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zdraztvitié
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6 novembre 2010

Profession : Libraire

arcimboldo_libraire_lJe me souviens, lorsque j’étais enfant et que je disposais de quelque argent, aller à la librairie qui faisait alors également papeterie et marchand de journaux, m’acheter les livres de la bibliothèque rose, puis verte, puis spirale.

A l’époque et dans mon quartier je ne sais pas ailleurs, il n’y avait pas de vraie librairie, à savoir des magasins qui ne vendaient que des livres hormis les librairies scolaires, où on m’emmenait acheter mes manuels, telles : Colbo, Séfer et ensuite Assas (et un petit coup de pub pour les collègues, un !). Je me rappelle la joie que j’éprouvais en y entrant, furetant dans les rayons (préalablement définis par Babouchka) et le plaisir éprouvé lors de la découverte du dernier volume de la collection tant convoitée.

Adolescent, j’eus accès à de vrais librairies situés dans d’autres quartiers et ma soif de lire, de découvrir de nouveaux auteurs, leurs œuvres, paraissait inextinguible. Seul le contenu de mon portefeuille était capable d’y mettre un frein. Car bien évidemment, si j’allais dans les bibliothèques, je restais insatisfait. Je désirais posséder, non de l’or comme l’avare, mais du papier écrit pour pouvoir à loisir et, à n‘importe quel moment, le manipuler, le consulter, lire et relire, m'y référer. Si certaines de mes lectures m’étaient vivement conseillées par babouchka et mon directeur d’études, il m’est apparu assez tôt que cela ne me suffisait pas. Aussi, devins-je papivore, dévorant, tous les livres quels qu’ils soient (romans, policiers, historiques, biographies, religieux, etc…) m’imbibant de tout ce qui passait à porter de mes yeux, puis de mes doigts. Certains livres d’ailleurs les brûlaient, ces doigts, notamment ceux comportant des images et/ou des passages sulfureux, hum oui enfin pour un garçon d‘une quinzaine d‘années.

Jeune homme, j‘entrepris de découvrir, après mes premiers émois sentimentaux, la littérature des hommes et/ou femmes ouvertement homosexuels et/ou lesbiens. Au départ, ne connaissant que les auteurs les plus connus et pas forcément leurs œuvres, je me suis aventuré au petit bonheur la chance, tombant sur des livres et/ou des magazines pseudos littéraires, mais carrément porno. Ce n‘était vraiment pas ce que je recherchais. Aussi, me renseignais-je avec moult précautions auprès d’un libraire loin, très loin de mon arrondissement, à l’autre bout de Paris pour éviter tout rapprochement.

libraireC’est timidement et presque dans un souffle que j’osais formuler ma demande, je me souviens du regard de ce libraire, un regard étonné, suspicieux, presque choqué qui m’a dévisagé de la tête au pied, se demandant si j’avais bien l’âge requis pour consulter pareils ouvrages puis, pour finir, m’a orienté sur le fond du magasin à la limite du rideau, abritant d’autres joyeusetés, censé protéger la morale des bien pensants et autres culs bénis ainsi que l’innocence présumée des enfants. C’est à la fois fébrile et presque honteusement que je commençais à regarder les titres offerts à ma vue et que je les compulsais et, qu’une fois mon choix fait, je me dirigeais vers la caisse prenant soin à ce que personne ne puisse voir les titres et/ou volumes choisis.

Je garde de cette période un souvenir, que je juge à présent, amusant, mais il est totalement hors de question que j’impose à mes clients pareille épreuve. La littérature est trop importante pour être cachée, censurée, quel que soit le sujet et/ou le genre abordé. Aussi, ma décision de faire de mon petit magasin une librairie salon- de-thé (idée ramenée de Londres), où tous les livres sont bien exposés, en pleine clarté du jour ou artificielle, classés par genre puis par auteur. Je veux que mes futurs clients viennent chez moi par plaisir, qu’ils s’y sentent bien, qu’ils puissent examiner les livres qui les intéressent confortablement et qu’ils me voient comme un «ami» pouvant les conseiller et non comme un censeur, ou un vendeur. Je me refuse d’être un supermarché de la culture, uniquement préoccupé de la rentabilité de mon commerce. et ce, quelque soit l'état de mon tiroir caisse. Ce métier je l'aime et c'est un des rêves que j'ai pu réaliser. Pas question qu'on me le gâche !

 

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18 octobre 2010

Léna

54711Au fur et à mesure qu'avance la nuit, propice aux confidences, Mle Renée nous parle de Léna. Léna qui d'après elle s'était trompée. Elle s'était faite opérée par amour pour un homme, mais c'était une erreur. Ce n'était pas ce qu'elle avait pensé. Ca n'allait pas, elle ne se sentait pas bien, pas bien du tout. Elle avait grossi, était devenue à ses propres yeux, moche, déglinguée, à jeter.

Elle avait essayé de remettre des vêtements d'hommes, mais ça n'allait pas non plus. Ses seins se voyaient et on se moquait d'elle. Elle vit une souffrance incroyable, une souffrance visible sur le corps. D'ailleurs son corps est trop présent, elle le traîne comme s'il était à côté d'elle, un gros sac, mais un sac qui n'est pas le bon, maladroit, inadapté. Ses seins trop gros qu'on dirait posés sur son torse comme des globes se projettent, grotesques, devant et le reste suit. Le cheveu plat et triste encadrant son visage qui n'a rien de la femme et plus rien de l'homme lui donne un air de saule pleureur. Elle a perdu son sexe d'origine, mais n'a pas pour autant été reconnue dans l'autre.

Elle était tombée amoureuse d'un coquin qui lui avait dit : "... je pourrais t'aimer si tu étais une femme..." Et voilà, elle s'était faite opérer. C'était une horreur. Léna répète à qui veut l'entendre : "... je suis devenue ce que je ne suis pas..." Son homme la trompe avec de véritables femmes et ne voit plus en elle qu'objet de risée voire de dégoût. Elle-même envisage souvent de se suicider n'arrivant pas à s'accepter. Mais elle tient, elle ne sait pourquoi du reste, mais elle sait qu'il le faut, jusqu'au moment où la douleur sera par trop insupportable.

L'histoire de Léna et le tragique de sa situation me remet en mémoire un film que j'ai vu il y a bien longtemps,L'année des treize Lunes de Fassbinder. J'espère que la ressemblance s'arrêtera là... On ne répètera jamais assez qu'un changement de sexe ne se fait pas sur "un coup de tête", parceque c'est "la mode", les résultats sont irréversibles. On ne peut que les arranger, mais pas revenir en arrière.

 

17 octobre 2010

Mlle Renée

dyn003_original_447_397_jpeg_12527_812bcd62648c82a190d3259cbdfcb447Depuis quelques temps déjà, j'ai renoué avec mes anciennes amours (au figuré cela va s'en dire), et en l'occurrence avec Mlle Renée. Mlle Renée est barmaid dans un cabaret transformistes. Elle est ce qu'on appelle une transgenre. Trop grande, avec des épaules trop larges pour être une femme, mais dont la féminité de caractère, les gestes et les attitudes sont incompatibles avec son genre d'origine.

Elle est souvent vêtue d'une courte jupe de cuir noir, de bas à couture mettant en évidence des jambes musculeuses et nerveuses, qu'elle croise et décroise sans cesse, est chaussée de talons aiguilles. En la voyant derrière son comptoir, elle paraît une femme plantureuse au sourire un peu mystérieux. De près, son personnage équivoque, son apparence intrigue, le visage tout en angle, la poudre, le maquillage, En fait, il y a trop d'extravagances, trop de mise en scène.

Lorsque Renée parle, elle fait des geste, elle bouge les mains, elle fait tinter ses bracelets ce qui fait qu'au bout d'un moment, mon écoute est parasitée. Le bruit des bracelets m'agace. Pourquoi bouge-t-elle comme ça ? Je regarde les bracelets, des petits cercles d'argent, je les voie comme des pièces détachées, ajoutées, fausses. Subitement, je me demande si ses cheveux sont vrais ou si elle porte une perrruque. Ses cils me paraissent trop longs, ses yeux brillent trop, son regard  est trop sombre, un appel à tomber dedans. Et dans la foulée, tout me paraît déplacé, les bras habillés, la dentelle, les ongles peints, le décolleté plongeant sur une question, on ne voie rien. Souvent, je suis gêné, toutes ses phrases me paraissent doubles, théâtrales, excessives.

Elle s'exprime d'une curieuse façon, parlant d'elle à la quatrième personne : "..Nous nous sommes réveillés..."., ."...Nous avons pris notre café...", "... Nous sommes allés..." Je trouve cela un peu prétentieux, pour qui se prend-elle ? Il m'a fallu un certain temps pour comprendre, et j'ai alors ressenti un certain malaise lorsque j'ai enfin compris, qu'elle parlait d'elle et de son sexe (Nous), car bien évidemment, il/elle sont deux. Il y a  bien en elle la place pour deux personnes, car elle, Mlle Renée refuse de se faire opérer pour prendre l'identité de genre qui lui correspond le mieux.

Malgré tous ses petits travers, Mlle Renée me plait. De temps à autre, elle quitte le bar, circule, apporte un verre à une table. Pour ce faire, elle porte une jupe large, avec des plis. Au bout d'un moment, elle s'assoie devant le bar sur un tabouret et fume une cigarette en regardant la salle, calme sous ses cheveux bouclés, un peu raide, les épaules en arrières, les jambes croisées. Juchée sur son tabouret, elle réfléchie. On la regarde, on la regarde et on a qu'une chose en tête, ce qu'elle a entre les jambes. cette reflexion on se la fait non par ironie, ni par fascination mais plutôt d'un air rêveur.

Avant de tenir ce bar, Mle Renée a alterné suivant les opportunités, les métiers de transformiste, puis prostituée, pour revenir sur le devant de la scène et repartir se perdre dans les allées sombres, récolter de quoi se mettre à son compte et retrouver un semblant de respectabilité. Mle Renée a gardé de ses années de tapinage, quelques anciennes copines qu'elle s'évertue à aider à retrouver une "honorabilité" depuis longtemps évanouie, ainsi que leur place dans la Société.

 

 

30 mai 2010

Snobs ? Nous ? Mais non voyons, mais non !

J’en viens à parler de ce sujet, car cela fait 3 fois en 4 ans, hum oui, que nous nous faisons traiter (en l’occurrence moi) de snob. La première fois, et voyant de qui cela provenait  je n’y ai guère prêté d’attention. La seconde fois, même genre de personnes, je n'y ai toujours pas attaché d’importance. Cela fait maintenant 3 fois et je commence à m’interroger sur ce qui pousse une certaine catégorie de personnes à en qualifier d’autres de ce nom si péjoratif et si révélateur de notre société.

A mon sens cela provient plus sûrement d’une méconnaissance et/ou d’une confusion du sens profond des mots tels : connaissances, relations, copains, amis. Car à partir du moment où vous décidez de parler à certains individus, parce que vous êtes polis et qu’on vous a toujours dit  de parler à tout le monde sans discrimination, certains pensent qu’ils font partie de vos relations, voire plus. Et, non. Vous ne faites partie que de nos connaissances.  Il nous appartient, et à nous seuls, de juger et de décider si vous pouvez faire partie de nos relations - et si nous souhaitons entretenir des liens professionnels ou extra-professionnels avec vous - De nos copains, si nous avons envie de vous inclure dans nos virées et  nos invitations.  De nos amis, auquel cas, vous êtes les bienvenus dans notre univers  et chez nous à toute heure du jour et /ou de la nuit. La porte vous est grande ouverte, un fauteuil et un verre de thé vous attendent, sans que vous ayez à nous expliquer quoi que ce soit.

Il semble pourtant malgré cette simplicité que certains aient du mal à le comprendre et encore plus à l’entendre, et pourtant !  Nous passons notre vie à côtoyer des gens, volontairement ou non. Cela inclus-t-il le fait que nous soyons obligés de les fréquenter ? Heureusement non, car la faille entre côtoyer, fréquenter et introduire dans son cercle familier d’intimes reste au moins aussi large que le grand canyon.  Certains points communs sont à prendre en compte, notamment l’éducation,  le savoir vivre et ce qui n’est pas mal non plus,  un minimum de culture. L'argent ? si c'est vrai qu'il dirige le monde, il ne nous dirige pas, nous, dieu merci !

J’ai toujours pratiqué cette politique : Ne me lier qu’après  avoir un maximum de renseignements sur la personne. Car les véritables caractères ne se dévoilent souvent qu’au bout de quelques mois  (généralement 6 de par mon expérience). Du fait de la particularité de notre situation et de la timidité de mon compagnon,  je redouble de vigilance et  je le reconnais mes critères de sélection sont de plus …. D’un autre côté, le peu d’amis que nous avons sont particulièrement chers à nos cœurs  et fiables  tant au niveau de leur discrétion que de leur amitié.

Maintenant, si le fait de ne pas être à tu et à toi avec d’illustres inconnus dès la première parole inclus que nous soyons snobs, alors peut être que nous le sommes ? Mais même si cela était et quoi qu'il en soit, je fais et ferai toujours la distinction entre connaissances, relations, sympathie et amitié...

11 mai 2010

« mais vous êtes déja en couple que vous apporterait un "mariage" ? »

C'est le mail que nous avons reçu de Jean un de nos amis Cannois. Surprenant ? pas tant que cela. En effet, le mariage nous apporte à chacun un sentiment de plénitude. Il était très important pour S... de se marier. Tout simplement pour être reconnu dans la Société Indienne en tant qu'homme à part entière et non plus comme S....le fils de son père. Par ailleurs, il  tenait en m'épousant me montrer qu'il était un homme "sérieux" que notre relation n'était pas pour lui (au cas ou j'aurais pu en douter) une aventure.

Je suis contre le pacs pour les gays bien que le mariage civil nous soit non autorisé. Pourquoi ? mais parce que nous serions fichés à la Mairie et sur bien d'autres fichiers administratifs (Notaires, Propriétaire, famille, Sécurité Sociale, Banques, etc...) en tant qu'homosexuels. Tous les gays, les lesbiennes, les transgenres ont crié "haro" sur le fichier Edwige, mais ils/elles sont les premiers (ières) à se faire prendre au piège du pacs.

Hum, par ailleurs, nos aïeux gardent un très mauvais souvenir et l'oubli ne peut se faire, par les générations suivantes des recensements effectués ayant servi il y a 60 ans à la déportation de tout un peuple. Inutile donc de les renseigner...Pas de pacs. La religion de mon compagnon lui permet de se marier, religieusement, en toute légalité au Temple, je ne voie pas pourquoi il s'en priverait et de quel droit lui refuserais-je le plaisir si important à ses yeux de voir notre union reconnue et bénie par ses Dieux.

Notre ami Cannois a abondé dans notre sens, lorsque nous lui avons expliqué nos raisons d'autant que lui et son compagnon sont ensemble depuis plus de 20 ans et que malgré le fait qu'ils ne soient pas des" folles furieuses", ils affrontent quotidiennement des réflexions et des regards désobligeants de la part de leurs voisins. Ce qui est particulièrement lamentable entre autres, en raison de leur âge (l'un ayant 60 ans et l'autre 48 ou 49 ans) et de leur situation tant professionnelle que personnelle.

 

 

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27 décembre 2009

Ouf !

Terminé la fête de Noêl, oui enfin du moins pour les catholiques car pour ceux qui comme moi cumulent les religions et les handicaps mon calvaire n'est pas encore fini. Officiellement orthodoxe, et officieusement juif avec un compagnon de religion hindoue. Je me vois chaque mois ou presque embarqué dans des prières,  faites sincèrement, avec affectation et/ou par sympathie ce qui devrait sans ironie aucune me valoir le paradis de toutes les religions pratiquées en ce monde.

6 septembre 2009

Sites gays

Il y a quelques temps déjà, j'ai découvert que mon chéri avait créé un second blog sur un site gay. Curieux comme une chatte, je ne pouvais que m'y rendre ; non seulement pour lire ce qu'il écrivait, puisque Môssieur ne m'avait pas fait l'honneur de me donner l'adresse et que j'étais vexé de son manque de confiance. Doutait-il de moi ? et pourquoi un site spécifiquement gay ?

Mon amour propre ayant été rassuré quant à la lecture et au contenu de son blog et pour finir par l'adresse qu'il m'a donné, sans que je l'ai demandé et sans qu'il sache que je la connaissais déjà, je me suis intéressé audit site et à ses "alentours". Hum, je dois avouer que je ne suis pas ravi ravi de cet environnement. Je me suis allé à visualiser quelques profils puisque pas besoin d'inscription et que les auteurs ne demandent que ça... le moins qu'on puisse dire c'est que c'est édifiant et qu'il y en a qui ne doute de rien. Entre les pseudos à la mords moi le noeud, la suite est à l'avenant. On trouve de tout sauf peut être des gars comme mon amour qui semble bien perdu dans tout ce fatras.

Ce site n'est pas un forum mais un hébergeur de blogs au même titre de canal blog, myspace, over blog, etc... il est bien précisé, heureusement que c'est écrit, qu'aucune photo à caractère sexuel ne doit figurer sur le profil, idem quant au contenu qui ne doit être en aucun cas à caractère pornographique pouvant choquer des mineurs, au risque de voir son compte fermé ! si si c'est écrit, mais en français c'est peut être ça ? Toujours est-il, copie à revoir !

En regardant les renseignements et photos des profils, j'en ai retenu un, notamment, de 76 ans (si si vous avez bien lu) qui espère, mais quoi ? heureusement il pose habillé sur la photo et n'a pas eu l'indécence de remplir la fiche physique et sexualité (ce que mon amour à fait partiellement pour le physique mais pas pour le reste, ouf). En guise d'accueil un plaisantin a laissé à notre apollon, ce message : "Bienvenue, amuse toi et amuse nous". Hum un peu cruel, mais comment le reprocher à ce commentateur anonyme. Que vient-il chercher sur se site ?. Il n'a pas écrit d'articles, ni posté de photos  sur son blog (cela vaut peut être mieux).

Sommes-nous dans une telle misère sociale et affective que nous ayons besoin de ce moyen de communication pour nous faire connaître, apprécier ou détester selon les cas ?  Sur ce site qui ne m'étonne pas, outre mesure, tellement il ressemble aux autres sites gays, on trouve des gars le plus souvent quasi à poil ou la main dans le slip pour les plus discrets (mais ça ne dure que l'histoire d'une ou deux photos, après on va de l'avant...). Pour les autres, nous avons droit à la photo de la partie la plus intime de leur personne quand ce n'est pas la "prise de cul" de deux mecs (désolé mais je n'ai pas trouvé plus juste comme mots). Devait pas être très facile de faire les photos...

Toujours est-il que quand j'ai posé la question à mon amour sur : pourquoi il avait créé un blog sur un tel site ? il m'a répondu que là au moins il était sur de ne pas tomber sur des "grognasses" qui liraient et mettraient ses écrits sur un forum d'histoire d'en rire ! Que répondre à ça, rien sinon que l'humiliation subie hier est encore vivace et que ces sois-disants ftm ne sont que des lesbiennes rêvant en fin de compte de s'approprier les prérogatives d'un sexe d'homme. En aucun cas de véritables trans ne se seraient permis de dire et faire ce qui a été... Pauvres filles qui ont du fantasmer à mort sur ce qu'elles ne pourront jamais faire, ni ressentir...

15 août 2009

Les pintades

Elles ont en général  35-45 ans, évoluent dans un milieu social fleurtant avec le cadre moyen, sont médiocres dans beaucoup de domaines mais ont beaucoup de bagou et d'assurance  qui peuvent donner l'illusion qu'elles sont intelligentes, bien élevées et ,cultivées, à condition toutefois de ne pas trop "creuser".  Elles ont bien évidemment toujours raison et se transforment en harpies à la moindre contrariété, surtout lorsqu'on les met en face de leurs incohérences, leur non savoir et leur "milieu  très petit bourgeois".

pintade2

La pintade veut s'introduire et être introduite partout. Ce qui lui est relativement facile dans des milieux sociaux ou l'intellect et la culture sont assez bas, et les revenus financiers encore plus, et ou la façade qu'elle s'est construite lui sert de faire valoir. Un milieu égal au sien ne l'intéresse que moyennement dans la mesure ou elle est en concurrence avec d'autres pintades. Ce qu'elle brigue c'est le milieu supérieur au sien qu'il soit professionnel et/ou intellectuel.3162_ACT_HP_1

Les pintades qu'elles soient parisiennes ou provinciales ont toutes en commun que lorsqu'elles font quelques courses, elles flambent leur  cartes bleu et./ou leur carte de crédit en vêtements de marques reconnaissables non par leur coupe, mais par le logo affiché sur le produit acheté, persuadées que leur apparence leur ouvrira toute les portes, et que tout un chacun ne pourra manquer de le remarquer. Mais comme dans tout, la pintade parisienne fait toujours moins pintade que celle de province (ben oui question de style et de physique), mais sont toutes aussi ridicules. Les pintades portent la montre Cartier, le tee shirt Chanel (le sac ou le tailleur/costume étant trop onéreux pour elles), on se rabattra éventuellement sur l'imitation ou sur le Vuitton, pour celles qui sont féminines : le petit collier en perles de culture et le carré Hermès ne sont pas mal non plus et donnent une touche  "parvenue" à l'ensemble. 

poulette4jtLa pintade aime à se faire remarquer, être au centre de l'attention. Elle fait souvent partie d'un groupe de discussion et/ou, d'une association quelconque ou elle peut pérorer à loisir devant des greluches et des dindes bées d'admiration qui l'écoutent et recueillent ses paroles, je n'ose parler de pensées, les yeux mouillés de gratitude persuadées d'avoir cotoyé Dieu le Père. Mais qu'une contrariété se fasse jour, qu'une de ces pauvres choses mette en doute les vérités assénées et c'est la catastrophe. La pintade déstabilisée se met alors à éructer de rage, à  menacer, harceler, jurer et à injurier comme un charretier, n'ayant pas les arguments intellectuels et l'humour suffisants pour remettre en place l'importun. La belle façade construite à la force du poignet s'écroule alors, ne laissant à la pauvre pintade que le mépris qu'elle inspire...

23 juillet 2009

Les boites à tarlouzes ou en politiquement correct les boites gays

031Tout d'abord il vous faudra distinguer les 3 principales catégories :

Celle ou tout homme se disant gay est accepté et ou on est peu exigeant sur ceux qui s'y pointent à partir du moment ou ils ont un "look" qu'ils sont jeunes bruyants, mettent de l'ambiance, consomment, font de la pub pour la boite et ne sont pas regardant sur ceux qui les draguent. Moyenne d'âge 18 - 25 ans, voire 30 ans grand maximum. (35 ans étant l'âge mur pour  ces oiseaux de nuit).

Celle ou se retrouve les homosexuels bon teint (je ne parle pas ici de couleur de peau, mais d'origine sociale, de culture, d'éducation) et ou on est plus regardant, quant à l'allure générale, à l'âge (moins de 18 ans non accepté, non non même avec un fabuleux sourire) et ou les habitués sont calmes, réservés pour ne pas dire compassés. Les clients ont une moyenne d'âge entre 25 et 40 ans et plus, sont discrets. Ils viennent pour boire un verre entre amis, discuter du mal de notre siècle, de théâtre, cinéma, du dernier bouquin ou magazine à la mode. Parfois y draguer. Ils sont souvent en couple fidèle ou non et déjà bien établi dans leur vie.

Les boîtes spécifiques : pour vieux beaux pédérastes (inutile que je fasse de description, mineur largement accepté même si...) moyenne d'âge + 45 ans et cinquantaine bien sonnée. La plupart libidineux et adipeux. Ben oui c'est souvent comme ça. Les pédérastes cultivés comme Gide, Montherlant et Peyreffite n'existent quasiment plus (quoi que, certains aimaient assez s'encanailler...).

009Les boites cuirs : Si vous êtes "TBM", si vos esprits et vos orifices sont ouverts à toutes les audaces. Si vous aimez être tour à tour Maître et Esclave, aimez les outils et attirails de toutes sortes, être tartiné de lubrifiant et shooté aux popers. Attention quand même à ne pas vous mettre ou faire mettre n'importe quoi dans la rondelle, qui transformerait la jolie rose en bouton que vous aviez en chouffleur et vous réduirait à porter un sac à caca pour le restant de vos jours.

Avant de connaître mon amour, j'étais un assidu, en un premier temps des cabarets transformistes, hum oui, ils m'ont toujours fasciné. Puis des boites gays pour m'amuser et pour draguer. Cela a vite fait long feu. Je n'ai gardé que des déceptions de mes aventures passées, même si je ne les renie pas. Par contre, avec mon amour,  j'ai depuis quelques temps renoué avec les cabarets et les boites pour homosexuels. N'aimant pas les adolescents, ni les SDM, certaines boites ne m'ont jamais vu passer, malgré notre look qui au premier abord peut prêter à confusion. (Nous nous habillions beaucoup en cuir pour différentes raisons, mais qui n'ont rien a voir avec ce qui est évoqué ci-dessus).

Ce qui est commun à toutes ces boites, c'est l'entrée. La porte est souvent close avec juste un petit judas et vitres teintées. A l'intérieur, après avoir montré pattes blanches, oui enfin votre tête, fait admirer votre look et après avoir satisfait l'oeil connaisseur du caissier ? vigil ? vous êtes admis dans l'antre sacrée et êtes aussitôt happé par une foule de mecs. Pas une nana, bah oui hein, c'est pas mixte, La plupart sont collés au bar et vous devez jouer des coudes pour y accéder et vous y installer, vous aussi, afin de compléter la brochette. Vous avez droit à une musique que vous entendez plutôt que vous n'écoutez et vous regardez ce qui se passe autour de vous

008

Vous avez "la folle" qui glousse dès que quelqu'un lui dit bonjour, l'embrasse ou tout simplement le colle un peu trop près. Le maniéré prenant des poses de dandy, parlant la bouche en cul de poule, et faisant la moue à tout ce, ou ceux qui ne correspond (dent) pas à ses critères toujours très hauts placés. Celui qui vient pour draguer et juste pour ça, dont l'angoisse est de ne pas trouver chaussure à son pied et qui se tripote sans arrêt la zigounette, hum très discret comme appel de phares et surtout très élégant (t''inquiètes mec on a vu que t'en a une). Le petit jeune qui vient avec ses copains pour s'éclater, et qui est prêt à bousculer et dépoussiérer toutes les "traditions" de la boite y compris vous-même.

Les "mecs" qui se disent non efféminés et qui pour prouver leur dire portent des "marcel" d'où dépassent poils et tatouages en veux-tu en voilà, ce qui ne les empêchent pas de serrer les fesses dès qu'un gars s'approche, de lorgner tout ce qui passe à porter et, de fleurer bon l'eau de toilette à 300 mètres à la ronde. Les timides qui ont osé franchir le seuil, mais se sont arrêtés là, attendant un regard encourageant..Les comme nous, en couple qui regardent, de temps à autre essayent de danser ou plutôt de se dandiner faute de place, s'embrassent sans s'occuper des regards alentours, vont parfois jusqu'à se toucher discrètement voire se caresser..

En fait, dans ce microcosme toutes les couches de la société se trouvent, se côtoyent, dans une sorte de chassé- croisé, mais ne se mélangent pas vraiment. Notre seul point réellement commun étant celui de notre sexualité et de notre amour pour nos semblables, les plus semblables possibles. Nous avons nos restaurants ou, là aussi, nous sommes "entre-nous", quelques femmes sont tolérées à condition qu'elles ne se fassent pas remarquer sinon par leur intelligence, leur élégance et, leur disponibilité à nous écouter, à nous admirer. Car nous sommes tous un peu narcissiques.

005Dans ces boîtes il y a souvent un endroit "privé" ou les habitués peuvent se retrouver entre eux pour ..... Chut ! c'est privé donc, pas de commentaires. On en ressort du "privé" et/ou de la boite généralement content de nous être "exhibés", surtout en compagnie de l'ami en titre (prouvant que nous ne sommes pas des laissés pour compte). Satisfaits d'une soirée "entre-nous" ou l'on a pu parler de tout et de rien, rencontrer des copains peut-être de futurs amis ou amants pour certains, de nous être montrés tels que nous sommes, presque sans masque hormis celui du séducteur, presque sans retenue, en sécurité. Bref, d'avoir vécu une soirée qui nous permettra de passer la semaine et ce, jusqu'à la prochaine.

14 juillet 2009

Les films pornos

Ben oui, c'est un sujet comme un autre et qui n'en a jamais regardé un, oui enfin à part mon amour ? Je n'ai jamais regardé de porno hétéro. Pourquoi ? mais c'est évident, je n'aime pas les femmes, leur corps me dégoûte et ne me fait en aucun cas fantasmer. Je parlerai donc de films porno gays. Je n'en suis pas spécialement fan mais il fût un temps, oui celui-là justement ou, avant de connaître mon amour il m'arrivait pour contenter mes sens d'en regarder. J'avais une préférence pour les films "softs" qui aiguisent le désir avant de l'assouvir, plutôt que pour les films "X" qui en viennent directement au sujet de notre convoitise sans qu'il y ait d'histoire même invraisemblable et, qui vous montre en gros plan le cul et ses attributs.

Je me suis amusé à collecter tout ce qui me gêne dans ces films. Déjà, les acteurs, qui quelques soient les circonstances sont toujours "prêts", bien "montés", parfois même un peu trop, on a l'impression de voir des chevaux en rut, avec un air de stupidité affirmé. Je me suis toujours demandé comment ces artistes du cul pouvaient arriver à mener à bien leur mission d'excitateur (hum je sais pas si le mot existe) avec dans la pièce, tout ce petit monde de : caméraman, réalisateur, maquilleur, assistants divers et variés. Avec des prises de vues nécessitant des poses invraisemblables de la part des acteurs aussi bien que par le caméraman. Ou va parfois se loger une caméra on se le demande !

Et les dialogues,  qu'en dire ? à part les ah ah ah, encore, oui c'est bon, oh oui oh oui et, re ha ha ha c'est un peu léger. Quant aux titres sensés être alléchants, beurk, beurk beurk beurk. Nous avons droit aussi au mec qui suce l'autre la tête maintenue sur les sacs à semence, quand ce n'est pas celui qui lui attrape la queue la mettant dans sa bouche à un point que tu te demandes s'il va la lui rendre, et/ou qui le suce comme on il le ferait d'un bonbon dont il aurait été privé depuis des mois. Soit dit, entre-nous, j'ai horreur de ça, un mec me fait ça, je le mords. Et je ne parle pas des expressions stupides de ces acteurs du cul lors des scènes de pénétration.

Je me suis toujours demandé s'ils beuglaient de plaisir ou de douleur, les expressions affichées sur les visages laissent plâner le doute. Je ne sais pas si les acteurs voient leur film une fois celui-ci terminé ? Ce serait intéressant, car ils se rendraient compte du ridicule de certaines situations, notamment au moment de la pénétration (oups choking). Comment ne pas rire de voir, le matériel de celui qui est dessus avec le pénétrant dessous, bouger dans tous les sens. Pour celui qui est le pénétrant ce n'est guère mieux, voir et entendre les sacs à semence claquer sur les fesses du partenaire, n'a rien de bien excitant mais de comique. Navré messieurs.

Mais bon, en attendant que mon amour revienne je crois que je vais m'en contenter. Ces films ont au moins le mérite d'exister pour faire patienter les esseulés

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