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23 juin 2021

Marche des Fiertés (Gay Pride 26/06/2021) PARIS

AFFICHE

Après une année d’interruption pour cause de CCOVID-19,  l’Inter-LGBT organise sa Marche des Fiertés LGBT+ de Paris/Ile-de-France le samedi 26 juin 2021. Crise sanitaire oblige, le défilé se fera sans chars, et sans podium à l’arrivée, à la demande de la Préfecture de police, qui autorise toutefois un moyen de transport pour les personnes en situation de handicap, et des petits véhicules léger pour transporter du matériel de sonorisation. La manifestation parisienne « n’est pas une marche silencieuse, et une marche politique, ce n’est pas antinomique avec le fait d’avoir du son, de pouvoir diffuser des slogans et chanter » a tenu à rappeler Elisa Koubi, co-présidente de l’Inter-LGBT, au cours d’une conférence de presse.

Le mot d’ordre choisi cette année :

Plus de droits, moins de blabla !
Trop de promesses, on régresse !

exprime et dénonce l’ampleur des difficultés que rencontrent les militants à inter-agir avec le gouvernement. « Il y a une latence sur des promesses et une absence d’action sur des choses qui sont attendues depuis longtemps », a expliqué Mathias Nevière, le co-président de l’Inter-LGBT. Rien n’a été fait pour l’ensemble des revendications qui figurent dans le texte d’appel à la Marche, que cela soit sur la PMA, la GPA, les thérapies de conversion, le sort réservé aux enfants intersexe, la santé, la solidarité internationale, l’accueil des réfugiés, et plus globalement la lutte contre la transphobie.

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Le village des Fiertés

Rendez-vous à partir de 10h et jusqu’à 15h place de la Pointe à Pantin pour rencontrer les associations LGBT+ ou amies qui oeuvrent en Ile-de-France. Nombreuses animations. Restauration légère. Tests antigéniques  du COVID (pensez à prendre votre carte vital

 

La Marche

Formation du défilé à partir de 13h30 sur la place de l’Eglise de Pantin. Prises de parole. Départ du cortège à 15h. La manifestation suivra un itinéraire quasi rectiligne à travers les XIXème et Xème arrondissements :

avenue Jean Lolive – avenue de la Porte de Pantin – avenue Jean-Jaurès – rue Lafayette – boulevard de Magenta – place de la République

Arrivée des marcheurs sur la place de la République à partir de 18h30. Nouvelles prises de parole. Dispersion vers 20h.

 

Mon avis : ChezVolodia

Ceux qui nous suivent (mon mari et moi) en s'intéressant à nos blogs et à nos photos savent que tous les ans nous nous y rendons. Hum et bien pas cette année.

Au fil des ans, nous trouvons que cette manifestation qui a normalement pour objectif de faire front commun pour faire valoir nos droits et lutter ensemble contre l'homophobie, la lesbophobie, la transphobie, la lutte contre le sida  - nous souvenir de nos morts, nous rapprocher les uns des autres et partager en plus de revendications un moment festif - devient au contraire une manifestation fragmentée de groupuscules qui se font la guerre les uns les autres estimant que leur cause nécessite de faire bannière  et groupe à part. Ca devient n'importe quoi !
 
Entre les transgenres prostitués (ées), le cortège "racisé", les queer, les sans-papiers qui se disent homo pour obtenir le droit d'asile (vrai ou faux, je leur laisse le bénéficie du doute), cette marche devient un cortège de cas sociaux qui revendiquent une prise en charge de l'Etat tout en conservant un mode de vie dont ils se glorifient d'être "subversif" (faudrait peut être prouver et ou/ voir ce que vous pouvez faire pour la société avant de solliciter qu'elle vous prenne en charge...)
 
Quelques pancartes vues au cours des marches précédentes 

OIP (4)

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OIP (2)

OIP (3)

télécharger

Entre les lesbiennes qui ne veulent pas d'hommes cis-genre dans leur groupe (serais-ce qu'elles ne considèrent pas les hommes trans comme des hommes à part entière ?? donc on en revient à ce qu'ils ont dans leur pantalon.... car quoi qu'ils ou elles en disent en plus de genre il y a bien une question de sexe).

Pas de "blanc" dans le cortège des "racisés"  et tout est ainsi à l'avenant. ...!

Et pour couronner le tout, le cortège se forme et part de Pantin (chouette banlieue remplie de jeunes gens très sympathiques, et tolérants ...!)

Ces groupuscules demandent un respect, une tolérance de la société, qu'eux-même n'ont pas vis à vis des autres !

Bref pas envie de me retrouver dans une manifestion ou je ne me reconnais pas en tant qu'individu. J'en ai parlé à Subra et lui non plus n'est pas chaud pour s'y rendre. La banlieue à été le coup de grâce.

 

 

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19 juin 2021

Maryan (Pinhas Burstein)

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Né en Pologne en 1927, Pinhas Burstein dit « Maryan » passe son adolescence dans des ghettos, camps de travail et de concentration nazis. Seul rescapé de sa famille, il échappe à plusieurs reprises à la mort mais est amputé d’une jambe après avoir été fusillé par les Allemands lorsque le camps a été libéré par les Russes. Après deux années passées dans un camp de réfugiés en Allemagne où il s’adonne à la peinture et au théâtre, il part pour Jérusalem où il intègre, grâce à une bourse, l’école d’art Bezalel. Il y exposera  pour la première fois en 1949 avant de partir, l’année suivante, pour la France. A Paris, il étudie aux Beaux-arts dans l’atelier de Fernand Leger et expose dans plusieurs galeries. En dépit d’un certain succès critique il part s’installer à New York où l’effervescence artistique semble s’être déplacée.

Maryan - Carnet de dessins n° 4, 1971

 

Hormis un tableau clé de 1952 l’exposition La ménagerie humaine proposée par le MAHJ reprend les temps forts de l’œuvre de Maryan  de 1960 à 1977, année de sa mort. Elle comprend une vingtaine de toiles et des dessins regroupés par séries, ainsi que des extraits poignants du film Ecce homo, performance tournée au Chelsea Hotel en 1975.

 

Elle permet aussi de découvrir ses carnets autobiographiques datés de 1971 et donnés par la veuve de l’artiste au musée du Centre Pompidou en 2012. Magistralement mis en perspective,  ceux-ci recadrent l’univers pictural de Maryan. Un univers coloré, peuplé de personnages outranciers enfermés dans des boîtes. Un carnaval de créatures qui crient, qui pleurent, qui crachent. Une peinture à nulle autre pareille qui frappe par la théâtralité des mises en scènes, qui, souvent, dénonce l’idiotie et l’absurdité du pouvoir comme dans la série des Napoléons de 1963.

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En parallèle de l’exposition, le Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme propose de découvrir, dans une salle à part, les tableaux spécialement crées par le célèbre peintre et plasticien français Robert Combas, en hommage à Maryan : une série d’autoportraits, intitulée Dans les tuyaux, et une autre autour de la thématique « constructions-déconstructions », toute deux inspirées de l’univers de Maryan.

S’il n’a pas connu ce dernier, Robert Combas connaissait bien l’œuvre du peintre polonais, considéré à bien des égards comme l’un des précurseurs du mouvement de figuration libre dont Combas fut l’un des instigateurs dans les années 80. Il possédait d’ailleurs un exemplaire de cette extraordinaire Ménagerie humaine de 1961 qui a prêté son nom à l’exposition. Aussi, c’est naturellement qu’il a accepté de se prêter au jeu pour le plus grand plaisir des visiteurs.

La ménagerie Humaine

Un double hommage donc, à cet artiste au regard triste, qui en dépit d’une vie émaillée de tragédies laisse derrière lui un message empreint d’un profond humanisme et une œuvre saisissante injustement méconnue.

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Vous pouvez voir plus de photos de ces oeuvres dans la partie album photos du blog.

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