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zdraztvitié

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19 octobre 2009

La tête dans le guidon !

Lundi mon jour de repos, en théorie. Depuis ce matin j'ai le nez dans mes comptes et la fin de l'année s'annonce super difficile. Outre le fait que mes impôts fonciers pour la boutique et l'appartement aient augmenté de façon très significative, il va me falloir jongler pour faire face à mon intervention chirurgicale (non remboursée bien entendu) à l'Etranger, sans compter les frais sur place. Je vais être complètement à sec après tout ça. Soit je repousse mon opération, mais alors jusqu'à quand ? c'est le flou artistique, car je sais très bien que les charges auront tendance à augmenter plutôt que l'inverse. Soit je fonce et là il  faut espérer qu'aucun imprévu, ni aucune urgence ne viendront pointer leur nez, jusqu'au milieu de l'année prochaine...

Mon amour est lui aussi dans une situation difficile avec cette augmentation des impôts car il a son appartement de Paris et celui de province à assumer. Comme les impôts locaux suivent les fonciers je présage de l'augmentation à venir pour lui comme pour moi et merde. On bosse comme des malades pour arriver à quelque chose et c'est comme si on ne faisait rien mais avec des charges en plus. Oui chéri je reste "zen" !

Si ça continue ainsi, nous allons finir par nous expatrier. Au moins on bossera dur mais on saura pourquoi. L'ennui c'est que tant que babouchka est en vie ça m'est impossible à envisager. Donc. Je rame ! oui enfin nous ramons en rythme l'un et l'autre...

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14 octobre 2009

Agréable surprise !

Mon amour était chez nous lorsque je suis rentré hier soir.  Après un instant de panique, pensant qu’il s’était passé quelque chose qui avait anticipé son retour, j’ai du me rendre à l’évidence : il allait bien.  Pour  m’en assurer, je n’ai pas eu besoin de grand-chose. Il flottait dans l’appartement une bonne odeur de cuisine et mon chéri était chaud comme une caille.

A peine l’avais-je embrassé qu’il s’est embrasé, hum moi aussi  du reste. Trois semaines c’est long. Sentant son émotion et ne contenant plus la mienne, nous  nous sommes  collés l’un  à l’autre comme des frères siamois. Son corps devenait  le mien.  Nos mains fébriles  se faisaient indiscrètes et tentaient d’écarter,  plus ou moins adroitement,  cette superposition de tissus que nous appelons vêtements.   Pour finir et notre désir étant par trop impatient, j’ai  fini par passer une main à l’intérieur de cet encombrant vêtement nommé pantalon, pour atteindre le coeur de notre désir. J’ai écarté délicatement  la chemise pour caresser  ce qui était la cause de notre émoi.  Mon amour gémit doucement. Sa respiration déjà plus sourde se fit  haletante  et  nous ne pûmes nous retenir plus longtemps.  Nous étions déjà humides et de toute la force de notre amour, la sève jaillit avec impétuosité. 

Ce n'est qu'après notre désir apaisé que nous avons pu reprendre le fil du quotidien : comment c'est passé la tournée, ont-ils eu du succès, etc... et faire honneur au repas qu'il avait préparé.

11 octobre 2009

La fête des Vendanges sur la Butte Montmartre 10.10.2009

11 octobre 2009

La Fête des Vendanges 2009

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Comme je suis seul actuellement et ne voulant pas encore me morfondre sur mon sort ce week end, j'ai décidé d'aller à la Fête des Vendanges qui se tient sur la Butte Montmartre depuis le 07 et jusqu'au 11.10.2009. Cela faisait une éternité que je n'avais mis les pieds dans le 18ème arrondissement. J'ai flâné sur la place du Tertre, et les alentours en visitant le Musée de la Commune Indépendante de Montmartre.

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Je me suis offert un gueleton "Chez la Mère Catherine" Hum oui, faut pas se laisser aller, et c'est vrai qu'après, mon moral allait beaucoup mieux,. Je suis redescendu par la rue des Saules ou j'ai atterri devant les vignes et le Lapin Agile qui est un cabaret, dont la principale animation est de proposer des textes d'Aristide Bruant récités par des chansonniers. 

J'ai par la suite assisté au défilé des différentes corporations vignerones, suivies par les écoles de Copuera et de Samba, précédées par les Musiciens de Montmartre. Le défilé s'est terminé au métro Abbesses après que les participants eurent salué le Maire de la Commune de Montmartre. Le tout dans une ambiance très sympathique et bon enfant. Ah ça fait du bien de ne pas être obligé de cotoyer toute une faune venue dont ne sais où qui nous impose leurs exhubérances...

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Dommage que mon amour n'ait pas été là, nous aurions pleinement profité de cette manifestation d'autant qu'il n'y a jamais assisté et qu'il est curieux de tout ce qu'il ne connait pas, surtout des coutûmes françaises. Il était également prévu un feu d'artifices mais je crois qu'il aura lieu à la fin de la fête, sous toute réserve.

Je suis rentré avec les pieds en compote (hum oui, Montmartre c'est encore les petits pavés bien inégaux, mais si vous savez bien, ceux que les étudiants lançaient en mai 68 sur les policiers) mais satisfait de ma journée. J'ai pu faire quelques photos pour montrer à mon chéri de quoi il retournait.

 

4 octobre 2009

Nostalgie quand tu nous tiens !

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4 octobre 2009

Mouais

 

 

 

Encore un week end qui passe et repasse, avec une désespérante lenteur, dans l’absence, l’attente et la solitude. Avec le fol espoir que mon amour me revienne de façon anticipée. Bon, ne rêvons pas et du reste tant mieux que sa tournée se passe bien.  Après tout c’est de ma faute si je suis seul, par le seul fait de mon entêtement à ne pas vouloir me rendre en Allemagne pour le voir danser alors qu’il en serait si heureux. La haine que je porte à ce pays et à son peuple serait-elle plus profonde que l’amour que je porte à mon chéri ?

 

Hier soir,  soirée télé avec les Tudor, j’aime beaucoup les reconstitutions historiques. Ensuite, séries policières sur la 1ère chaine et ne trouvant toujours pas le sommeil,  lecture avec L’élexir d’oubli ou les mémoires d’un bardache.

 

Ce matin réveil tranquille pour une fois. J’irai déjeuner avec babouchka puis nous irons prendre le thé chez Pouchkine avant d’aller, seul bien entendu, dans mon bar gay favori ou j’espère rencontrer un ou deux copains histoire de discuter, d’être moins seul, quitte à devoir supporter les exhubérants du dimanche.

 

 

 

 

 

 

 

30 septembre 2009

Martin !

Aujourd'hui, surprise des surprises, j'ai vu arriver dans ma boutique une catastrophe ambulante. Moi qui avait toujours pris soin de ne pas communiquer mes adresses tant personnelle que professionnelle à des personnes dont je n'avais aucune envie qu'elles deviennent mes clientes ou amies j'ai eu le choc de ma vie.

Vers 16H j'étais occupé avec un client régulier qui me passait commande quand tout à coup, j'entends une exclamation poussée d'une voix de fausset, et suffisamment fort pour que les quelques quidam qui se trouvaient là relèvent la tête :"Mais c'est toi,  A....? (non c'est mon frère jumeau !), c'est donc ici que tu te caches..." Inutile de préciser que je suis devenu blême. Paris est grand, et bien pas suffisamment, il faut croire. Martin, le nez au vent, avait trouvé le moyen d'atterrir chez moi, dans ma boutique, alors qu'il habite  à l'autre bout de Paris et que mon quartier n'est pas son endroit de prédilection. C'est un garçon assez gentil, mais un peu extravagant et niveau discrétion c'est pas tout à fait ça. En le voyant, tu te dis obligatoirement "il en est".

Non seulement il nous a interrompu avec mon client mais en plus, a cligné de l'oeil d'un air entendu, comme si nous étions cul et chemise ensemble, et s'est mis près de la caisse m'attendant de pied ferme, et oui, ça c'est Martin. J'ai pris plus de temps qu'il ne m'aurait fallu pour finir avec mon client, espérant qu'il se lasserait et partirait, et bien non, gentil mais tenace !

En m'attendant, il a feuilleté quelques bouquins, en a choisi deux en prenant tout de même la peine de me demander ce que j'en pensais. Bof, je les avais lu en diagonale comme le font la plupart des libraires lors de la rentrée littéraire. On en tire l'essentiel pour pouvoir en parler aux clients intéressés, il y en a tellement qui sorte et pas toujours à notre goût.. Je ne lui ai pas fait de prix. Les affaires sont les affaires, mais il est suffisamment bien élevé pour ne pas en avoir sollicité un.

Il m'a demandé, presque en confidence de lui faire les honneurs des lieux et évidemment c'est dans ces moments là ou on aimerait que la boutique soit pleine qu'elle est vide. Il s'est un peu trop extasié à mon avis sur diverses choses. Puis a fini par me dire que c'était par hasard, qu'il était entré chez moi en allant voir un copain qui habitait 2 rues plus loin. Je l'ai cru car je sais pertinemment ne pas lui avoir donné l'adresse. Comme j'avais dis un jour que nous étions ensemble avec lui, Sergeï et Davidek que j'habitais au-dessus de mon lieu de travail. Il m'en a reparlé et ma demandé si ça ne m'ennuyais pas de lui montrer comment j'étais installé (ben si, justement ça m'ennuie). J'ai bien essayé de dire que ce n'était pas rangé, rien n'y a fait il avait réponse à tout. Sa curiosité était trop forte et je me suis trouvé acculé (j'aime pas ça). J'ai confié la caisse à une vendeuse que je prends en extra de temps à autre et nous voilà partis au 1er.

Il a visité chaque pièce de mon appartement, y compris les commodités, entendez : salle de bains et toilettes. Et bien entendu il a remarqué les photos de mon amour posé un peu partout, dont une grande dans notre chambre. "dis donc cachottier, S... est bien ton petit copain. Je n'avais aucun doute sur ton homosexualité, mais sur lui..." Pauvre S... il a du avoir les oreilles bourdonnantes.

Il a fini par partir (ouf)  en me promettant toutefois de revenir "...bientôt.."et de m'envoyer des clients (sourire crispé de ma part. Ben voyons, faisez faisez) tant mieux pour mon chiffre d'affaires, mais pas question que mon magasin devienne une succursale de la cage aux folles.

28 septembre 2009

Git Yom Akkipourim

Ce soir j'ai accompagné babouchka à la schull. Bien qu'elle n'ai jamais pratiqué puisque ses parents l'ont fait baptiser à la Basilique Alexandre Nevski, il est des traditions qui perdurent quelques soient les persécutions et au travers des générations.

Nous avons assisté à l'office du matin et du soir, babouchka à l'étage avec les femmes et moi, au rez-de-chaussée avec les hommes. Pendant un moment je me suis demandé si je ne commettais pas un sacrilège puis, j'ai décidé que maintenant c'était comme ça et que si un Dieu existait il savait ce qu'il en était et ma foi étant intacte peut importe qui j'avais été. Ce qui comptais à l'heure actuelle c'était ce que j'étais devenu et ce que j'étais.

180px_FourspeciesEn passant la porte j'ai religieusement embrassé le bout de mes doigts pour les passer ensuite sur la mézouzah en spalmodiant la bénédiction d'usage. J'ai fait de même en mettant le châle de prières et les téphilines et lorsque la torah est passée je n'ai pu m'empêcher de tendre les franges de mon taleth pour la toucher et les baiser ensuite. Ces gestes sont venus tout naturellement comme si je n'avais jamais quitté la communauté, et bien qu'orthodoxe de père et de mère par conversion et n'étant plus rentré dans une synagogue ou une église et n'ayant plus prié depuis de nombreuses années, que ce soit dans une religion ou dans une autre toutes les prières et bénédictions me sont revenues, automatiquement, idem les mélopées et le balancement rituel. Les lettres de mon livre de prières semblaient me parler et danser devant mes yeux.

A un moment j'ai levé la tête et j'ai vu babouchka qui me regardait les larmes aux yeux. Cela m'a fait mal car je ne sais que trop bien pourquoi elles ont coulé et ce qu'elles signifient.

Je ne suis plus Zadznia et ça quoi qu'il en soit et quoi que je fasse, elle ne l'accepte que contrainte et forcée. Je suis A... fils de Tziporah et de Volodia. Je reconnais que pour elle ainsi que pour d'autres parents à qui ça arrive ce doit être un coup dur mais c'est ainsi. Pour que continuer nos bonnes relations, nous évitons d'en parler. C'est bien un des seuls sujet tabou dans notre famille.

 

 

 

26 septembre 2009

Les porcs, mufles, goujats et malotrus en tout genre

 Ca démarre dès le réveil. Notre porc grogne et baille bruyamment avant de se lever. Il continue par se gratter  soit le dos, soit d’autres parties plus intimes de son anatomie sans respect pour la personne qui partage sa  vie.  Il fait un tour aux toilettes ou là encore, il se distingue en ne fermant que rarement la porte, (bah oui pourquoi  se gêner, on est entre nous), se fait remarquer par le bruit quand ce n’est  pas par l’odeur. Ca continue au petit déjeuner ou il se fait servir, bâfre et parle la bouche pleine, plutôt qu’il ne mange, une bouchée poussant l’autre à peine rentrée et ou le  café sert à faire couler le tout.

Dans les transports en commun ça ne s’arrange pas. Le métro par exemple : ça commence déjà sur le quai  lorsque le train entre en gare :  notre porc bien qu’arrivé bon dernier laisse à peine les voyageurs descendre et bouscule les autres pour s’affaler en soufflant sur une des seules places disponibles, au mépris des personnes prioritaires ou plus âgées.  Une fois assis, son sans-gêne ne s’arrête pas là. Il lui faut ses aises. Pourquoi ne pas mettre sa serviette à coté de soi ou son sac par terre en bas de vos pieds quand ce n’est pas sur vos pieds. Ses jambes sont soient allongées, croisées ou tellement écartées que vous êtes obligés de vous tourner en partie vers l’allée ou vous recroqueviller  contre la paroi du wagon. L’afflux se faisant au fur et à mesure des stations et notre porc ne voulant pas se lever, Il se plonge dans la lecture d’un journal sans oublier d’en étaler les pages sur ses voisins, ou se met en contemplation des affiches du quai. A  défaut, il baille en ouvrant largement la gueule pour en montrer la profondeur et vous permettre d’en compter les carries ou les plombages, c’est selon…Certains sont occupés consciencieusement à se curer le nez pour évacuer ce qui en est récolté sur les sièges, au pire dans la bouche.  Il ne se lève bien évidemment qu’au dernier moment, oubliant au passage de dire pardon pour vos pieds qu’il a écrasé et/ou pour les malheureux qui ont été poussés sans ménagement  parce qu’ayant osé se trouver sur son passage.

Notre porc arrive enfin à son travail. Là, il se rue sur le distributeur  de boissons,  non sans s’être enquis auprès de la bonne poire de service, si elle avait de la monnaie pour lui offrir un café. Une fois bu, il finit par se décider à s’installer à son poste de travail. A l’heure du déjeuner, il  s’empresse de gagner son bistro favori  pour être un des premiers à s’installer sur la moelleuse banquette. Le plat servi, il se rue dessus sans s’occuper de savoir si tout le monde a  eu son assiette, en disant :  «vous ne m’en voulez pas si je commence, ça refroidit vite ». Le reste du repas est à l’avenant... L’après-midi se passe bon gré malgré, entre somnolence, éructations plus ou moins discrètes et gaz odorants. A la fin de la journée, le même  cérémonial se déroule, avec des transports un peu plus bondés, des odeurs un peu plus fortes, des attitudes et des mesquineries amplifiées,  avec pour seule excuse la fatigue de la journée.

Rentré chez lui, notre « as de la bienséance » se mettra à son aise en se vautrant sur son canapé et en pestant contre la faune qu’il a du supporter.

 

 

21 septembre 2009

Son départ

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A eu lieu dimanche dans la soirée. Je l'ai accompagné à l'aéroport, mais nous avons tout de suite été accaparés par Pierre, Paul, Jacques ce qui fait que nous n'avons pas eu de moment d'intimité. J'ai été frustré, d'un baiser, d'un dernier regard. En signe d'adieu, il a levé le bras en l'air, sans se retourner, en montant l'escalator. C'est sans doute mieux ainsi, Je n'étais pas "frais" et j'aurai eu du mal à retenir mes recommandations, complètement inutiles, vu que je ne connais pas ce pays, n'ai pas l'intention d'y aller un jour, et que mon chéri a l'habitude de voyager d'un bout du monde à l'autre. Je n'aurais pu que l'agacer et me rendre ridicule, mais qu'est ce que le ridicule ? quand on est amoureux. Il est pour les autres, jamais pour soi ni pour celui qu'on aime.

Je garde sa minette et ça a bien commencé, en me réveillant ce matin. J'ai senti une odeur suspecte, j'ai eu beau chercher pas moyen de trouver, jusqu'au moment ou j'ai failli mettre le pied dessus. Je lui ai mis le museau dedans car ce n'était pas un accident. Sa litière était propre de chez Mr Propre, et la saleté qui avait séché n'était pas "dérangée" donc.... Mle se vengeait de l'absence de son maître en me faisant une "vacherie".

Ce soir quand je suis rentré, elle m'attendait derrière la porte et elle avait entrainé dans son sillage le pyjama de mon amour, ou du reste elle avait du se vautrer une partie de la journée puisqu'encore tiède. Moi qui comptait me coucher avec l'objet du délit encore imprégné de son odeur, c'est raté. Ben oui, nous sommes deux à nous le partager, lequel à le plus de droit ? sa minette qui vit avec lui depuis depuis 6 ans, ou moi qui partage sa vie depuis 2 ans ?

Il ne reviendra qu'à la mi-Octobre voir plus tard. En attendant, j'ai reçu un coup de fil de l'aéroport de Berlin ou il me disait qu'il était bien arrivé et me demandait comment allait sa minette (le couple infernal). Je vais finir par être jaloux de son chat ! En attendant, je me suis acheté pour ce soir un plat cuisiné que je n'aurai qu'à mettre au micro-onde. C'est pas bon, mais je n'ai pas le coeur (ni surtout le talent) de me préparer quelque chose. De nouveau, ça va être la valse sandwichs et boites de conserve, les cuisines ne me connaissant que pour les dégâts que j'y occasionne. De toute façon quand on a un cordon bleu à la maison on se sent un peu péteux devant sa pitoyable omelette, seule chose que l'on sait cuisiner...

Nous devions aller à la Techno Parade samedi, mais mon amour s'est réveillé tard (hum oui toujours le samedi matin) et souhaitait se reposer et paresser au lit. Inutile de dire que je ne pouvais qu'aquiescer...

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