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8 janvier 2020

Shivanna (2)

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Le 16 décembre 2019, notre petite Shivanna s'est éteinte. Nous sommes anéantis par la douleur de sa disparition. 19 ans qu'elle partageait la vie de mon petit Subra, 10 ans qu'elle faisait partie de la mienne. Ma petite caille indienne n'est plus que l'ombre de lui-même. D'une cinquantaine de kilos, il est passé à à peine 42. Il se déplace difficilement, et je le "surveille" comme le lait sur le feu de peur d'un malaise.

Heureusement, la compagnie de ballet au sein de laquelle il travaille fait relâche jusqu'en février 2020, mais il est tenu de participer aux échauffements et répétitions, ce qu'il n'est plus réellement en mesure de faire. Subra c'est un tout petit gabarit, 1m65 pour 49 à 50 kilos tout mouillé. A l'heure actuelle, ce n'est plus le corps d'un homme mais celui d'un adolescent. Ces côtes sont apparentes plus que la normale, les muscles ont fondu, ses jambes ressemblent à des bras et ses fesses ont de magnifiques fossettes signe qu'il ne va pas bien et que je doive m'inquiéter.

Alors évidemment pour certains, la mort d'un chat ce n'est rien, ça ne justifie pas de se laisser "couler" ainsi, mais il faut savoir que cette adorable minette de (19ans 1/2 lors de son décès) succédait à un précédent chat mort à 18ans 1/2 un 24 décembre. De plus, lorsque la maman de ma petite caille indienne s'est éteinte, ils ont été tous les deux auprès d'elle à la réconforter jusqu'à la fin. Ensuite mon petit Subra s'est retrouvé seul avec sa minette pendant deux ans avant que je ne fasse sa connaissance. Elle a fait intégralement partie de sa vie, moi je ne suis venu qu'après, je me suis rajouté à ce duo adorable,inséparable, mais également infernal par certains côtés, car sa petite Shivanna m'a bien fait comprendre par ses différentes attitudes que j'étais l'intrus dans leur intimité, même si elle faisant contre fortune bon coeur.

Je ne sais comment m'y prendre pour faire réagir mon compagnon, mari, sur 3 semaines il n'a mangé qu'une assiette de riz, un pomme et une orange. Je ne peux le faire hospitaliser, ni de force car je ne suis pas de sa famille (qu'il na plus), ni de le convaincre d'aller voir un médecin, si je m'y aventure, il me dit être simplement fatigué et menace de repartir dans son appartement pour "se reposer tranquille". Il essaie de me cacher ses larmes et son désespoir alors que ses yeux cernés lui mangent le visage et que dans notre lit je n'ai jamais reçu autant de coups de pied, signe qu'il est perturbé. Ne voulant pas l'humilier, je me tais, je fais comme si... mais je suis au désespoir. 

Comment lui faire comprendre qu'il n'est plus seul ? Sa tatie est venue le "gourmander" en langue tamoule histoire que je ne comprenne pas ce qu'elle lui disait. Il semblerait qu'elle ait fait "mouche". Dans la nuit, j'ai senti une petite main m'effleurer sur tout le corps, répondant à son besoin je me suis serré contre lui quitte à lui faire mal, afin de lui communiquer mon amour, ma chaleur, la vie. La suite a été un torrent de larmes contenues mais roulantes sur nos deux corps. Cette étreinte nous ont fait du bien, à tous les deux, anéantissant toute honte de nous laisser voir l'un et l'autre tels que nous sommes dans nos moments de détresse. Nous sommes un couple et en tant que tel, nous nous devons de tout partager, ce qu'il a parfois du mal à accepter. Son éducation indienne sans doute, ou il est malséant de montrer ses sentiments, ou un homme se doit d'être fort, et ou pleurer est un signe de faiblesse de caractère.

Un ami, m'a dit de lui amener un autre chat, un chaton, me disant qu'au départ même s'il le repousse, il s'y attachera, ce qui sans lui faire oublier Shivanna atténuera sa peine. Ce que je vais sans doute faire au risque, d'en un premier temps, de m'en occuper seul, Subramaniam n'ayant pas actuellement de place dans son coeur pour accueillir un nouveau venu.

A l'heure ou j'écris, ce post, il dort encore, je vais lui préparer son café et une tartine avec l'espoir qu'il l'entame à défaut de la finir... 

 

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8 décembre 2019

Charles Dickens Museum

Il y a quelques mois, en octobre 2019, après avoir réglé nos taxes foncières qui ont augmenté de façon exponentielle, nous avons décidé que nous avions besoin de réconfort. Aussi, sommes-nous allés à Londres pour la journée (ne pouvant pour des raisons financières rester plus longtemps, les hôtels étant particulièrement expansifs et ce n'était pas le moment) bref...

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Nous en avons profité pour visiter la gare de St Pancras, le Tower Bridge et le musée Charles Dickens ( comptes-rendu de St Pancras et Tower Bridge plus tard). Arrivés à Londres le 14/10/2019 à 9h heure local, après être partis de Paris à 7h43 heures locale ce qui nous a obligé à arriver à 6h du matin gare du Nord pour passage douanes 6h30, il faisait faim. De fait, dès notre sortie de la gare St Pancras après être passés au bureau des Touristes pour prendre nos billets pour les transports, le Tower Bridge et obtenu le plan pour nous rendre au musée Charles Dickens (prendre les billets de visites en gare, moins onéreux qu'au pied des monuments eux-mêmes), nous nous sommes précipités dans un restaurant pour petit déjeuner.  Ce qui est bien au Royaume Unis c'est qu'avec une population cosmopolites et énormément d'indiens Hindous, tous les restaurants, pubs etc... ont des menus végétariens. Donc mon petit Subra a pris un thé (sans lait, le préciser car il le mette automatiquement) des haricots, des oeufs au plats et des toast. Moi en parfait apikor j'ai pris la même chose, mais avec saucisse et bacon.

Puis nous nous sommes mis à la recherche du fameux musée. Quelle galère, mal indiqué, toutes les rues se ressemblaient, les passants à qui nous demandions notre chemin ne connaissaient pas alors que c'est pourtant un des fleurons de leur littérature et bien évidemment aucun policeman à l'horizon. Nous avons passé la matinée à chercher. Une fois trouvée grâce à un chauffeur de taxi. Nous avons enfin pu respirer de contentement.

Le museum est en fait la maison de Charles Dickens, sur 3 étages avec cour jardin transformée en salon de thé,

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 plus un sou-sol avec fenêtre et cour qui comprend cuisine,

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cave à vin. Le prix d'entrée est modique 8,50 livres et 7,50 livres pour les personnes âgées.

Au rez-de- chaussée après avoir franchi un étroit et petit couloir, on accède à gauche, à la salle à manger en rotonde signe d'aisance pour ses propriétaires, puis à un petit salon. Un escalier assez raide dont le mur est orné d'une silhouette nous indiquant la marche à suivre permet l'accès aux étages supérieurs.

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 Au premier étage, on trouve un petit salon pour Madame, une bibliothèque ou s'installait Charles Dickens pour écrire

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Cette pièce est prolongée par un autre salon ou l'on pouvait se détendre en écoutant du piano ou en s'adonnant à la lecture.

Au second étage, se trouve les chambres de Madame et Monsieur, ainsi qu'une pièce regroupant diverses photos et livres originaux de l'écrivain.

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Au troisième et dernier étage, se trouve la nurserie (Charles Dickens a été l'heureux père de 9 enfants)

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Pour les personnes souhaitant en savoir un peu plus sur Charles Dickens, je vous mets le lien  https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Dickens.

Nous avons fini notre visite par un goûter au salon de thé où nous nous étions mis à l'ombre et où le bruit de l'eau déversée par deux fontaines nous a détendu et fait le plus grand bien, après bien évidemment avoir effectué un tour à la librairie du muséum.

A noter, le vendeur de la librairie et les gardiennes du museum ne parlent pas le français. Audioguide fourni au prix de 3 livres sauf erreur. 

Photos du Musée dans la rubrique Album du blog.

27 octobre 2019

Palais Garnier - Opéra de Paris

Il y a quelques mois, nous avons visités l'Opéra Garnier. Il y a quelques années, existait le musée de l'Opéra, dont l'entrée se trouvait sur un des côtés du monument. On y accédait par une montée assez pentue. Les efforts fournis étaient récompensés par la vue de différents instruments de musique anciens, de dessins, photos et gravures des danseurs étoiles ayant fréquenté ce lieux (tels Balanchine, Serge Lifar, Rudolf Nureev), quelques costumes étaient présentés égalements etc... A ce jour, ce musée ne semble plus exister. Mais l'Opéra lui est devenu visitable ce qui n'était pas le cas, quelques années en arrière.

L'entrée y est fixée à 14 euros. Visite déconseillée aux personnes ayant la phobie du tourisme de masse. Après une queue assez conséquente, nous nous sommes retrouvés noyés dans une foule assez compacte d'étrangers parlant fort, brandissant des appareils photos, dont certains avec perche risquant à chaque mouvement ou recul intempestif de leurs propriétaires de nous retrouver éborgnés. Difficile dans ces conditions d'admirer tranquillement et avec respect ce superbe monument.

69257871_1595999967197828_6339795616398311424_nAprès avoir essayé de prendre en photo quelques statues illuminées par des lumières tamisées et clinquantes tout à la fois, bleu et rouge, nous nous sommes retrouvés devant le majestueux escalier permettant d'accéder aux loges. Et là, mon sang n'a fait qu'un tour à la vue des deux énormes pneus de poids lourds peint en doré (bah oui hein, quand même...) encadrant ce majestueux escalier manquait plus que des lumières clignotantes (dont les appareils photos des touristes japonais faisaient office) pour ressembler à une attraction de fête foraine. Plus bling bling tu meurs.

P1120329A l'étage, nous avons pu admirer dans les couloirs peu éclairés, sans doutes pour les mettres en valeur, de magnifiques costumes de scène portés par de célèbres danseurs dans leurs plus grands ballets. nous promener dans une galerie regroupant diverses objets, photos, portraits de musiciens, danseurs, peinture du plafond oiginal avant qu'il ne soit repeint par Chagall que j'aime bien dans d'autres oeuvres, mais là, les pneus et ce plafond... quel carnage. Jamais nous n'aurions cru qu'un tel outrage fût possible.

La galerie se termine par la bibliothèque de l'Opéra, composée d'étagères grillagées remplies de livres anciens (musiques et autres ?) en prenant un autre couloir, nous sommes arrivés dans une immense galerie, restée Dieu merci à l'originale et encore une autre ouvrant sur les portes des loges, permettant d'avoir une vue d'ensemble de la scène, que j'ai trouvé très petite, sans doute en raison du rideau baissé.

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Reste que malgré le rouge, l'or et le velours des sièges, le tout est particulièrement vétustes et a un réel besoin d'une réfection. Roudoudou étant danseur professionnel, il nous est arrivé fréquemment d'assister à des spectacles de danses, et avec les lumières nous n'avions jamais remarqué ce délabrement. Mais il semble que le directeur de cet établissement en ait pris conscience car des endroits sont inaccessibles en raison de travaux.

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Il y a beaucoup de choses à voir malgré tout, mais notre plaisir a été gaché par toute cette foule bruyante, qui sans égard pour ce beau bâtiment se mettait en scène pour réaliser un nombre incalculables de selfies dans des poses improbables, et dans des endroits méritant plus de respect et de considération.

Pour finir, nous avons baguenaudé à la librairie du musée, qui parmi les horreurs habituelles recence de beaux livres sur la danse, les opéras, les danseurs, les méthodes d'enseignements. On peut y trouver également des CD et DVd sur les ballets, bref pas mal du tout. Nous avons fait emplettes de CD et DVD, un livre sur Chaliapine pour moi et un autre sur Serge Lifar pour Roudoudou.

Les photos prises lors de notre visite sont dans la rubrique album du blog.

19 août 2019

Gustave Moreau - Maison Musée de l'artiste

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Gustave Moreau est né le 06 avril 1826 à Paris dans le 7ème arrondissement.

C'est un peintre d'une foi violente. Religion et Chrétienté dominent l'oeuvre de l'artiste. Des paraboles de l'Ancien et du Nouveau Testament. Des scènes de la vie des Saints ainsi que l'interprétation des Mythes antiques forment un fil conducteur à travers diverses périodes artistiques. Il aspirait à christianiser des motifs païens. Ses idéaux esthétiques : l'art Bizantin et Médiéval. Les primitifs étaient à ses yeux plus proches de l'âme moderne que Raphaël et Michel Ange. Selon Gustave Moreau, art Médiéval et Catholicisme forment une entité indissociable. Il voulait glorifier la religion chrétienne dans la peinture.

Sa carrière est celle d'un créateur exigeant qui a constamment approfondi et renouvelé son art. Contemporain d'Odile Redon, Seurat et Gauguin, il a trouvé sa voie à l'opposé de l'impressionnisme dans les thèmes humanistes de l'histoire.

Maison Musée Gustave Moreau :

Cette maison d'artiste a été transformée en musée par le peintre lui-même, ce lieu vanté par Marcel Proust dès son ouverture et situé dans la Nouvelle Athènes, a conservé son aménagement et son accrochage d'origine. A la fin de sa vie en 1898 l'artiste fait construire son musée tout en conservant l'appartement de ses parents au premier étage.

Dans les grands ateliers des deuxième et troisième étages, il expose ses plus grands formats. Son légataire universel et assistant Henri Rupp (1837-1918), poursuit l'aménagement du musée et préside à celui du rez-de-chaussée.

C'est en 2015 que l'histoire du Musée de Gustave Moreau avec la réouverture au public du rez-de-chaussée dans son état originel et la création de réserves et d'un cabinet d'art graphique, laissant intact ce lieu historique. 

Mon avis : Volodia

C'est un endroit, accessible pour la modique somme de 7euros, hors du temps, situé dans le 9ème arrondissement de Paris rue de la Rochefoucauld, aucun bruit ne vient troubler votre visite sinon celui du parquet ciré qui craque sous vos pas. Le rez-de-chaussé est encombré de meubles, de dessins et tableaux, de bibelots, de fauteuils et canapés au point que l'on se demande vu la petitesse des pièces et le nombre de sièges comment les personnes pouvaient s'y tenir à l'aise ?? ? Mais il semble que ce soit l'époque qui veuille cela, car sous Napoléon III et la Seconde République les appartements étaient surchargés. Les murs étaient tous occupés à croire qu'à cette époque les bourgeois avaient peur du "vide".

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Le second étage est composé d'une pièce atelier immense, d'où la lumière s'invite grace à de grandes baies vitrées. on peut y voir les oeuvres grands formats du peintre, ses palettes de peintures et diverses sculptures. Sur un des côté de la pièce au centre du mur on accède au 3ème étage à l'aide d'un extraordinaire escalier en colimaçon en bois.

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Le 3ème étage comme le second, affiche sur ses murs des toiles grands formats, et dans cette immense pièce séparée en deux, on y trouve un stupéfiant cabinet à dessins. Ce meuble comporte plusieurs portes qui une fois ouverte, laisse voir les multiples dessins et ébauches faites par l'artiste.

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D'autres photos de ce musée sont visibles dans la rubrique Album du blog.

30 juin 2019

Marches de Fiertés ou Gay Pride 2019 - PARIS

Prévue samedi 29 juin avec rendez vous Gare Montparnasse pour départ à 14h.

Ma petite caille indienne n'étant pas rentrée de tournée, c'est la première fois depuis notre rencontre que je devais y aller seul. Compte tenu de cela, de la chaleur, je me suis sérieusement interrogé sur ma motivation à m'y rendre, mais des amis se sont proposés de m'accompagner et donc nous nous sommes retrouvés à l'Indiana Café à Montparnasse.

Nous avons pris le temps de déjeuner, puis avons fait le tour des chars alignés en rangs d'oignons de chaque côté du boulevard de montparnasse entre Duroc et la place Bienvenue. Ce qui nous a permis de faire quelques photos sympathiques avant que les participants ne soient agacés de poser, ou trop incommodés par la foule et la chaleur.

De fait, nous avons pu admirer les chorégraphies du Flag, du Beit Haverim et de Air France

Chorégraphie Beit Haverim Marche des Fiertés 2019

 

A l'inverse des 2 ou 3 années précédentes, il semble qu'il y ait eu moins de bandes de jeunes venus pour embêter et voler les participants. Moins de fesses à l'air également, sauf quelques irréductibles soient très jeunes : lycéens, étudiants ? et quelques vieux beaux.

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Les trans d'Amérique Centrale ou Latine se sont faites si discrètes que je ne me souviens pas les avoir vu.. Le SRAS mouvement pour la reconnaissance de la prostitution était absent ceci expliquant sans doute cela, Toutefois, comme nous ne sommes pas allés jusqu"à République, peut être ne les avons vous pas rencontrées tout simplement !

Beaucoup de chars contrairement à l'année passée. Toujours des jeunes, certains à peine majeurs pour qui la Marche des Fierté est un moyen de faire la fête à peu de frais.. Moins d'acool assomoirs parmi eux, mais des bouteilles de bière pour compenser, cumuler avec la chaleur  ils sont vite devenus intenables, bousculant tout le monde, nous hurlant dans les oreilles, sans compter qu'il nous a fallu nous écarter d'urgence pour que certains puissent évacuer le surplus qu'ils avaient ingurgité. Bref, inintéressants et très "chiants".

Autrement, comme à l'accoutumée quelques extravagants qui confondent carnaval de venise, cabarets, avec Marche revendicatrice.Tous les genres de la communauté homosexuelle étaient représentés. Des lesbiennes plus vraies que vraies, Beaucoup collaient à la caricature dites des camionneuses. Des ftm en transition avec un  début de barbe et duvet sur la lèvre supérieure et mamectomie pas encore effectuée, des "folles" véridiques ou surjouées ça fait bien dans le décor. Des homos et des lesbiennes" normaux" , mais la normalité n'est-elle pas que relative ?

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Des gays "cuirs" ' (valeur sûr les cuirs) déclinés en sous groupes : fétichistes, sm avec nouveauté dans ce microcosme particulier, quelques femmes, je n'ai pu m'empêcher de me gausser de leur masque de chien, leur harnais entourant leurs seins volumineux et leurs bourrelets les faisant ressembler à des morceaux de viande saucissonnés. Comment peut on se ridiculiser ainsi ? Déjà pour des hommes ... mais alors pour des femmes ...!

Un des gars portaient une couche culotte. Hum, Accessoire ou trop de fist ?

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Fidèles au poste les soeurs de la perpétuelle indulgence bien aimées de la communauté homosexuelle pour tout le dévouement dont elles font preuve à récolter des dons auprès des boites du Marais et autres, de la prévention, et de l'aide aux malades ou envers tous ceux qui font appel à elles.

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Les revendications affichées sur les chars et sur les pancartes des participants étaient très claires : Contre l'homophobie. Contre les discriminations dans l'entreprise. PMA pour tous y compris les hommes trans - inutile de dire que j'ai un peu "tiqué"  pour les hommes trans. Ma position vous la connaissez : je suis affreusement binaire, certains pourraient me taxer de transphobe, ok, j'assume, bien que ce mot soit galvaudé à tout va pour tout ce qui est contraire à la pensée des trans. Mais bon tu te dis homme, Tu effectues ta réassignation d'identité et ne gardes rien de tes attributs féminins. Auquel cas, tu n'es pas un homme mais une travestie -  Enfin bref, si ça marche pourquoi pas, ça me choque un peu dans le principe, mais pas plus que cela et si cela peut rendre un couple heureux... 

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Quelques représentations opportunistes d'Air France, de la SNCF, de la CGT,  mais on leur pardonne volontiers. La communauté homosexuelle voyage beaucoup, donc il est toujours intéressant de savoir quels groupes sont gay friendly.

En queue de Marche, le ou les chars des Caribéens et Africains, qui beuglaient une chanson de la madonna des banlieues Aya Nakamura. Hum depuis l'année dernière, ils ont décidé de faire une marche "séparée" car ils se disent discriminés et veulent une plus grande visibilité. Sur ce char comme l'année précédente des greluches déguisées mimant des actes sexuels, immondes d'obscénités et de vulgarité. On peut être homosexuel (le) et ne pas se conduire comme des animaux pour se démarquer dans un défilé dédié justement au LGBTQI. mais apparemment, ils leur manquent comme pour beaucoup d'autres choses du savoir vivre et de la retenue. Entre ceux et celles emplumés qui se croyaient à RIO et les autres qui voulaient absolument se faire remarquer par leurs insanités...Toutes les personnes de couleur (racisées nouveau mot à la mode) se sont regroupées à la fin de la marche..... 

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La chaleur devenant intenable, et la fatigue aidant, nous ne sommes pas allés jusqu'à République. Nous nous sommes arrêtés dans notre fief, le Marais. magnifiquement décoré de drapeaux, de parapluies arc en ciel; Nous y avons diné puis, bu un dernier verrre au Cox avant de rentrer chez nous complètement épuisés et sentant le fauve.

Sinon pour plus de photos de la Marche des Fiertés, voir dans la catégorie album du blog.

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24 juin 2019

Paris Romantique 1815-1848 - Musée du Petit Palais Paris

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du 22/05 au 19/09/2019 - prix d'entrée 13 euros. Photos autorisées sans flash.

Introduction :

Napoléon avait rêvé de faire de Paris une mégalopole qui serait la capitale politique de l'Europe : la chute de l'Empire l'empêche d'accomplir ce dessein.

Cependant, les Parisiens de la Restauration et de la monarchie de Juillet avaient tout de même la conviction de vivre dans la première ville du monde, capitale artistique, musicale et scientifique, tout autant que capitale des plaisirs et de la mode.

Nombre d'étrangers partageaient ce sentiment et pensaient que seule l'approbation parisienne pouvait leur assurer une reconnaissance internationale. Aussi, la ville fourmillait-elle d'exilés volontaires : musicien, comme Gioachino Rossini, Frantz Liszt ou Giacomo Meyerbeer, scientifiques, comme  Alexandre de Humboldt, écrivains comme : Henri Heine, mais aussi de réfugiés fuyant des situation politiques difficiles, comme : Adam Mickiewicz, Frédéric Chopin ou la princesse Belgiojoso.

Le brassage de toutes ces influences extérieures, dans un contexrte relativement libéral, favorisa l'éclosion d'une effervescence intellectuelle unique dans une Europe où beaucoup de nations vivaient encore sous un régime oppressif.

C'est le Paris de cette période, dans toute sa diversité, que l'exposition s'attache à évoquer. Celle-ci est conçue comme une promenade dans les différents quartiers de la capitale, chaque quartier, ou monument, introduisant un certai nombre de thèmes. En milieu de parcours, la section "Le Paris des révolutions" retrace les évènements de l'année 1830.

Mon avis : Volodia

Cette exposition est magnifiquement mise en scène au moyen de tableaux, sculptures, reconstitution de salons artistiques et littéraires. Chaque quartier est bien différencié dans ses objectifs :

. Le Palais des Tuileries : Lieu de pouvoir, vitrine des arts décoratifs 

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Habité de façon irrégulière au XVIIè et XVIIIè siècle, le palais des Tuileies devint à partir du Consulat et jusqu'au Second Empire, la résidence parisienne et permanente du Chef de l'Etat, quel qu'il fût, et le symbole même du pouvoir.

 

. Le Palais Royal : Lieu du commerce de luxe, la mode et les restaurants

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Les arcades du Palais Royal permettaient de faire ses achats à l'abri des intempéries. On y trouvait les étoffes les plus belles, les bijoux les plus précieux, les chefs d'oeuvres de l'horlogerie, la mode y établi son empire, de là elle règne en souveraine sur la capitale.

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Cependant, elles eurent assez rapidement mauvaise réputation  en raison des prostituées qui recevaient dans les étages, et car elles étaient devenues le repère des joueurs. La popularité du Palais Royal extrême jusqu'en 1830 se tarit  progressivement lorsque le racolage et les jeux de hasards furent interdits, au profit des Grrands Boulevards nouvel endroit à la mode et lieu de tous les divertissements de Paris.

. Au Louvre : Les arts et le Salon

. Notre Dame de Paris : Victor Hugo, la redécouverte du Paris Médiéval, le style "Troubadours"

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. 1830, le Paris des Révolutions : les Trois Glorieuses, la caricature politique, Hernani, la Symphonie Fantastique, les monuments "Politiques"

. du Quartier Latin aux Barrières : La vie de Bohème, grisettes et étudianbts, les bals publics, le peuple de Paris

. Chaussée-D'antin et Nouvelle Athènes : Banquiers et collectionneurs, ateliers d'artistes et réunions musicales, le "Musée Dantan", courtisanes et lorettes.

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 . Des grands boulevards au Théâtre-Français : Les Spectacles

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. De l'Arsenal à l'Abbays-au-Bois : les salons littéraires.

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Cette exposition complète harmonieusement, la visite du "Musée de la Vie Romantique", à la Nouvelle Athène, complète car elle va au-delà du cercle littéraire et artistique, en englobant non seulement la mode, mais également, les évènements politiques qui ont eu lieu à cette époque. Les autres photos de l'exposition sont dans la catégorie Album du blog.

23 juin 2019

Le Musée de la Vie Romantique - Paris

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La demeure du peintre Ary Scheffer construite en 1830 au coeur du quartier récemment loti de la Nouvelle Athènes, cette demeure restée dans la descendance familiale d'Ary Scheffer (1795-1858) et d'Ernest Renan (1823-1892) est, depuis 1983, un musée de la Ville de Paris consacré à l'évocation de la vie artistique et littéraire de la première moitié du XIXème siècle.

Avec sa cour pavée et son jardin, le musée de la vie romantique, bâti sur un terrain mitoyen du parc du comte Chaptal ayant appartenu aux abesses de Montmartre, est aujourd'hui l'un des derniers exemples des maisons d'artistes construites sous la Restauration et la monarchie de juillet.

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Au rez-de-chaussée du pavillon, les souvenirs, meubles et portraits ayant appartenu à Georges Sans (1804-1876), légués à la Ville de Paris en 1923 par sa petite fille Aurore Lauth-Sand, évoquent l'écrivain et son entourage. A l'étage, l'oeuvre du peintre Ary Scheffer est présentée dans sa diversité (portraits, peintures religieuses et d'histoire) parmi d'autres témoignages de l'époque romantique.

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Les deux ateliers, orientés au nord, situés de part et d'autre de l'allée, accueillent les expositions temporaires. A gauche de l'allée en arrivant, l'atelier-salon où Ary Scheffer recevait chaque vendredi l'élite artistique et littéraire (George Sand, Chopin, Delacroix, Rossini, Gounod, Liszt, Pauline Viardot, Tourgueniev) ainsi que des personnalités politiques (Thiers, Bérager, Henri Martin, Daniel Manin, Lamennais). A droite, l'atelier de peinture ocupé par Ary, son frère Henry et leurs élèves et assistants.

 

Mon avis : Volodia

Cela faisait longtemps que j'avais envie de visiter ce musée, mais le temps m'avait toujours manqué, et je dois dire que j'ai fait une agréable découverte, il s'agit d'un musée délicieux situé dans une rue calme du 9ème arrondissement, auquel on accède par une allée assez longue, pavée et ombragée.

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A l'intérieur de la maison principale on peut surtout admirer des références à George Sand et Chopin : Buste, vitraux illustrant ses oeuvres, tableaux, portraits. Reconstitution de l'intérieur d'un salon de réception et de celui de George Sand, ainsi que diverses peintures de l'époque romantique exécutées par Ary Scheffer. 

Le petit jardin fait office de salon de thé, ce qui est bien agréable, siroter une boisson réconfortante au calme, entouré de fleurs, sympa.

Des photos de l'intérieur de ce musée sont visibles dans la partie album du blog.

26 avril 2019

Trans FTM et susceptibilité mal placée

 

Harnais

Il y a quelques temps, sur un forum, nous a été relaté la mésaventure d'un trans ftm, voir ci-dessous :

Un jeune homme trans a raconté une cuisante mésaventure dans un établissement Londonien, lequel se défend de toute discrimination. 

https://www.gaystarnews.com/article/trans-man-sauna/#gs.84ijzu

On connaissait la polémique qui a fait rage cet été au Royaume-Uni sur l’inclusion des femmes trans dans les espaces féministes et lesbiens. 

C’est en quelque sorte le reflet masculin de cette controverse qui s’est produit à la fin du mois dernier dans un sauna gay de Londres. 

Un jeune homme trans de 26 ans avait décidé de visiter un Sauna en compagnie d’un copain. Non sans avoir au préalable vérifié sur le site web qu’il n’avait pas de politique spécifique sur les clients trans. 

«Il n’y avait rien qui dise que les hommes trans n’était pas les bienvenus», raconte-t-il à GayStarNews. 

Mais au bout d’une heure de déambulation entre hammam et cabines, un membre du staff s’est présenté à lui et l’a prié de quitter les lieux, en répétant que c’était «un espace masculin». 

«On m’a dit que je n’étais pas autorisé à rester à cause de mes parties génitales», explique-t-il. En effet, le jeune homme est non opéré. Par contre, il est reconnu officiellement en tant que personne de sexe masculin. Il a ainsi montré son passeport à l’employé, qui n’a rien voulu savoir. 

«On m’a dit que si j’avais eu des seins et une bite, ç’aurait été; mais pas un vagin.» Une humiliation, selon le jeune homme. 

Le Sauna a confirmé l’incident, déclenché selon lui par la plainte d’un client. La direction s’est justifiée en plaidant l’excès de prudence. Le staff n’était pas sûr que sa licence municipale l’autorisait à accepter des personnes «en cours de transition» – ce qui s’est pourtant révélé être le cas. 

Le client a été remboursé, assure le sauna, qui lui a présenté ses excuses. GayStarNews rappelle que la loi sur l’égalité en vigueur depuis 2010 au Royaume-Uni sanctionne la discrimination visant les personnes trans. 

Mon avis : Volodia

En principe j’évite de me mêler des affaires des trans, parce que la transidentité est un sujet  non seulement complexe mais très douloureux psychiquement pour les personnes concernées et qu’il est très difficile d’avoir une conversation soutenue sur ce sujet avec elles étant donné leur état d'esprit...

Toutefois, je ne peux résister à commenter cet article, car c’est un sujet récurrent chez les transsexuels (ftm - femme vers homme), de même que les sites de rencontre où semble-t-il ils rencontrent des difficultés à trouver chaussure à leur pied, et se font souvent "rembarrer"  sans ménagement.

Dans l’article qui nous occupe et, même si pour cette personne  l’humiliation a été cuisante, et au risque de passer pour transphobe, j’estime que le sauna a eu raison. Ce n’est pas la place d’un ftm surtout n’ayant pas effectué sa réassignation d’identité en totalité (chirurgie).

Pour une fois, mettons nous à la place des clients de ce sauna. Ils viennent pour se relaxer, voire trouver un partenaire d’un soir ce qui veut dire, pour qui s’est déjà trouvé dans ces endroits voir (lien ci-dessous) :

http://volodia.canalblog.com/archives/2009/12/21/16237565.html

Cette personne n’ayant pas le physique conforme à ce qui est attendu, peut génèrer pour qui serait intéressé, une déception et une frustration, voire même être considéré comme voyeur.

Il faudrait, et c’est un vœu pieux, que les transsexuels (et là je parle surtout pour les ftm) comprennent et se mettent dans la tête que certains endroits ne sont pas faits pour eux (sauna, lieux de drague gays, et sites de rencontres gay). Non non non, même en arborant  une musculature impressionnante et une profusion de tatouages (pour faire plus viril). Rien à faire, ils vous manque le principal pour ces lieux ou la plupart des clients viennent pour avoir des relations intimes, point final !

Il n’y a aucun transphobie là-dedans, la plupart des transidentitaires (nouveau mot à la mode) sont acceptés dans les milieux lgbt que ce soit des bars, des restaurants, et autres lieux de rencontres tant qu’il n’y a pas d’enjeux sexuels car comme ils le disent eux-mêmes la transidentité concerne "le genre" et n’a rien à voir avec la sexualité. Mais cela est valable des deux côtés vous ne pouvez vous revendiquer d’être d’un genre différent de celui auquel vous appartenez physiquement et vouloir une sexualité identique aux ci-genres (injure suprême) en allant sur des sites de rencontres. On vous renverra toujours en pleine figure ce qui vous manque et /ou que vous avez réellement dans le pantalon, et parfois sans ménagement.

La seule chose dont vous pouvez vous plaindre, c’est le manque de courtoisie, de délicatesse, voire la grossiereté dont certains font preuve, mais là encore vous subissez sur lesdits sites la dure loi de la sélection de même que les hommes cis-genre (voir lien ci-dessous) :

http://volodia.canalblog.com/archives/2016/04/18/33684024.html

Je suis gay, pas bi et ne partage mon lit qu’avec des hommes. Lorsque j’étais plus jeune ,il m’est arrivé de rencontrer des hommes avec qui j’aurais pu avoir une aventure et bien évidemment s‘ils m‘avaient attiré physiquement j’aurais pu « consommer ». Sans être un « queutard » (quel horreur ce mot !)

Si à ce moment l’homme en question m’avait dit je suis ftm, sans le planter là et sans lui faire de remarques humiliantes je lui aurais fait comprendre que je n’étais pas intéressé, mais je suis certain que quoi qu’il en soit et quelle que soit ma façon de procéder, je l’aurais blessé et ça sans intention de faire mal. Mais dans mon lit, je veux un homme complet et non un « homme »  dont l'intimité féminine ne me procure au mieux qu'indifférence et/ou au pire que dégoût.

Il faut arrêter de jouer les offusqués ou d'accuser de transphobie à tort et à travers. Si un ftm va dans un sauna ou sur un site de rencontre gays c’est qu’il s’attend à trouver un homme avec tous ses attributs donc il est normal que ce soit pareil pour le futur partenaire. S'il ne veut pas de remarques quant à ce qu'il a ou n'a pas qu'il aille sur un site trans, ça existe aussi ! 

5 février 2019

Fendre l'air - Art du Bambou au Japon

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Cette magnifique exposition se tient au Musée du Quai Branly Jacques Chirac à Paris du 27/11/2018 au 07/04/2019.

L'art du panier japonais raconté à travers 200 oeuvres anciennes et contemporaines. Il s'agit d'une première exposition d'envergure en Europe dédiée aux paniers de bambou japonais. On y découvre ces corbeilles, signées par les artisans-artistes qui accueillent les arrangement floraux, ou ikebana, destinés à la cérémonie du thé. Des objets tressés d'hier et d'aujourd'hui, d'une beauté subtile.

Histoire du panier de bambou japonais :

Le thé arrive de Chine dans l'archipel nippon aux environs des VIII et IXème siècle, apporté par les missionnaires bouddhistes. Il est utilisé dans les monastères pour ses vertus médicinales avant d'être introduit à la cour. Autour de l'empereur et chez les seigneurs, ou shoguns, s'organisent des cérémonies autour de la vénérable boisson. 

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Des paniers de bambou contenant les arrangements floraux, ou ikebana, contribuent à l'harmonie du moment. Les Japonais étant influencés par l'Empire du Milieu, les corbeilles copient d'abord les formes chinoises. Les vanniers chargés de les tresser sont de simples artisans dont le nom n'est pas conservé.

1868 : l'Empereur Meiji prend le pouvoir, mettant fin à plus de deux siècles de régime féodal et d'isolement. Autour de lkui se forme une classe d'aristocrates lettrés, élite sophistiquée versée dans les cérémonies du thé. Elle prise le rituel sencha au cours duquel des feuilles de thé sont lentement, très lentement infusées (à distinguer de la pratique du chanoyâ, où le thé vert est utilisé en poudre). Pour ces réunions, les hôtes s'entourent d'objets raffinés qu'ils sont fiers de montrer à leurs invités. 

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Entre collectionneurs, on compare, on commente. C'est à qui dévoilera les ustensiles les plus élaborés, les plus coûteux. Le comble du chic ? Posséder un panier ayant appartenu à un maître de thé historique. Pour satisfaire cette clientèle d'esthètes, les artisans se surpassent. Les vanniers japonais vont se libérer du modèle chinois et inventer leurs propres formes. Ils cherchent à s'affranchir de la condition subalterne d'artisan pour accéder au statut d'artiste et imposer leur identité. Hayakawa Shôkosai est le premier à signer ses création vers 1880. 

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Des lignées de maîtres-vanniers se mettent en place à l'instar des potiers ou armuriers. Pour protéger les paniers à Ikebana, on fabrique de délicates boîtes qui, elle aussi, portent la signature de leur auteur.

Parallèlement, le gouvernement Meiji assure la promotion de ses artisans en organisant des expositions au sein de l'Empire mais aussi en participant à des manifestions internationales. Cet âge prendre fin brutalement avec la défaite du Japon lors de la Seconde Guerre Mondiale.

La création contemporaine :

Sept artistes sont réunis dans cette exposition pour illustrer la création contemporaine. La plupart des vanniers mis à l'honneur coimposent encore des vases décoratifs pour l'arrangement floral. Ils y sont obligés pour gagner leur vie.  

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Or, parallèlement  à ces réalisations "alimentaires", ces artistes travaillent à une oeuvre personnelle. Et, sitôt qu'ils expriment leur vision esthétique et poétique, leurs paniers cessent d'être des contenants. Les voilà sculptures. D'artisan, le vannier se fait plasticien.

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Le bambou est un média. Les compositions se révèlent subtilement abstraites, une simple tige devient graphisme. On admirera la maîtrise de l'espace. Il y a une légèreté.

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D'autres  constructions arborent des formes organiques, ici, on devine l'eau qui coule d'une rivière, là des silhouettes féminines. Ces artistes se sont formés aux techniques traditionnelles de tissage dans des ateliers familiaux ou des écoles professionnelles. Tous ont appris pendant au moins cinq ans  à bien préparer le bambou avant de le tresser : extraire l'huile que contient l'arbre vert, ébrancher les tiges, fendre le tube pour le découper en lanières, tailler des brins....Certains maîtres abandonnes ces tâches fastidieuses à leurs disciples ; quelques uns s'y attellent en personne, trouvant des ces préparation manuelles un état propice à la méditation.

Les créateurs  contemporains prennent des libertés avec la tradition. Audacieux, ils font intervenir dans leurs oeuvres des matériaux étrangers au bambou. L'un y associe du métal, de la laque, voire du plastique. L'autre sollicite la collaboration d'un céramiste. Il est même un artiste qui a recours à l'ordinateur pour concevoir ses pièces.

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Pour voir d'autres photos de cette exposition aller dans la rubrique album du blog.

Désolé si certaines oeuvres sont mal photographiées, mais notre appareil est très ordinaire et beaucoup d'objets sont sous vitrines avec malheureusement des reflets de lumière spots ou vitraux du musée en plus du reflet du verre de ladite vitrine.

3 janvier 2019

Le musée de Montmartre

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Monmartre connaît à la fin du XIXème siècle  une transformation décisive.  L'installation des cafés, bals et cabarets artistiques  ainsi que la venue d'artistes métamorphoses  l'apparence de ce village tranquille.

Les ateliers et les cités d'artistes se démultiplient  et accueillent des peintres venus d'horizon divers. Montmartre devient le centre  de l'avant-garde artistique où peintres, poètes et musiciens côtoient chansonniers, clowns et danseurs, où la culture populaire fusionne avec celle des intellectuels, et où les frontières entre les arts s'estompent. Naît alors l'esprit bohème qui fera la légende et l'identité de Montmartre.

Cela fait quelques années que nous n'étions pas revenus dans ce charmant musée nichée dans une rue calme de la butte, et avons été agréablement surpris des modifications et amégement qui y ont été fait. Composée d'une maison donnant sur ladite rue, l'intérieur est composé de deux ailes : une comprenant une salle d'exposition ou était accroché des dessins de la guerre 14-18, prolongée par un salon de thé, le tout donnant sur un des jardins d'où l'on peut apercevoir l'église du Sacré-Coeur :

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Dans la seconde aile, nous avons pu visiter l'appartement des peintres Utrillo et Suzanne Valadon, leur salon, la chambre d'Utrillo et l'atelier de Suzanne Valadon :

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Dans le second jardin, un autre bâtiment est visible dans lequel figure des vues, des peintures de montmartre, des cabarets, des bals, est également reconstitué un bar, et des peintures accrochée au mur représentent les principales figures de Montrmartre : Aristide Briant pour le Lapin Agile, la Goulue pour le Moulin Rouge, le moulin de la Galette, etc....

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 Au fond du jardin qui descend en espaliers, se trouve les vignes de montmartre.

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Les photos de ce ravissant musée sont dans la colonne album photos du blog

 

 

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