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zdraztvitié
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17 janvier 2017

Kehinde Wiley

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Exposition qui s'est tenue du 20/10/2016 au 15/01/2017 au Musée du Petit Palais à Paris.

Né en 1977 à Los Angeles, d'un père originaire du Nigéria et d'une mère afro-américaine, Kehinde Wiley est titulaire d'un Bachelor of Fine Arts du San Francisco Institute obtenu en 1999 et d'un Master of Fine Arts de l'Université de Yal obtenu en 2011.

Il vit et travaille à Brooklin. Son style se caractérise par la volonté de replacer l'homme noir au coeur de l'histoire. Réflexion sur l'identité raciale, sexuelle, sa peinture crée des collisions entre l'histoire de l'art et la culture de la rue. L'artiste héroïse et érotise ceux qui d'ordinaire sont "invisibles", les traditionnellement exclus des représentations du pouvoir. Son oeuvre réinterprête le vocabulaire de la puissance et du prestige, oscillant entre critique politique et aveu de fascination face au luxe et à la grandiloquence des symboles de la domination masculine occidentale.

Kehinde Wiley repère ses modèles, symboles de l'identité et de la fierté noires, dans les rues de New York, et les fait poser au geste près pendant des heures devant les toiles du Titien ou de Gainborough qu'il veut leur faire incarner. Séance photo, puis retour à l'atelier.

Pour le Petit Palais, Kehinde Wiley poursuit son exploration de l'iconographie religieuse en faisant référence au Christ, et pour la première fois à la figure de la Vierge. Ainsi des vitraux étaient installés sur une structure exagonale au sein de la galerie des grands formats au rez-de-chaussée du musée, tandis qu'ils étaient accompagnés au sous-sol par 4 peintures monumentales.

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Mon avis : Volodia

Je ne connaissais absolument pas cet artiste ni ses oeuvres, et c'est une magnifique découverte. Il a une manière bien à lui de dépoussiérer l'art du vitrail, de même Diego Tolomelli, dans un autre style il est vrai, mais avec autant de talent et d'idées. Quant aux oeuvres peintes, que dire sinon que j'ai été subjugué devant tant de beauté. Elles sont tout à la fois esthétiques, majestueuses et poêtiques. 

Petit regret tout de même qu'il n'y ait pas sufisamment de toiles exposées. Que les livres retraçant le parcours de cet artiste soient tous écrits en anglais !

 

Les photos de l'exposition des oeuvres de Kehnide Wiley sont dans la partie album photos du blog

 

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15 janvier 2017

The Color Line - Musée du Quai Branly à Paris

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cette exposition s'est tenue du 04/10/2016 au 15/01/2017

Elle avait pour objet le rôle joué par l'art dans la quête d'égalité et d'affirmation de l'identité noire dans l'Amérique de la Ségrégation. L'exposition rend hommage aux artistes et penseurs africains-américains qui ont contribué, durant près d'un siècle et demi de luttes, à estomper cette "ligne de couleur" discriminatoire.

Si la fin de la Guerre de Sécession en 1865  a bien sonné l'abolition de l'esclavage, la ligne de démarcation raciale va encore marquer durablement la société américaine. L'exposition The Color Line revient sur cette période marquante aux Etats Unis à travers l'histoire culturelle de ses artistes noirs, cibles majeures de ces discriminations.

Les historiens américains considèrent habituellement que la ségrégation débute en 1877 avec les lois dites "Jim Crow" qui sont mises en place à la fin des douze années de la période de reconstruction (période qui suit l'abolitation de l'esclavage en 1865). Il faudra attendre près d'un siècle pour que ces lois racistes soient abolies en 1964 par Lyndon B. Johnson qui promulga Le Civil Rigths Act, donnant enfin une satisfaction, au moins égale, aux longues et dures luttes menées par les Africains-Américains contre la condition qui leur était faite.

L'appellation "Africain-Américain" est utilisée de façon généralisée depuis la fin des années 1980. Cette évolution de vocabulaire utilisée pour parler des noirs américains depuis la ségrégation a été adoptée par et pour les noirs américain, elle affirme leur double identité à égalité. De nombreux termes, certains profondément raciste comme coon ou nigger, ont été utilisés par les blancs pour désigner les noirs aux Etats-Unis. Paradoxalement le terme nigger (ou nigga comme disent aujourd'hui les rappeurs) a aussi été utilisé par les noirs entre eux, alors que dans la bouche d'un blanc, il demeure une insulte intolérable. L'adjectif  colored, plus neutre, a beaucoup servi pendant la période de la ségrégation et a été repris  dans l'intitulé de la NAACP, La National Association for the Advancement of Colored People fondée en 1910. Certains autres termes ont été assumés par les intéressés eux-mêmes comme Negro ainsi que se désignait le grand écrivain Ralph Ellison. L'expression New Negro quant à elle a été lancée par le philosophe Alain Locke pour caractériser les acteurs de l'effervescence culturelle des années 1920 qu'on a ensuite baptisée Harlem Renaissance.

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Les années 1960-1970, marquées par de nombreuses violences, l'ont été sur le plan linguistique par l'utilisation généralisée du terme Black : Black Power, Bkack Muslim, Black Panthers, panters, Black is beautiful. Quant à l'Africain-Américain la date précise de l'apparition de cette apellation est difficile à repérer, mais le pasteur Jesse Jackson l'a utilisée dans un discours de 1988.

Des thématiques racistes du vaudeville américain et des spectacles du 19ème siècle à l'effervescence culturelle et littéraire de la "Harlem Renaissance" du début du 20ème siècle, des pionniers de l'activisme noir au réquisitoire de la chanteuse Billie Holiday, ce sont près de 150 ans de production artistique - peinture, sculpture, photographie, cinéma, musique, littérature ... qui témoignent de la richesse créative de la contestation noire, dont les artistes présentés dans cette expositin ont presque toujours été des marginaux en leur temps.

Les photos de l'exposition se trouve dans le côté album du blog.

Mon avis : Volodia

Très belle exposition, très riche tant au niveau culturel que par la diversité et le nombre des oeuvres présentées. Ces lois ont permis un racisme d'Etat en faisant passer les noirs pour des sous-hommes, et de ce fait, légitimer toutes les exactions commises à leur encontre.

Les oeuvres exposées en témoignent, mais mettent également en exerguent la volonté de ce peuple de vouloir exister en tant qu'hommes ! et de montrer le long chemin parcouru pour gagner une dignité et des droits, par seulement civiques, mais d'avoir droit au respect tout simplement, le droit de marcher debout la tête haute et non le devoir de descendre du trottoir pour laisser passer la race qui se croit supérieure. 

Grâce à cette exposition, j'ai enfin pu comprendre pourquoi les africains-américains de l'époque surexposaient leur photo, pour paraître plus blanc, idem le fait de se faire défriser les cheveux. Vouloir être accepté à tout prix, au risque d'en être ridicule à vouloir un physique impossible à atteindre et de perdre son identité !

4 janvier 2017

LGB.... T ??? et Cie

drapeau gay

Tout le monde connaît la signification de ces lettres, mais si je dis : LGBTIQA le sigle est déjà moins connu, il signifie : Lesbian, Gay, Trans, Intersexe, Queer, Asexuel. Si l’on continue à rajouter des lettres pour chaque groupe de personnes qui s’estiment différentes et exigent d’être représentées on risque de voir un logo imprononçable (mais bon, nous avons encore de la marge puisqu'il existe 26 lettres dans l'alphabet...) !

Si les Lesbiennes, Gays et Bi, sont tout à fait bien dans leur genre et revendiquent le droit d’aimer leurs semblables, les plus semblables possibles pour certains. Les revendications Trans, Inter-sexe, Queer, diffèrent totalement, leurs revendications, elles, portant sur le genre à savoir, qu’ils/elles ne s’identifient pas à leur sexe physique, mais à leur genre psychique. Quant aux Inter-sexes le problème est encore ailleurs puisqu’il s’agit de personnes souffrant de malformations génitales, à qui on fait souvent subir des interventions chirurgicales lourdes dans leur enfance, et qui ne correspondent pas toujours à leur état psychique une fois devenus (ues) adolescent ou adulte. Les Queer quant à eux et/ou elles ont un genre fluctuant, à savoir, sauf erreur, qu’ils/elles ne s’identifient pas à un genre déterminé, celui-ci variant selon les situations, et les personnes susceptibles de leur plaire peuvent être aussi bien des femmes que des hommes. Quant aux Asexuels, le mot à lui seul résume tout.

Bref tout cela pour dire que rien n’est simple et que d’un seul mouvement Gay et Lesbien, Bi à l’origine (les travestis garçon et/ou filles) étant englobés dans ces deux catégories, on se retrouve avec des extensions à n’en plus finir, des revendications qui n’ont ni queue ni tête et un imbroglio magistral ou toutes ces associations se font la guerre, chacune tirant la couverture à elle, laissant amer celles qui n’ont pu obtenir satisfaction. 

trangenre

Les communautés Transsexuels (les), Transgenres et Inter-sexes étant les plus discriminées, mais également les plus complexes à comprendre avec une agressivité et une intolérance à tous ce et/ou ceux/celles qui n’abondent pas dans leur sens, et des revendications bien spécifiques. Celles-ci n’ayant pas grand-chose à voir avec les LGB, s’est posé la question de dissocier le T du sigle LGBT. Ce qui à mon sens serait logique étant donné que Mme Hélène HAZERA grande bouche, faisant partie des représentantes Transgenres les plus en vue (j’insiste sur ce nom et non Transsexuelles) passe son temps à cracher son venin, sa hargne et sa rancœur sur l’inter LGBT estimant que celle-ci ne fait rien pour les Trans, et bla bla bla et ragnagna…Je propose donc à cette personne de monter elle-même aux créneaux pour défendre sa cause et, idem, je demande à Monsieur Thierry SCHAFFAUSER, d'arrêter de polluer nos manifestations, en demandant que soit reconnu le SRAS (pour une prostitution des deux sexes et transgenre, libre et choisie ).… !

Le problème des T est récurrent : Certains sont de véritables transsexuels (les) qui sont mal dans leur sexe de naissance (théorie du genre, quand tu nous tiens) et qui vont jusqu’au bout de leur réassignation d’identité en subissant les interventions chirurgicales mettant en adéquation leur sexe et leur psychique. Toutefois, les Transsexuels (les) veulent une prise en charge à 100 % par la Sécurité Sociale des frais de réassignation, alors qu’ils/elles ne souffrent d’aucune infirmité physique et que le syndrome de la transsexualité a été dépsychiatrisée (avec bien du mal). Donc, en foi de quoi, la Sécurité Sociale devrait-elle prendre en charge un mal être psychique ? En quoi serait-il prioritaire sur une affection physique telle  un cancer, une maladie génétique, etc… ?

D’autres T (transgenres MtF masculin vers féminin et FtM féminin vers masculin), rejettent formellement toutes formes d’interventions génitales - qui bien évidemment les rendraient stériles - mais encore, veulent des papiers d’identité officiels du sexe opposé au leur. Pour moi ces dernières personnes sont des transgenres et/ou trans-identitaires comme ils/elles souhaitent être nommés (ées). Et bien évidemment ces personnes veulent un accès libres et gratuit à un changement d’identité, et aux services de santé (hormones, testostérone, etc …) ben voyons !

Si je suis tout à fait sensibilisé et réceptif aux difficultés des personnes transsexuels (les), que je trouve inadmissible qu’une fois la réassignation faite ils/elles doivent galérer comme ce n’est pas permis pour obtenir des papiers conforment à leur genre, et donc du travail et une vie sociale décente, je le suis beaucoup moins vis-à-vis des transgenres qui, à mon sens, sont incohérents (tes) dans leurs revendications. Si tu te sens une femme (un homme), que tu vis comme une femme (un homme), que tu te dis avoir toujours été une femme (un homme), tu vas jusqu’au bout de ta réassignation. Sinon et bien tu assumes ta vie hors norme, y compris financièrement, et tu ne viens pas chouiner auprès d’une société que tu exècres, mais que tu n’hésites pas à solliciter. Ooui oui je sais, je suis "transphobe", et alors...... C'est mal ! 

drapeau intersexe

Pour les inter-sexes qui refusent les mutilations subies à la naissance ou étant enfant sans leur consentement et, revendiquent le droit de choisir le genre et le sexe qui leur convient à l’âge adulte. C’est défendable. C’est défendable mais difficile à réaliser.  Comment blâmer un parent ou un médecin qui constate, à la naissance d’un enfant, une malformation et propose aux parents d’intervenir pour y remédier ? Qui dit que cet enfant, en entrant à l’école n’aura pas de problèmes (moqueries ou autres) sera-t-il en mesure de supporter une telle situation jusqu’à un âge où il puisse prendre lui-même une décision et ne sera-t-il pas trop tard ? Quel cas de conscience pour les parents de laisser une situation en l’état ! Par ailleurs, s'il y a malformation génitale et bien que je ne sois pas spécialiste de la question, je doute de la fonctionnalité des organes incriminés, donc l'histoire de la stérilisation ne tient pas.  Bref ! Tout cela pour dire que certaines organisations, présentent des revendications, aberrantes, à mon sens, qui n'ont pas leur place parmi les LGB.

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