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zdraztvitié
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28 décembre 2012

Exposition Yue Minjun - L'ombre du fou rire

1Présentée à la Fondation Cartier du 14 novembre 2012 au 17 mars 2013.

L'exposition présente un choix d'oeuvres réalisées au début des années 1990. Ces toiles parmi les premières de Minjun sont très importantes tant elles témoignent d'une recherche et d'une définition progressive de son style. La représentation est encore réaliste et les physionomies des visages très diversifiées. Il choisit ses amis pour sujets. Mais peu à peu, de nombreux éléments stylistiques propres à son travail, prennent place dans ses toiles : le portrait, la répétition, l'absurdité des situations ou encore la représentation d'éléments réels, comme certains monuments historiques.

Peu à peu, les différentes physionomies s'effacent et tous les visages commencent à ressembler à celui de l'artiste qui se met en scène dans des situations extraordinaires, improbables, ou très poétiques. Parfois, le visage se déploie en gros plan, la bouche grande ouverte sur l'ensemble de la toile. Ces oeuvres laisse le spectateur face à la capacité de variation infinie de l'artiste et rappellent aussi une tradition surréaliste où certaines toiles avaient pour intention de rendre visibles les mondes du rêve, de l'imaginaire et de la pensée.

Yue Minjun compare l'élaboration de ces toiles immenses qui semblent raconter une histoire à certaines scènes de dessins animés : l'expression du visage change peu, alors même que les situations dans lesquelles il se met en scène sont toutes marquées par la stylisation des formes, l'absurdité ou la cocasserie. Pourtant l'artiste ne donne aucune indication quant à l'histoire de ses tableaux.

 imagesCATYBBEKA propos de l'auteur :

Né en 1962 à Daquing, dans la province du Hei Long Jiang en Chine, Yue Minjun peint d'abord en amateur, avant de partir étudier l'art en 1985 à l'école normale de la province du Hebei.

C'est dans la communauté d'artiste du village du Yuanmingyan, près de Pékin, au début des années 1990 qu'il commence à définir son style et trouve le sujet qui deviendra ominiprésent dans ses toiles : le rire.

Au même moment se développe le "réalisme cynique", un courant artistique qui se caractérise par un désenchantement face aux mutations socio-politiques de la Chine et dont Yue Minjun a souvent été considéré comme l'un des principaux  représentants.

Après une participation remarquée à la 48ème biennale de Venise en 1999, Yue Minjun acquiert une renommée internationale et ses oeuvres entrent dans de nombreux musées et collections du monde entier. Aujourd'hui, il poursuit son activité dans son studio près de Pékin et est considéré comme  l'un des artistes les plus influents de sa génération.

 

Mon avis : Volodia

Tout d'abord, nous ne connaissions pas la Fondation Cartier ni l'endroit où elle se trouvait. Il s'avère qu'on nous indique de descendre à Montparnasse, alors qu'elle se situe plus près du métro Raspail soit deux stations de métro plus haut. Et bien évidemment, nous avions pris l'avenue Raspail dans le mauvais sens (c'est de ma faute je sais que les premiers n° démarrent à la Seine donc le 261 se trouvent en haut et non en bas), bref ...

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La Fondation Cartier est un grand bâtiment tout en verre, entouré d'un jardinet  ou trône malicieusement  3 salons en pierre ? composée de deux, trois spacieux fauteuils de style, peint en orange (très sympathique).

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A la caisse comme à l'intérieur, nous sommes prévenus, les appareils photos, les portables sont interdits. Seules prises autorisées : la photo de l'exposition située sur le boulevard et celles du jardin (en trichant un peu on arrive péniblement à prendre à partir du jardin, quelques toiles, ce que nous avons fait sans vergogne).

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L'exposition proprement dite est géniale, nous étions sous le charme et c'est pour notre part, un visage affichant un sourire communicatif,  certainement niais, mais béat d'admiration que nous avons offert aux autres visiteurs, toutefois, je me dois de m'interroger sur le travail de l'artiste, à savoir va-t-il rester original ou va-t-il être reproduit à la chaine comme tout ce qui nous vient de Chine ?

Ma réflexion provient d'un magasin situé rue de la Verrerie dans le 4ème arrdt de Paris, qui affiche des toiles de cet artiste mais reproduit en je ne sais combien d'exemplaires à moins que ce ne soit déjà des copies ??? Le galériste français dont j'avais fait la connaissance il y a environ deux ans lors d'une exposition de ces toiles à la foire de Paris, m'avait dit alors, qu'il avait vécu deux ans en Chine et qu'il était le seul sur Paris à vendre ce genre de peinture. Il exposait des toiles faites à la demande et/ou à la chaine en Chine ? (j'avais déjà remarqué que certaines des toiles en vente étaient en plusieurs exemplaires, seules les couleurs changeaient). 

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18 décembre 2012

Mariage pour tous - Défilé du 16/12/2012

BNous étions présents, bien évidemment. Pour ce faire j'ai du fermer le magasin à 13h impérativement et faire vinaigre pour récupérer Roudoudou au Centre de Danse puis, filer dare dare à la manifestation qui commençait à 14 h. Les camions des chaînes de télévision et les journalistes étaient déjà bien en place et battaient le pavé, tels des rapaces prêts à fondre sur leurs proies (en fait les célébrités qui nous honoraient de leur présence, mais en toute simplicité il faut bien le reconnaître) : Pierre Bergé, Macé-Scaron, Roselyne Bachelot, Jane Birkin, etc...

Comme à chaque manifestation quelle qu'elle soit, la CGT était présente t oujourspour mettre son grain de sel, et essayer de récupérer quelques "ouailles", ça me faire rire (oui enfin jaune) quand on sait qu'il n'y a plus racistes et "beaufs" homophobes que les communistes, enfin bref...

Nous avons fait le tour de tous les groupes en attendant le signal du départ, puis nous avons pris position derrière les starting blocks, entendez derrière la banderole du Beit Haverim, après qu'on nous eut distribué des flyers. Pour ne pas nous perdre,(et pour le plaisir), je tenais la main de S.... Il y avait un monde considérable dès le départ, qui n'a fait que croître chemin faisant.

P1100969

Contrairement à la Gay Pride ou il faut bien le reconnaitre c'est la grande parade de l'excentricité sous toutes ses formes, là, c'était une marche revendicatrice et c'est tout. Il y avait bien un camion avec de la musique mais, rien de comparable avec cette folie qu'est la Gay Pride.

Pour que roudoudou ne se transforme pas en iceberg, je lui avais fait mettre le matin un maillot avec des manches sous sa chemise et un collant de coton sous son pantalon avec des chaussures fourrées et sa canadienne. Le pauvre il avait trop chaud, le temps s'étant radouci. Mais bon... Comme nous n'avions pas déjeuné, il faisait faim et pas question d'acheter quoi que ce soit aux marchands magrhébins ambulants, opportunistes cela va de soit, et toujours pour la même raison (n'aiment pas les pds mais ne crachent pas sur leur argent...) Pour couronner le tout, mon roudoudou avait besoin d'aller au toilettes. Difficile, nous étions en plein milieu de la manifestation et tous les cafés alentours étaient pleins. Toutefois, vu l'urgence de la situation, nous avons décroché pour satisfaire à son urgence toute naturelle, puis nous avons repris notre équipée, derrière la banderole des Francs-Maçons. Hum oui, juif, franc-maçon et pd je cumule les handicaps ; de quoi "emmerder" et me faire honnir si ce n'était déjà fait par les membres de l'extrème droite.

MA un moment, nous nous sommes trouvés à marcher côte à côte avec des couples masculins avec lesquels nous avons sympatisé et nous avons comtinué de compagnie avec eux jusqu'à la fin, soit au Luxembourg. Nous avons pris un pot ensemble puis étant sur les genoux, nous sommes rentrés chez nous.

A mon avis, nous avons largement battu en nombre, les culs serrés des grenouilles de bénitié. Enfin, on verra, si nous n'obtenons pas satisfaction c'est à désespérer, car là, il n'y aura plus d'illusions à ce faire, ce sera cuit à jamais. Je tenais à y participer, car bien que marié religieusement avec S..., puisqu'en Inde c'est cedit mariage qui prime, il reste que ce n'est pas ma religion et que mon problème en tant que français n'est pas résolu.  Nous payons nos impôts et en tant que célibataires sans enfant et je peux vous dire que ça douille, nous respectons les lois donc nous voulons les mêmes droits. C'est aussi simple que cela et c'est la moindre des choses ! Le monde change.

Et puis, pour l'instant il n'en ait guère question, mais avec le temps, je sais que S...voudra un enfant comme tous les indiens (et il l'est profondément), il n'envisage pas sa vie sans une famille, et une famille se compose obligatoirement d'un et/ou plusieurs enfant. Fait "maison" ou adopté (és). Tant qu'à faire, si je dois m'occuper d'un enfant autant que ce soit celui de S... plutôt que celui d'un autre mais bon... (plus tard peut être et sans doute).

 

8 décembre 2012

Paul Amar le magien de la mer

80De Novembre 2012 à mai 2013 au Musée de l’Erotisme à Paris

Poussé par un élan inapaisable, Paul Amar réalise des tableaux grandioses faits de coquillages les plus divers (huîtres, coraux, bigornaux, moules...) qu'il meule, cisèle et ajoure, pour ensuite les peindre et les vernir. Son oeuvre est un monde fantasmagorique de fête et de lumière où l'obsession du merveilleux atteint des sommets

50Mon avis :

L’intéressé s’est essayé à présenter quelques œuvres dites érotiques par certains, pornographiques par d’autes. Hum, le moins que l’on puisse dire c’est que ce n’est pas une réussite. Il faut dire que les coquillages ne sont pas un matériau facile à travailler et que le résultat reste très aléatoire.

A contrario, j’ai beaucoup apprécié, ainsi que Roudoudou, ses tableaux féériques grouillants de personnages imaginaires, dans un enchevêtrement de couleurs. Quant à ses masques de coquillages, ils sont de toute beauté.

 

A propos de l’auteur :

Français, Paul Amar est né à Alger, en 1919. A l'âge de dix-sept ans, l'adolescent part à Paris pour apprendre le métier de coiffeur. En 1945, à la fin de la Seconde Guerre mondiale durant laquelle il a été soldat, il se marie, devient père de deux enfants et revient travailler comme chauffeur de taxi à

Paul AmarAlger. Quelques années plus tard, il décide d'ouvrir un salon de coiffure à Paris, mais sa femme ne supporte pas le climat et le couple retourne vivre à Alger. En 1962, son pays est en guerre, car l'Algérie demande son indépendance à la France. Paul Amar est alors rapatrié en France où il travaille à nouveau comme chauffeur de taxi, à Paris. Douze ans plus tard, à l'âge de cinquante-cinq ans, il découvre par hasard dans une boutique de souvenirs des objets en coquillages. Paul Amar se met alors à réaliser chez lui une première série d'animaux avec des coquillages qu'il achète dans un magasin spécialisé. Il mange aussi beaucoup de moules et de fruits de mer et récupère les coquilles! Il commence toujours par coller les coquillages ensemble, puis il les peint à l'aide d'un pinceau. Ensuite, il les attache à des tiges de fil électrique qu'il dispose côte à côte dans des cadres en forme de boîte. Les tableaux de Paul Amar sont en trois dimensions. Ce sont des hauts-reliefs. Ils sont parfois éclairés par des ampoules que l'artiste a cachées à l'intérieur. Aussitôt que Paul Amar les allume, les tableaux deviennent féeriques.

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