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24 octobre 2017

« Les forêts natales » arts d’Afrique équatoriale atlantique

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Cette exposition se tient actuellement au Musée du Quai Branly jusqu’au 21/01/2018. 

et nous invite à un parcours au cœur de l’immense forêt équatoriale, une forêt chaude et humide, traversée de fleuves qui forment un environnement unique. Elle est un foyer de création qui s’exprime principalement à travers deux types d’objets : 

. des statues reliées au culte des ancêtres (une pratique partagée par des  populations différentes telles que les Fang ou les    Kota. 

. des masques liés au entités spirituelles qui contribuent au bon fonctionnement de ces sociétés. 

Il s’agit du plus grand ensemble de productions artistiques d’afrique équatoriale atlantique du 17ème au début du 20ème siècle jamais exposé.

Au fil du parcours, nous allons comprendre ce qui caractérise un style et comme les échanges entre les différents peuples de cette région ont défini une diversité de styles reconnaissables. 

Les groupes culturels représentés peuplent une vaste zone correspondant aujourd’hui à la République de Guinée Equatoriale, au sud de la République du Cameroun, à la République Gabonaise et à l’ouest de la République du Congo. Ils résultent de migrations ou de déplacements de populations intervenus depuis le 14ème siècle. 

Tout en s’appuyant sur les traditions orales et les expériences de terrain, l’exposition présente différentes séries stylistiques en comparant les formes, les patines, les décors et les matières de nombreuses œuvres, constituant ainsi une véritable histoire de l’art africain. 

Le nord de l’Afrique équatoriale atlantique :

Le culte des ancêtres est au cœur de la vie spirituelle des Fang, qu’il s’agisse de la chance, de la fécondité des femmes, du succès à la chasse ou encore de la richesse. Les précieuses reliques familiales sont conservées dans des boîtes d’écorces cousues. Elles sont protégées par des gardiens de reliquaire statuettes qui matérialisent l’ancêtre.

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l'Est de l’Afrique équatoriale atlantique :

Le culte des ancêtres des Kota rappelle celui des peuples Fang. Cependant la représentation de ces figures d’ancêtre, les gardiens de reliquaire, est tout à fait différente et se caractérise par l’utilisation de lamelles et de plaques de fer,  de cuivre et de laiton.

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 Apparenté aux Kota, les Mbede pratiquent également le culte des ancêtres. Ils sculptent des figures qui sont, elles-mêmes, des boites-reliquaires, ou qui abritent une cavité dorsale dans laquelle sont conservés des ossements ainsi que des ingrédients magiques. 

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Le Centre de l’Afrique équatoriale atlantique :

Les grands masques ovales et colorés des Galwa sont couverts de fibres végétales. Ils apparaissent lors de l’okukwe, une danse en l’honneur de l’esprit d’un ancêtre vénéré, protecteur du village. Ils se caractérisent par un jeu d’aplats de couleurs ocre, blanc et noir opposés, ce qui est aussi le cas chez les Aduma.

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Le Sud de l’Afrique équatoriale atlantique :

Les Punu sculptent des masques qui évoquent la 1ère femme : La Mukaukila. Ils sont souvent couverts de kaolin, une terre blanche, couleur de la mort, de la même manière que les masque tsogho-vuvi

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Mon avis : Volodia 

J’ai visité cette exposition en continuité avec celle de l’Afrique des Routes, qui m’inspirait plus par les interconnections qu’elle avait avec d’autres  pays (Afrique du Nord, Orient, Asie, Europe), d’autres peuples, d’autres cultures. 

En principe, je n’apprécie pas l’art africain, que je trouve, lourd, grossier dans son exécution et sa représentation. Mais ne m’y intéressant pas, je ne le comprends certainement pas et vice versa. Toutefois, malgré mes a priori, et si certains « gardiens des reliquaires » m’ont paru dénué d’intérêt, tant il y en avait d’alignés avec tous la même forme. D’autres par contre m’ont fortement étonnés, voire impressionnés par leur beauté, leur pureté, et/ou encore par la grâce qui s’en dégageait.  Alors bien sûr,  je suis bien incapable de parler d’une culture que je ne connais pas, je ne peux que vous faire partager mon ressenti devant tant de beauté que je n’imaginais pas trouver dans cet art, dont bien souvent on ne nous montre que la même facette !

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30 juillet 2017

Paris, ses habitants et l'Etat

 

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Exposition gratuite qui a eu lieu du 22/04 au 22/07/2017 à l'Hôtel de Ville de Paris, Photos autorisées sans flash

"Capital des révolutions", Paris entretint longtemps des relations ambivalentes avec l'Etat français, monarchique, puis républicain. Entre affrontement et collaboration, l'ascension de la ville est scandée par des épisodes majeurs : la révolte du prévôt des marchands Etienne Marcel, le départ de Louis XIV à Versailles, la répression de la Commune, la descente des Champs-Elysées par le général de Gaulle en 1944...

Du Moyen-Âge à l'élection du premier maire de Paris au suffrage universel, en 1977, l'histoire nationale n'a cessé d'investir la scène urbaine. 

Explorer les multiples dimensions de ce récit, c'est prendre en considération l'enchevêtrement des rapports entre un peuple divers et des dirigeants variés, entre les manifestations de la souveraineté populaire et la limitation des risques de soulèvement. C'est enfin comprendre comment les Parisiens sont devenus les acteurs de leur propre histoire.

Dans cette recherche constante d'un équilibre entre autorité de l'Etat, autorité locale et aspirations des habitants, réside le fondement d'une histoire partagée, celle d'une capitale unique qui, à chaque époque, réinvente sa modernité à partir de cet héritage.

 Mon avis : Volodia

Hum, en fait si nous sommes allés voir cette exposition c'est par hasard. En effet, nous cherchions l'exposition du livre LGBT qui pour nous se déroulait à la Mairie de Paris IVème et qui dans notre esprit se trouvait être aussi l'Hôtel de Ville. Ayant fait 4 fois le tour du bâtiment avant d'allez traîner nos guêtres un peu plus avant dans la rue de Rivoli, ou nous avons fini par trouver, avec bien du mal tellement c'était mal indiqué, ladite exposition et celle-ci nous ayant déçu à bien des égards, nous nous sommes rabattus sur celle de l'Hôtel de Ville et nous ne l'avons absolument pas regretté.

Cette exposition parlait de Paris, de son histoire, et des parisiens uniquement et ça c'était nouveau et très intéressant. 

 

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A l'entrée de ladite exposition figurait en bonne place : Etienne Marcel Prévôt des Marchands qui en 1356  s'est illustré lors des états généraux par son opposition à la politique royale au point de provoquer des émeutes dans Paris.

Tous les évènements concernant Paris sont évoqués par ordre chronologique :

. Les lieux de la communauté

. L'identité de PARIS

. Révoltes et révolutions

. Le gouvernement des parisiens par eux-mêmes

. La police de Paris

. L'empreinte du pouvoir central sur le tissu urbain

. Les barricades

. A qui profite la gestion de Paris ?

Il faut bien le reconnaître, adorée ou haïîe Paris est une ville qui ne laisse pas indifférent. Pratiquement tout ce qui est important en France et à un impact sur la communauté se déroule à Paris. Le pouvoir est à Paris, les lois se font à Paris, Il en est de même pour la mode, le tourisme et il faut bien dire qu'aucune ville de province même la plus riche culturellement ne peut rivaliser avec Paris. (et oui je suis de parti pris) Paris est également au coeur des transformations de la société, au travers de ses manifestations, de ses contestations, de sa subversité et de son activité économique. 

24 juillet 2017

Picasso Primitif

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Cette exposition se tient au Musée du Quai Branly Jacques Chirac à Paris du du 28 mars au 23 juillet 2017

Bien que ce sujet ait fait l'objet de multiples recherches, Picasso s'est peu exprimé au cours de sa vie sur ses liens avec les arts on-occidentaux. Cette exposition propose donc, à travers deux approches complémentaires, de présenter sa relation avec les arts d'Afrique, d'Océanie, des Amériques et d'Asie.

La première approche présente les principaux points de rencontre entre Picasso et les arts dits "primitifs" à travers une enquête chhronologique dévoilant la constitution de sa collection personnelle et, par là même, ses intérêts et ses curiosités.

La deuxième approche fait dialoguer les oeuvres de Picasso avec celles d'artistes non-occidentaux ; dialogue que Picasso a entretenu avec les oeuvres de sa propre collection tout au long de sa vie

Ce "corps à corps" met en avant les recherches plastiques des artistes autour de préoccupation communes, portant sur la représentation du réel et notamment du corps humain. Schématisation, manipulation, assemblage, mutation, destruction... Autant de variations autour de la figure, employées par Picasso ou par des artistes non-occidentaux dans leurs oeuvres, qui entrent en résonance pour exposer les pulsions et les craintes à l'origine de leur création.

Si cette exposition vous intéresse et que vous ne pouvez vous y rendre ou si vous l'avez manqué, notre vidéo ci-dessous, vous donnera un aperçu de sa magnificence.

PICASSO PRIMITIF

Mon avis : Volodia

Cette exposition est magnifique, parfaitement mise en scène, par le bais de photos, de catalogues, de lettres, de témoignages, mais également certaines oeuvres et objets qui lui ont appartenu, ou bien  qui ont été remarqués par l'artiste lors de visites de musée, d'expositions ou de galerie.

Cette exposition très riche en oeuvres et/ou objets montrés a été pour moi une découverte, car j'ignorais que l'art nègre intéressait et inspirait Picasso. De même certaines de ces toiles ou autres oeuvres m'étaient inconnues et j'ai été bien aise de pouvoir les contempler et  comprendre le lien qui les unissait.

 

17 juillet 2017

Gay Pride ou Marche des Fiertés Juin 2017 à Paris

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Depuis de nombreuses années à présent, nous participons (mon compagnon et moi) à cette manifestation essentiellement pour faire cohésion avec les associations lgbt qui se démènent toute l'année pour que nous obtenions des droits identiques à ceux des hétérosexuels.

En effet, je ne vois pas pourquoi nous ne serions que les portefeuilles des couples hétérosexuels que les divers organismes de l'Etat se charge de ponctionner au maximum et sans état d'âme. Non seulement les impôts divers et variés dévolus à tous : Revenus, Taxe d'habitation, Foncière  URSSAF, Sécurité Sociale, et pour ceux qui comme moi sont à leur compte, la fameuse usine à gaz qu'est le RSI,  mais également la CAF alors que nous n'avons pas d'enfants et qu'on nous dénie ce droit. Donc je ne vois pas pourquoi nous devrions assumer les marmots engendrés par des hétéros, faisant preuve parfois d'inconséquence en ne se limitant pas à un ou deux, mais en en faisant une kyrielle, à charge de la Société de payer l'accouchement des femmes, et de quoi les élever et je ne parle pas de la rentrée scolaire manne providentielle dont on nous rabat les oreilles et qui est plus que bienvenue pour toutes ces familles.

Moi je suis pour : Tu veux des gamins, tu les assumes dans tous les sens du terme et tu demandes pas à la Société de se substituer à toi ! Après je sens que je vais faire hurler dans les foyers mais bon ça va bien. Ras le bol de payer pour des gens qui nous méprisent et qui nous salissent à la surenchère ! Trop contents quand ils ne nous agressent pas physiquement ! 

Bref, je disais donc que nous nous y sommes allés. Cette année le parcours a été modifié et ne part plus de Montparnasse pour se terminer à la Bastille, mais de la Concorde pour se terminer place de la République, en passant par la rue de Rivoli, le boulevard sébastopol, puis on bifurque au niveau de la porte St Martin pour arriver à République. Pourquoi ce changement ???

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Contrairement aux années précédentes, celle-ci était marquée par les revendications de toutes sortes mais en particulier pour la PMA. Moins de culs à l'air et c'est un mieux, toutefois, une nouveauté à fait son apparition : le char Paris Black Pride sous l'égide de Louis-Georges Tin (mais si vous savez, cet antillais qui qui fait feu de tout bois pour défendre les personnes racisées nouveau mot à la mode pour ne pas dire de couleur, sous entendu noire). Et alors là, nous  tombons dans le comble de la vulgarité et du sectarisme. Les hommes et les femmes qui composaient ce char étaient vêtus de façon aussi provocante que vulgaire. Leur attitude sur ledit char étant obscène (mime de l'acte sexuel sur une musique saccadée).

Je peux comprendre que les personnes typées soient parfois rejetées dans le milieu lgbt, toutefois, elles ne le sont pas plus que les gros, les laids, les maigres etc... Je suis d'ailleurs, un des premiers a être scandalisé lorsque je vois ou entend : pas d'asiat, pas de noir, d'arabe. Mais bon, il faut reconnaître ce qui est : si les gays hésitent à sortir avec des hommes noirs, et/ou musulmans, Ils ne sont peut être pas tous à blâmer. Car combien sont tombés dans des pièges, ont subi des agressions, en invitant chez eux ou en se rendant à des rendez-vous fixés par des individus issus de ces communautés et, malheureusement on juge un peuple sur la conduite de ses ressortissants.....!

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Ceci dit, les revendications étaient intéressantes : on se préoccupe du bien être des employés dans le cadre de leur entreprise à partir du moment ou ils ont fait leur coming out, celui des hommes gays vieillissants, les séropositifs, mais également nombreuses sont les associations proposant des activités sympathiques : le vélo, les chorales, différents sports, les randonnées, etc...Beaucoup de chars étrangers : Les Pays-Bas, le Royaume Unis, les USA marquant leur soutien à notre cause.

Des déguisements, des travestissement, des strass, des paillettes, mais moins de culs à l'air, les transsexuelles brésiliennes ou autres pays d'Amérique du Sud ou Latine ont renoncé à dénuder leurs corps couturés et déformés par les interventions chirurgicales et ont opté pour des tenues plus "sobres". Par contre, toujours plus de jeunes complètement déjantés qui n'ont rien à faire dans cette Pride, et qui sont là uniquement parce que c'est le moyen pour eux de se biturer et de faire la fête gratuitement. Peu importe si la quantité d'alcool ingurgitée les faits tituber et emmerder les autres participants, idem le fait de s'affaler sur le trottoir ou de décorer de vomi chaque coin de porte, nécessitant l'obligeance des services de secours. Et toujours les mêmes opportunistes, intolérants mais ne crachant pas sur l'argent des homos, les vendeurs de rues (essentiellement maghrébins) de brochettes, de boissons fraiches ....!

Nous avons également repéré d'autres habitués, les bears (ours), les cuirettes et leur dog, les chars faisant de la publicité pour des boîtes de nuit, pour des séjours à l'étranger entre autre cette année : l'Espagne est à l'honneur. Le Beit Haverim, Les transports en commun sont également de la fête : la  RATP,  la SNCF, Air France, et bien évidemment les syndicats dont la CGT qui ne perd par une occasion de se mettre en avant.

Place de la République, il était prévu un concert à 21h30, mais nous n'y sommes pas restés. En effet, déjà 19h à peine , et il y avait énormément de personnes alcoolisées, certaines affalées sur le pavé, et nous marchions au milieu de détritus dont des bouteilles de verre aussi, avons-nous pris la décisions comme les précédentes années de finir notre soirée dans le Marais ou nous étions plus en pays de connaissance et donc plus à l'aise.

Mais bon, nous sommes contents de nous y être rendus. Pour les photos, voir dans la rubrique album du blog.

6 juin 2017

Le Château d'Ecouen

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Dimanche dernier, comme je n'étais pas trop occupé et que nous avions besoin de nous détendre, une amie m'a proposé de visiter ce château, joyau de l'architecture française de la Renaissance, situé à quelques kilomètres de Paris (train gare du Nord, arrêt 1/2 heure plus tard à Ecouan-Ezanville dans le département 95) tarif habituel 5 €, mais gratuit le premier dimanche de chaque mois, comme du reste tous les musées nationaux de France et de Navarre.

Comme je ne connaissais pas et que je souhaite vous donner l'envie de vous y rendre, petite leçon d'histoire hum très rapide : Ce château est édifié à partir de 1538 par Anne de Montmorençy, connétable de France (Chef des armées) et principal ministre des rois François 1er (1515-1547) et Henri II (1547-1559). Ses armoiries et emblèmes sont l'épée dressée et la devise "Aplanos" qui signifie "tout droit", apparaissent partout dans le décor peint et sculpté du château.

Propriété de la Légion d'Honneur depuis Napoléon 1er, l'édifice est transformé par la volonté d'André Malraux, en musée national de la Renaissance afin de proposer un dialogue original et fécond entre l'architecture et son décor, d'une part, les collections d'arts décoratifs provenant du musée de Cluny à Paris, d'autre part.

Véritable phénomène de civilisations, la Renaissance peut se définir comme une période de rénovation culturelle et artistique qui marqua l'Europe aux XVème et XVIème siècle. L'art de cette période s'inspire de modèles venus de l'Antiquité romaine et s'appuie sur le développement de techniques modernes comme l'imprimerie ainsi que sur les bouleversements liés à la découverte de l'Amérique. Le pays le plus précoce dans l'application de ces idées nouvelles est sur l'Italie.

Ce château comporte 3 niveaux :

Le rez-de-chaussée 

par lequel on entre, est composé de la Chapelle qui comporte une superbe voute peinte, et une copie de "la cène" de Léonard de Vinci réalisée à Milan entre 1506 et 1509 par son élève Marco d'Oggiono

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Suivi d'une salle d'armes dotée d'une magnifique cheminée peinte aux environs du 16ème siècle représentant la rencontre du roi Salomon et de la reine de Saba. Plusieurs plusieurs vitrines enfermant des armures, des casques, des armes, le tout travaillé finement et, exposées de façon thématique : guerre, chasse, apparat.

 

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Le 1er étage :

Comporte les appartements du Connétable dont les immenses cheminées peintes racontent l'histoire biblique (hum ils étaient assez mystiques à l'époque, de Jacob et Esau

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Les appartements de Madeleine de Savoie, cousine de François 1er.

Le Cabinet du roi, dont une petite pièce lambrissée servait aux entretiens confidentiels du souverain. Dans la chambre du roi sont exposés les trois dernières grandes tapisseries de David et Bethsabee. L'antichambre du roi dont on ne peut y accéder (La Cour des Comptes s'y étant installée...) et, la grande salle du roi. Cuirs de Scipion, vitraux, broderies de l'Arsenal.

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Le 2ème étage :

Lui, concentre une présentation de céramique d'Iznik, de vitraux, de céramique française, art du feu (émaux), d'orfèvrerie européenne, de grès, de textile et la bibliothèque du Connétable.

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Mon avis :

 

Contrairement à d'autres châteaux et musées, celui-ci contient peu d'ameublement et de tableaux. Il est surtout réputé pour ses tapisseries, gigantesques et nombreuses, ses céramiques, ses scènes de la vie courante et/ou religieuses transposées sur émaux, ses pavements en céramique vernissée provenant d'autres châteaux et son orfèvrerie tant profane que religieuse. et c'est à mon sens ce qui fait son intérêt particulier.

A noter, Le Musée ferme pendant l'heure du déjeuner de 12h45 à 14h. De fait, nous pensions nous restaurer à l'auberge située à l'intérieur du musée, mais nous avons trouvé porte close, ladite auberge étant fermée depuis une année. Dépités et affamés nous nous sommes retrouvés à Ezanville (puisque à Ecouen tout était fermé) sur le parking d'un centre commercial. dans une gargotte, bruyante, pas très nette et dont la nourriture malgré sa fadeur nous a bouché une dent cruse, l'endroit à pour nom : Buffalo Grill. Un conseil : à éviter !

Nos photos sont dans les albums du blog.

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17 janvier 2017

Kehinde Wiley

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Exposition qui s'est tenue du 20/10/2016 au 15/01/2017 au Musée du Petit Palais à Paris.

Né en 1977 à Los Angeles, d'un père originaire du Nigéria et d'une mère afro-américaine, Kehinde Wiley est titulaire d'un Bachelor of Fine Arts du San Francisco Institute obtenu en 1999 et d'un Master of Fine Arts de l'Université de Yal obtenu en 2011.

Il vit et travaille à Brooklin. Son style se caractérise par la volonté de replacer l'homme noir au coeur de l'histoire. Réflexion sur l'identité raciale, sexuelle, sa peinture crée des collisions entre l'histoire de l'art et la culture de la rue. L'artiste héroïse et érotise ceux qui d'ordinaire sont "invisibles", les traditionnellement exclus des représentations du pouvoir. Son oeuvre réinterprête le vocabulaire de la puissance et du prestige, oscillant entre critique politique et aveu de fascination face au luxe et à la grandiloquence des symboles de la domination masculine occidentale.

Kehinde Wiley repère ses modèles, symboles de l'identité et de la fierté noires, dans les rues de New York, et les fait poser au geste près pendant des heures devant les toiles du Titien ou de Gainborough qu'il veut leur faire incarner. Séance photo, puis retour à l'atelier.

Pour le Petit Palais, Kehinde Wiley poursuit son exploration de l'iconographie religieuse en faisant référence au Christ, et pour la première fois à la figure de la Vierge. Ainsi des vitraux étaient installés sur une structure exagonale au sein de la galerie des grands formats au rez-de-chaussée du musée, tandis qu'ils étaient accompagnés au sous-sol par 4 peintures monumentales.

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Mon avis : Volodia

Je ne connaissais absolument pas cet artiste ni ses oeuvres, et c'est une magnifique découverte. Il a une manière bien à lui de dépoussiérer l'art du vitrail, de même Diego Tolomelli, dans un autre style il est vrai, mais avec autant de talent et d'idées. Quant aux oeuvres peintes, que dire sinon que j'ai été subjugué devant tant de beauté. Elles sont tout à la fois esthétiques, majestueuses et poêtiques. 

Petit regret tout de même qu'il n'y ait pas sufisamment de toiles exposées. Que les livres retraçant le parcours de cet artiste soient tous écrits en anglais !

 

Les photos de l'exposition des oeuvres de Kehnide Wiley sont dans la partie album photos du blog

 

15 janvier 2017

The Color Line - Musée du Quai Branly à Paris

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cette exposition s'est tenue du 04/10/2016 au 15/01/2017

Elle avait pour objet le rôle joué par l'art dans la quête d'égalité et d'affirmation de l'identité noire dans l'Amérique de la Ségrégation. L'exposition rend hommage aux artistes et penseurs africains-américains qui ont contribué, durant près d'un siècle et demi de luttes, à estomper cette "ligne de couleur" discriminatoire.

Si la fin de la Guerre de Sécession en 1865  a bien sonné l'abolition de l'esclavage, la ligne de démarcation raciale va encore marquer durablement la société américaine. L'exposition The Color Line revient sur cette période marquante aux Etats Unis à travers l'histoire culturelle de ses artistes noirs, cibles majeures de ces discriminations.

Les historiens américains considèrent habituellement que la ségrégation débute en 1877 avec les lois dites "Jim Crow" qui sont mises en place à la fin des douze années de la période de reconstruction (période qui suit l'abolitation de l'esclavage en 1865). Il faudra attendre près d'un siècle pour que ces lois racistes soient abolies en 1964 par Lyndon B. Johnson qui promulga Le Civil Rigths Act, donnant enfin une satisfaction, au moins égale, aux longues et dures luttes menées par les Africains-Américains contre la condition qui leur était faite.

L'appellation "Africain-Américain" est utilisée de façon généralisée depuis la fin des années 1980. Cette évolution de vocabulaire utilisée pour parler des noirs américains depuis la ségrégation a été adoptée par et pour les noirs américain, elle affirme leur double identité à égalité. De nombreux termes, certains profondément raciste comme coon ou nigger, ont été utilisés par les blancs pour désigner les noirs aux Etats-Unis. Paradoxalement le terme nigger (ou nigga comme disent aujourd'hui les rappeurs) a aussi été utilisé par les noirs entre eux, alors que dans la bouche d'un blanc, il demeure une insulte intolérable. L'adjectif  colored, plus neutre, a beaucoup servi pendant la période de la ségrégation et a été repris  dans l'intitulé de la NAACP, La National Association for the Advancement of Colored People fondée en 1910. Certains autres termes ont été assumés par les intéressés eux-mêmes comme Negro ainsi que se désignait le grand écrivain Ralph Ellison. L'expression New Negro quant à elle a été lancée par le philosophe Alain Locke pour caractériser les acteurs de l'effervescence culturelle des années 1920 qu'on a ensuite baptisée Harlem Renaissance.

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Les années 1960-1970, marquées par de nombreuses violences, l'ont été sur le plan linguistique par l'utilisation généralisée du terme Black : Black Power, Bkack Muslim, Black Panthers, panters, Black is beautiful. Quant à l'Africain-Américain la date précise de l'apparition de cette apellation est difficile à repérer, mais le pasteur Jesse Jackson l'a utilisée dans un discours de 1988.

Des thématiques racistes du vaudeville américain et des spectacles du 19ème siècle à l'effervescence culturelle et littéraire de la "Harlem Renaissance" du début du 20ème siècle, des pionniers de l'activisme noir au réquisitoire de la chanteuse Billie Holiday, ce sont près de 150 ans de production artistique - peinture, sculpture, photographie, cinéma, musique, littérature ... qui témoignent de la richesse créative de la contestation noire, dont les artistes présentés dans cette expositin ont presque toujours été des marginaux en leur temps.

Les photos de l'exposition se trouve dans le côté album du blog.

Mon avis : Volodia

Très belle exposition, très riche tant au niveau culturel que par la diversité et le nombre des oeuvres présentées. Ces lois ont permis un racisme d'Etat en faisant passer les noirs pour des sous-hommes, et de ce fait, légitimer toutes les exactions commises à leur encontre.

Les oeuvres exposées en témoignent, mais mettent également en exerguent la volonté de ce peuple de vouloir exister en tant qu'hommes ! et de montrer le long chemin parcouru pour gagner une dignité et des droits, par seulement civiques, mais d'avoir droit au respect tout simplement, le droit de marcher debout la tête haute et non le devoir de descendre du trottoir pour laisser passer la race qui se croit supérieure. 

Grâce à cette exposition, j'ai enfin pu comprendre pourquoi les africains-américains de l'époque surexposaient leur photo, pour paraître plus blanc, idem le fait de se faire défriser les cheveux. Vouloir être accepté à tout prix, au risque d'en être ridicule à vouloir un physique impossible à atteindre et de perdre son identité !

3 octobre 2016

Exposition Oscar Wilde 28/09/2016 au 15/01/2017

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Cette exposition intulé : "Oscar Wilde l'impertinent absolu" se tient au Musée du Petit Palais à Paris.

Elle retrace la vie d'Oscar Wilde depuis l'enfance, en passant par son apogée, pour finir par sa déchéance et sa mort le 30 novembre 1900 à Paris.

J'ai particulièrement apprécié cette exposition, très riche en documentation, en oeuvres d'art ou pour une fois, du moins en ce qui concerne cet écrivain, l'accent al été mis sur son oeuvre littéraire, ses pièces de théâtre, ses critiques d'art (assez acides) et sa poésie, et non comme souvent, sur son scandaleux procès pour homosexualité. 

Les photos sont interdites sur cette exposition. Ce qui est assez rare au Musée du Petit Palais, mais le conservateur en a décidé ainsi, beaucoup des pièces présentées (manuscrits, tableaux, lettres personnelles) provenant de collections particulières. Reste que  le livre de l'exposition retrace très bien celle-ci, que ce soit en explications et/ou en photos.

 

24 septembre 2016

Domaine de Chantilly

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Le Domaine de Chantilly se compose bien évidemment du château, du parc, des écuries, dans lesquelles sont présentées des spectacles équestres, d'une orangeraie, d'une petite ferme et d'un jardin anglais. Le château détruit à la révolution française à été reconstruit presque à l'identique ce qui explique les différents styles d'architecture. Pour en savoir plus, voir lien ci-dessous :

http://www.domainedechantilly.com/fr/

En raison de notre heure d'arrivée tardive, nous n'avons eu le temps que de visiter le château, et le parc. Comme nous étions en plein mois d'août, il faisait une châleur à fondre sur place, ce qui a quelque peu freiné mon enthousiasme, car passé 18° je souffre terriblement, passant de blanc laiteux à homard bien cuit. Même ma petite caille indienne avait du mal à la supporter. Bref, passé ces considérations bassement matérielles, nous avons été superbement surpris par ce domaine semblant sortir d'un conte de fée.

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On entre dans le domaine par une arcade symbolisant toute la grandeur et la magnificence du lieu. Les écuries son situées à droite en la passant et le château à gauche, semblant flotter sur l'eau. Ensuite, nous devons marcher un moment avant d'accéder à la rampe et aux marches d'accès du château (Le tout en plein solein évidemment).

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Dans la petite cour du château, se trouve sur la gauche une petite chapelle.

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Une fois entré dans le château, différentes salles s'offrent à nos yeux : Salle des batailles, salle des peintures, salon comportant des chinoiseries, salon de musique, etc... le tout assez classique de ce genre de lieu. Mais très agréable à regarder et surtout conservé.

Nous sommes tous deux tombés en admiration pour la bibliothèque du château qui comporte  60 000 livres disséminés ça et là dans les différentes pièces et salon, et 30 000 dans la pièce destinée à cet effet. Des livres rares et précieux courant sur les murs de la pièce dans la galerie la surplombant, protégés par de nombreuses vitrines grillagées et comptoirs vitrés.

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Au fond de la pièce se trouve de curieux fauteuils de lectures à roulettes, munis de reposes livres et de lutrins pour en facilité la lecture au vu de leur poids et de leur apparence volumineuse. Inutile de dire que ça a été notre endroit préféré dans ce château.

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Autre curiosité, une galerie en forme de couloir dont les fenêtres sont constituées de superbes vitraux non coloriés dans les tons gris, marron, beige assez curieux.

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Comme nous commençions à être fatigués, nous avons migré dans le parc, d'un côté les jardins créés par Lenôtre

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de l'autre un petit jardin anglais, avec des tonnelles qui à l'origine devait être couvertes de feuillages ou de roses, mais qui malheureusement aujourd'hui se trouve être vierge de toute végétation. Un passage bordé de fontaines, elles aussi en piteux état, permettent de traverser un plan d'eau boueux, où malgré tout la vie semble existée parmi les nénuphars pourissants des tétards ressemblant à des spermatozoïdes l'ayant colonisé, permet d'accéder à une petite folie propice aux rendez-vous secrets et/ou conversations discrètes.

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Nous sommes partis à la femeture soir 19h, en passant à nouveau près du château afin d'admirer l'orangerais et les fontaines en soubassement, car un château ne serait pas digne de ce nom sans fontaine.

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Les douves du château nous réservaient elles, quelques surprises. D'énormes poissons chats et un énorme rat d'eau se battaient pour des morceaux de pain jetés par les visiteurs et le rat ne semblait pas avoir le dessus. C'est sur ces images que nous avons terminé notre visite.

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16 juillet 2016

Musée Zadkine - Paris

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Ossip Zadkine est né en 189 à Vitebsk, en Russie. Son père Ephime est un lettré qui eseigne le grec et le latin au séminaire de cette ville. Juif, il s'était convertit à la religion orthodoxe en épousant Sophie Lester descendante d'une famille écossaire émigrée en Russie à la fin du 17ème siècle.

Le musée Zadkine a été créé par la Ville de Paris en 1982, conformément à la volonté et grâce aux legs de son épouse. Lieu de mémoire et de charme, le musée est installé dans les ateliers et la maison où Zadkine vécut et travailla pendant près de 40 ans. Rénové en 2012, au plus près  de l'esprit d'atelier, la présentation de ses collections a été repensée autour de la question de la matière pour faire dialoguer, sous la lumière des verrières, plâtres, terres, bois et pierres.

Nous avons eu beaucoup de plaisir à découvrir ce musée, nichée en plein coeur du 6ème arrondissement au fond d'une cour de la rue d'Assas près du jardin du Luxembourg. Dans le jardin minuscule, cachées pour certaines par de la végétation, s'offrent à la vue des visiteurs de superbes sculptures en bronze, aux traits marqués et à la forte personnalité.

Dans l'atelier au fond de ce petit jardin, on peut admirer quelques scuptures architecturales et des médaillons sculptés en albatre représentant des natures morts magnifiques.

La maison quant à elle, se présente sur deux niveaux ,dont un interdit au public, et concentre sur son rez-de- chaussée, formé de quatre petites pièces, des sculptures en bois de cormié, et autres essences d'arbres, de blocs de pierre laissés bruts pour les unes, polis pour les autres, en marbres, en pierre granulée. Certaines en pied, d'autres en portraits composées en courbes et en contrecourbes, en construction en plans à angle droit telle la tête aux yeux de plomb, la maternité, léda,etc...

Musée Zadkine

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