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zdraztvitié

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22 novembre 2009

Notre séjour sur la Manche : Le Tréport

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Le dimanche nous étions encore flappis de notre journée de la veille et nous sommes donc restés à nous promener et à flâner à travers la ville. Contrairement à beaucoup de ville balnéraire, celle-ci n'est pas une ville dortoir. Comme il y a un port de pêche en plus du port de plaisance, il y a toujours de l'animation que ce soit des habitants ou des touristes qui affluent le week end. L'accueil bien que réservé y est aimable.

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Mon chéri habite le quartier des Cordiers, qui est le centre historique de la ville et n'est donc pas loin de toutes les comodités : plage d'un côté, commerçants alimentaires et port de pêche de l'autre. Le centre administratif étant à l'entrée de la ville. Nous sommes allés "rôder" du côté de la petite maison occupée par des personnes comme nous (gays) dans l'espoir que nous les rencontrerions peut être, mais non. Nous avons ensuite fait un tour au phare rendez-vous de tous les pêcheurs où nous avons fait quelques photos.

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Nous nous sommes fait remarquer bien involontairement comme des Parisiens maladroits. Hum, mon chéri voulait prendre des photos et les vagues étaient assez hautes si bien qu'il s'en est pris une. Je n'ai eu que le temps de le tirer en arrière j'ai bien cru qu'il allait être emporté.

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Nous sommes également allés tout en haut des falaises, grâce au funiculaire remis en service par la Municipalité et mis gracieusement à disposition de la population de la ville et de ses visiteurs.

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J'espère que ces photos vous auront donné envie de venir voir par vous-mêmes. Vous ne le regretterez pas. C'est une ville charmantes ainsi que ses habitants et les prix pratiqués sont raisonnables. Pas loin de Paris, dépaysement assuré. Peut-être nous y rencontrerons-nous ? qui sait !

 

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22 novembre 2009

Départ - Sur la route - Arrivée....

007Nous sommes rentrés mercredi dernier. Mais avant de rentrer, il nous a fallu partir et surtout arriver à bon port et là, ça c'est un peu compliqué. Hum après avoir, comme prévu, eu toutes les peines du monde à glisser la minette de mon amour dans son panier de voyage - celle ci écartant les pattes arrières quand on voulait l'y glisser ou bien celles de devant, selon son humeur et notre patience - Nous sommes enfin montés en voiture et roulez cocotte. Nous avons eu droit, également toujours comme prévu, à des miaulements sonores et déchirants au point que nous désespérions avoir un peu de tranquillité. Mais comme tout à une fin, après une demi-heure de route, elle s'est calmée, ouf, mes oreilles n'en pouvaient plus. 

Nous avons pris l'autoroute et je devais prendre la première sortie après Beauvais. Je ne sais comment je me suis débrouillé, j'ai raté ladite sortie et je me suis égaré. Nous sommes retrouvés à Amiens, de là après quelques cafouillages à Abbeville où nous avons visité bien involontairement les petits patelins. N'arrivant pas à récupérer notre chemin - j'ai bien un GPS mais il était déchargé, hum oui ça n'arrive qu'à moi - Personne dans les rues des villages que nous traversions à qui demander notre chemin et comme bien souvent dans ces cas là, nous commençions à nous impatienter d'autant que nous avions un impératif d'horaire, S... ayant une réunion de coproprité à 14 h. Pour couronner le tout, mon amour finit par me dire que sa minette avait fait pipi dans son panier (on l'a échappé belle, ça aurait pu être autre chose) et que lui-même avait à satisfaire une urgence du même ordre. Nous avons du nous arrêter en pleine campagne pour faire ce que nous avions à faire. Mais là encore c'était sans compter les petites pudeurs de mon chéri qui n'osait se soulager de peur d'être vu. On se demande bien par qui ? les lapins peut être ? Après l'avoir rassuré en me détournant aussi bien par discrétion que pour faire le guet, et pour éviter d'arriver le slip mouillé, il a finit par retrouver un peu de "sérénité", ce qui vu le temps que ça a durée n'était pas du luxe.

De mon côté, j'ai retrouvé mon chemin avec bien du mal et nous sommes arrivés à destination à 15 h au lieu de 11 h 30 soit après 5 h de route pour 187 km, pour un départ de Paris à 10 h du matin au lieu de 9h (merci Shivana) . S... avait raté sa réunion de copropriété mais a tout de même voulu se présenter à l'agence immoblière qui fait office de syndic, hum oui, il est quelque peu têtu. Il a bien fait, sur les 3 copropriétaires il était le seul présent, mais l'un deux avait envoyé son pouvoir et la secrétaire de l'agence qui n'était pas débordée a pu faire le procès verbal à deux voix contre une. Re-ouf, nous nous étions déplacés spécialement pour ça.

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Comme nous n'avions aucune provision dans l'appartement, et pour cause, et après avoir déposé la minette nous voilà partis toujours en voiture au grand supermarché Auchan à Mers-les-Bains. Là heureusement, des pancartes partout pour nous l'indiquer et éviter aux néophytes que nous sommes de nous égarer. Mon chéri a saisi un chariot, (avec autorité) ou il aurait pu rentrer aisément et nous voilà parti à l'assaut des rayons. Avec toutefois un bémol, nous n'avions pas pensé qu'il y aurait autant de monde qui faisait déjà leurs achats de Noël en plus de ceux de la semaine. Enfin, je me suis laissé aller à somnoler pendant que mon amour choisissait les denrées indispensables à notre survie. Hum oui, chacucun son rôle. Je suis sorti de ma somnolence à la caisse quand nous avons non seulement dû tout mettre sur le tapis roulant et ensuite tout remettre dans des sacs. Nous devions avoir l'air passablement empoté vu qu'à Paris, nous faisons pratiquement tout livrer et que c'est le livreur qui se charge de la maintenance. Certains déplaisants personnages diraient que nous sommes d'affreux snobs. Mais non, c'est seulement que nous sommes pris par le temps et nos jobs respectifs.

Pour me remercier mon chéri m'a invité à diner au restaurant, celui qui était le préféré de sa maman (et que nous nous devons absolument de fréquenter lors de nos séjours), et où je me suis régalé d'un plateau de fruits de mer pour moi tout seul, mon chéri n'aimant pas ça. Il s'est contenté de gambas (son péché mignon) et coquilles saint jacques (2ème péché mignon). Nous sommes rentrés épuisés ou nous nous sommes avachis dans le canapé avant de rejoindre les bras de Morphée.

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20 novembre 2009

Son passé

Il m'a fait une grande preuve de confiance en me montrant des photos de lui enfant et adolescent, chez lui avec ses parents et dans son académie de danse en Inde. Quel adorable enfant il devait être, surtout s'il avait déjà la douceur et la sensibilité qui le caractérise aujourd'hui. Ses cheveux hyper long relevés et noués au-dessus de la tête comme leurs Dieux Shiva et Vishnou, Des yeux immenses soulignés de khol (ce qui est censé protéger des insectes m'a-t-il expliqué). Je ne cesse de m'étonner devant cette capacité à communier avec leurs Dieux. En tout cas, si j'en juge d'après les photos, il a toujours été très très fin, menu dirais-je avec une toute petite ossature ce qui est assez rare pour un garçon européen mais non en Inde d'après ce que j'ai pu voir.

Adolescent, on voit au fur et à mesure des années la musculature qui se forme mais, toujours pareil, toute en finesse ce qui ne lui ote rien de sa virilité. Il a tenu à me rassurer, comme si cela était nécessaire, qu'il n'était pas efféminé, qu'il n'avait jamais eu envie d'être et ressembler à une femme. Que de complexes pour un physique et un métier exercé....Nos à priori Européens doivent en être la cause.

14 novembre 2009

Sur la plage abandonnée, coquillages et crustacés...

030

Départ ce matin 9h pour cette charmante petite ville balnéaire, sans chichi, ou nous devrions arriver tranquillement vers 11 h 30 - 11 h 45. Ce qui nous permettra de changer d'air tous les trois (la troisième étant Shivanna). Retour Mercredi dans la soirée. Le flot des vacanciers étant passé nous serons plus au calme. Hum peut être pas samedi et dimanche puisque beaucoup de touristes Britanniques, Belges, Français de l'Oise et de la Somme viennent profiter de l'air salin et se remplir la panse des délices de la mer - hum nous les premiers - Ce qui constitue un apport financier important que cette petite ville ne peut se permettre de négliger.

Lorsque mon chéri a sorti la boite de transport de sa minette, elle a compris de suite et est partie se cacher sous le lit. Comme Melle n'aime pas voyager, je sens que ça va être tout un sport pour la glisser à l'intérieur et que nous aurons droit à nombre de miaulements conséquents à fendre l'âme jusqu'à notre arrivée, y compris une petite faiblesse de vessie. Prudent S...a mis une serviette de toilette au fond de la boite, ça épongera un peu son incontinence éventuelle.

Caroline (ma voiture) doit nous mener à bon port et je vais lui demander un effort supplémentaire pour pousser jusqu'à Dieppe que nous ne connaissons pas. Les touristes se sera nous. Appareil photos en bandoulière, bien décidé à profiter un maximum de notre séjour, des restaurants de poissons et crustacés (poissons pour mon chéri, crustacés et fruits de mer pour moi). N'étant jamais ni l'un ni l'autre entré dans un casino, nous allons nous lancer dans une exploration discrète et raisonnable de ces lieux mythiques des bords de mer. Compte rendu à notre retour.

S'agit maintenant de réveiller  Roudoudou pour qu'il soit fin prêt, café bu et de bonne humeur pour nos pérégrinations.

11 novembre 2009

Le mur de Berlin

Ils commencent tous les uns et les autres à me brouter le cerveau avec ce mur. Oui ils l'ont démoli, ce n'est pas ce qu'il ont fait de mieux. "Ah les pauvres allemands, si c'est pas une honte ce mur qui avait été érigé..." ben non bien qu'à l'époque je n'étais pas né. J'étais pour que ce mur reste en symbole de la barbarie nazie tombée à terre et pour faire payer à ce peuple de teutons sadiques toutes les abominations et atrocités qu'ils ont perpétrées sous couvert de la guerre à des peuples innoncents de ce dont ils avaient été accusés. Je ne peux excuser le sadisme, la barbarie pour la barbarie et le fait d'être en guerre ne change rien.

Oh bien sûr, la guerre avec l'Allemagne est finie depuis 64 ans. Mais serait-elle finie depuis des siècles que ce mur aurait du perdurer. Et là oui, j'ai l'esprit certainement de vengeance, mais pour eux c'était le seul moyen de leur faire comprendre la douleur et la souffrance de ceux qu'ils avaient eux même enfermés à l'intérieur de murs dans toutes les villes ou ils étaient entrés en conquérants.

Le seul tort de la Russie c'est qu'elle n'a jamais dénazifié et que son peuple est à présent comme le reste du monde gangrégné par une idéologie de soit disant être supérieur. "Le ventre est encore fécond d'où la bête immonde a surgi..."

Combien de peuples se sont élevés lorsqu'en 1933 les premiers camps ont été créés et en 1941 lorsque les premiers murs, en barbelés puis en pierres des ghettos, se sont dressés ?? et qu'on ne me dise pas "on savait pas" non, je refuse d'accepter cette réponse alors que des photos et cartes postales de ces camps et ghettos étaient en circulation dans tous les pays occupés ou en instance de l'être. Je réfute cette amnésie collective.

Quand aux Allemands, ils ne faut pas oublier qu'ils ont cru et failli être un jour les maîtres du monde et qu'ils ne l'oublieront jamais...La réconciliation ben voyons et puis quoi encore, et pourquoi pas l'oubli ? c'est ce d'ailleurs à quoi on tend puisque le mur a été détruit et après, on recommence...

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8 novembre 2009

Quand c'est S... qui reçoit !

Décidement depuis la semaine dernière, nous enchainons les invitations et les rendus de politesse. Hier c'était mon chéri qui recevait chez lui. Ce qui est assez rare son appartement n'étant pas très grand, nous faisons plutôt ça chez moi ou c'est légèrement plus grand .Il avait prévenu ses voisins qu'il y aurait peut être un peu de bruit, mais comme nous avons les uns et les autres fait attention et que nos invités sont partis vers 11h ça a du être supportable.

Comme je l'ai déjà dit ce n'est pas très grand et comme nous étions quatre, nous avons diné à l'indienne. Les meubles du salon avaient été poussés sur les côtés. Ce qui laissait libre le centre de la pièce. Mon amour avait mis de gros coussins sur les tapis et nous nous sommes assis dessus, en tailleur, les reins soutenus par d'autres coussins en forme de polochon. Les entrées avaient été disposées sur des plats à même les tapis (heureusement qu'il n'y avait pas de femme).  Le plat principal nous a été servi sur des assiettes et des plateaux que nous avons posé devant nous. Ca m'a rappelé notre séjour en Inde au début de l'année.

Menu indien évidemment, mais tout avait été préparé à la "mimine" par mon chéri. Samossas aux légumes, beignets d'aubergines, de pois chiches et lentilles. Carry de poulet avec riz basmati aux amandes, raisins secs roux, noix de cajou, pistaches, canelle et saffran. Fromages français (en Inde à part le yogourth, il n'y en a pas) et desserts très colorés et très sucrés pour nous, lui n'aimant pas le sucre. Thé aux épices et à la cardamone pour terminer et de l'Arak pour moi et nos invités.

Oleg qui n'était jamais venu chez S.... était ravi, idem pour Davidek. Ils ont trouvé le repas à leur goût et en invités polis n'ont pas manqué de complimenter mon chéri, qui, si si,  je l'ai bien vu s'est rengorgé. Sa minette en véritable sauvageonne ne s'est pas montrée de la soirée. Nous avons raccompagné nos invités avec ma fidèle "Caroline" . Quand nous sommes rentrés, nous nous sommes effondrés, épuisés mais j'étais très fier de S... qui a montré on ne peut plus de civilité. D'ailleurs mon chéri dors encore. Il ne m'a même pas entendu faire la vaisselle, sa minette, si. Elle est venue réclamer son petit déjeuner qu'elle a englouti en moins de temps qu'il ne faut pour le dire et est allée se recoucher avec lui.

Aujourd'hui, repos intégral pour tous les deux. Je ne travaille pas ce matin donc déjeuner à midi chez babouchka éventuellement petite promenade avec S... cet après midi. Retour impératif pour le thé et soirée, pyjamas ou sans, imposée.

8 novembre 2009

Soirée chez nos amies

Vendredi, il a répété toute la journée et le soir pour ne pas déroger à nos habitudes et malgré sa lassitude, il a tenu à sortir pour honorer l'invitation de nos amies Maud et Chloé. Pour l'occasion, nous nous étions mis sur notre "trente et un" : chemises blanches, costumes gris foncé. Bouquet de fleurs dans une main, bouteille de vin dans l'autre. C'est incroyable, comme S... change de mois en mois. Il s'ouvre de plus en plus aux autres. Reste toujours un peu de timidité mais ce n'est rien par rapport à ce que j'ai connu. Nous étions invités à dîner et elles avaient mis les petits plats dans les grands, avec toujours cette gentillesse qui les caractérise. Sachant que mon amour ne mange pas de tout (entre ce qu'il n'aime pas, ce qu'il ne mange pas par conviction religieuse ou autres et ce qu'il ne connait pas) le choix du repas a dû être folklorique. S... est toujours gêné d'accepter une invitation à déjeuner ou à diner pour ces raisons.

Là, tout était parfait. mon amour aimant le poisson, Maud et moi aussi, Chloé avait fait tourner son repas autour des rivières avec un carpaccio de saumon avec sauces fromage blanc concombre et piments pour S...., truites aux amandes haricots verts et pommes de terre sautées et pour finir plateau de fromages pour mon chéri (qui n'aime toujours pas le sucre) et pour nous, crumble aux fruits rouge. Un peu de vin pour elles et mon chéri avec "ses" fromages et comme on s'en serait douté vodka au poivre pour moi.

Emportés par nos discussions la soirée s'est terminée assez tard. Ne voulant pas nous laisser repartir à minuit passé, elles nous ont proposé de dormir chez elles. Après un instant d'hésitation, S... tombant de fatigue et malgré les coups de pieds qu'il me décochait, j'ai fini par accepter la chambre d'amis qu'elle mettait à notre disposition en toute discrétion.

1 novembre 2009

Se "civiliserait-il" ?

Nous avons eu une semaine assez chargée. Une connaissance faite par internet, nous avait proposé de nous rencontrer en réel, il y a un peu plus d'un an. Nous échangions régulièrement par msn, par l'envoi de fichiers photos de nos voyages et de photos plus personnelles. Cette proposition m'avait déjà été faite fin 2008, mais mon amour... étant souffrant j'avais décliné l'offre. Cette année et pour plus de sûreté, il avait fait directement sa proposition auprès de S... qui avait accepté.

Donc, s'il acceptait pourquoi m'y opposerais-je ? D'autant plus que la personne en question était féru d'art asiatique et qu'elle avait déjà été en Inde plusieurs fois. Tout pour plaire à mon chéri. Je dois tout de même reconnaître que j'étais un peu méfiant quant à cette relation. En effet, il avait d'abord pris contact avec S... pour le mettre sur "sa liste d'amis" et vu son âge, plus de 50 ans, je le soupçonnais d'intentions douteuses (honte à moi). Au fur et à mesure de nos conversations msn, téléphone personnel, et pour lever le doute, je lui ai carrément posé la question. Hum je sais, je fais pas dans la dentelle mais bon, la vie fait que certaines expériences....Mais non, il semblait honnête à tout point de vue.

Comme c'était un ancien Parisien, donc connaissant bien la capitale, nous nous sommes donnés rendez-vous à l'Open Café. L'avantage c'est que ce bar possède une terrasse qui lui ou nous permettait de nous y mettre si nous étions en avance avec possibilité de voir qui arrivait.... hum, oui toujours méfiant. En fait, c'est lui qui est arrivé en premier. Nous nous sommes reconnus tout de suite, grâce à nos échanges de photos. De plus, nous ne passons pas inaperçu avec S...., non que nous soyons vêtus de façon extravagante, mais un européen et un indien de toute façon ça se remarque.

J'ai fait les présentations d'usage puisque mon amour, à son habitude, n'osait pas ouvrir la bouche. Après un instant de flottement, une sympathique conversation s'est engagée. Mon amour a bien été obligé de parler puisque cet ami lui posait des questions et que de mon côté j'avais entamé un sujet qu'il connaissait et pour lequel des précisions étaient nécessaires. Petit à petit, devant la gentillesse et la simplicité de notre interlocuteur mon chéri s'est décoincé. Ouf il était temps ! Comme nous étions pris le soir par divers engagements, et que nous nous étions plus (je précise : intellectuellement) nous nous sommes revus dans la semaine. Il est venu nous chercher au magasin ce qui m'a permis de jouer les paons sous ses compliments, hum oui, je reconnais mettre laissé à un sentiment d'orgueil. Nous sommes allés dîner aux "Ministères" rue du Bac et avons terminé la soirée à "la Rhumerie".

Hier, c'est lui qui a voulu nous remercier en nous invitant à voir l'exposition des Arts Sacrés du Bouthan au Musée Guimet et à prendre une collation. Bien qu'Hindouiste convaincu... mon amour était aux anges. Nous nous sommes séparés vers minuit après une soirée dîner "chez Pouchkine" (mon fief) puis, je l'ai raccompagné chez ses amis parisiens avec "Caroline" (ma voiture) qui soufflait un peu, mais comme je ne suis pas en fond financièrement, et tant qu'elle ne "tousse pas"... Quant à nous, nous avons continué par une virée dansante dans une boite gay. Nous sommes partis vers 4h du matin avec les balais. Inutile de dire que ce matin le réveil a été dur, très dur. D'ailleurs mon chéri dors encore et il ne va pas être content de ce que je vais faire : ne pas le réveiller et lui mettre un petit mot avec son café, lui disant que je suis parti au magasin...

Toujours est-il : Expérience à recommencer !

 

28 octobre 2009

Insomnies

Depuis quelques nuits mon amour a repris ses bonnes habitudes, je veux parler des insomnies. Quelque soit l'heure ou je me réveille (surtout quand je sens le lit vide à côté de moi), il est dans le salon en train de lire ou d'écrire des articles sur son ordinateur, sa minette vautrée dans le dos du fauteuil ou il est assis.

Je sais ce qui le travaille et je ne trouve pas les mots pour lui en parler, les attitudes pour le rassurer un peu plus longtemps que la durée d'un calin, qu'une nuit. J'ai toujours peur qu'il attrape froid non seulement physiquement car je n'ai pas encore mis de chauffage mais également moralement. Mon amour qui ne parle pas beaucoup  et  encore moins de ce qui l'inquiète ou le contrarie. Mais de quoi je me plains encore, au début de notre rencontre il fallait presque des forceps pour lui tirer une suite de mots.

Je dois impétativement me décider avant la mi-novembre sur le choix de mon intervention et le pays ou elle aura lieu. J'essaie de faire des allusions espérant que S...entamera une conversation qui me permettrait de lui en parler, mais non, il reste muet ou plutôt fait celui qui ne comprend pas ce qui  est totalement faux et a le don de m'insupporter. Mais le connaissant, inutile de l'affronter de front. Au mieux je risque de le braquer au pire, il va s'effondrer ...

Quand il est comme ça, je lui propose un café et une fois bu, je le ramène dans notre chambre ou je m'efforce de m'occuper de lui du mieux que je peux, jusqu'à ce qu'il se rendorme, avec sa minette qui bien évidemment ne peut rester seule dans une pièce sans son petit maître adoré...

25 octobre 2009

Officialisation de notre couple

Depuis que S… a demandé à Babouchka la permission de me fréquenter et l'accord de celle-ci, je vis dans un rêve.  Notre soirée "à la Ville de Pétrograd" s'est très bien déroulée. Nous nous sommes transformés les uns et les autres en fontaine lorsque mon petit S.. m'a passé la chevalière au doigt. Depuis, je ne me lasse pas de la regarder, je dors même avec. 

 

 

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Je reconnais que "ça fait très midinette" mais, cette union représente l'aboutissement d'un fol espoir à une recherche commencée il y a un certain temps déjà et pour laquelle bien que j'espérais, je doutais d'une possibilité de réalisation en raison de mon état. Mon adorable S…, je me suis demandé si l'officialisation de notre union n'intervenait pas trop tôt, s'il était vraiment sûr de ses sentiments, et si et si, et si je réfléchis trop je ne ferai jamais rien. Donc on verra bien. Pour l'instant  et depuis l'année dernière je profite de ces intenses moments de bonheur.

S… s'est décoincé. Je peux le regarder nu en totalité, idem en ce qui le concerne. Toute gêne semble avoir disparue (oui enfin presque pour ce qui est de lui). Nous ne formons plus qu'un. Nos désirs et les réactions de nos corps ne sont plus des secrets qu'il nous faut protéger. Quand je le caresse, il ne baisse plus les yeux pour les mêmes raisons, la coquetterie peut être ? Même s'il rosit encore, Il ose me faire comprendre ce qui lui plait, quitte à guider ma main. Privilège qui jusqu'ici m'était  réservé. Nous ne nous donnons pas l'un à l'autre, nous nous abandonnons dans les bras l'un de l'autre. Nous partageons le même lit et son corps contre le mien me procure toutes les joies que j'en attends. Mais de mon côté suis-je à même de lui donner le plaisir qu'il serait en droit d'en retirer ? je dois avouer que ça me turlupine.
 

 

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