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zdraztvitié

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1 octobre 2018

Dire Gelt

Arrive le gardien

Il est poli, mais pas pour rien

Et comme on ne luji paye pas le loyer

Il accroche un papier

Le loyer et ouille ouille ouille !

Le loyer oui ça dérouille

Le loyer voilà l'huissier

Le loyer on doit payer

Arrive le propriétaire

Avec un méchant air

Et comme on ne lui donne pas le loyer

Il sort le mobilier

Le loyer

Pourquoi vous donnerais-je le loyer

Alors que la cuisine est cassée ?

Pourquoi vous donnerais le loyer

Alors que je ne peux pas cuisiner ?

Le loyer...

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15 août 2018

Musée Yves Saint Laurent - Paris

 

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En 1962, Yves Saint Laurent (1936-2008) ouvre, avec Pierre Bergé (1930-2017), sa propre maison de couture au 30 bis sur Spontini, dans le 16ème arrdt.

Forte de son succès florissant, la maison de couture s'installe, le 14 juillet 1974, dans cet hôtel particulier du 05 avenue Marceau, de style Napoléon III.

 

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La maison, qui ferme ses portes en octobre 2002, se transforme en Fondation Pierre Bergé - Yves Saint Laurent, reconnue d'utilisé publique cette même année. Elle a pour principales missions d'assurer la conservation et le rayonnement de l'oeuvre d'Yves Saint Laurent.

Cette conscience patrimoniale est née dès 1964, lorsque Yves Saint Laurent décide au lendemain des défilés de haute couture de faire un choix de modèles destinés à être conservés. En 1982, la mention "Musée" apparaît sur les fiches d'atelier de ces pièces, retirées du circuit commercial, et conservées dans des réserves muséales aménagées à partir de 1997. Ce patrimoine, constitué de milliers de modèles, mais également de toute la documentation relative à leur création, est sans équivalent dans le milieu de la mode.

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De 2004 à 2016, la Fondation organise des expositons d'art, reflétant les goûts éclectiques du couple Bergé-Saint Laurent. Aujourd'hui, leur maison de couture devient musée, qui a reçu l'appellation Musée de France, célèbrant le génie de celui qui demeure l'un des plus grands couturiers du XXème siècle.

Mon avis : Volodia

Enfin, nous avons pu accéder à cet antre sacré et tant convoité qu'est ce musée. En effet, depuis l'ouverture de ce musée, nous n'avions pu le visiter en raison de la foultitude qui s'y presse. 

Nous étions de fervents visiteurs et admirateurs de la Fondation, qui organisait de sublimes expositions temporaires que ce soit sur la mode : vêtements confectionnés avec des fibres végétales, telles : les robes sculpture de Nourredine Amir, ou d'autres comme : les tapis et bijoux traditionnels du Maroc, ou d'autres encore comme :  Nureev, Jacques-Emile Blanche. Toutes ces expositions étaient très bien mises en scène avec les plus beaux objets dont certains provenaient de collections personnelles prêtées pour l'occasion.

Seul petit bémol, il était interdit de photographier, même sans flash, et je dois avouer que nous étions un peu frustrés car les salons d'expositions, rien qu'eux méritaient largement quelques photos. Pour les oeuvres exposées, il était toujours possible de se rabattre sur la librairie de la Fondation, quoi que certaines n'étaient pas en vente...

De même que pour visiter l'atelier d'Yves Saint Laurent, nous étions obligés de prendre rendez-vous en espérant que le nombre de visiteurs ne soient pas trop nombreux. A présent, les photos (sans flash sont autorisées), l'atelier visitable sans rendez-vous

 

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et nous avons le droit également de tomber bées d'amiration devant les tenues crées par ce couturier.

 

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En prime, une petite vidéo posthume de Pierre Bergé, avec sa voix ainsi que celle de Yves St Laurent nous expliquant leur manière de fonctionner : l'un créant, l'autre mettant en scène et dirigeant la maison.

D'autres photos de ce musée figurent dans les albums de ce blog

15 août 2018

«Семейные радости»

Еврейская сюита «Семейные радости». ГААНТ имени Игоря Моисеева.

11 août 2018

Tatouages de prisonniers de droit commun Russes Homosexuels

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Les tatouages ont toujours été interdits dans les prisons Russes. Autrefois, signe de rebellion, les prisonniers n'hésitent plus à montrer leurs tatouages qui est un livre ouvert sur leur vie et leur passé criminel. Ce qui est intéressant c'est que les Droits Communs, affichent leur homosexualité sans complexe : 

. Les yeux placés au-dessus de la clavicule s'ignifie : je t'ai  à l'oeil

. Certains sont tatoués directement sur les tétons pour former l'oeil,

Mais, les yeux placés directement sur l'abdomen sont signe d'homosexualité, le pénis préfigurant le nez.

Pour ceux qui s'imaginent qu'homosexuel veut dire efféminé, propre sur soi, et autres caricatures,  C'est une fable, parmi eux se trouvent autant de voyoux infréquentables que parmi les hétérosexuels. Ces individus se montrent souvent brutaux vis à vis des autres prisonniers, surtout les nouveaux, en leur cassant les dents de devant en vue de fellations forcées.

20 juillet 2018

Les communautés juives d'Asie Centrale

 

Juif de Boukhara

Pour ceux qui ne le savent pas, l’Asie Centrale située stratégiquement entre la Russie au Nord et à l’Ouest, la Chine à l’Est, et l’Afganistan et l’Iran au Sud a été envahie, conquise, ravagée et occupée par les armées de ses voisins. Originaire de Russie et de plus d’un Oblast, je me suis intéressé à ses cousins éloignés. 

On pense que des juifs se sont peut être installés en Asie Centrale dès le 4ème-5ème siècle avant J.-C alors qu’une grande partie de la région était sous domination Perse, puisque les juifs pouvaient circuler librement dans l’Empire Achéménide.

La route de la soie fut ensuite une autre voie de leur pénétration en Asie Centrale. Dans les siècles qui suivirent , des juifs émigrés, exilés ou fuyant les persécutions - d’Espagne, de Perse, du Moyen-Orient, du Maroc et de Russie - trouvèrent refuge en Asie Centrale. La plupart s’installèrent dans les villes de Boukhara, Samarkand, Tachkent et de kokand. Ils furent vite connus sous le nom de « Juifs de Boukhara ». 

Au début du 15ème siècle, les tribus ouzbeks prirent le contrôle d’une grande partie de l’Asie Centrale et promulgurent des lois qui eurent des effets à long terme sur la population juive. Les juifs étaient soumis à de lourds impôts qui leur interdisaient pratiquement de posséder des terres. 

Beaucoup devinrent marchands, changeurs et prêteurs sur gage, ou encore ouvriers spécialisés dans la teinture à l’indigo. Certains prospérèrent et finirent par contrôler des caravanes qui assuraient les échanges avec la Russie. En 1833, ladite Russie accorda aux juifs de Boukhara le droit de commercer aux foires importantes de Niji, Novgorod et d’Orenbourg, ce qui augmenta leur influence dans l'Emirat. Les exportations portaient surtout sur le coton brut, les importations sur les tissus manufacturés en Russie.

Comme dans de nombreux pays du monde, les juifs sous la domination des Khans Ouzbeks musulmans furent exposés à des discriminations :

. Leurs robes devaient être de couleur unie et ils ne pouvaient les fermer qu’avec une cordelettre nouée à la taille. Ils devaient porter des calottes noires bordés d’un mince liseré de fourrure. Il leur était interdit d’aller à cheval ou à dos d’âne dans le périmètre de la ville, et ils devaient résider dans un mahalla (quartier de la ville qui leur était réservé).

Dans l’intimité de leur demeure, les juifs s’habillaient comme les musulmans. Leurs femmes n’étaient pas confinés dans des appartements séparés, elles n’étaient pas voilées et se mêlaient librement aux hommes de la maisonnée. Pour sortir, en revanche , le port du parandja (lourd manteau enveloppant) était obligatoire, afin de ne pas attirer l’attention.

Le plus souvent les communautés juives purent se maintenir et garder leurs synagogues, mais il y eut périodiquement des vagues d’antisémitisme, de pogroms et de conversions forcées, en particulier au 18ème et 19ème siècle.

D’une certaine façon, la domination russe améliora la vie des juifs de Boukhara et beaucoup d’entre-eux prospérèrent. Les tzars avaient plus d’intérêt à maintenir et renforcer des partenaires commerciaux en Asie Centrale (dont beaucoup étaient juifs) qu’à contrôler la vie individuelle de chacun. Une fois le traité de Boukhara signé en 1873, entre le Khan et les Russes, les juifs eurent un libre droit de propriété et davantage de liberté pour s’installer. 

La situation changea à l’arrivée des communistes soviétiques. On promulga des lois défavorables aux religions. Des synagogues et des mosquées furent détruites ou transformées en entrepôts et en bâtiments administratifs. Rabbins et mollahs furent persécutés. Les entreprises privées furent nationalisées et les artisans contraints d’intégrer des coopératives ou d’aller en usine. Sous Staline, l’antisémitisme repartit de plus belle et nombre de professionnels juifs d’Asie Centrale tombèrent victimes de sa paranoïa.

Au cours du 20ème siècle la populations juive d’Asie Centrale connut des vicissitudes dramatiques. Dans les années 1920-1930 des milliers de juifs partirent pour la Palestine. Mais, à partir de 1940-1942 plus de 152 000 évacués, réfugiés, et déportés arrivèrent à Tachkent, venus des régions ouest de l’URSS et fuyant les troupes allemandes. Leurs fiches d’enregistrement existent encore aux Archives Centrales de l’Etat d’Ouzbékistan à Tachkent. De nombreux juifs gagnèrent aussi d’autres régions d’Asie Centrale. Beaucoup sont repartis après la guerre, mais un nombre conséquent a aussi choisi de rester.

Une autre exode commença au début des années 1970 : On estime que depuis ce temps, la population totale des juifs d’Asie Centrale est tombée de 35 000 à environ 10 000. La plupart des migrants sont partis en Israël ou pour les Etats Unis.

Mes sources : Trésor de la Route de la Soie de Susan Meller.

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12 juillet 2018

Les insupportables litanies et fantasmes de Didier Lestrade

Ce n’est que sur le tard, le très tard que j’ai pris conscience de la réelle personnalité de Didier Lestrade. Bien que ne lui ayant jamais parlé physiquement, j’ai toujours eu une certaine sympathie envers lui, quid pour son combat contre la maladie et l’obscurantisme et l’omerta des médias et du gouvernement lors de son émergence. Sa propension à dire des vérités qui appuient là où ça fait mal, à se dresser contre les injustices de toutes sortes qui étouffent la minorité lgbt (plus gays en fait que lgbt), sa détermination à faire passer des messages en force s’il le faut et ce jusqu’au boutisme. 

Ce qui bien évidemment m’a conduit à lire beaucoup, peut-être trop, ses écrits, ses livres et à regarder les émissions tv dans lesquelles il apparaissait. Non comme une « groupie » mais parce qu’il me semblait intéressant d’écouter les avis et recommandations d’un homme d’expériences, reconnu et d’une certaine importance dans le milieu lgbt. 

Au même titre, je me suis  intéressé à son total opposé : Erik Rémès auquel  il voue une animosité féroce. Et bien que je ne sois pas du tout en osmose avec les idées prônées par ledit Erik Rémès, et le mauvais procès d’intention que lui fait Didier Lestrade, j’ai également eu envie de lire ses livres et de voir les émissions tv incluant ce dernier. Celles-ci m’ont laissé « dubitatif ». Erik Rémès ne voulant absolument pas débattre sur ses idées avec Didier Lestrade estimant que celui-ci était un facho. Je dois avouer avoir eu un peu honte de l’attitude de Monsieur Remès, qui s’est comporté comme un gamin, avec cet argument digne d’une cour d’école. De fait, il s’est retrouvé « hué » par tous les invités refusant de s’expliquer plus avant. J’ai eu l’impression d’une meute se ruant sur une proie, Lestrade en étant "le Chef" !

Ceci dit, pour avoir lu quelques uns de ses livres et eu divers contacts écrits avec Erik Rémès, il en ressort que celui-ci  est loin de l’image sulfureuse qu’on lui prête et/ou qu’il aime se donner. C’est une personne aimable, bien élevée et discrète, ses idées, même si elles ne sont pas les miennes, loin s'en faut, méritent qu’on y réfléchisse et qu’on les regarde autrement que comme des provocations, celles-ci étant sa marque de fabrique, il semble qu’elles lui aient attiré nombre de lecteurs et qu’il en joue jusqu’à plus soif. Ceci dit, à l’inverse de Didier Lestrade, qui vieillit mal dans le sens où il est seul, amer, pétrit de certitudes et refusant de se remettre en cause, Erik Rémès est à son contraire, aimé de retour et marié à son compagnon. Il continue d’écrire des livres trash avec toujours un certain degré d’implication personnelle, et est de plus, un artiste peintre de talent qui n’a pas besoin de médire sur ses semblables ou sur tel ou tel mouvement ou société pour exister. 

Mon problème avec Lestrade, c’est cette déception profonde envers un homme que je croyais à tort ou à raison humaniste, loin des contingences matérielles et faisant fi des contraintes intellectuelles de la Société dans laquelle nous vivons. Or, j’ai découvert au fil de ses livres un homme aigri, raciste, pétrit de son importance et bouffi d’une pseudo supériorité intellectuelle, persuadé d’avoir toujours raison et ce pour avoir traîné ses guêtres dans les endroits les plus interlopes de la capitale dans des années ou l’homosexualité explosait par son exubérance, et son impudeur souvent obscène. 

Arrivé au crépuscule de sa vie, il radote, ressasse de vieilles rancoeurs, devient ennuyeux. Tous ces livres finissant pas se ressembler dans leur conspuation à tout va de la société, de l’Etat, de la nouvelle génération homosexuelle et de ses désirs (qui bien évidemment diffère de ceux des années 80 eu égard aux avancées de leurs droits – en grande partie, grâce à des années de militantisme je le reconnais bien volontiers). Idem envers ceux qui ne sont pas de son avis, et à qui il voue une haine tenace telle  Fourest, Macé-Scaron ? Car il faut bien le reconnaître ces personnes sont talentueuses, que ce soit en qualité d’éditorialiste et/ou d’écrivain. Y aurait-il une jalousie intellectuelle masquée par une extraordinaire mauvaise foi ? Cela ne m’étonnerait guère ! 

Quant au racisme de Lestrade envers la communauté juive, il est tellement primaire qu’il n’y a pas grand-chose à en dire… Toutefois, je m’interroge, serait-il dû au fait des ambitions de Didier Lestrade, et à son fantasme de finir sa vie avec un jeune compagnon magrhébin ou noir, les seuls sans doute, qui voudraient éventuellement de lui, après qu’il se soit frotté à toutes les véroles et, pour qui il ferait figure de mentor ? Ou bien serait-ce des relents de colonisation, une nostalgie de descendants de pied-noir, qui dans son esprit imagine que l’on peut encore utiliser « les fellah » comme bon lui semble ? A mon sens, il risque de grandes déceptions. Car si un jeune européen ne veut pas de lui, pourquoi un magrhébin ou un noir le voudrait-il ? Arrivé à cet âge et dans cet « état », si tu veux un jeune de moins de 30 ans soumis à tes fantasmes  il te faudra être généreux. Les hommes sérieux étant déjà en couple ou mariés. Pour les autres, ils sont comme toi, il recherche un jeune de moins de 30 ans avec peut-être quelques dizaines d’années de moins que toi, et mieux « conservé » ! 

Didier Lestrade est lourd de contradictions. Il dit tout et son contraire ! Il sacralise l’Islam, mais ne s’émeut guère des pendaisons pour homosexualité, dans les pays fondamentalistes. De même, il ne s’inquiète pas de ce qui se passe dans les banlieues ou des musulmans intégristes imposent des tenues vestimentaires aux femmes et maltraitent les jeunes gens jugés efféminés ou insuffisamment virils. Bref, les propos de Lestrade sont insupportables lorsqu’il écrit, ces lignes dégoulinantes d’un exotisme postcolonial, je cite : « … tomber amoureux d’un homme vraiment différent, qui pourrait m’apprendre des choses qu’un homme blanc ne pourrait m’apprendre ». 

D'admiration de l'homme, j'en suis arrivé à saturation, à un profond dégoût de son être et de sa personne !

11 juillet 2018

Notre mariage 24 avril 2010

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Les deux jours d'avant notre mariage, mon chéri à dormi chez lui et fait la fête avec ses copains. J'ai fais de même avec les miens, non que cela m'emballais plus que ça mais, c'est parait-il la coutûme donc... J'étais dans un état de surexitation tel que le vendredi je n'ai pu dormir. Le moment ou j'en aurais eu envie, ce n'était justement plus le moment puisque mon chéri arrivait en voiture avec Sathyia pour me chercher avec baboucka. Il était déjà vêtu de son costume traditionnel qui consistait en une chemise blanche, un dhoti, des sandales, une sorte de turban et ses plus beaux bijoux. Sathiya était vêtu de même sans le turban.

P1040906Pour ma part, mon chéri avait demandé à Sathiya de m'acheter une veste longue (en-dessous du genou) de couleur comme je voulais. J'ai pris grenat Subra aimant le rouge ( couleur du bonheur, du succès et de la réussite) c'était parfait, boutonné tout du long, un pantalon blanc resséré à partir du genou jusqu'aux chevilles, des sandales dont le bout étaient recourbées et entièrement brodés (hum on aurait dit un prince des milles et une nuit, si si puisque je vous le dis).

c'est dans cet équipage que nous nous sommes rendus à la salle du 15ème arrondissement que Subra avait loué pour l'occasion. Nous étions attendus par nos amis les plus intimes et les autres qui le sont moins. Sivarajini, l'épouse de Sathyia avait fait des miracles. Toute la salle était fleurie que ce soit avec des fleurs naturelles ou artificielles (toutes les femmes présentes étaient en saris et parées de leur dot. De quoi faire la fortune de cambrioleurs s'ils s'en étaient trouvés). Chloé et Maud, tout sourire,  ne voulant pas paraître "déguisées" avaient mis sobrement un salwar que Subra leur avait fait porter. Les messieurs indiens étaient vêtus à la mode indienne, selon leur région d'origine, et les européens selon leur goût et ma foi, ils avaient tous fait un effort. Sur un des côté de la salle trônait les buffets indien et slave, de l'autre les boissons. Les musiciens étaient regroupés sur un troisième côté et nos invités se tassaient sur le dernier, n'osant pas encore occuper le centre de la salle.

P1040909A notre entrée, tout le monde s'est retourné et nous avons été accompagnés par nos intimes, dans la petite pièce du fond, noyée par la fumée d'encens, le parfun des fleurs exotiques et les offrandes de nourriture aux Dieux. Le brahmane nous attendait vêtu d'un dhoti blanc, un chignon à l'arrière du crâne, le torse nu ceint du cordon significatif de sa caste. On nous fit asseoir par terre sur des coussins et la cérémonie commença. Inutile de dire que je n'ai rien compris à ce qui se disait, les prières étaient dites en sanskrit m'a dit mon amour. Au bout d'un moment assez long je dois l'avouer, on nous fit lever. Subra prit un pan de mon vêtement qu'il accrocha au sien et je fis derrière lui 7 fois le tour du feu sacré . Ensuite, ce fût à son tour de me suivre dans notre ronde sans fin. Il m'expliqua que cela signifiait que je mettrais mes pas dans les siens comme il mettrait les siens dans les miens tout au long de notre vie. Nous nous rassîmes et, je pus enfin le contempler en regardant la flaque d'huile qui se trouvait devant moi dans un grand bol. D'autres prières suivirent (et je passe un peu,). Vint le moment ou après les bénédictions d'usage, le brahmane a tendu un des talis colliers de mariage  (à l'intérieur duquel était en plus de la chaine, passé le cordon jaune signifiant que j'étais marié) à Subra qui me l'a passé au cou. Ensuite, il m'a tendu un autre collier que Sathyia m'a aidé à passer au cou de Subra. Nous avons reçu les voeux de tous nos amis présent à cette cérémonie et pour changer babouchka s'est mise à pleurer. Je vous rassure c'était de joie.

P1040907Nous sommes ressortis de la salle après 2 h environ de cérémonie, nos talis bien en évidence. Puis, nos amis nous ont tendu les colliers de fleurs artificielles que nous nous sommes passés mutuellement autour du cou, signifiant je te prends pour compagnon. En Inde il semblerait que ne figure pas l'épisode échange d'alliances ??? Ne voulant pas être en reste, j'avais acheté deux alliances que Davidek a apporté sur un coussin et j'en ai passé une au doigt de mon amour. Surpris, mais content, il a fait de même avec moi. Nous avons eu droit à des mazel tov de Davidek, lechaïm par baboucka, des félicitations de tous nos amis intimes ou non. Ensuite, place à la fête... Mon amour s'était éloigné un peu pour disons "retirer une poussière qu'il avait dans l'oeil". Il était triste de n'avoir aucune famille pour ses noces et je ne savais que faire. Jusqu'à ce que Sathyia qui s'en était aperçu ainsi qu'Oleg l'entrainent danser.

Dans la soirée, ou plutôt la nuit, Davidek, Oleg, Sathyia sont venus nous chercher pour nous accompagner à la voiture qui devait nous emmener chez lui ou notre chambre avait été préparée....apothéose finale !

Le lendemain 25 avril 2010, nous sommes allés présenter nos voeux et nos offrandes au Temple et aux Dieux aux fins qu'ils protègent notre union et comme dit mon amour : "nous comblent de bienfaits".

6 mai 2018

The Sherlock Holmes Museum

a221b Baker Street Mp, dp, NW1 6XE

Ce musée est ouvert tous les jours de 9h30 à 18h pour un prix d'entrée de 15 livres (soit environ 17euros, hum sauf erreur).

Pour l'histoire :

La maison a été immatriculée comme meublé entre 1860 et 1934. Donc son authenticité  est assurée. Elle fût construite en 1815 et elle est classée en catégorie 2 pour son intérêt spécial à l'égard de l'architecture et de l'histoire, d'après le Gouvernement de sa Majesté.

L'ouverture du Musée Sherlock Holmes le 27 mars 1990 fut un évènement qui aurait dû se produire il y a plusieurs dizaines d'années.  221 Baker Street est après tout l'adresse la plus connue dans le monde entier à cause de sa longue association avec le grand détective.

Des milliers de personnes partout dans le monde écrivent à Sherlock Holmes. Ils constituent des sociétés et des associations à son honneur et ils fêtent ses anniversaires. Maintenant il est possible de voir où et comment le grand détective vivait à l'Epoque Victorienne. Le célèbre bureau partagé par Holmes et Watson pendant presque 25 ans, se trouve au premier étage avec vue sur Backer Street. Mais avant de pénétrer dans la maison, posez-vous la question suivante : Dans quelle catégorie de visiteurs dois-je me placer ?

.a) Vous avez entendu parler de Sherlock Holmes et avez vu un ou deux de ses films - Probablement le Chien des Baskerville, mais vous ne savez pas grand chose sur le grand détective lui-même.  Vous visitez certainement par curiosité.

b) Vous connaissez bien Sherlock Holmes ! Vous avez lui la plupart des livres et avez vu tous ses films à la télévision. Vous êtes un admirateur du célèbre détective. Vous avez envie de visiter sa maison pour voir si elle est comme vous l'aviez imaginée.

c) Vous êtes un expert Holmesien. Un grand spécialiste de la Sherlockiania. Vous pouvez discuter et tenir des débats avec les meilleurs d'entre-eux, ayant lu et relu toutes les soixante aventures originales écrites par Sir Arthur Conan Doyle et celles écrites par d'autres. Vous en avez peut être écrit une vous aussi !

Quelle que soit la catégorie de visiteurs à laquelle vous appartenez, vous êtes sûr  de trouver dans la visite de ce musée, une expérience inoubliable. Vous pouvez prendre des photos où vous voulez (la bonne se fera un plaisir de vous aider) et, lorsque vous serez prêt à partir, vous vous surprendrez peut être à vouloir héler un cab anglais tiré par un cheval pour rentrer chez vous ou à l'hôtel.

La visite :

Sherlock Holmes et le docteur Watson ont habité au 221 Baker Street de 1881 à 1904 environ. L'appartement n° 221 bis se trouvait au premier étage et la propriétaire se nommait Mrs Hudson. On compte 17 marches depuis le couloir du rez-de-chaussée jusqu'au bureau du 1er étage occupé par Holmes et Watson.

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La chambre de Holmes était à l'arrière de la maison, contigüe au bureau.

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Nous savons d'après les descriptions du Dr Watson que le salon ayant vu sur Baker Street était "illuminé par deux grandes baies" et qu'il était plutôt petit. Une fois Holmes sortit de sa chambre et traversa d'un seul bon la pièce pour fermer les rideaux et une autre fois, un homme entra dans le bureau et il était d'une telle corpulence qu'il remplit presque toute "la petite pièce".

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La chambre du Dr Watson se trouvait au 2ème étage près de celle de Mrs Hudson et elle donnait sur une cour arrière derrière la maison.

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Ces pièces sont aujourd'hui utilisées comme salles d'expositions où trône un magnifique buste de Sherlock Holmes attire les regards. Les visiteurs peuvent feuilleter des revues et des journaux, retarder des peintures et des photographies de l'époque. Il y a une collection de Sherlockiana et quelques lettres écrites par Holmes ainsi que celles qu'il a reçues.

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Le rez-de-chaussé, était constituée d'une grande boutique accueillante où l'on trouve une collection unique d'objets à offrir et à s'offrir : chapeaux, céramiques, objets d'art, t-shirts, ainsi que toutes sortes de nouveautés en vente exclusive au musée.

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4 mars 2018

Peintures des Lointains

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Cette exposition se tient actuellement et jusqu'au 06/01/2019 au musée du Quai Branly  Jacques Chirac .

Entre onirisme et naturalisme, fantasme et documentaire, romantisme et propagande coloniale, un miroir de l'histoir artistique et politique.

Pour cette première exposition consacrée à sa collection de peintures, le musée du quai Branly - Jacques Chirac présente près de deux cents oeuvres inédites qui révèlent l'évolution du regard porté en Occident sur les peuples, sociétés et territoires lointains, de la fin du XVIIIème siècle jusqu'au milieu du XXème siècle.

A travers cette collection, c'est aussi l'histoire d'une rencontre avec l'Autre et l'Ailleurs qui est abordés, l'évolution du regard artistique face à l'inconnu qui est questionnée. Dans une Europe en pleine expansion coloniale, face au choc d'un monde qui lui ouvre ses portes, l'art occidental emprunte différentes voies. Cédant d'abord à la tentation de l'exotisme - où l'exaltation de la couleur et de la lumière sert les rêves d'un Orient de luxe et de volupté - il figurera par la suite un regard plus réaliste, ethnographique, attentif à l'autre.

Mon avis : Volodia

Magnifique exposition au travers de laquelle nous découvrons le pasé colonial et toutes les personnalités "embarquées" dans les bagages des explorateurs : Conquérants, ethnographes, médecins, dessinateurs, etc...! les toiles présentées sont superbes quoi que certaines sont un peu condescendantes eu égard aux attitudes des forces coloniales représentées et des populations occupées !

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Le regard méprisant de l'européen qui n'est pas là pour comprendre, un pays,  un peuple et  sa culture ;  mais pour lui imposer la sienne, celle de la civilisation moderne, son devoir étant, d'éduquer, d'évangéliser parfois, sortir les peuples des pays conquis, de la crasse ignorance dans laquelle ils sont plongés. En échange, il est "juste" que l'on s'approprie leurs richesses, sans  parler de territoires et d'hommes. 

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Cependant au travers de ces toiles, nous faisons connaissance avec la réalité telle quelle se présentait à l'époque et non à un fantasme d'orientalisme de peintres romantiques. Les toiles présentées sont sublimes montrant des scènes de la vie courante ou bien des caractéristiques physiques des différents peuples vivant dans ces colonies françaises.

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13 février 2018

Le Birobidjan

 

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Le Birobidjan :

Est un Oblast, c'est-à-dire une région autonome à l’intérieur d’un pays en attendant la création d’une nouvelle république rattachée à l’URSS.

Histoire :

Le Birobidjan a été créé par Staline en 1928, terre promise de l’histoire donnée aux juifs 2 000 ans après la bible et 20 ans avant la création de l’Etat d’Israël.

Après la Révolution d’Octobre en 1917, les juifs sont reconnus comme une nationalité au sein de l’URSS. Mais alors que les nationalités soviétiques ont normalement un territoire, les juifs n’en ont pas. En 1928, Staline décide donc de créer un foyer de peuplement juif au Birobidjan afin de faire une sorte d’Etat Juif avec le Yiddish comme langue officielle, langue vernaculaire par excellence, au détriment de l’Hébreu à connotation religieuse et sioniste (qu’en fait peu de personnes parlaient hormis les lettrés).

Cette province à la frontière de la Mandchourie, lovée dans les méandres du fleuve Amour, inhospitalière et glaciale, les températures pouvant descendre jusqu’à  moins 50 degrés est l’une des plus démunie et lointaine d’asie. Elle est censée répondre aux revendication de la communauté juive qui subit alors persécutions et pogroms. Déclaré « Unité Autonome Juive » en 1931, le Birobidjan est promu (Région Autonome Juive » trois ans plus tard soit en 1934.

En 1928, malgré de nombreux points faibles, cette République Autonome Juive a bénéficié d’un vaste mouvement de propagande vantant auprès des juifs cette nouvelle terre promise où toutes leurs aspiration pourront s’épanouir, ceux-ci ont du reste fortement été encouragés à s’y installer à grand renfort de primes.

En effet, le Comité Central exécutif de la République de Biélorussie considère comme une nécessité d’accorder une attention toute particulière à la terrible situation des masses ouvrières juives dont l’accès à plusieurs branches du travail productif avait été fermé par des restrictions et des persécutions depuis des siècles.

- Les juifs étaient parqués dans les provinces de « la zone de résidence » mais même dans ces provinces, il n’avaient pas le droit de résider hors des villes, des bourgades et n’avaient pas été admis dans la fonction publique, dans le travail des chemins de fer et l’industrie lourde. De plus, ils n’avaient pas le droit d’acquérir de terres, ni de vivre dans des villages (hormis les villages juifs : schtlet). Ils ne pouvaient que s’adonner aux commerces et à l’artisanat.

Les combats révolutionnaires juifs, ont suscité les persécutions acharnées du Gouvernement Tzariste. Sans droit libre de circulation, sans cesse en quête d’un morceau de pain, la populations juive s’agglutinait de plus en plus dans les villes et les bourgades et, sombrait toujours plus dans une terrible détresse.

La guerre civile, l’exil et l’errance, et enfin les pogroms aboutirent à l’appauvrissement de la masse juive jusqu’à l’extrême limite de la misère. A cela s’ajoute chaque année, aux milliers de victimes de guerre, d’autres victimes des pogroms et de la Contre Révolution. Sans moyen d’existence, obligés de s’offrir à la spéculation, la contrebande et/ou la mendicité -

Le développement de l’industrie est encore lent. C’est le travail agricole qui revêt une importance particulière. Parmi les masses juives ouvrières on remarque un attrait toujours plus grand pour l’agriculture.

Un plan prévisionnel ouvrant l’année 1927 à 1936 prévoyait l’insertion dans l’agriculture de 100 000 familles juives soit un demi-million d’individus.

En offrant ainsi une terre au peuple juif, on ne pouvait accuser le régime soviétique d’antisémitisme. De plus, contestée par la Chine voisine, il était nécessaire de peupler et de développer cette région où tout était à faire. Enfin, les nombreux intellectuels juifs ainsi éloignés de 7000 km de Moscou devenaient moins dangereux et consacreraient à en point douter leur nouvelle existence au travail agricole. C’était du moins ce que pensait Staline.

Bien qu’implantée loin de tous les lieux liturgiques de la communauté juive de Russie, des milliers de personnes décident cependant de partir s’y installer. Très vite les premiers immigrants sont rejoints par de nombreux autres, venus de France, des Etats Unis ou encore d’Amérique du Sud (juifs pour une partie et non juif pour une encore plus grande partie). Le premier « Etat Juif » sort de terre, des maisons se construisent par centaines, des routes sont tracées. Durant les premières années, la différence culturelle est encouragée : la vie artistique y est féconde, les écoles juives se multiplient, un théâtre juif est créé, une synagogue y es érigée, et on publie même un journal en yiddish, « l’Etoile du Birobidjan ». Un journal de deux pages certes, mais un journal quand même qui paraît régulièrement. Le kolkhoze Waldheim devient l’un des plus exemplaires de l’Union Soviétique. Mais même si la population juive frôle dans sa meilleur période environ 30 000 âmes, on restait très loin du demi-million qu’espérait Staline.

 

Le Déclin :

En 1930 les purges Staliniennes déciment les personnalités les plus motivées du Birobidjan et fait sombrer la jeune région dans le délabrement. En 1939, seul 25 % des juifs de la République Autonome habitaient à la campagne, car un grand nombre de sols s’étaient révélés marécageux et/ou impropre à la culture. Les colons issus pour la plus grande majorité des villes rechignaient en outre à apprendre un nouveau métier dans un environnement hostile, préférant se concentrer dans la capitale. Par ailleurs la mystique du retour des juifs à la terre, perdit de son  importance quand les plans quinquennaux tournèrent vers l’industrialisation de l’URSS. La population juive tomba à 18 000 des 109 000 habitants de la région.

Pendant la seconde guerre mondiale, des réfugiés juifs s’y installent fuyant le front de l’Ouest. De 1946 à 1948 grâce à une vague de propagande lancée par le Comité Antifasciste, quelques milliers de juifs s’y laissent attirer. De 1948 à 1949 et bien que la  population juive atteigne 30 000 personnes, et suite à la terrible vague d’antisémitisme de la fin du régime stalinien (1947-1953). les écoles et le théâtre sont fermés. Quelques années plus tard la synagogue est brûlée. Toute revendication identitaire ou religieuse passe pour une entreprise contre-révolutionnaire. En 1948, la création de l’Etat d’Israêl mettra un terme définitif à cette République Autonome Juive.

Malgré des tentatives d’aides financières sous Gorbatchev la majorité des juifs qui restaient dans l’oblast émigra après la chute de l’URSS en 1991. Les traces du judaïsme qui restaient encore étaient très minces. En 2002 il ne restait que 2 327 juifs sur une population de 190 915 habitants, une synagogue et un journal écrit en yiddish : « l’Etoile du Birobidjan ». En 1991, l’oblast est passé de la juridiction du Kraï de Khabarovsk à la juridiction de la Fédération.

 

De nos jours :

Le Birobidjan comme le phénix semble renaître de ses cendres. Depuis 2004 on constate plus d’arrivées que de départs. Les écoles ont réouvert, une école du dimanche été créée, ainsi qu’une université nationale juive. Des clubs de jeunes et du troisième âge ont vu le jour ainsi qu’une troupe de danse et de théâtre, une chorale et un festival de la culture juive. Le journal : l’Etoile du Birobidjan » existe toujours même s’il est publié en Russe et n’offre plus que 4 pages en yiddish. L’apprentissage du Yiddish se multiplie dans la région, même pour les enfants qui ne sont pas de confession juive. Cependant, l’enseignement supérieur est dispensé en Russe et la maîtrise de cette langue exigée eu égard aux différents emplois. Un nouveau rebbe est arrivé d’Israël avec sa famille et a entrepris de faire connaitre leurs racines aux quelques juifs survivants.

 

Sources : Histoire juive de la Révolution à l’Etat d’Israël (René Neher-Bernheim)

                    Akadem

                    Gen Ami

                    

 

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