Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
zdraztvitié
zdraztvitié
Archives
23 août 2020

clichés sur les gays - Alex Ramires

J'aime beaucoup cette vidéo d'Alex Ramires qui résume à lui seul la vision que les "hétérosexuels" ont de nous.  Bien trouvé le concept de gay box, et tout à fait au goût du jour...!

Publicité
20 août 2020

Les importuns de tout poil !

emmerdeurs

Plus commun qu’on ne le croit ce genre d’individus vous pourrit la vie sans même sans rendre compte. Parmi eux, il faut distinguer :

Le pot de colle : qui sans que vous l’ayez  encouragé d’aucune façon s’est pris plus ou moins d’amitié pour votre personne et dont malgré vos innombrables rebuffades vous n’arrivez pas à vous débarrasser. Il a réponse à tout, se montre d’une patience et d’une serviabilité à toute épreuve et même lorsque vous vous montrez odieux à son égard. Après une bouderie de 1 ou 2 jours  il vous pardonne bien volontiers trouvant n’importe quelle excuse, sauf la bonne,  à votre attitude.

L’importun : qui s’invite partout.  Si vous avez le malheur ou l’inconscience de mentionner votre adresse personnelle, celle de votre restaurant ou magasin favori,  celle d’une exposition ou vous présentez vos œuvres ou celle que vous vous apprêtez à visiter. Il sera là par hasard (comme il fait bien les choses le hasard, et comme c’est curieux), Paris est vraiment tout petit ! Ce qu’il ne dit pas, c’est qu’il était dans le quartier à guetter votre arrivée.

Le pique assiette ordinaire : qui n’a jamais de monnaie, que ce soit pour un distributeur de boissons, un parking, ou je ne sais quoi encore. Qui lui aussi, comme le hasard fait bien les choses, passait dans le quartier au moment ou vous déjeunez tranquille dans votre bistrot préféré, et qui sans façon ni aucune gêne s’invite à votre table, picore une frite dans votre assiette et goûte un verre de votre beaujolais nouveau, histoire de voir s’il est bon. Au point que vous vous sentez obliger de l’inviter à déjeuner. 

L’indiscret : qui veut tout savoir sur vous, votre chéri, votre vie, ce que vous faites au lit, qui vous salue plus ou moins brièvement lorsque vous êtes seul et qui lorsque vous êtes accompagnés vous tient la jambe pendant deux plombes en dévisageant la  ou les personnes qui sont avec vous dans l’espoir que vous les lui présenterez et qui,  si vous ne le faites pas, impatient, fini par dire «tu ne me présentes pas ? ou, je me présente, je suis …..  un ami de A.. » (Ah bon, depuis quand sommes-nous amis ?).

L’exubérant :  qui dès qu’il entre quelque part se déplace en tornade, affublé de fringues  le faisant ressembler à la caricature du pd en goguette, et se faisant remarquer par des réflexions déplacées, saluant haut et fort les quelques connaissances qui se trouvent sur son passage en leur posant une main alanguie sur l’épaule ou en leur claquant un baiser sonore sur la joue, quand ce n’est pas aux coins des lèvres en leur donnant envie de rentrer sous terre.

Le dépressif chronique : shooté au lexomil et/ou au prozac, qui vous appelle à toute heure du jour ou de la nuit, en vous demandant : « je te dérange pas ? » (ben si, justement, mon repas est en train de brûler. Je suis au lit avec Roudoudou… Je dormais profondément et tu m’as réveillé en sursaut) et dans la foulée vous annonce qu’il est au bord du suicide.  La première fois vous compatissez amicalement. Vous lui remontez le moral en l’invitant à diner ou autre. La 10ème fois vous avez envie de lui dire : bon ben vas y et qu’on en finisse !

La commère : au fait et à l’affut des derniers potins, plutôt mauvaise langue et prompte à colporter tous les ragots voire à en inventer pour se donner de l’importance et attirer un public. Prêt à dévoiler, mielleusement et fielleusement, tous les petits secrets qui lui sont malencontreusement tombés dans l’oreille et tout ça bien entendu sous couvert d’une feinte empathie.

12 août 2020

Les "chieurs"

 

Les chieurs

Voilà bien longtemps que je n'ai fait marcher ma langue de pute, aujourd'hui l'objet de mon courrou est les "chieurs", et nous en avons tous croisé au moins un, un jour ou l’autre dans notre vie. Nous avons tous malheureusement subi à un moment ou à un autre leur sans-gêne sans pouvoir dire quoi que ce soit, soit parce que ce sans gêne se manifeste en toute bonne foi, les auteurs étant persuadés de leur bon droit, soit parce que " c’est moi et j’estime que tout m’est dû", soit, parce que "je me moque de ce que peuvent penser les autres, ce qui m’importe c’est moi". Soit par  "pur plaisir de provocation". 

Les chieurs les plus courants :

Qui mettent à fond leur musique, que ce soit dans les appartements, les transports publics, les plages, vous font profiter de leur scène de ménage quand ils ne vous prennent pas à témoin. Qui racontent à qui veut l’entendre des histoires plus que beaufs, et de préférence dans un restaurant, un café, bref un endroit ou ils sont sûr d’avoir un public. Ceux qui se présentent à la caisse d’un supermarché avec un cadi plein alors que ladite caisse ne prend que 5 articles, ou qui passent devant vous sans vous demander la permission ou s’excuser, parce qu’ils/elles sont pressés (ées) parce qu’ils/elles doivent récupérer leurs moufflets à la garderie ou bien parce qu’ils/elles les ont laissés seuls chez eux, etc…Idem, ceux qui vous demandent sans un s’il vous plait, sans un merci, de les aider à monter ou descendre les marches du métro, avec leur poussette, valises, etc…(t’as voulu des gamins ? t’assumes. Tu te trimballes un tas de bagages, t’es encore jeune, pas handicapé ? tu gères, si tu n’en es pas capable, tu prends un taxi, je n’ai pas fait vocation de porteur).

Qui vous font supporter leurs petits surdoués, au motif que les enfants c’est l’avenir ! C’est eux qui paieront votre retraite… ! C'est cela oui ...! Vous avez donc droit aux gamins insupportables qui courent entre les tables au restaurant. Qui posent leurs doigts poisseux sur vos vêtements (clair de préférence). Qui vous hurlent dans les oreilles au motif d’appeler leurs parents ou d’attirer leur attention sur une quelconque interrogation. Qui vous bousculent sans vergogne sous le regard indifférent ou le sourire béat de leurs parents, pour se précipiter sur la seule place disponible dans un transport en commun, etc… 

Les mêmes parents et autres adultes qui malgré une plage quasi-vide, trouvent le moyen de poser leurs serviettes et leur séant juste à côté de vous en vous envahissant de leur radio, de leurs gamins, de l’odeur de nourriture sortant des glacières et des bruits de mastication et de paroles échangées à voix plus que hautes par des bouches pleines, et de leur chien qui ne trouve rien de mieux à faire que s‘ébrouer ou de poser « culotte » à quelques centimètres de vous…! Idem les sans-gêne qui dans un transport en commun sont deux et prennent 4 places, mettant leurs sacs sur les banquettes à côté d’eux, sans compter leurs pieds ….! Et les sacs à dos ? Ah qu'en dire, vous les recevez à tout bout de champ en pleine figure (ça c'est pour Roudoudou) ou dans l'estomac, car bien sûr, il ne viendra pas à l'idée du porteur d'ôter ce sac encombrant de ses épaules, non, il ne veut pas être gêné d'avoir à le réinstaller, par contre que ce soit les autres qui le supporte, pas de souci !

Dans un autre genre, chez nous, les gays c’est pas mieux :

Vous êtes sur la plage tranquille seul ou avec votre roudoudou et voilà t’y pas qu’un importun se met pas loin de vous, essaye d’engager la conversation par : Salut (désinvolte) ou s'il a un peu plus de conversation : "il fait beau aujourd’hui hein ? Vous êtes en vacances ? Vous n’auriez pas une cigarette ?". Et les plus serviables ; " je peux garder vos affaires pendant que vous vous baignez …!"

La suite devant être un rapprochement de serviettes, des présentations en bonne et due forme, quoi que parfois sommaires. Bref un échange de conversations voire de crèmes solaires. Et peu importe si vous ayez envie de profiter seul ou avec roudoudou d‘un moment de tranquillité et/ou d’intimité, que nenni, cet individu vous impose sa présence et son verbiage sans intérêt ! Quand il n’a pas la malheureuse idée, sans doute dégotée, dans un magazine de drague, de se tripoter « ou de s’astiquer » le manche se croyant ainsi éminemment irrésistible, sexy et désirable, alors que de votre côté vous ne savez ou regarder pour échapper à un tel spectacle…!

En boite de nuit c’est pareil, il se trouve toujours une « barbe » oui en clair "un casse-pied" qui vient se coller à côté de vous, malgré votre air rébarbatif, pour vous demander, comme c’est original  : vous êtes  ? Si  : vous venez souvent ? Si la musique est bonne ou trop forte ? et bla bla bla !

Pouvant difficilement y échapper, si vous êtes comme moi, dans mes bons jours, vous prenez votre mal en patience, si au contraire c’est un de mes mauvais jours, et/ou si vous êtes comme roudoudou, vous le regardez d’un air peu amène, ce qui a normalement pour but de lui faire comprendre qu’il vous importune et que vous n’êtes pas intéressé… S’il a un minimum d’éducation, il comprendra et s’éloignera. S’il a la comprenette difficile, ou qu’il est particulièrement têtu, il proposera de vous offrir un verre. Si c’est un sans gêne, il vous imposera de lui offrir un verre, le tout en finesse : "tu m'offres un verre, je prendrais un...." commandera-t-il au serveur sans vous laisser le temps d'aquiescer ou non. Que vous le vouliez ou non, c’est comme ça, difficile d’y échapper à moins d’être un laideron et/ou d’avoir passé la cinquantaine…!

Ne voulant pas être désagréable, j’essaye de supporter ce qui peut l’être en m’éloignant. Pour le reste, et mon âge me donnant certains droits, je me permets de regimber n’étant la plupart du temps pas d’humeur à laisser envahir mon espace vital.

Alors oui, je suis peu aimable, oui j’ai mauvais caractère, oui je suis belliqueux , mais je fais chier personne. A bon entendeur….! 

9 août 2020

Marche et démarche - Une histoire de la chaussure - Musée des Arts Décoratifs - Paris

IMG_20200303_135512

Le thème de cette exposition est né lors de l’étude, dans les collections du musée, d’un soulier porté par Marie-Antoinette en 1792. Cet objet est étonnant par ses dimensions puisqu’il mesure 21 cm de long, et pas plus 5 cm de large. Comment une femme alors âgée de 37 ans pouvait-elle glisser son pied dans un soulier aussi menu ? La recherche dans les textes de l’époque – chroniques, mémoires, romans – révèle que les dames de l’aristocratie au XVIIIe siècle, puis de la haute bourgeoisie au XIXsiècle, marchaient peu, que leur mobilité était contrôlée et que l’univers urbain leur était hostile.

 

                                                             

IMG_20200303_135604

Le constat surprend aujourd’hui : les femmes de cette époque portaient des souliers pour ne pas marcher ! Quelles chaussures portaient les enfants pour leurs premiers pas ? Comment les femmes adeptes du culte du petit pied, tant en Europe à partir duXVIIe siècle (Charles Perrault écrit Cendrillon en 1697) qu’en Chine depuis le XIe siècle, ont-elles pu concilier idéal de beauté et mobilité ? Quelles particularités des chaussures du quotidien permettent une marche aisée ? Quels sont les détails techniques qui, au fil des siècles, ont apporté plus de confort aux souliers ?

L’exposition s’ouvre sur une analyse de la façon de marcher au quotidien, de l’enfance à l’âge adulte, en Europe, en Afrique, en Asie et en Amérique. Du XVe au XIXsiècle on constate que certains facteurs environnementaux, tels les sols irréguliers et boueux, viennent contraindre la marche, imposant l’usage de souliers adaptés. En France sous l’Occupation, les pénuries engendrent la fabrication de semelles en bois qui entraînent une démarche saccadée et bruyante.

IMG_20200303_135351

IMG_20200303_140630

La marche militaire est également présente avec notamment la création de l’incontournable chaussure d’Alexis Godillot au XIXesiècle ; des chaussures de clowns et celles de Charlie Chaplin sont aussi exposées sans oublier les chaussures magiques telles que les talonnières d’Hermès ou les bottes de sept lieues ! 

IMG_20200303_140539

IMG_20200303_140407

Le fétichisme n’est pas en reste avec des chaussures élégantes de cuir aux talons vertigineux et des bottes lacées très haut. Elles évoquent, dans le XIXe siècle bourgeois, le fantasme notamment de la part de clients de maisons closes pour la contrainte des pieds et la démarche entravée. Plus proche de nous, en 2007, souliers et photographies évoquent la collaboration entre Christian Louboutin et David Lynch ; le célèbre bottier a demandé au réalisateur de photographier des danseuses du Crazy Horse portant des souliers à talons démesurés dans un univers délibérément fétichiste.

IMG_20200303_135529

Au-delà d’une approche sur la chaussure comme simple accessoire de mode, « Marche et démarche. Une histoire de la chaussure » jette un regard nouveau et plein de surprises sur un accessoire que l’on enfile tous les jours et que l’on croit connaître.

Mon avis : ChezVolodia

Cette exposition est particulièrement intéressante car on y découvre comment et qui étaient les personnes qui pouvaient se chausser, de l'antiquité à nos jours.  Il ne faut pas se leurrer les souliers étaient réservés à une certaine catégorie de la population, les plus misérables allant pieds nus.

On y découvre les cothurnes type de chaussures de l'antiquité gréco-romaine 

IMG_20200303_135740

Les incroyables socques des femmes orientales de haute condition 

IMG_20200303_140109

 et je ne parle même pas de ces extraordinaires sandales de fakir (hum on l'est ou pas) 

IMG_20200303_135917

Nous remonttons le temps au travers de la mode non des tissus et du vêtement mais de la chaussure, un peu oublié dans par nos livres d'histoire, mais pas seulement nous y découvrons également toutes sortes de chaussures qu'elles soient créées pour le spectacles ou par la Haute couture dans une excentricité telle qu'il sied à la mode et, dans une extravagance futuriste, impossible à porter dans la vie réelle.

IMG_20200303_140444

IMG_20200303_140654

Nous avons également assité à la fabrication d'une paire de souliers devant un atelier reconstitué.

Petit bémol pour cette exposition. Les vitrines étaient très longues, mal éclairées et leurs abords bondés de monde ce qui nous a rendu difficile la visibilité mais également la prise de photos. Certaines gravures et tableaux n'étaient pas accessibles au regard car mal disposés sur les murs derrière des vitrines ou en contre-jour. Mais bon, ces petits inconvénients ne nous ont pas empêché d'apprécier notre visite.

 

 

 

 

Publicité
zdraztvitié
Publicité
TRADUCTEUR
Newsletter
2 abonnés
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 266 939
Publicité