pas un ressenti trans permanent, mais plus proche du bigenre). C'est par mécanisme de défense que j'ai développé un coté féminin. Toutefois, je ne me permets pas de dire aux féministes que je suis une femme tout simplement parce que je n'ai pas le vécu d'une femme en société ou en privé. Quand j'entends des femmes transgenres dire qu'elles ont leur règles, j'avoue rester perplexe. Ok le traitement hormonal leur donne l'impression d'etre en ovulation...mais ce n'est qu'une impression ! Ces personnes ont un vécu de trans, pas un vécu de femme. Je comprends pourquoi certaines féministes considèrent les femmes trans comme des hommes déguisés qui ont tendance à "voler" l'identité féminine. Pour ma part, j'ai connu le problème de l'homophobie, du viol. Et l'homophobie est une forme de misogynie. Mais ce serait irrespectueux vis à vis des femmes si je leur disais : "moi aussi je suis femme !" Ben non. J'ai rencontré de nombreux travestis et trans pour qui etre une femme c'est juste etre hyper soumise et masochiste !! Ils sont dans les caricatures de genre et à ce titre se révèlent dangereux pour les femmes parce qu'ils ne comprennent pas le vécu / psychologie / regard de la société porté sur les femmes d'aujourd'hui mais se permettent de s'attribuer des revendications qui ne correspondent pas à leur vie. Qu'ils militent en tant que trans ou queer, ok, mais pas en tant que femmes. En tout cas moi, je ne me le permets pas.
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zdraztvitié
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