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25 avril 2012

Israël un paradis pour les gays ?

A-gay-parade-in-Tel-Aviv--006Les droits des homosexuels sont plus importants en Israël qu’en France, mais la réalité est le fruit d’un processus complexe.

Le 15/12/2011 à la résidence de l’ambassadeur de France en Israël Christophe BIGOT remet à deux associations israéliennes le prix des droits de l’homme décerné par le gouvernement français. Les lauréats israéliens HAVROUTA et BAT KOL ont la particularité de venir en aide aux homosexuels et lesbiennes religieux.

Israël est un pays de contraste, voire parfois d’absurdités. De toutes les avancées sociales et politiques obtenues par la communauté gay, aucune (ou presque) ne lui a été accordée par les députés israéliens. Comme l’expliquait en octobre l’Agouda (association homosexuelle et lesbienne d’israël à une délégation interreligieuse en française les gays israéliens n’ont que très peu d’attentes de la part du milieu politique. Jusqu’ici aucun grand parti n’a soutenu la « cause gay ». Aussi, les homosexuels israéliens préfèrent se tourner vers la Cour suprême auprès de laquelle ils déposent des pétitions qui, généralement tranchent en leur faveur.

Le jeu et bien connu et même accepté des gouvernements israéliens qui souvent dépendent de petits partis religieux pour maintenir leur coalition au pouvoir. Ils ne prennent donc pas le risque de promouvoir des législation sur les droits des homosexuels. Ainsi, à l’instar de la France, la Knesset a attendu jusqu’aux années 1980 pour dépénaliser totalement l’homosexualité, alors même que la cour suprême israélienne avait estimé près de 20 ans plus tôt, que deux hommes adultes ne pouvaient pas être condamnés pour homosexualité s’ils étaient tous les deux consentants.

La question du mariage a elle aussi été réglée par la Cour suprême . Le mariage civil n’existant pas en Israêl, la célébration d’un mariage gay est de fait impossible. En revanche s’est posée la question de la reconnaissance d’un mariage gay célébré à l’étranger. 5 couples de même sexe s’étant mariés au Canada ont déposé une pétition en 2006 et ont obtenu gain de cause. Dans la foulée la cour suprême a également tranchée en faveur de l’adoption par couples homosexuels et la reconnaissance de l’autorité parentale pour les deux conjoints.

Conséquence directe de ce partage des rôles entre la Knesset et la plus haute juridiction israélienne « la cause gay » ne fait jamais partie des thèmes de campagnes électorales. Seul le petit parti d’extrême gauche Meretz fait de la défense des droits des gays un axe majeur de son programme. Les deux militants ont reçu l’appui de Shelly Yachinovitch chef du parti travailliste.

Au sein de Tsahal, les choses ont également changé. Les soldats homosexuels américains ont du attendre jusqu’en 2011 pour avoir le droit de sortir du placard. Ceux d’Israël ont pu le faire dès 1993 sous l’impulsion d’une loi d’Itzhak Rabin qui prohibe la discrimination envers les recrues gayes, aussi bien au quotidien que dans l’évolution de leur carrière militaire.

La prestigieuse université de renseignements (équivalent du Mossad au sein de Tsahal) préfère recruter des soldats qui s’assument ouvertement gay plutôt que ceux qui le vivent de manière cachée et qui au cours de leur service pourraient subitement décider de faire leur coming out à leurs proches et vivre un bouleversement psychologique de nature à affecter leur travail au quotidien.

Si d’après un sondage réalisé en 2009 par le journal « Haarets » 60% des israéliens estiment que les couples gays devraient pouvoir se marier et adopter, il sont également 46% à estimer que l’homosexualité est une abérration. Cette enquête d’opinion avait été réalisée peu de temps après l’attentat contre une association homosexuelle de Tel Aviv au cours de la fusillade deux jeunes de 17 et 26 ans avaient perdu la vie. Depuis, la municipalité de Tel Aviv donne son soutien à la communauté homosexuelle sur les plans sociaux, médicaux et psychologiques pour les jeunes qui en ont besoin. Les dirigeant de l’Agouda homosexuelle de Tel Aviv ont réussi à obtenir de la sécurité sociale israélienne le droit d’avoir un médecin agréé qui soit affecté à leur centre pour que les jeunes puissent venir parler en toute liberté et toute discrétion.

Toutefois, l’acceptation des homosexuels reste encore parfois taboue. La très forte présence médiatique des chanteurs, présentateurs télé, candidats aux émissions réalité, publicité) et la vie nocturne importante à Tel Aviv (pas un soir sans que plusieurs boites de nuit et/ou bars ne proposent une soirée) masquent une réalité plus grise au sein du pays. Dans le reste du pays les gays vivent en repli et escapades à Tel Aviv. A Jérusalem, capitale du pays, il n’existe qu’un seul bar homo et il n’ouvre ses portes que certains jours. La Gay Pride est encadrée par un dispositif policier très important, un extrémiste religieux ayant poignardé il y a quelques années, plusieurs manifestants.

Il existe également, même à Tel Aviv, des agressions homophobes. En plain Gan Meïr, le parc entourant le quartier général de l’Agouda et les attaques y seraient de plus en plus fréquentes.

Alors Israêl paradis des gays ? Pas tout à fait, mais Tel Aviv refuge pour des citoyens homosexuels en quête d’acceptation.

Sources : . l’Arche,  Guysen TV

Nouveauté importante :

Le mouvement Conservateur (Massorti) Israélien vote en faveur de l'ordination de rabbins homosexuels (Beit Haverim, le 20/04/2012).)

 

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24 avril 2012

Le outing

1Est la révélation publique de l’homosexualité d’une personne sans son consentement. Toutefois, il n’y a outing d’un point de vu juridique (c'est-à-dire la possiblité de porter plainte au tribunal pour atteinte à la vie privée) que si la révélation est publique, à savoir produite et diffusée sur papier ou tout autre support avec ou sans image.

Cette révélation connait différent degré selon qu’elle concerne une personne plus ou moins "dans le placard" (non ouvertement homosexuelle).

La presse et la plupart des mouvements homosexuels considèrent comme délateur et improductif cet acte violent qu’est le possible outing.

 "… L’homosexualité est confinée à la sphère privée et assignée au silence. On peut tout dire des gays et des lesbiennes sauf leur nom…(Act Up)".

Or, depuis quelques années, je constate qu’entre ce qui est dit et ce qui ce fait, le fossé est au moins aussi large que le Grand Canyon. Cf : "la polémique" sur le récent décès de Richard Descoings à qui certains font le reproche d’avoir été gays pour une certain public et ne pas l’avoir été pour un autre.

Pour ma part, peu importe que la personne ait ou non révélée son homosexualité. J‘ai pour principe et pour éthique qu‘on ne doit pas juger une personne sur ce qu’elle fait en fonction de son orientation sexuelle qu’elle soit connue, dévoilée ou non. En vertu de quoi s’arrogerait-on ce droit ? Qui sommes-nous tous, les uns et les autres, pour nous permettre de porter un jugement sur ce qui est soit disant bien ou mal pour la communauté homosexuelle ?

Didier Lestrade que par ailleurs, j’apprécie pour beaucoup de choses se permet de dire que l’homosexualité ou le lesbiannisme d’une personne se doit d’être révélée surtout si elle est publique, pour servir d’exemple à de jeunes gays mal dans leur peau. Ah bon ! S’il suffisait de ça pour que tous les jeunes et moins jeunes gays ou lesbiennes mal dans leur peau se sentent mieux ça se saurait !

 http://www.rue89.com/2012/04/11/mort-de-descoings-ceux-qui-ne-font-pas-leur-coming-out-et-les-autres-231044

imagesCAUYF8BGNul n’a à donner des leçons de vie, voire de morale, aux autres. Chacun est libre d’étaler sa vie en place publique ou non. De quel droit certains s'arrogent-t-ils le droit de dévoiler l'intime d'une personne ? Nous n’avons pas à nous ériger en donneur de leçon quelque soit notre nom, les fonctions et/ou le statut que nous occupons au sein de la communauté gay, qui soit dit en passant n’est pas si tolérante quelle veut bien le laisser supposer, car nous n’avons pas tous des âmes de militant ( moi par exemple, et sans vouloir m’avancer roudoudou).

 

24 avril 2012

Les "tasses"

Mot d’argot désignant : de petits édifices construits sur la voie publique en vue de permettre aux passants masculins souvent oublieux d’hygiène et de pudeur de satisfaire un petit besoin naturel.

imagesCAY1VHPEDe leur vrai nom : les vespasiennes apparaissent en 1834 par décision du préfet de la Seine pour remplacer les barils d’aisance mis en place en 1770 par Mr de Sartines, lieutenant général de police et disposés à tous les coins de rue de Paris. La nouveauté vient des parois métalliques qui ont l'avantage de préserver une relative intimité et d’épargner la scène aux passants.

Le succès est immédiat, hygiène et moralité (les hommes ne se soulagent plus dans la rue, sous une porte cochère et/ou dans les halls d‘immeubles. les urinoirs se multiplient dans la capitale et le triomphe est complet.

Toutefois, avec les urinoirs publics sont apparus d’autres inconvénients : les odeurs puis le détournement plus ou moins de ces lieux en des lieux de rencontre masculines. Draguer dans les vespasiennes ou autour d’elles se disait faire "les tasses" on trouve cette expression dans une chanson de Serge Gainsbourg "tata teutonne" Otto est une "tata teutonne" en claire : Otto fait les tasses à taton.

Sur les grands boulevards, les vespasiennes ont été de fameux lieux de drague et très fréquentées jusque dans les années 1970 où elles furent supprimées (toutefois, les toilettes publiques de parcs, des gares, des centres commerciaux, des universités les ont remplacées).  Des hommes se rencontrant dans ces lieux pouvaient ensuite se rendre chez l’un deux et des relations durables, des amitiés et/ou des relations pouvaient se former. Le lieu de drague était donc un espace ou se constituait la sociabilité gay.

A New York dans les années 1920-1930, les tasses sont appelées les tea room (salon de thé) dans l’argot gay étaient connues comme d’importants lieux de rencontres sexuelles furtives où se croisaient des hommes largement immergés dans le milieu homosexuel, que d’autres (parfois hétéros) à la recherche de caresses furtives. la guerre, ou lieu de drague appartenant aux itinéraires complexes d’un désir prohibé et condamné, de nombreuses anecdotes courent sur elles et la littérature gay abonde de récits sur le rôle de ces vespasiennes. Proust parle de "pissotières", Carco de "théière", des homosexuels du 16ème arrdt utilisaient les termes de  "parloir» et de "baie" plus chic que le mot : "tasse" d‘autre encore plus populaires les avaient baptisées  "ginettes".

Jean Genet glorifie cette mythologie des pissotières dans Querelle de Brest ou l’on voit le lieutenant Seblon faire la tournée des édicules portuaire pour y inscrire des graffitis invitant à des rendez-vous sexuels. Et surtout, dans le "Journal du voleur" où les travestis Barcelonais vont en procession fleurir une "tasse" détruite lors des émeutes anarchistes de 1933

Des prostitués y officiaient parfois. "La Grande Thérèse" un travesti, attendait le client dans les tasses. Elle apportait un pliant, s’asseyait et faisait son tricot, son crochet qu’elle interrompait parfois pour manger son sandwich. Elle était chez elle. (Jean Genet, P. 167). Ses habitués étaient d'ailleurs surnommés "les renifleurs", je vous laisse deviner pourquoi.

L’activité homosexuelle dans les urinoirs à toujours été très surveillée par la Police et nombre de personne y ont été arrêtées pour outrage public à la pudeur. Un ministre de la 4ème République pris dans une raffle de pissotières et qui, reconnu par un policier qui lui demande stupéfait ce qu’il fait là, il répond : "je m’informe, voyons" (Le Bitoux P.446).

A ce jour, les tasses ont disparu et sont avantageusement remplacées par les sanisettes. Qui elles bien que payantes, sont sans odeur, accessibles, aux femmes et logiquement toujours propres.

 

Mes sources : Jean Genet (le journal du voleur) et "Querelle de Brest"

                          Marcel Proust (le Temps Retrouvé)

                          Jean Le Bitoux (A la recherche des tasses perdues)

       

 

16 avril 2012

Préparation de l'exposition de Roudoudou

Qui doit avoir lieu en mai 2012. La responsable de la Galerie ou doivent être exposées les toiles de roudoudou est passée chez nous faire une sélection de ses peintures. Une des toiles lui a particulièrement « tapée » dans l’œil au point qu’elle souhaite en faire la pièce maîtresse de l‘exposition. Je vous laisse juge :

P1090309

C’est la première fois que roudoudou s’essaye à peindre de cette façon et qu’il se laisse aller à évoquer une telle sensualité. Car tout dans l’attitude, l’expression du corps de cet homme évoque « l’extase », après l’amour, ou en préliminaire ?

S…et moi aimons beaucoup les peintures affichant nos goûts et ce que nous sommes. Roudoudou qui est en admiration devant certains peintres homosexuels, aimerait acquérir cette technique. Hum oui, première réussie semble-t-il. Cette toile m’a été offerte pour mon anniversaire et je me suis empressé de l’accrocher dans notre chambre. Ma seule crainte, c’est qu’à l’issue de l’exposition, elle ne regagne pas son mur où du reste elle sera absente plusieurs semaines. Mais bon, ne soyons pas pessimiste.

Dans cette peinture sont présents tous les clichés gay : masculinité renforcée par une musculature impressionnante, tête renversée laissant suggérer une certaine sensualité, mains croisées sur le devant du pantalon par pudeur ? Ou plus prosaïquement pour masquer le plaisir ressenti ?

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Je ne l’ai pas fait remarquer à roudoudou mais cette attitude pourrait être la sienne comme la mienne. Elle dégage une telle force érotique que je l’aurais bien vue, s’il ne me l’avait offert, dans un bar ou une boite de nuit gays.

S'il revient à ses couleurs préférées en peinture : le noir, blanc et gris, plus faciles dit-il pour souligner les pleins, les creux, les dénivelés, ses toiles n'ont plus grand chose à voir avec celles qu'il peignait il y a peu encore. Mon roudoudou n'est plus un ado, mais un homme et c'est bien ainsi.

 

12 avril 2012

Revendiquer le droit à la différence ou le droit à l'indifférence ?

P1090281Question existentielle qui se pose régulièrement au sein de la communauté gay et qui n'a toujours pas aujourd'hui trouvé de réponses satisfaisantes.

Pour ma part je revendique le droit à l'indifférence, le droit à la différence je me le suis octroyé, en acceptant et faisant accepter mon homosexualité à mon entourage. Je me le suis octroyé en épousant mon compagnon et de façon légale et religieuse (même si la religion n'était pas la mienne). Je m'approprie ce droit dans ma vie quotidienne. Si je ne m'exhibe pas affublé de vêtements extravagants, ou par des attitudes plus grotesques les unes que les autres, je ne me cache pas. Dans mon quartier, les commerçants, les voisins, certains de mes clients se doutent et/ou savent ce que je suis, ne m'ayant jamais vu avec une femme, de plus roudoudou que ce soit avant ou après notre mariage vient souvent au magasin et nous vivons ensemble depuis, de là a déduire...

Tout s'est fait naturellement, sans "vague" en respectant la sensibilité des uns et des autres que ce soit la morale, la religion et peut être d'autres choses encore. Hum oui tout un chacun de par l'éducation qu'il a reçu n'est pas apte à cautionner le fait que deux hommes ou deux femmes vivent en couple et le pire de les imaginer au lit. Qui fait la femme une fois sur deux  ? (et ou l'homme si on est lesbiennes ) si l'on veut être terre à terre, mais au combien réaliste de la pensée d'autrui.

Je n'ai jamais eu besoin de faire de coming out (peuvent pas parler français non ?), les évênements se sont enchainés et imposés à nous (famille, compagnon, travail). Je n'ai jamais rien dit, les gens qui me côtoient et me fréquentent ont compris pour S... ça été plus compliqué mais ce n'est pas à moi d'en parler sur ce blog.

Ce qui me gêne dans le titre de ce message, c'est son opposition. Revendiquer le droit d'être homosexuel (homme ou femme) c'est également pour certains, militer pour se faire reconnaître à défaut d'accepter, c'est réclamer des droits que nous n'avons pas encore, mais que je vois mal obtenir en pays "traditionnaliste" comme est la France, quoi que d'autres et non des moindre comme l'Espagne, l'Amérique du sud, le Portugal ont su museler les oppositions de toutes sortes (familles traditionnelles, église) pour avancer sur un chemin  dont on ne sait ou il mènera. C'est également éviter des discriminations de toutes natures, des violences et pour les Trans des prises en charge de réassignation d'identité. Mais tout cela existe si on se fait reconnaître, si je puis dire, légalement par la société en tant que gay ou lesbienne. C'est-à-dire, porter sa vie privée au devant de la scène publique. Ce que je trouve moyen même pour la bonne cause.

Le droit à l'indifférence que moi je revendique c'est celui ou je pourrai comme tout couple me promener partout dans le monde la main dans la main avec mon compagnon  mari sans que cela provoque un regard interrogateur, un sourire moqueur, un regard en biais. C'est celui ou nous pourrons nous embrasser comme n'importe quel couple, que ce soit pour des retrouvailles dans une gare ou dans un restaurant après un bon diner, sans voir des réactions de dégoût s'afficher sur des visages, sans avoir à subir des réflexions désobligeantes voire pire.

C'est également, la possibilité de faire nos courses à deux qu'elles soient alimentaires, vestimentaires et ou d'ameublement et de décoration sans risquer de voir la vendeuse ameuter le rayon parce que deux pds sont indécis quant à l'utilité d'un lit avec deux sommiers ou que l'un des deux est attiré par une batterie de cuisine rose fushia (oui je plaisante, mais en gros c'est ça).

C'est également pouvoir amener et présenter son compagnon à son travail, ses relations, sans avoir à supporter des regards en coin, des quolibets (genre blagues à pd, je ne vous fais pas de dessin) et ou des regards interloqués voire choqués. Ne pas risquer de perdre son travail à cause d'une rencontre imprévue, et ou d'un chantage (malheureusement ça existe encore). Ce serait la possibilité d'être reçu chez les uns et les autres comme un couple "légal" et non cantonné aux invitations et/ou au recevoir seulement "ceux qui sont au courant".

Pas besoin non plus d'étaler sa vie privée qui n'aurait aucun intérêt pour les autres, les hétéros, puisque ce serait légal. Pas de scandale en perspective, pas de outing forcé, pas de chuchotement lorsque vous passez, pas besoin de restaurants, hôtels gay friendly, et nous serions à pied d'égalité pour envoyer balader qui nous cherche. Le pied quoi !

Ce qui me gêne dans ce droit à la différence c'est que toutes ces associations, nous font parfois plus de mal que de bien. Je m'explique, heureusement qu'il y en a bien évidemment pour soutenir les personnes discriminées et/ou qui ont besoin d'aide pour s'assumer dans la vie. Pour leur indiquer les endroits ou elles auront une écoute attentive et ou elles seront orientées en cas de maladie ou autres... Mais les associations c'est aussi l'exagération, enfin à mon sens, ce sont des seatting qui ne servent à rien comme Act Up, c'est la représentation des gays et des lesbiennes par des énergumènes parfois complètement déjantés et violents, qui lorsqu'ils ont le "micro" sont incapables d'exprimer des idées claires, qui rabâchent les mêmes slogans année après année, qui s'embourbent dans leurs revendications et qui pour couronner le tout se font une guéguerre entre elles qui amusent et exaspèrent plutôt qu'elles n'attirent. Un truc pour elles, c'est que pratiquement toutes sinon toutes font des dépistages anonymes et gratuits et renseignent efficacement sur toute la sexualité gay qui il faut bien le reconnaître est particulière. Grâce à elles, en bonne partie, la mise à disposition dans les bars, back room, boîtes de nuit des capotes gratuites sans que les utilisateurs aient besoin d'aller en pharmacie demander en rougissant à la pétasse (fille ou garçon) derrière son comptoir une boite de préservatifs.

D'un autre côté (sans jeu de mots) le sidaction, la gay pride, les manifestations diverses et variées attirent une faune peu souhaitable pour l'image que nous voulons faire passer. Quand à la gay pride vous en voyez se balader le cul et/ou les nichons à l'air quand ce n'est pas les deux  (ex :les sm et les trans) et/ou la robe au ras du bonbon, maquillées sur au moins 1 cm d'épaisseur et tortillant du cul au point qu'on se fait la réflexion : il est pd à ne plus pouvoir s'asseoir...ce genre de manifestation demanderait à être un peu "réglementées" et apurées de tous ces michetons et loulous de banlieux qui depuis quelques années font chier le monde à picoler à ne plus savoir se tenir et voler tout ce qu'ils peuvent trouver à prendre.

Ces manifestations ont beaucoup perdu de leur crédibilité dans leurs revendications. Ce ne sont presque (je dis bien presque) plus que des attractions pour touristes, pour personnes ayant envie de faire la fête et des espaces publicitaires pour les boites de nuit, les cabarets transformistes (et pas les meilleurs) et des draineurs de vendeurs à la sauvette de frites et de merguez.

J'aimerais, mais c'est un voeu pieux, que nous homosexuels et lesbiennes soyons considérés comme des personnes responsables, capables d'avoir une famille et d'élever des enfants. Que nous ne soyons pas vus comme des agitateurs, des baiseurs invétérés et des "sidéens" (terme affreux) en puissance. Les associations en voulant défendre tous ces droits, mais en le faisant mal accroissent les craintes d'une population déjà "frileuse" et dont la norme est l'hétérosexualité. 

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9 avril 2012

Apikorsim jusqu'au bout

Depuis vendredi et jusqu'au 14 avril tout le monde juif est en prières, il fête pessa'h, la libération d'Egype et la fuite dans le désert. Roudoudou n'ayant jamais assisté à un office pour cette fête, je l'ai emmené à la schull, il a été regardé non avec méfiance, mais plutôt curiosité vu son type de visage. Mais il était avec moi et sait parfaitement se comporter en toute circonstance.

spyce-bar-boite-de-nuit-paris-hotel-20-ph-vignette-500x375Ce qui ne nous a pas empêché ensuite d'aller diner en ville puis de prendre un verre au Spyce. Hum cela peut paraître contradictoire mais c'est ainsi. Et je n'ai pas à m'en justifier. C'était la première fois que nous allions au Spyce, en principe nous fuyons ce genre d'endroit mais il y avait de la musique, du bruit, des mecs et c'est ce dont nous avions besoin à ce moment là.

Nous avons eu du mal à approcher du bar tellement il y avait du monde, compacte la foule, pire que de la semoule. J'ai pris une bière (méfiance sur la vodka de second choix) servie par une pétasse qui faisait plus ou moins la gueule, sans doute problème de coeur ou de cul, Roudoudou son péché mignon, un gin fizz. Il s'est fait regarder d'un drôle d'air, certains devaient penser qu'il s'agissait d'une fille. Et non messieurs, malgré ses cheveux longs et sa coiffure (il se fait le chignon de shiva, hum oui c'est lui que me l'a dit), c'est bien un garçon et en l'occurrence mon mec, donc on touche pas. 

Vu le monde, il ne fallait pas espérer un coin tranquille aussi nous sommes-nous accoudés avec nos verres à une petite table plantée au beau milieu de la salle. Je ne sais si c'est l'alcool, la chaleur, la foule, la musique ou bien le tout confondu, au bout d'un moment je me suis senti complètement euphorique sans réelle raison et roudoudou pareil. Aurait-on mis "quelque chose" dans nos verres ? Toujours est-il que lorsque des garçons sont venus nous parler, contrairement à mon habitude je ne les ai pas battu froid, idem roudoudou qui, s'il n'a pas oser ouvrir la bouche, s'est quand même fendu d'un sourire (évènement à mettre dans les anales). Nous sommes restés un bon moment puis comme roudoudou n'arrivait plus à étouffer ses baillements et que nos yeux ressemblaient à ceux de lapins albinos, nous sommes rentrés chez nous.

Nous nous sommes couchés à 3 h du matin, le temps de rentrer, prendre un douche. Inutile de dire que le lendemain le réveil nous ne l'avons pas entendu sonner et que notre petit monstre à quatre pattes a du attendre 10h passées pour piquer du museau dans son assiette. Je suis descendu au magasin en catastrophe j'aurais du ouvrir à 8h30 et la suite a été à l'avenant, j'ai couru après le temps toute la journée idem roudoudou. Mais lui ne travaillait pas ce week end, donc c'était moins ennuyeux. Je suis remonté voir si tout allait bien vers 13h, et il avait préparé notre déjeuner et celui de sa minette (ah bah oui, pas de danger qu'il l'oublie sa chipie).

A l'heure du thé, il a apporté au magasin le gâteau qu'il avait préparé, rien qu'à l'odeur, j'en salivais d'avance et une fois en bouche qu'en dire, il était encore tiède ce qui ajoutait à son fondant. Comme il est bien élevé, il en a proposé à notre voisine une charmante vieille dame qui aime venir traîner dans les rayons voir les nouveautés, et qui lui en fait compliment. Cela m'a beaucoup amusé de voir qu'il y était sensible (au compliment).

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