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zdraztvitié

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27 avril 2022

Notre amour (7)

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Oh mon amour, je t’aime. Il y a quelques jours, nous avons fêté son anniversaire. Les années passent, et lorsque je regarde en arrière, je revois le jeune homme d’à peine 20ans qu’il était, timide et plutôt effacé, ne laissant personne s’imiscer dans sa vie, enfermé dans son chagrin, seul comme personne ne peut l’être, et je ne peux m’empêcher de réaliser le chemin parcouru.

Chemin difficile et semé d’embûches, mais au combien satisfaisant après chaque difficulté surmontée. Au fil des années j’ai pu me rendre compte de sa maturité, de sa droiture. J’ai apprécié, même si je ne l’ai pas toujours compris, sa sensibilité, parfois exacerbée, sa loyauté en toute chose et envers tous ceux qui comptent pour lui et dans sa vie, allant souvent jusqu’au boutisme.

Sa fidélité, il me l'a prouve tous les jours et à tout instant, surtout par ces temps difficiles, ou les insultes que je reçois en raison de mes origines sont pointées du doigt. Nous ne pouvons rien faire, sinon attendre que l’orage passe. Mais il est là, à mes côtés, nul besoin de parler, sa présence suffit à ce que je ne sombre pas.

Notre amour se renforce au fil des années, imême si j’ai toujours peur qu'il regarde et/ou trouve quelqu'un d'autre et je sais pertinemment que lorsque nous avancerons dans le temps, mes angoisses referont surface.Sept ans, ce n’est pas un si grand écart, mais dans quelques années, voudra-t-il continuer vivre avec moi ? ne souhaitera-t-il pas quelqu’un de plus jeune ? mais à quoi bon ressasser de maussades pensées….!

Au bout de 15 ans de vie commune notre amour est intact, renforcé par les épreuves traversées, par notre connaissance mutuelle l’un de l’autre, la force de nos désirs exprimés sans honte ni gêne et la satisfaction de les voir exaucés. Il m’aime je ne le peux le contester et il me le prouve constamment dans notre vie quotidienne, par sa gestuelle et au plus profond de notre lit. !

A ce jour, mon plus cher désir  est de vieillir et finir ma vie avec lui, tout faire pour qu’il ne se lasse pas de mon amour ni de ma compagnie.

 

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13 avril 2022

L'écriture, sur les autres et sur soi-même

 

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Ecrire parce qu'on à quelque chose à dire que l’on ne peut exprimer autrement que par l’écriture. Les raisons en sont nombreuses : la peur de ne pas pouvoir se faire entendre, de se faire comprendre, par timidité, pour une impression de liberté, afin de faire passer des idées, des ressentis, des atermoiements, de confronter des idées, de combler une solitude qu’elle soit choisie ou subie, que sais-je encore ? Si à l’oral nous utilisons le langage vernaculaire à l’écrit il en est tout autre. Sans être écrivain, nous tenons compte des tournures de phrase, de la grammaire, de la syntaxe, de la ponctuation.

Mais écrire sur les autres, disséquer voire évaluer leur écrits, leur sensibilité, leur rapport aux choses n’est-ce pas présomptueux, ne surestimons-nous pas notre intelligence, notre faculté à juger et à prendre partie, à émettre des opinions pouvant être ou s’apparenter à des critiques ? et que nous estimons justes ?

Quant à écrire sur soi, quel égocentrisme, s’imaginer que nos pensées, nos avis, peuvent intéresser d’autres personnes que nous. Mais écrire sur soi, permet de dire ce que l’on n’oserait pas si un interlocuteur se trouvait en face de nous, de faire une introspection de notre personnalité, de se construire ou reconstruire pour certains, de se dévoiler dans tout ce que nous avons de beau, de laid, de sincère, de honteux et parfois d’inavouable, même si la pudeur empêche certains d’entre nous de « se laisser aller ». Mais même si nous pratiquons automatiquement et/ou inconsciemment une autocensure de nos écrits, reste quand même un certain affect selon les sujets qui nous interpellent.

Mais cela me semble naturel, notre opinion en tant qu’être humain qui réfléchissons, qui tirons des conclusions, qui nous dévoilons , signifie que nous existons, que nous nous estimons que nos opinions ont de la valeur et qu’elles méritent d’être exprimées. Il serait inquiétant si nous étions imperméable à tout ce qui se dit et se passe, que nous nous déprécions car s’il est de bon ton de jouer la modestie, point n’est utile de se dévaloriser.

Ecrire reste un moyen de faire connaître sa personnalité, de se faire connaître ou reconnaitre par d’autres en fonction de ce que nous écrivons et/ou débattons. L’écriture est un formidable moyen pour lâcher prise, être enfin soi-même. Tout le monde ou presque (du moins dansl les pays occidentalisés) à accès à l’écriture tous ceux qui savent lire. Nul besoin de grand-chose pour commencer, du papier, un crayons et des idées bien évidemment. Un récit peut être d’actualité, romancé, adapté à la vie actuelle ou à une situation vécue.

L’écriture peut retranscrire tant le réel que l’imaginaire. L’écriture est un formidable moyen d’expression, à condition de ne pas l‘utiliser pour éliminer un rival, pour calomnier, diffamer et/injurier qui ou ce qui ne nous plait pas (texte, homme ou régime politique), d’où l’importance d’une censure créé par des institutions religieuses ou étatiques pour limiter voir interdire la propagation d’œuvres ou d’écrits par trop licencieux…

Le langage oral s’exerce dans toutes les activités quotidiennes, en famille, à l’école, grâce à la pression de l’environnement, alors que le langage écrit dépend de l’apprentissage scolaire spécifique, programmé et progressif qui commencent à l’école maternelle. A l’écrit nous préférons utiliser le langage véhiculaire qui nous permet d’atteindre des communautés de langues différentes.

Les supports de l’écriture sont divers et variés :

. La carte postale est l’écriture de l’instant et suppose un texte court, on envoie des nouvelles, et elle permet à ses lecteurs de suivre nos déplacements.

. La lettre, elle, est l’écriture de l’affect, elle nous permet de donner des nouvelles épistolaires et ponctuelles, de une à plusieurs pages, elle n’a pas de limite sinon celle du temps dont on dispose pour écrire. Son contenu est plus informatif et peut s’adresser aussi bien à la famille, qu’au monde extérieur : ami, connaissances, administrations, etc…
Les sujets qu’on y aborde sont plus approfondis, les pensées plus abouties même si la pudeur régit bon nombre desdites lettres. Dans ces lettres on y évoque aussi ce qui demeure un lien entre les absents : métiers, passions, fêtes, loisirs.


. Le journal qu’il soit intime ou autre, le carnet de voyages est souvent un témoignage en différé. L’écriture en est moins régulière. Ce sont souvent des notes qui peuvent prendre un style télégraphique avec un récit plus ou moins organisé, mais une chronologie respectée. agrémenté de photos et/ou de dessins. Le destinataire peut être identifié ou non. Le temps utilisé est le présent, première personne du singulier et/ou du pluriel. Son utilité est de garder en mémoire des faits, des situations tels qu’ils/elles ont été vécus (es) pour les restituer plus tard à d’autres personnes.

Entre subjectivité et objectivité : de l’écriture affective à l’écriture témoignage, les écrits demeurent du domaine personnel, de l’intimité de l’individu.


Entre censure et autocensure, de la sincérité à l’omission volontaire. La censure reste un moyen de contrôler l’information (médias, politiques, religieux, presse). L’autocensure, elle est un moyen de rassurer : ses proches, ses lecteurs. De dédramatiser une situation, de se conformer à ce qui est en vigueur, correct, moral.


Vous l’aurez compris, le fait d’écrire n’est pas un acte anodin. Tout écrit à un impact. Tout écrit reste au contraire de ce qui est dit oralement. D’où l’importance de la réflexion.

 

 

10 février 2022

L'émoji de la discorde

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La création aux Etats Unis  d’un émoji « homme enceint » qui arrive à présent sur les smartphones et différents réseaux sociaux en France fait couler beaucoup de salive et d’encre, dans les différents médias (journaux et télévision). De même que les pronoms Iels et Ielles (destinés et utilisés par les personnes non binaires, gender fluid etc…) font débat quant à leur utilité et leur usage, l’émoticône de l’homme en ceint suscite nombre de réactions parfois violentes et sans aucune mesure avec l’importance de la chose.

Cet émoji  se justifie par le fait que « tout le monde peut être enceint de nos jours », homme transgenre, non binaire, etc… Le monde se rappelle de la stupeur et du scandale qu’avait provoqué Thomas Beatie premier homme transgenre, qui avait gardé ses attributs  reproducteurs féminins, et qui après une insémination artificielle était tombé enceint et avait donné naissance à une petite fille, puis par la suite à deux garçons. Il expliquait sa situation par le fait que son épouse était stérile et qu’il avait trouvé cette solution pour combler un désir de maternité. Mais là, nous ouvrions la boite de Pandore.

Par  cet acte, le monde découvrait  ou essayait de se familiariser avec l’existence « d’hommes pas tout à fait comme les autres ».  Car il est difficile de s’y retrouver dans toutes ces catégories : travestis des deux sexes, drag queen, transgenres des deux sexes, l’amalgame est facile et courant. Et pourtant… Reste quand même qu’il n’existe biologiquement, anatomiquement  et génétiquement parlant que deux sexes : féminin et masculin. Après on peut broder sur cette réalité scientifique, elle est et sera toujours,  malgré que certains ou certaines veuillent nous faire croire le contraire.

Alors bien évidemment cet émoji d’homme enceint a mis le feu aux poudres, dans tous les milieux qu’ils soient conservateurs, libéraux, ou LGFBTQ, comme le prouve les débats « acharnés et/ou passionnés » qu’il génère. Il remet en cause les bases mêmes de notre société et la définition de ce qui est/ ou fait ; un homme et/ou une femme. La nouvelle doctrine prônée par certains membres de la communauté LGBTQI qui considèrent que le sexe est une construction sociale et qu’il n’y a aucune réalité anatomique derrière…… !

Pour ma part, cet émoji en tant que tel m’indiffère, dans la mesure ce n’est qu’un émoji et ou, à mon sens il sera peu utilisé.. Par contre, il n’est que l’arbre qui cache la forêt. Peut on considérer comme homme à part entière, une personne de sexe féminin qui ayant fait sa transition vers la masculinité,  n’est pas allée jusqu’au bout de celle-ci, à savoir, la phalloplastie, et qui a conservé son intimité et ses organes reproducteurs féminins ??? comment  notre société a-t-elle pu accepter un changement d’identité femme vers homme sur des papiers officiels (carte d’identité, etc….) alors que la transition n’a été accomplie qu’en partie ? Il y avait peut être moyen de faire autrement, mettre un T par exemple au lieu de Monsieur ou Madame, Ce qui pour moi est une véritable hérésie. En Inde, il est marqué H (pour hijras) sur les documents officiels.

Le problème est que la phalloplastie n’est pas forcément au point et que certains FTM qui s’y sont essayés en ont payé le prix fort avec toutes les complications que cela engendre.  Certains transgenres FTM disent refuser cette dernière opération pour les raisons sus nommées (ce que je comprends parfaitement), tout en arguant que le genre n’a rien à voir avec la sexualité, là je suis plus  dubitatif…. ! Qu’ils/elles veuillent être genrés avec des pronoms iels/ielles, au pire au masculin, là aussi, je peux le comprendre et l’admettre volontiers puisque leur apparence est masculine. J’écris bien leur apparence.  Point, et là s’arrête  ma compréhension. Ce sont peut être des hommes, mais pas à part entière. Ils/elles n’en ont que l’apparence.

Si Je reprends leurs arguments : le pénis ne fait pas l’homme (bien évidemment, mais il y contribue fortement), notre ressenti fait que…, notre dysphorie est telle que …Bien ! Mais, si le pénis ne fait pas l’homme, et la vulve ne fait pas la femme, le fait de porter un enfant durant 9 mois, de le mettre au monde, de l’allaiter, si … ! Une musculature impressionnante, une profusion de tatouages, une mamectomie ne fait pas d’un homme transgenre un homme à part entière non plus, au mieux, cela fait de lui une caricature, de la masculinité vu  à travers les yeux de personnes enfermées, quoi qu’elles en disent, dans des stéréotypes. D’où cette difficulté pour le commun des mortels dont je fais partie d’acquiescer à tout et n’importe quoi.

Il faut par ailleurs arrêter cette hypocrisie de la communauté LGBTQ, adeptes et défenseurs de la théorie du genre, qui à grands renforts d’anathèmes envers certains  chroniqueurs, journalistes, hommes politiques, médecins non convaincus, participent au chaos. 

Si on applique vos principes : Puisque le genre n’influe pas sur le sexe. Les transgenres pouvant être hétéros, gays ou non binaires. Combien d’hommes exclusivement gays acceptent de partager leur lit avec un FTM ? les acceptent dans leurs bars spécifiques, les saunas/hammams, certains lieux de drague ? Moi ? hum, pas question !   Et quelle est le pourcentage de femmes qui considère les FTM comme des hommes à part entière alors qu’ils sont acceptés dans des endroits exclusivement lesbiens (bars, dancing, manifestations) dont les portes se ferment automatiquement et définitivement aux hommes hétéros, comme gays … !

La communauté LGBTQ à longtemps mis en avant (je ne sais si c’est toujours le cas) le livre de Judith Butler « Trouble dans le genre » pour justifier le fait de déconstruire le genre que la société nous a attribué. Elle oublie toutefois que Judith Butler a revu sa position en raison de l’échec de ladite théorie voir ci-dessous :

https://www.fredzone.org/david-reimer-histoire-545

 

https://vudailleurs.com/john-money-fondateur-de-la-theorie-du-genre/

Bref si seule l'image de l'émoji est en cause, pas de quoi faire tout un foin, ce n'est qu'une émoticone. S'il s'agit d'aller plus en profondeur l'émoji ne reflète qu'une réalité  de ce qui se passe actuellement, et qu'il est inutile de se voiler la face.

26 janvier 2022

Communauté LGBT ? Illusion et affabulation !

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Cela fait maintenant quelques années que l’on me parle  ou que j’entends  parler de : " communauté gay ", lobby gay, solidarité gay, ou au choix pour  employer les termes usités LGBT. Que nous devrions en toute logique voter à gauche (ah bon !), être subversifs aimer les paillettes et les strass, la drague, mater les magazines de culs et les films porno (de mecs évidement)  et nous shooter au poppers  (mais bien sûr !). Etre militant ou, au pire, soutenir sans faillir et avec un parfait aveuglement  tout ce que les têtes pensantes (journaux, magazines LGBT, vieux beaux des années 80, et rescapés de toutes les véroles, Trans hystériques et cas sociaux), nous demandent non seulement d’ingurgiter mais d’avaliser, parce que eux, savent. Nous, ne sommes bons qu’à acquiescer, les suivre sans coup férir, étant incapables de discerner ce qui est bon ou mauvais pour nous, pour la « cause », et blabla bla et ragnagna ! 

Hum, et bien moi, j’en ai assez de cette fiction, de cette illusion de pseudo communauté ou toutes les grandes gueules s’érigent en chefaillons menant leurs troupes tambour battant ! Ou tous les LGBT (ou presque)  seraient, au contraire des méchants hétéros, compréhensifs, disponibles pour tout et tous, solidaires, non racistes et tolérants ! Bref,  une communauté de mondes enchantés ! 

Loin de moi de vouloir imiter un célèbre écrivain, mais j’accuse de népotisme toutes ces figures  représentatives de la  pseudo communauté LGBT. La seule chose qui nous unit c’est notre sexualité, notre amour charnel pour nos semblables, les plus semblables possibles point final ! Les luttes communes ? Mises à part celles concernant la liberté d’expression et la lutte contre l’homophobie,  les autres revendications telles : le mariage pour tous (même si certains en ont profité), la GPA, la PMA, n’intéressent qu’une partie des LGBT, certains s’en moquent royalement arrivant à vivre ou ayant organisé leur vie sans, et n’en voyant pas l’utilité ou bien, ne voulant pas copier leur couple sur les stéréotypes d’un couple hétéros.

Ce que je pointe du doigt, c’est cette hypocrisie qui nous fait dire ou écrire « qu’entre-nous », il y a plus de tolérance, de compréhension alors que nous affichons tout le contraire sur nos magazines,  les sites de rencontres, voire la vie de tous les jours.  Il suffit d’ouvrir un de ces magazines,  de lire ou de participer  à des forums de discussion pour être édifiés. Aucun avis contraire ou un peu discordant  n’est accepté, aucun débat n’est possible, s’il n’est pas conforme à la ligne éditoriale qui selon les forums prônent soient en faveur des gays, des lesbiennes et/ ou des Trans. Le moindre commentaire, la moindre critique, et vous vous faites honnir, voire carrément insultés par une bande de harpies. A croire qu’elles  n’ont rien d’autre à faire que de guetter le malheureux péquin qui aurait eu l’audace d’émettre son opinion, le faisant passer pour un débile profond, de toute la grandeur intellectuelle dont ils/elles  se croit (ent) investit !

Quelle gageure que de nous faire croire à la « solidarité »  qui nous unirait alors qu’on sait pertinemment que tous ceux qui ne rentrent pas dans certains critères de beauté, de positions sociales, sont jaugés avec suspicion, et je ne parle pas de ceux atteints d’une maladie  invalidante quelle qu’elle soit, d’un handicap, ou malgré certaines professions de foi, lesdites personnes sont  laissées à leur solitude pour ne pas dire abandon. 

Ce culte de la beauté, de la jeunesse, du muscle, du sexe et du sperme virent au ridicule pour les homosexuels. Celui de la féminité ou de la masculinité à outrance pour les transsexuelles (ls) font, qu’ils/elles deviennent des caricatures de ce qu’ils/elles croient être eux-mêmes (elles-mêmes). Nous ne sommes pas tous des gravures de mode, des mannequins. Nous sommes ceux que nous croisons tous les jours, avec nos imperfections physiques, nos insuffisances intellectuelles, notre couleur de peau et notre façon de vivre ! Nous qui nous plaignons du regard qu’on les hétéros sur nous, qu’avons-nous de mieux ou de meilleur  à offrir ?   Nous sommes souvent  intolérants, intransigeants, persuadés d’avoir raison sur tous et pour tout, de notre supériorité. Bref des cons imbus de nous-mêmes ! 

Etant gay, je parle pour ma paroisse. Quel reflet renvoyons-nous, sur les autres gays, ayant un physique dont on ne dit rien parce que somme toute banal ? Aux  gays de couleur ? A ceux qui pour diverses raisons ont une situation financière difficile ? Aux gays très extravertis ? Au travestis, etc… Que pensent-ils en voyant écrit et/ou en recevant en pleine figure : mal foutus s’abstenir, pas de « folle »,  de black,  d’asiatique,  de vieux,  de binoclard,  de gros, etc…la liste est longue ! Quelle humiliation, quelle honte d’être ce, ou de ceux dont les autres ne veulent surtout pas… ! Rejetés sans avoir la possibilité de se faire connaître, sans autre forme de procès ! Rejetés pour quelque chose qu’on ne peut maîtriser, par subjectivité !

Alors bien sûr, il y a des exceptions. Les noirs et les arabes s’ils sont bien montés et uniquement dans notre lit (pour certains), mais pas question de s’en faire des amis. Les asiatiques uniquement s’ils sont dociles et savent s’effacer… Je trouve cela triste ! Triste de ramener l’autre à une marchandise, à un morceau de viande que l’on choisirait à l’étal d’une boucherie ! 

Après je peux comprendre que tous les goûts soient dans la nature, que nous ayons tous nos propres critères de sélection, mais la manière de le faire comprendre, de le dire c’est cela que je remets en cause. Rien ne nous oblige à manquer de tact, de savoir vivre et de gentillesse.  On peut très bien devenir copain et/ou ami, avec une personne sans que cela finisse obligatoirement dans notre lit. Nos semblables ne sont pas des objets de consommation… Ils ont comme nous des attentes, des émotions, des sentiments. Beaucoup se plaignent de solitude, mais sont-ils attentifs à l’autre ? Les écoutent-ils ? Dans les bars, les boîtes de nuit  certains ne prennent même plus la peine de se présenter, de converser avant de se mettre la main au cul et/ou de se sauter dessus.  D’autres sont tellement seuls  que lorsqu’ils ont un auditoire, ils parlent, parlent et parlent encore, au point de noyer leur interlocuteur sous un flot ininterrompu de paroles, sans remarquer que celui-ci  ne peut en placer une. .. 

Sauf erreur, dans le milieu hétéro, je n’ai jamais remarqué d’hommes et/ou de femmes se montrant aussi mal élevés (ées). Le « râteau » est toujours enveloppé d’une excuse acceptable, que l’on y croit ou pas. Les mises en forme semblent respectées... 

Un  « auteur » célèbre parmi les LGBT et  dont je ne citerais pas le nom, regrette de n’avoir jamais eu « d’aventure » avec un noir ou un maghrébin, et l’âge venu, après s’être frotté à toutes les saloperies  microbiennes, se verrait bien avec un compagnon noir, pour combler sa solitude (ben voyons) !  De plus, il s’étonne qu’un jeune de 20-25 ans se fasse « payer » pour une partie de jambes en l’air, avec un homme d’un certain âge (ou plutôt d’un âge certain), alors que lui-même avoue dans un de ces livres n’aimer que les hommes de moins de 30 ans. Hum, allons, allons,  un peu de lucidité que diantre. Il ne faut  déjà pas  être dégoûté  par un mec qui se transporte tous les gènes,  même soignés,  des back room de Paris et de Navarre, et être réaliste : la jeunesse est attirée par la jeunesse et  c’est normal, celle-ci ainsi que la  « fraicheur » dure peu dans notre milieu ! 

Pour ma part, je suis de ceux dont on ne dit rien, j’ai un physique commun, un compagnon asiatique (Asie Méridionale),  tout mignon tout beau ne rentrant pas dans les critères de beauté homo puisque petit, menu et danseur de surcroît. Mon compagnon depuis 14 ans dont 11 de vie commune et avec qui je vis une très belle histoire.. .Aussi ai-je beaucoup de difficultés  à accepter cette surévaluation, cette surenchère de la beauté physique  somme toute subjective, qui gangrène et perdure dans le milieu gay et cause des dégâts parmi certains/certaines qui  se cherchent, qui n'ont aucune expérience, et qui finissent par être coincés de chez coincés, bourrés de complexes,  n'arrivant pas à s'identifier à des top modèles ! Ceci étant dit, c’est  tout pour mon coup de grisou du jour. 

 

19 novembre 2021

Le troll

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Comme toutes les personnes possédant une chaîne Youtube, un site Internet, tenant un blog et/ou ayant un compte sur un quelconque réseau social, vous avez certainement eu affaire à cet (te) énergumène, qui passe son temps à commenter de façon, toujours négative, voire de manière injurieuse de préférence, les contenus et les écrits que vous postez sur la toile.

Si vous n'avez pas activé la modération des commentaires, vous vous apprêtez à subir un harcèlement plus ou moins continu, jusqu'à ce que l'importun se lasse et/ou trouve une autre victime digne de son fiel. 

Etant de nature curieuse, oui je sais, je suis impénitent, je m'interroge sur les motivations de ces individus. Quel intérêt, quel jouissance, proche de l'orgasme, pour certains (nes) de perdre leur temps sur des chaines et/ou des blogs afin de trouver, celui ou déposer leur déjection ? Quelles pulsions les poussent à s'inscrire sur des sites avec des pseudos à la mord moi le noeud, ou ils/elles ne postent aucun contenu, mais qui leur permettent d'avoir accès aux chaînes ou aux blogs dont ils/elles veulent insulter les dépositaires ? A ce jour, je n'ai pas encore trouvé, si vous avez une idée je suis preneur !

Normalement, on regarde ou on lit machinalement un contenu. Si on aime on poursuit, voire on revient sur le site qui nous a plu. Si on n'apprécie pas, on passe son chemin. Le dépôt d'un commentaire vient d'une pulsion émotionnelle ou on fait part au dépositaire de la chaîne ou du blog de l'impression qu'a procuré ledit contenu, qu'elle soit positive ou négative. Et comme nous sommes bien élevés, on reste poli et dans la mesure lors de la rédaction du commentaire.

Ah bah non, le troll commente n'importe quel contenu, qu'il/elle a bien souvent lu en diagonale, mais cela lui suffit pour se montrer désobligeant, vulgaire, obscène, et injurieux, le plus souvent faute d'arguments. S'agit-il d'une pulsion ou d'une attitude réfléchie, visant à attirer l'attention sur son petit moi dans l'espoir d'une réponse sur le même ton, et ainsi engager la conversation pour une justification, une dispute ???

"Toujours très courageux", le troll se crée des pseudos à la pelle et des adresses mails bidonnées, ou bien navigue tout simplement sur la toile avec un VPN afin qu'on ne puisse pas remonter jusqu'à eux/elles. Mais toujours ce besoin irrépressible de laisser une trace négative de leur visite.  (Respire un bon coup chéri (e), un bon ramonage de cheminée et tu verras, ça ira mieux !).

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Perplexe, et n'arrivant pas à comprendre ce qui se passe dans leur esprit perturbé et malsain, je me les représente comme des êtres solitaires, frustrés et coincés dans une petite vie ou leur parole n'a aucun intérêt pour leurs interlocuteurs. Primaires dans leur réflexion pour ne pas dire incultent, ce qui se vérifie souvent au vu de la pauvreté des mots et/ou expressions employés (hum les cours du soir existent et devraient vous permettre d'améliorer grandement votre conversation).

Racistes, jaloux, envieux, esprit étriqué ? certainement un peu de tout cela, car quel que soit ce que vous publiez, ces tristes sirs trouvent quelque chose  de déplaisant à redire (quel culot, vous n'aviez sollicité personne). Le dépositaire de la chaine ou du blog a-t-il un physique différent de celui attendu, et vlan une attaque sur son apparence (bien fait pour toi). Une religion différente et c'est reparti pour une provocation. Un contenu LGBT et c'est une injure homophobe .

Sachant que l'anonymat d'internet induit presque automatiquement et de manière inextinguible ce genre de comportement, je n'y prête guère attention, prenant plus en pitié ces décérébrés, certaines personnes ayant un tel besoin d'exister et de le montrer quitte à le faire par des moyens plus que discutables.

Donc, comme beaucoup et par périodes, je subis ce harcèlement de trolls filles ou garçons en fait ce sont plutôt des filles, (et alors mesdames, jalouses,mmm ?) qui se font un malin plaisir de me traiter de : sale russe, sale pd. Hum oui, mais pourquoi sale ? je suis propre, je vous l'assure. Je me lave tous les jours  (si, si, puisque je vous le dis) certains (nes) ne peuvent en dire autant. Quant à être russe, et pd, pourquoi m'en formaliserais-je, puisque c'est vrai !

Dernièrement, le dernier troll en date a été une pauv' fille qui m'a laissé en commentaire : j'aime pas les PD, oui et ? Effectivement ma chérie, ça ne risque pas de t'arriver. D'ailleurs, la même voyant que je ne répondais pas à ses provocations, est allée déposer ses aigreurs sur le blog de mon mari, qui lui non plus n'a rien répondu, ayant l'esprit  bien au-dessus de cet égout ambulant.  Mais bon puisque tu insistes et pour te répondre sur le même ton : J'aime pas les greluches et encore moins les greluches à moules ! 

Je plaisante car je ne réponds jamais, n'ayant pas de temps à perdre en niaiseries. Les commentaires de mes blogs et de ma chaine youtube étant modérés, ils basculent directement dans les spams que je supprime en lots au fur et à mesure. Mais bon, vous les trolls, pourriez m'éviter cette manipulation qui il faut bien l'avouer se révèle fastidieuse. 

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15 novembre 2021

En sommes nous dignes ? de la tolérance

 

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Que nous réclamons à corps et à cris ? Nous gays, lesbiennes, travesties, transexuels (les). Nous qui faisons partie d'une soi-disant communauté. Ce qui nous lie entre nous c'est uniquement le fait d'être une minorité sexuelle. Mais à part cela, qu'avons-nous en commun ?

Alors que nous ne nous supportons pas les uns, les autres. Les homosexuels, pour la plupart, méprisant les efféminés, les "follasses" comme ils les appellent, les travestis (ies) et tout en bas de leur considération les transexuels (les) qu'ils voient comme des montres de foire, des prostituées, etc...

Les lesbiennes qui bien que faisant cause commune avec les gays sont leurs éternelles rivales. Ce qui les différencie, à mon avis, c'est qu'elles sont peut être moins attachées au physique que les gays. Qu'elles privilégient l'intellect au lieu d'un plan cul.

 

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Les transformistes qui bien que ravi d'être des hommes ont besoin d'assumer une part de féminité en se produisant dans des cabarets, des spectacles avec bien évidemment une part d'exhibitionnisme et de provocation. Je les adore.

Les travestis (ies), qui n'ont pas encore trouvé leur voie ou osé l'affirmer.

Les transexuels (les) des deux sexes, qui eux n'aiment personne hormis eux-mêmes, torturés par un seul désir avoir un sexe en adéquation avec leur façon d'être et de penser et ce qu'ils/elles appellent leur "passing". Et encore parmi ces catégories, il faut distinguer :

Les FtM (femmes vers hommes) qui sont d'une susceptibilité exarcerbée et font preuve d'un nombrilisme insupportable. Ne voulant pas être considérés comme des hommes de seconde zone, alors qu'à travers les divers messages, écrits qu'ils laissent filtrer, il ressort un sentiment d'infériorité, dont le motif est inutile à préciser tellement il est évident et dont ils sont parfaitement conscients bien qu'ils refusent de le reconnaitre ouvertement.

 

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Les MtF (hommes vers femmes). Là encore rien n'est simple, il existe un problème récurrent entre celles qui vont jusqu'au bout de leur transition en se faisant faire une vaginoplastie et les autres que les premières considèrent comme plus bas que terre, les : shemales ces femmes ayant gardé "leur petit plus", certaines par goût, d'autres par manque d'argent pour aller jusqu'au bout et qui sont bien connues des sites pornos, des bois de Boulognes, Vincennes et des quartiers chauds de la capitale. Les premières reprochant au seconde la mauvaise image du transexualisme qu'elle donne au commun des mortels.

Pour notre part, mon compagnon et moi, avons un petit faible pour les transformistes et les travestis. Ils/elles  rient avec dérision de leur situation, ils/elles ont un humour à "piquer des gaufrettes". Qu'Ils/elles soient prostitués (es) ou non, nous nous en fichons. Ils/Elles sont entières, pudiques dans leur impudeur, et généreuses dans tous les sens du terme une fois que vous avez gagné leur sympathie.

Ce qui me "gonfle" c'est de voir qu'à l'heure actuelle, ou notre visibilité s'affiche partout, dans la mode, la façon de vivre, certains quartiers de Paris, ou nous avons eu gain de cause dans beaucoup de domaine, mais ou une discrimination persiste, on en soit encore à se crêper le chignon (ben ouais, il n'y a pas d'autres mots) pour ce que je considère moi comme des broutilles et ce, au lieu de faire front commun. Pour preuve, ce qui s'est passé à la dernière gay pride.

Qu'elle image donnons-nous ? celle d'une communauté qui loin d'être unie se tire dans les pattes, affichant des revendications qu'une fois obtenues, d'autres s'empressent de s'en arroger le mérite.

 

10 novembre 2021

Sérénité

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Il m'attendait  sur notre lit, nu, assis sur les talons, les mains posées sur ses cuisses, le sexe bien en vu reposant sur son support naturel. Calme à son habitude, mais le visage irradiant une sérénité que je ne lui vois qu'au retour du Temple hindou et/ou d'une fête religieuse. Ce spectacle était suffisamment rare pour que j'eusse envie de le faire durer.

Je montais à mon tour sur notre lit et pris position en face de lui, il avança les mains pour me dévêtir et je l'aidais tout en lui laissant l'initiative du geste. Lorsque je fus nu et en position semblable à la sienne, nous nous regardâmes dans toute notre nudité, sans honte et sans gêne et il me dit : "Je t'aime mon A". Je n'ai jamais douté de son amour pour moi, mais c'était la première fois qu'il l'exprimait en mots. Ce  pronom possessif mis devant mon prénom donnait plus d'intensité et de saveur à cette déclaration. Il s'est penché pour effleurer mes lèvres ce baiser a recouvert par sa douceur des années de larmes et de détresse.  Ne pouvant contenir mon émotion, j'ai fondu et mon petit S... a su me consoler à sa façon, c'est à dire sans paroles, mais avec des gestes d'une telle tendresse que celle-ci fût vite remplacée par de l'amour. L'amour que nous éprouvons l'un pour l'autre.

Son désir était devenu parfaitement visible et il ne faisait rien pour le subtiliser à mon regard, Il voulait se montrer, me montrer ce qu'il ressentait pour moi et j'en ai été flatté, car il était sincère. Roudoudou, je l'ai compris au fur et à mesure des années ne peut se donner s'il n'éprouve aucun sentiment. Il est magnifique tant physiquement que moralement. Pour lui, je suis son ami, son amant, son mari. Il n'est pas jaloux de mon passé. Il m'a pris tel que j'étais, il comprend  et il accepte  sans restriction, sans poser de question. Mon amour lui suffit.

Il a tout osé :  les avances et m'a laissé voir sa nudité, son émoi lors de mes caresses. Il m'a fait "comprendre" ce dont il avait envie, et m'a tout donné. Son amour, son corps, ses soupirs et ce petit cri suivi d'un  léger frisson au moment de l'étreinte. Il m'a tout donné. Je suis comblé !

4 novembre 2021

Pas si éloigné que cela !

Certains (nes) pourraient s'étonner, outre le mariage entre deux hommes, du fait qu'il se soit produit entre un Russe d'origine juive et un Indien de religion Hindoue, l'un venu du froid l'autre du chaud, pays séparés par des milliers de kilomètres.

Et bien, la situation n'est pas si extraordinaire qu'elle veut bien le paraître. En effet, nous ne sommes pas si éloignés que cela culturellement et affectivement, bien que nous nous soyons connus en France, où nous vivons actuellement.

 

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Historiquement  les liens juifs avec l'Inde :

L'histoire des juifs en Inde recouvre celle de trois communautés : Au Sud Ouest de l'Inde, dans l'Etat du Kérala et plus précisemment dans la ville de Cochin s'est établie la toute première communauté juive. Les Bene Israël dans les environs de Bombay et les Baghdadi aux alentours de Calcutta et Bombay. La communauté de Cochin étant divisé en deux groupes : les plus anciens qui sont les juifs noirs et sont arrivés  après la destruction du second temple de Jérusalement en 70 après Jésus-Christ. Les juifs blancs d'origine plus récente arrivés au 16ème siècle, chassés du Portugal et D'espagne par Isabelle la Catholique, ils devinrent rapidement "supérieurs" aux juifs noirs, non seulement en nombre, mais également par leur richesse, et les liens commerciaux qu'ils ont gardé avec les autres communautés juives. Ils prendront le nom de Paradesi.

 Historiquement les liens de l'URSS avec L'inde :

Ces deux pays sont intimement liés dans l'histoire. Leurs relations se caractérisent par la proximité, la stabilité et la continuité. Au moment ou l'Inde obtient son indépendance en 1947, c'est la rivalité entre les deux superpuissances qui pèse sur les affaires du monde. Toutefois les dures réalités politiques  de la guerre froide vont pousser l'Inde dans le camps de l'URSS. L'Inde est prise en tenaille entre deux pays hostiles : la Chine et le Pakistan soutenus par les USA. Seule la Russie soutient l'Inde eu égard au profit qu'elle peut tirer d'une relations forte avec la puissance hégémonique de la région. 

La coopération formelle entre l'Inde et l'URSS commence en 1962 avec un programme militaire et technique. L'URSS devient le principal fournisseur de matériel militaire et d'aide économique des Indiens et le restera plus de 40 ans. Les forces armées indiennes, la sécurité de l'Inde ont largement reposé sur le matériel livré par les Soviétiques. L'assistance de l'URSS est sans équivalent à cet égard. Pour l'URSS, l'Inde a été un très gros marché d'équipement militaire fourni à bas prix, mais sur la durée. Cette coopération s'intensifiera et culminera en 1971 avec la signature du traité de paix, d'amitié et de grande coopération. Quand il s'est agi de choisir stratégiquement entre l'Inde et la Chine, Moscou a délibérément opté pour la défense de l'Inde contre des menaces potentielles émanant de la Chine et/ou du Pakistan.

Depuis, bien que les relations aient changé : Mme Gandi qui vendait les récoltes de l'Inde à l'URSS pour avoir des armes étant décédée et le parti communiste ayant été relégué au rang d'indésirable à Calcutta (un fief), elles sont restées  cordiales au point d'être ressuscitées pour diverses raisons politiques qu'ils seraient ennuyeux de développer ici, ce blog n'étant pas fait pour ça.

Bref, tout cela pour dire que l'Inde est extrêmement tolérante et ne rentre pas dans le jeu d'une guerre  ou d'un terrorisme exporté contre les juifs, et ce, malgré les derniers attentats de Bombay visant la communauté en 2009.

Par ailleurs, compte tenu des problèmes rencontrés par les juifs d'europe en général avec les ressortissants musulmans qu'ils soient du Maghreb ou autres, les emplois que ceux-ci occupaient au sein de magasins, restaurants, grossistes juifs ont été dévolus aux Indiens et Sri-lankais. Les uns comme les autres ne sont pas perdants d'autant que les asiatiques méridionaux sont excessivement gentils.

Donc rien d'incongru dans ma rencontre, mon amitié et mon amour pour mon petit Subra et son pays, hormis le fait que nous soyons deux hommes.

 

20 octobre 2021

La fête de la Mer 2010

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Comme beaucoup, nous avons décidé de prendre quelques jours, du 14.07.2010 jusqu'au 18.07.2010,pour changer d'air, et surtout pour nous reposer de l'agitation de Paris. Je n'ai bien entendu pas fermé le magasin et ce sont nos amies Maud et Chloé (surtout Maud) , et sur leur proposition, qui se sont faits un plaisir de le tenir à ma place.

Ce n'est pas pour dire, mais dans une gare ou un aéroport je me laisse conduire et poser comme un "paquet", je n'ai guère l'habitute de voyager contrairement à S... et je le laisse prendre toutes les intiniatives, je suis comme un môme, impatient, triturant son billet, regardant sans arrrêt d'un air inquiet, sa montre et  le panneau d'affichage indiquant le quai ou devrait stationner notre train , empêtré dans les bagages. En l'occurrence le panier de notre chatte qu'il n'était pas question d'oublier et qu'il convenait de protéger des regards gentiments voyeurs, mais qui l'a terrorisait.

S.... savait que notre train partait de la voie 21 et proposait que nous y allions direct. Moi, suspicieux et un peu chiant j'insistais pour rester près du panneau qui défilait au fur et à mesure que les trains arrivaient en gare. Réaction stupide et bornée dont S... ne me fit aucun reproche, sauf que lorsque nous  avons vu écrit voie 21,10minutes avant le départ, (heureusement qu'il m'avait fait oblitérer nos billets) il a fallu nous saisir en quatrième vitesse de nos sacs et S... de sa minette pour nous y rendre au pas de course. (En fait c'est S... qui avait raison, le train en question part toujours de la voie 21 !). Ensuite il nous fallu trouver les 1ères classe ce qui n'a pas été simple pour nous installer (S..., Shivanna et moi...) du mieux possible et surtout au calme.

P1050785Notre arrivée a également été spectaculaire. Mon compagnon s'occupant littéralement de tout m'a proposé de prendre nos sacs pendant que lui transporterait sa minette (Ces messieurs et leur chat en goguette). Pour arriver chez lui, nous avons deux écluses à franchir et pour moi qui ait le vertige c'est une épreuvre de plus. La première et la plus grosse étant près de la gare et permet de faire passer des tankers. La seconde, un peu plus petite sert aux bateaux de pêches et de plaisance. L'ennui c'est que la grosse écluse se lève et s'abaisse lentement et que si, bien loin au-delà du phare un gros bateau est repéré, elle se lève déjà. Le temps qu'il arrive, qu'il passe, et qu'elle se rabaisse on perd facilement plus d'une heure. Pour la seconde, il existe 2 passages pendant que l'un est fermé, l'autre s'ouvre pour réguler le niveau d'eau, ce qui permet au piétons de pouvoir passer. Bref, sur ces deux passerelles, il souffle un vent à décorner les boeufs et si vous voulez voir un chat volant dans son panier suivez-nous !

Soulagement et petit pincement au coeur au vu de la maison de mon amour. Et nous voici nous installant (quand nous serons plus argentés nous referons la décoration "textiles". Mais bon, il est chez lui et je suis son invité (privilégié). Sa minette à peine sortie de son panier a fait le tour du propriétaire, reconnaissant la moindre odeur. Là-bas, le 14 juillet tous les magasins sont ouverts (faut qu'ils fassent leur saison en 4 mois) ce qui nous a permis de faire quelques courses indispensables à notre survie, et hop, en route appareil photos au poignet.

Nous avions raté le matin le défilé du 14 juillet, mais d'autres distractions étaient prévues. Notamment un groupe de musiciens devait se produire vers la mer à 21H (nous n'y sommes pas allés, nous étions fatigués, mais nous les entendions du balcon). Nous nous sommes bien imprégnés de l'air marin en nous baladant sur les rades du Tréport et de Mers, photographiant à tour de bras ce qui nous inspirait.

P1050808Les nouveautés depuis l'année, passée : une espèce de trampoling ? Sur la rade du Tréport, une nouvelle exposition de peintures, de nouveaux magasins remplaçant les anciens (malheureusement ils ne durent pas et presque tous les ans il y a un changement de propriétaire et d'activité). Un service de location de vélos ou nous n'avons pas trouvé l'emplacement. Des touristes japonais, si, si. Des indiens venus en voisin de l'Oise, et nous. Attention, il est préférable dans cette ville et peut être dans cette région de ne pas faire ostensiblement état de notre pédétude.

Le 18 juillet nous avons assisté à la Fête de la Mer, avec procession de tous les bateaux des marins pêcheurs décorés pour l'occasion, la gendarmerie maritime et le principal, un bateau ou se trouvait le prêtre de la paroisse qui devait dire une messe en mer pour le repos des marins morts. Le tout avec cornes de brume, lances à eau, couronnes de fleurs jetées à la mer. Mon chéri m'a dit que cette cérémonie avait lieu tous les ans mais que c'était la première fois qu'il y assistait (et moi donc...)

P1050907Nous sommes rentrés le soir du 18 par le train, toujours installés première classe. Un reproche important à faire à la SNCF. Une vingtaine de places de 1ère sur un train, de grandeur moyenne, allant du Tréport à Paris ou les passagers montaient régulièrement. Complications à Beauvais, toute une smala a cru bon de s'installer en 1ère (avec des billets de seconde) et se sont permis de vouloir faire retirer du siège le panier de notre chat, je cite : "Monsieur, dis monsieur, tu peux retirer le chat".  S... qui avait son air fermé lève les yeux de son magazine et répond : "non, j'ai payé sa place". Le père du môme : "lui aussi a payé, vous avez payé pour un chat ? " et mon S... "oui, monsieur, c'est un gros chat et si je paie sa place c'est que je ne peux le porter sur mes genoux". Conclusion, le chat est resté dans sa boîte, sur son siège. Méru, rebelote : une grosse dame  voulait la place, mais S... imperturbable "la place est payée" la mama s'est excusée et un des hommes de la smala c'est levé pour lui céder la sienne. J'ai découvert une facette de mon chéri que je ne connaissais pas, juste, poli et surtout très ferme. Il était dans son bon droit, puisqu'au moment de la prise des billets il avait bien précisé un billet pour le chat aller et retour : "petit animal dans un contenant". De plus quand les contrôleurs de l'aller, puis du retour, étaient passés (avant beauvais, après il n'ose plus contrôler par peur d'être tabassé) il lui avait demandé, n'ayant pas de tablette derrière le siège devant lui, s'il pouvait mettre la boite du chat sur un siège. Il lui  avait été répondu à chaque fois avec un grand sourire, aucun problème monsieur, bon voyage. Donc... fallait pas lui chercher des poux dans la tête et encore moins à sa minette. A noter par ailleurs, que nous avions payé une place pour le chat alors que les enfants de moins de 3 ou 4 ans ne paient pas et que c'est souvent eux qui sont assis et leurs parents debouts.

Comme quoi, c'est trompeur, on pourrait au premier abord, et moi le premier, croire, S.... timide, réservé, gentil docile et calme. En fait, il a son caractère, qui est comme je l'ai dit mais avec en plus une fermeté que je ne suspectais pas, une vivacité d'esprit qu'il ne laisse pas paraître. Je dois avouer que moi-même dans cette histoire, et vu le culot de ces personnes je ne sais comment j'aurais réagit : les aurais-je envoyer promener ? aurais-je descendu le panier ? le tout bien sûr en haussant le ton? C'est certain !.

 

10 octobre 2021

Petit à Petit l'oiseau fait son nid

Covid oblige, nous n'avons pu partir à l'étranger pour nos vacances comme nous l'avions prévu. Nous sommes donc restés en France, dans la résidence secondaire de mon compagnon et après moult recherches et visites, il a enfin retrouver un nid, suite à la vente de son appartement parisien.

La maison est magnifique, entièrement rénovée, le propriétaire l'avait arrangé pour lui et son épouse et après les difficultés financières de son fils qui l'a appelé à la rescousse, et afin de l'aider, il a mis en vente la maison.

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Celle-ci réunie beaucoup des points voulus par Roudoudou, grande, une cuisine neuve entièrement aménagée y compris appareils ménager, 4 chambres, 1 bureau, 1 espace pouvant servir d'atelier avec 2 grands vélux, et un petit extérieur avec juste une fenêtre de la maison voisine en vis à vis. Il s'agissait en réalité d'une petite cour que le propriétaire a transformé en jardin en faisant une petite terrasse et en retirant les caillous pour faire pousser le l'herbe. Entièrement clos de mur, ce petit endroit de totale liberté est pour nous suffisant et nous permettra d'accueillir 2 chats, Subra ne se remettant pas du décès du sien qu'il a gardé 19 ans 1/2.

Toutefois, bien qu'en ayant déjà signé la promesse de vente,  il ne pourra en prendre possession qu'à la mis janvier 2022 environ. Le temps du délai légal de 3 mois pour que la mairie réponde à toutes les demandes du notaire surtout en ce qui concerne un éventuel droit de préremption (espérons qu'elle n'a pas mis d'option) et que l'architecte du patrimoine valide les travaux effectués par le vendeur. Roudoudou est déçu et a bien du mal à rester en place. 

Située à 2 h30 de voiture Paris et malheureusement plus de 3 h de trains (en cause : harmonisation des horaires européen), La plage (caillouteuses), la beauté des falaises, nous a séduit. La vie y est largement moins onéreuse, la population plus simple quoi que plus "franche". Cette maison nous permettra de nous ressourcer les jours/périodes ou nous ne travaillons pas, et mettre à distance, la vie parisienne factice.

Quant à sa résidence secondaire, il ne sait pas encore ce qu'il va en faire : la vendre, la louer pour des week ends et les vacances, mais bon, il a encore le temps. 

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