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zdraztvitié

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6 juin 2010

Coup de fatigue

Je viens enfin de finir ma semaine de travail. Je ne sais si la chaleur en est la cause, mais j'ai été particulièrement fatigué et irritable toute cette semaine, ce qui dans le commerce fait toujours mauvais effet. Quant à la minette de S... c'est pareil, on dit que les animaux reflètent souvent le caractère de leur maître, il doit y avoir du vrai, car elle aussi a été assez pénible cette semaine. Elle n'a rien trouvé de mieux à faire que de se vautrer sur le carrelage de la cuisine, en plein milieu de la pièce, là où tombaient les rayons du soleil, et bien évidemment dans le passage, sur les tapis, m'obligeant ainsi que mes invités à la contourner pour passer ; Dans le magasin en navigant parmi les livres de la vitrine et n'hésitant pas à s'allonger dessus. Malheur au téméraire qui oserait la déranger, même pour une caresse, la chipie le gratifiant d'un regard peu amène. Quant à celui qui aurait eu la témérité de la pousser un peu pour voir le titre sur lequelle elle était affalée, un ferme coup de patte l'aurait vite remis à sa place.

Tout ça pour dire, que j'avais besoin de détente. Sergeï, un ami féru d'ordinateur m'a donné une bonne idée, pourquoi ne pas acheter un disque dur externe pour augmenter la capacité de stockage de celui de S..., en attendant bien évidemment que je puisse lui en offrir un autre plus facilement transportable et plus autonome ? Nous sommes donc partis à la Fnac ou il m'a conseillé et où j'ai pu acquérir pour un prix très raisonnable un disque dur externe de 500 GB, garanti 3 ans et pas plus grand qu'un livre de poche. Le branchement s'est fait très facilement, c'est merveilleux ! J'en ai profité pour acheter à mon chéri un programme pour créer un website web privé. Il est écrit sur la boîte qu'il aura droit à un nom de domaine, à de nombreux modèles graphiques, qu'il pourra mettre ses photos, ses vidéos, et tout ce qui lui plait, sans compter qu'il pourra, s'il en a envie, le publier ou non et/ou qu'il pourra lui-même définir qui y aura accès. Mon amour est patient et se débrouille bien, je ne doute donc pas de l'intérêt qu'il éprouvera en découvrant ce programme.

Vivement qu'il rentre !

 

 

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31 mai 2010

Enfin terminé !

Nos déclarations d'impôts. Comme l'année dernière je me suis arraché les cheveux en les faisant. Non que nos revenus soient astronomiques, mais irréguliers. En tant que travailleur indépendant, je me verse un salaire qui varie selon mon chiffre d'affaires. Quant à Roudoudou, il a un fixe mensuel auquel il faut rajouter ses vacations lorsqu'il se produit sur scène et/ou à l'étranger. Pour 2009 et en raison de son état de santé il en a fait moins qu'en temps normal. Mais hum, il m'a fallu rechercher nos bulletins de salaires dans les chemises prévues à cet effet, et ça n'a pas été chose aisée. De plus, j'ai été obligé de faire plus que très attention, Roudoudou ayant déjà signé, sa déclaration sachant qu'il ne serait pas là au moment de l'envoi et surtout me faisant confiance (inutile de dire que j'ai transpiré en alignant les chiffres) et en comptant les zéros.

Estimant avoir bien dépoté ce matin, cet après-midi, je suis allé voir les nouveautés en ce concerne les ordinateurs portables. S... aimerait en avoir un avec plus de mémoire et une autonomie maximum vu qu'il le transporte partout (et comme il voyage beaucoup).Je récupérerai le sien. Le gros ordinateur fixe restant au magasin et ne me servant qu'à titre professionnel. Hum oui, vu le prix que j'ai payé pour l'installation de ses programmes particuliers, pas question de faire muse muse dessus, au risque de scratcher les fichiers (surtout ma comptabilité). Si les prix ont bien baissé, ça reste encore un peu cher, mais ce que mon amour veux, je le veux aussi, donc je fais quelques traductions pendant qu'il n'est pas là, pour pouvoir lui offrir. Je suis sûr que la surprise lui fera plaisir (reste qu'entre Mac et PC je cafouille un peu. Paraît que l'environnement de mac est tout à fait différent de celui de window. Par ailleurs, Mac ne supporte que ses produits alors que PC est compatible avec beaucoup d'autres, le prix également reste un critère important. A suivre !

Hier soir, j'étais chez Maud et Chloé. Me sachant esseulé depuis deux semaines, elles ont eu la gentillesse de m'inviter à diner. Sympathique soirée et Chloé est une merveilleuse cuisinière. J'ai été choyé comme un coq en pâte. Vendredi soir je les invite à "La Cafetière" puis nous irons au cinéma, nous aimerions voir "Mourir comme un Homme" de Joao Pedro Rodrigues dont nous avons entendu beaucoup de bien. Compte-rendu après, dans la partie films lgbt du blog.

Tout à l'heure, je vais aller prendre un verre au "Wolf" ça fait un moment que je n'y suis pas retourné peut être y rencontrerais-je quelque connaissance ? Et non pas pour draguer, et encore moins un plan cul, c'est fini ce temps là, je suis casé et surtout fidèle. Mais la maison me pèse un peu lorsque Roudoudou n'est pas là...

30 mai 2010

Snobs ? Nous ? Mais non voyons, mais non !

J’en viens à parler de ce sujet, car cela fait 3 fois en 4 ans, hum oui, que nous nous faisons traiter (en l’occurrence moi) de snob. La première fois, et voyant de qui cela provenait  je n’y ai guère prêté d’attention. La seconde fois, même genre de personnes, je n'y ai toujours pas attaché d’importance. Cela fait maintenant 3 fois et je commence à m’interroger sur ce qui pousse une certaine catégorie de personnes à en qualifier d’autres de ce nom si péjoratif et si révélateur de notre société.

A mon sens cela provient plus sûrement d’une méconnaissance et/ou d’une confusion du sens profond des mots tels : connaissances, relations, copains, amis. Car à partir du moment où vous décidez de parler à certains individus, parce que vous êtes polis et qu’on vous a toujours dit  de parler à tout le monde sans discrimination, certains pensent qu’ils font partie de vos relations, voire plus. Et, non. Vous ne faites partie que de nos connaissances.  Il nous appartient, et à nous seuls, de juger et de décider si vous pouvez faire partie de nos relations - et si nous souhaitons entretenir des liens professionnels ou extra-professionnels avec vous - De nos copains, si nous avons envie de vous inclure dans nos virées et  nos invitations.  De nos amis, auquel cas, vous êtes les bienvenus dans notre univers  et chez nous à toute heure du jour et /ou de la nuit. La porte vous est grande ouverte, un fauteuil et un verre de thé vous attendent, sans que vous ayez à nous expliquer quoi que ce soit.

Il semble pourtant malgré cette simplicité que certains aient du mal à le comprendre et encore plus à l’entendre, et pourtant !  Nous passons notre vie à côtoyer des gens, volontairement ou non. Cela inclus-t-il le fait que nous soyons obligés de les fréquenter ? Heureusement non, car la faille entre côtoyer, fréquenter et introduire dans son cercle familier d’intimes reste au moins aussi large que le grand canyon.  Certains points communs sont à prendre en compte, notamment l’éducation,  le savoir vivre et ce qui n’est pas mal non plus,  un minimum de culture. L'argent ? si c'est vrai qu'il dirige le monde, il ne nous dirige pas, nous, dieu merci !

J’ai toujours pratiqué cette politique : Ne me lier qu’après  avoir un maximum de renseignements sur la personne. Car les véritables caractères ne se dévoilent souvent qu’au bout de quelques mois  (généralement 6 de par mon expérience). Du fait de la particularité de notre situation et de la timidité de mon compagnon,  je redouble de vigilance et  je le reconnais mes critères de sélection sont de plus …. D’un autre côté, le peu d’amis que nous avons sont particulièrement chers à nos cœurs  et fiables  tant au niveau de leur discrétion que de leur amitié.

Maintenant, si le fait de ne pas être à tu et à toi avec d’illustres inconnus dès la première parole inclus que nous soyons snobs, alors peut être que nous le sommes ? Mais même si cela était et quoi qu'il en soit, je fais et ferai toujours la distinction entre connaissances, relations, sympathie et amitié...

26 mai 2010

Signer ses photos sur le net

Je suis fier d'avoir trouvé comment marquer nos photos pour éviter les indélicats personnages qui se permettent non seulement de les copier sans demander la permission, mais également de se les approprier. (Ouais, ça existe !) Après beaucoup de temps, bien du mal et le téléchargement de divers logiciels, j'ai fini par en trouver un gratuit, facile d'accès et compréhensible ! Bravo moi ! C'est mon amour qui va être content quand il va rentrer.

En effet, nous avons eu la désagréable surprise de voir certaines de nos photos prises "d'autorité" et copiées à droite à gauche. Sachez que nous n'apprécions pas. La moindre des corrections voudraient que l'on demande si ....Donc je me suis mis à les signer pour moi et mon compagnon. Si cela ne suffit pas à dissuader ces grossiers personnages, nous envisagerons une autre action...!

 

 

 

26 mai 2010

La Campagne à Paris !

P1050062

Comme convenu dimanche après-midi, je suis allé aux Champs-Elysées voir ce qui y avait été planté dans la nuit de samedi à dimanche dernier. Etant d'humeur morose, c'était exactement ce qu'il fallait pour me changer les idées et oublier pour un temps que j'étais seul pour encore un moment. Par ailleurs, S... serait très heureux de voir les photos, donc me voilà parti. Je suis sorti du métro à Concorde et j'ai remonté les jardins pour arriver au Rond Point.

P1050068J'ai d'abord été accueilli par (côté rue) des stères de bois, ce qui ne m'a pas spécialement passionné, mais la suite en valait la peine. De grands panneaux d'affichage étaient disposés qui montraient des photos superbes d'insectes prises par Mr et Mme tout le monde dont le talent n'avait d'égale que la patience et l'habileté à manier leur appareil photo. Un véritable plaisir pour les yeux dont je ne me suis pas privé. J'ai d'ailleurs fait quelques clichés pour montrer à mon amour.

Sur l'un des côtés jardins étaient disposées des baraques de bois ou l'on vous expliquait ce qui était cultivé, à quelle saison, avec quel produit, et toutes les banques favorisant les crédits ou des aides pour une installation agricole. De l'autre côté des jardins, des baraques étaient prévues pour la dégustation des produits, ainsi qu'une véritable roulotte de bohémiens pour préfigurer la nature ??? un pressoir, ainsi qu'une pyramide joliment agencée de cagettes garnie de légumes.

Arrivé au Rond-Point je m'attendais à voir des fleurettes. Que nenni, la rue était interdite à la circulation et nous avancions parmi de l'herbe commune : la luzerne, des vignes, un champs de colza, de tournesols, un jardin potager où essayait de mûrir quelques tomates encore verte, de l'ail, des poireaux, des salades et quelques cucurbitacés.

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Plus avant, sans doute pour nous donner un avant goût de la vie à la ferme avaient été amenés des moutons qui de froid ? ou de frayeur ? s'agglutinaient les uns aux autres. Pour leur tenir compagnie, et faisant foin commun avec eux, des vaches et leurs veaux ruminaient placidement et évacuaient, avec la plus grande indifférence, ce qui les embarrassaient sous nos yeux ébahis, avec pour vision les magasins de luxe de l'avenue dont Vuitton en particulier.

C'était inévitable, quelques manifestants mais ceux là étaient pour les OGM à moins que je n'ai pas tout compris et qu'ils raillaient justement ce type de culture ?? je n'ai pas approfondi, je n'étais pas venu pour cela et de plus je m'en contrefiche, donc...

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Plus loin encore, nous voguions sur l'exotisme, avec la plantation d'un bananier, d'un champs d'ananas, de canne à sucre, d'oliviers et pour couronner le tout étaient posés dans des sacs des coquilles d'huitres vides et des bacs de sel dégageant des effluves suffisamment puissantes pour que l'on se croit au bord de la mer...

P1050046J'ai enfin réussi à trouver ce pourquoi j'étais venu, à savoir : les timides fleurettes qui se mettaient à l'abri du soleil trop vif sous l'ombre des pins et des fougères, ne se montrant qu'à contre-coeur et sous leur plus beau jour à nos regards. J'en ai profité pour faire quelques prises que je trouve pas mal (hum oui, parfaitement) et qui raviront les yeux de mon compagnon.

Il faisait chaud, il faisait soif. La foultitude qui se trouvait là, moi y compris, éclusait bouteilles d'eau et jus de fruit. Les terrasses des brasseries étaient pleines et une queue interminable se faisait devant les glaciers. J'ai donc du trainer mes pieds boudinés, malgré les sandales, et ma langue gonflés jusqu'au jardin des Tuileries où j'ai enfin pu me rafraichir avec une bouteille d'eau achetée à un vendeur à la sauvette et, poser mon séant ( malheureusement) sur une chaise en métal chauffée à blanc par le soleil, ce qui a eu pour effet, de me chauffer à un endroit ou vraiment je n'avais pas besoin de ça.

Toujours à pied, je suis allé prendre un pot aux Halles dans l'espoir de retrouver quelques connaissances. L'Open Café étant plein de monde et très bruyant, j'ai fait halte au "Cox" où j'ai effectivement retrouvé deux copains avec qui je suis parti dîner.

Journée agréable et non regrettée ! Manquait que ma moitié pour que je l'apprécie sans réserve.

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22 mai 2010

Quelle journée !

P1040979Ca a commencé dès ce matin, ayant souffert d'insomnie, c'est sur le matin que je me suis endormi et bien évidemment, je n'ai pas entendu mon réveil. Pas le temps de me réveiller devant mon café, j'avais complètement oublié la minette de S... qui m'a rappelé que son venTre était vide comme du reste sa gamelle. Ensuite, il m'a fallu m'occuper de sa litière (important car si celle-ci n'est pas propre de chez Mr propre, j'ai droit au "spéculos" sur mon tapis préféré) -  pour finir par dégringoler, l'escalier menant au magasin (hum c'est le mot, je n'avais pas vu qu'elle s'était couchée sur une des marches) où j'ai réussi je ne sais comment à ouvrir la grille (faudra que je pense sérieusement à en faire mettre une électrique).

Je pensais pouvoir enfin souffler devant un café que je venais de me faire, et non, un premier client arrivait (on va pas s'en plaindre hein). Un coup de chance, il savait ce qu'il voulait et j'avais le livre demandé en magasin donc je l'ai servi assez rapidement. Pas suffisamment toutefois pour boire mon café chaud, et la suite de la matinée a été à l'avenant. Je déjeune en principe sur le pouce mais jamais dans cet état d'isolement moral dans lequel je suis depuis le départ de S... Faut dire que lorsque je me réveille ainsi, en sursaut, je suis souvent barbouillé et j'ai l'impression de courir toute la journée.

L'après-midi c'est mieux passée. J'ai eu du monde sans arrêt ce qui m'a évité de penser. A 17h ma boutique était pleine et c'est avec une satisfaction non dissimulée que j'ai vu Davidek arriver. Il s'est gentiment proposé pour me donner un coup de main et c'est avec reconnaissance que j'ai accepté. Il a passé la fin de l'après-midi et une partie de la soirée avec moi. Nous sommes allés à la schull et bien évidemment, nous avons parlé de S... et du néant dans lequel me place son absence.

Demain après-midi, je vais aller aux Champs-Elysées voir  le parterre de fleurs ça me distraira. J'essaierai  de prendre quelques photos pour S... et aussi pour notre amie Laurine que je n'oublie pas quoi qu'elle puisse en dire. Laurine qui s'était fait toute belle pour notre mariage et qui nous a chaleureusement félicité. Laurine cette personne délicieuse que nous affectionnons particulièrement en tant qu'amie de notre couple et qui nous fait parvenir régulièrement de charmantes photos d'elle.

Laurine

 

 

21 mai 2010

A voir absolument !

Un véritable régal pour les yeux, les oeuvres de Juarez Machado, exposées à :

"Galerie VALMAY" - 22 rue de Seine 75006 PARIS.

N'ayant pas les moyens de m'offrir une de ses toiles, même en économisant, il m'arrive fréquemment de passer devant pour rêver. Cette fois, je suis entré m'acheter les livres les répertoriant. Ils sont superbes et font mon bonheur tout autant qu'ils feront celui de mon S... qui, lui aussi, est fan de ce peintre.

Petit rappel :

Juarez_MachadoJuarez Machado est né en 1941 à Joinville dans l'état de Sainte Catherine au sud du Brésil. Il a fait des études à l'école des Beaux Arts du Parana à Curitiba et il a participé activement à son mouvement artistique. En 1966 il s'est installé à Rio de Janeiro, intensifiant ses activités. Il a non seulement peint mais il a fait des incursions dans l'illustration, le décor pour le théâtre et la télévision, la sculpture, le dessin d'humour et la gravure.

Il a reçu plusieurs distinctions dans les salons brésiliens ainsi que d'autres prestigieuses récompenses internationales. Depuis 1986 il habite à Paris et expose fréquemment en Europe et aux Etats-Unis.

Ses oeuvres reflètent toute l'ambiance que l'on pouvait trouver il y a quelques années à Rio de Janeiro, et l'on se surprend à s'imaginer en beau gominé faisant "tangoter" les plus belles femmes (ou hommes, chacun ses goûts) qui puissent exister....!

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J'aime cette façon de peindre et surtout ce style dont je ne puis m'empêcher de faire un parallèle avec celui d'Otto Dix dans ces peintures de Berlin, d'entre les deux guerres 14-18 et 29-45 :

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14 mai 2010

Hassidic dance

11 mai 2010

« mais vous êtes déja en couple que vous apporterait un "mariage" ? »

C'est le mail que nous avons reçu de Jean un de nos amis Cannois. Surprenant ? pas tant que cela. En effet, le mariage nous apporte à chacun un sentiment de plénitude. Il était très important pour S... de se marier. Tout simplement pour être reconnu dans la Société Indienne en tant qu'homme à part entière et non plus comme S....le fils de son père. Par ailleurs, il  tenait en m'épousant me montrer qu'il était un homme "sérieux" que notre relation n'était pas pour lui (au cas ou j'aurais pu en douter) une aventure.

Je suis contre le pacs pour les gays bien que le mariage civil nous soit non autorisé. Pourquoi ? mais parce que nous serions fichés à la Mairie et sur bien d'autres fichiers administratifs (Notaires, Propriétaire, famille, Sécurité Sociale, Banques, etc...) en tant qu'homosexuels. Tous les gays, les lesbiennes, les transgenres ont crié "haro" sur le fichier Edwige, mais ils/elles sont les premiers (ières) à se faire prendre au piège du pacs.

Hum, par ailleurs, nos aïeux gardent un très mauvais souvenir et l'oubli ne peut se faire, par les générations suivantes des recensements effectués ayant servi il y a 60 ans à la déportation de tout un peuple. Inutile donc de les renseigner...Pas de pacs. La religion de mon compagnon lui permet de se marier, religieusement, en toute légalité au Temple, je ne voie pas pourquoi il s'en priverait et de quel droit lui refuserais-je le plaisir si important à ses yeux de voir notre union reconnue et bénie par ses Dieux.

Notre ami Cannois a abondé dans notre sens, lorsque nous lui avons expliqué nos raisons d'autant que lui et son compagnon sont ensemble depuis plus de 20 ans et que malgré le fait qu'ils ne soient pas des" folles furieuses", ils affrontent quotidiennement des réflexions et des regards désobligeants de la part de leurs voisins. Ce qui est particulièrement lamentable entre autres, en raison de leur âge (l'un ayant 60 ans et l'autre 48 ou 49 ans) et de leur situation tant professionnelle que personnelle.

 

 

6 mai 2010

Dijon

P1040838Mardi 13 avril, je me suis déplacé à Dijon voir un confrère qui avait à me proposer quelques livres anciens fin du 18ème, début et milieu du 19ème siècle. Nous étant mis d'accord sur le prix, après description et photos à l'appui, me voilà parti sur Dijon pour la journée. Hum, celle-ci commençait mal ! Arrivé Gare de Lyon et connaissant mal cette gare ce n'est que 2 minutes avant le départ que j'ai trouvé le quai d'où partait mon train. Pour couronner le tout, je n'ai pas eu le temps de composter mon billet. Mais, merci la petite voix du haut parleur, qui précisait à tous les retardataires d'avertir le contrôleur lors de son passage. Celui-ci s'est, bien évidemment,fait un plaisir de composter mon billet. Une fois débarrassé de ce souci, j'ai fait de même avec mon imperméable, ma serviette, et j'ai regardé ce qui se passait autour de moi...

J'étais côté couloir et de l'autre côté de la rangée, côté couloir également, une jeune femme Japonaise ? arrivait. Elle a commencé par m'envoyer son sac à dos dans la figure en le descendant de son épaule, puis a cogné sa valise dans mon siège pour finir par me demander, si je voulais bien (mais comment donc...), lui hisser dans l'endroit prévu à cet effet. Ce faisant, elle en a profité pour ôter son manteau et secouer ses cheveux qu'elle avait long et me les fiche, comme le sac à dos en pleine figure (ben voyons ! faisez faisez !) Elle commençait sérieusement à me taper sur les nerfs, mais restons poli et courtois, envers la gente féminine (tu parles !) la devise de mon chéri.

Une fois son séant et ses deux bagages à main posés, dont son sac. Elle a commencé à prendre son portable et s'est mise à composer les numéros d'une copine, enfin d'après ce que j'ai pu comprendre puis, celui de son boy friend et allez, j'ai eu droit (ou plutôt une bonne partie du wagon) à une conversation des plus personnelles et pas particulièrement intéressante de la soirée de la demoiselle... Ensuite, elle a ouvert son deuxième sac et là, elle s'est mise à croquer des bonbons. Seigneur, quelle dentition, on aurait dit un broyeur malaxeur et le potin a duré le temps qu'elle ingurgite la moitié du paquet.

J'avais beau ne pas vouloir la regarder, mes yeux exaspérés se tournaient systématiquement de son côté. Mlle aimant la musique, nous avons eu droit en sourdine pour nous, je le reconnais, mais en puissance pour elle à une mélodie sirupeuse. D'énervement, j'ai fini par gagner le wagon restaurant où je me suis avalé 2 grands café, 1 pain au chocolat, des tartines et un jus d'orange pour faire couler le tout. Je suis revenu à mon siège ayant dévalisé le rayonnage journaux du wagon.

P1040818Ouf, elle est descendue la station avant Dijon et j'ai passé le reste du voyage à somnoler. Mon confrère m'attendait à l'arrivée et c'est à pied que nous avons gagné son magasin. Nous sommes passés par le centre ville. Comme un vulgaire Parisien que je suis, imbu de sa ville et de son activité, je m'attendais à une ville de province un peu endormie peuplée de vieux barbons, et flottant dans l'inertie. Or, surprise, Dijon est une ville magnifique, très riche, et surtout très propre, peuplée de beaucoup de jeunes, avec des maisons à colombages, coiffées de tuiles de plusieurs couleurs comme on en voit à l'hospice de Beaune, des cours  jardins, de superbes monuments, un arc de triomphe, un parc avec une ravissante fontaine, et, une cabine téléphonique britannique (oui, la fameuse cabine rouge). Il m'a fait visité son antre et nous avons conclu l'affaire chez lui. Il est très bien installé au rez-de-chaussée d'un hôtel particulier avec une cour jardin. Nous avons parlé de choses et d'autres et j'ai été très étonné de voir les prix de l'immobilier. Paris est vraiment très surfait, surtout pour la qualité de vie et des habitations proposées. Nous avons déjeuné dans une auberge à l'intérieur de la cour d'un immeuble et il m'a ensuite fait visiter la ville plus en détail. Très très bonne impression.

J'ai repris mon train en fin d'après midi alors qu'il commençait à pleuvoir et par peur de ne plus en avoir à cause de la grève. Hum oui, je ne sais comment je me débrouille, mais chaque fois que je me déplace c'est un jour de grève. Le retour c'est fait au calme bien que le wagon ait été bondé. Léger désagrément toutefois, un petit besoin urgent que je n'ai pu satisfaire en raison du va et viens des passagers pendant tout le trajet vers justement l'endroit ou je désirais aller. Inutile de dire qu'arrivé gare de Lyon, ça a été la course pour trouver des hum "lavatory".

Une fois trouvé, les contrariétés n'ont fait que commencer. Je m'approche de la dame pipi coincée dans son bocal, surveillant d'un oeil sévère les personnes qui allaient et venaient, vérifiant d'un regard expert celui ou celle qui mettait ou ne mettait pas le jeton dans le tourniquet. C'est avec soulagement et en me tortillant que j'ai réussi à trouver la monnaie nécessaire à la délivrance dudit jeton et par la suite, de mon envie. Malheureusement pour moi, j'étais tellement pressé que j'ai foncé sur le premier tourniquet venu et je me suis vu rappelé à l'ordre d'un ton peu gracieux : "les messieurs c'est de l'autre côté" Oups, désolé.

Alors je ne sais pas vous, mais moi je remarque que les urinoirs se trouvent très souvent juste devant les tourniquets ou visibles de l'allée centrale, si bien qu'une dame y passant pour tout simplement gagner le guichet et/ou la partie qui lui est destinée nous voit, si si, messieurs, en position jambes écartées la main nous tenant la nouille. Hum très élégant. Je me demande à quoi pensent ceux qui aménagent ces endroits. Ne voulant pas m'exposer ainsi, j'ai cherché une cabine. Bien évidemment, il n'y en avait pas une de libre. Tenaillé par l'urgence, j'ai bien du faire comme les autres et comme eux je me suis retrouvé en situation plus que ridicule et passablement gênante, priant le ciel pour que personne ne me voit ainsi. Une fois la chose achevée je n'ai pu m'empêcher de soupirer d'aise à quoi mon voisin d'urinoir m'a répondu "ça fait du bien hein"  Et là, j'ai vécu un grand moment de solitude !

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