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15 novembre 2010

Le rainbow flag que représente-t-il ?

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Un petit peu d'histoire.

Gilbert Baker est à l'origine du drapeau LGBT à huit couleurs en 1978. Il va donner à chacune des bandes horizontales de son drapeau une signification. Ces significations symboliques sont toujours défendues par les mouvements LGBT actuels.

L'utilisation de ces drapeaux par la communauté gay commence en 1978 à San Francisco à la première parade Gays et Lesbiennes. Elle répond bien à un besoin de représentation qui pourrait être utilisée années après années.

 

  • La première bande rose représente la sexualité.
  • La seconde, de couleur rouge, représente la vie.
  • La couleur orange est le symbole de la guérison.
  • On retrouve le jaune vers le centre supérieur du drapeau. C’est la couleur du Soleil.
  • Le vert, qui est quant à lui au centre inférieur, rappelle l’importance de la nature.
  • Le turquoise apportait une touche de magie et d’art à ce drapeau.
  • Le bleu représente sur le design original l’harmonie et la sérénité.
  • La dernière des huit bandes horizontales est violette et est le symbole de l’esprit.

 

drapeau-arc-en-ciel-lgbt-design-1979-300x186

En 1979, un an après, pour des raisons de production, 2 couleurs passent à la trappe, le drapeau a perdu deux couleurs : le rose vif et le turquoise. Le bleu royal remplace l'indigo.

Le drapeau à six couleurs se répand dans tous le pays et est même reconnu par le Regroupement International des Fabricants de Drapeaux.

 

 

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15 novembre 2010

La marche des chômeurs (Yiddish)

Eyns, tsvey, dray, fir, arbetloze zenen mir, nisht gehert khadoshim lang in fabrik dem hamer-klang s lign keylim kalt fargesn, s nemt der zshaver zey shoyn fresn, geyen mir arum in gas, vi di virim pust-un-pas.

Eyns tsvey, dray, fir, arbetloze zenen mir, on a beged, on a heym undzer bet iz erd und leym, hot nokh ver vos tsu genisn, teylt men zikh mit yedn bisn, vaser vi di gvirim vayn gisn mir in zikh arayn.

Eyns, tsvey, dray, fir, arbetloze zenen mir, yorn lang gearbet shver, un geshaft als mer un mer, hayzer, shleser, shtet un lender, far a hayfele farshvender. Undzer loyn derfar iz vos ? Hunger, noyt un arbetloz.

Eyns, tsvey, dray, fir, ot azoy marshirn mir, arbetloze, shrit  nokh shrit, un mir zingn zikh a lid fun a land, a velt a naye, vu es lebn mentshn fraye, Arbetloz is keyn shum hant in nayen fraeyn land.

Traduction :

 

Un, deux, trois, quatre
C'est nous les chômeurs en marche!
Depuis des mois, pas l'écho
D'un marteau dans les usines.
Nos outils font grise mine.
La rouille leur fera la peau.
Nous marchons dans la grand-rue
Sans boulot, comme parvenus!

Un, deux, trois, quatre,
C'est nous les chômeurs en marche!
Sans chez-nous et sans habit,
Terre et crasse pour seul lit.
L'un apaise-t-il sa faim,
Aux autres le dernier morceau.
Et nous avalons de l'eau
Comme les rupins le vin!

Un, deux, trois, quatre,
C'est nous les chômeurs en marche!
Des années à s'échiner
Autrefois sans s'arrêter,
Construire villes et châteaux
Pour une bande de saligauds!
Et quel est notre salaire?
Le chômage, la misère!

Un, deux, trois, quatre,
C'est nous les chômeurs en marche!
Pas à pas, nous avançons
Et entonnons not' chanson,
Celle d'un monde qui rajeunit,
Où vivent des hommes libres.
Le chômage, c'est fini
Dans ce nouveau pays libre!

 

8 novembre 2010

Morne et triste journée

l_5185070212cc4d119c55b9346f06eb40Roudoudou tire une tête d'une aune, mais je ne lui en veux pas car je sais pourquoi. Quant à Babouchka elle me téléphone régulièrement 3 fois par jour pour me demander si je passe le dimanche et/ou le lundi... Elle veillit et cela m'attriste. Elle qui était si dynamique, si vive d'esprit comme de mouvements, devient malhabile dans ces gestes et sa façon de se déplacer, me raconte une histoire qu'elle me répète un quart d'heure plus tard, ne se souvenant plus me l'avoir déjà conté. Elle devient comme ces charmantes petites vieilles qui vous bourre de gâteaux et de confiseries lorsque vous passez chez elle et qui se raccroche à la vie en buvant vos paroles, même les plus insignifiantes. Elle calme mes ardeurs, mon caractère belliqueux et mes humeurs impétueuses par de doctes sentences comme seule savent les trouver les personnes âgées qui ont vécu. Ma babouchka, ma petite mère russe...

Décidément ce mois d'otobre a été néfaste pour S... et novembre ne s'annonce guère mieux. Si encore il faisait un froid sec, mais cette pluie nous rend tous morose. Avec une seule idée en tête rester chez soi au chaud, avec un bon bouquin, un verre de vodka et son amour à portée de mains. Je déteste être ainsi, rien ne trouve grâce à mes yeux, même baboucka qui s'est allée à me faire un bortsch pour le déjeuner et devant lequel j'ai trouvé le moyen de chipoter alors que d'habitude je me "tiens bien à table".

Pour l'instant, mon rayon de soleil de la journée a été de voir les prix littéraires. Je n'apprécie pas spécialement Houllebecq, j'aurais préféré que le goncourt aille à Mathias Enard pour son superbe livre "parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants", je suis content pour Virginie Despentes auteure engagée ayant son franc parler et ravi ainsi que roudoudou pour Abdellah Taîa qu'il ait le prix de Flore. Nous adorons ces livres écrits avec beaucoup de vérité, de sincérité et de délicatesse.

Roudoudou travaille ce soir, il va donc souper avec la troupe à la fin de la représentation. Shivana et moi allons donc diner en tête à tête, elle son steack haché et moi une omelette ça va vite à faire, c'est pas compliqué et ça remplit bien. J'irai chercher mon petit S...vers minuit. Hum oui, je ne suis pas tranquille lorsqu'il rentre seul à la nuit tombée surtout par les transports en commun.

6 novembre 2010

Profession : Libraire

arcimboldo_libraire_lJe me souviens, lorsque j’étais enfant et que je disposais de quelque argent, aller à la librairie qui faisait alors également papeterie et marchand de journaux, m’acheter les livres de la bibliothèque rose, puis verte, puis spirale.

A l’époque et dans mon quartier je ne sais pas ailleurs, il n’y avait pas de vraie librairie, à savoir des magasins qui ne vendaient que des livres hormis les librairies scolaires, où on m’emmenait acheter mes manuels, telles : Colbo, Séfer et ensuite Assas (et un petit coup de pub pour les collègues, un !). Je me rappelle la joie que j’éprouvais en y entrant, furetant dans les rayons (préalablement définis par Babouchka) et le plaisir éprouvé lors de la découverte du dernier volume de la collection tant convoitée.

Adolescent, j’eus accès à de vrais librairies situés dans d’autres quartiers et ma soif de lire, de découvrir de nouveaux auteurs, leurs œuvres, paraissait inextinguible. Seul le contenu de mon portefeuille était capable d’y mettre un frein. Car bien évidemment, si j’allais dans les bibliothèques, je restais insatisfait. Je désirais posséder, non de l’or comme l’avare, mais du papier écrit pour pouvoir à loisir et, à n‘importe quel moment, le manipuler, le consulter, lire et relire, m'y référer. Si certaines de mes lectures m’étaient vivement conseillées par babouchka et mon directeur d’études, il m’est apparu assez tôt que cela ne me suffisait pas. Aussi, devins-je papivore, dévorant, tous les livres quels qu’ils soient (romans, policiers, historiques, biographies, religieux, etc…) m’imbibant de tout ce qui passait à porter de mes yeux, puis de mes doigts. Certains livres d’ailleurs les brûlaient, ces doigts, notamment ceux comportant des images et/ou des passages sulfureux, hum oui enfin pour un garçon d‘une quinzaine d‘années.

Jeune homme, j‘entrepris de découvrir, après mes premiers émois sentimentaux, la littérature des hommes et/ou femmes ouvertement homosexuels et/ou lesbiens. Au départ, ne connaissant que les auteurs les plus connus et pas forcément leurs œuvres, je me suis aventuré au petit bonheur la chance, tombant sur des livres et/ou des magazines pseudos littéraires, mais carrément porno. Ce n‘était vraiment pas ce que je recherchais. Aussi, me renseignais-je avec moult précautions auprès d’un libraire loin, très loin de mon arrondissement, à l’autre bout de Paris pour éviter tout rapprochement.

libraireC’est timidement et presque dans un souffle que j’osais formuler ma demande, je me souviens du regard de ce libraire, un regard étonné, suspicieux, presque choqué qui m’a dévisagé de la tête au pied, se demandant si j’avais bien l’âge requis pour consulter pareils ouvrages puis, pour finir, m’a orienté sur le fond du magasin à la limite du rideau, abritant d’autres joyeusetés, censé protéger la morale des bien pensants et autres culs bénis ainsi que l’innocence présumée des enfants. C’est à la fois fébrile et presque honteusement que je commençais à regarder les titres offerts à ma vue et que je les compulsais et, qu’une fois mon choix fait, je me dirigeais vers la caisse prenant soin à ce que personne ne puisse voir les titres et/ou volumes choisis.

Je garde de cette période un souvenir, que je juge à présent, amusant, mais il est totalement hors de question que j’impose à mes clients pareille épreuve. La littérature est trop importante pour être cachée, censurée, quel que soit le sujet et/ou le genre abordé. Aussi, ma décision de faire de mon petit magasin une librairie salon- de-thé (idée ramenée de Londres), où tous les livres sont bien exposés, en pleine clarté du jour ou artificielle, classés par genre puis par auteur. Je veux que mes futurs clients viennent chez moi par plaisir, qu’ils s’y sentent bien, qu’ils puissent examiner les livres qui les intéressent confortablement et qu’ils me voient comme un «ami» pouvant les conseiller et non comme un censeur, ou un vendeur. Je me refuse d’être un supermarché de la culture, uniquement préoccupé de la rentabilité de mon commerce. et ce, quelque soit l'état de mon tiroir caisse. Ce métier je l'aime et c'est un des rêves que j'ai pu réaliser. Pas question qu'on me le gâche !

 

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