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28 novembre 2011

Edvard Munch - L'Oeil Moderne

Du 21 septembre 2011 au 09 janvier 2012 au Centre Pompidou à Paris.

Le_peintre_Edvard_MunchEdvard munch est né en 1863 et est décédé en 1944. Il est généralement considéré comme un artiste du 19ème siècle plutôt que du 20ème. Sa peinture à tendance symboliste ou pré expressionniste trouve naturellement sa place aux côtés de Gauguin et Van Gogh. S'il a commencé à peindre en 1880, il a réalisé la majeure partie de ses oeuvres après 1900.

Une idée reçue en fait un artiste solitaire, tourmenté, uniquement préoccupé par son univers intérieur. Pourtant dans les premières décennies du 20ème siècle, Much voyage beaucoup, va au cinéma écoute la radio, lit la presse internationale, est abonné à de nombreux magazines illustrés. Il entretien un dialogue permanent avec les formes de représentations les plus contemporaines comme le renouveau de la scène théâtrale, la photographie et le film. Il a conscience que ces nouveaux médias proposent des formes de narration ou de représentation inédites et s'essaie lui-même à la photographie et au cinéma.

L'exposition propose une nouvelle approche de l'oeuvre de l'artiste norvégien. A travers douze sections thématiques présentant un ensemble de 140 peintures, photographies, gravures, dessins et sculpture, oeuvres pour une grande part inédites en France. L'exposition invite à une réflexion sur la fulgurante modernité de Munch.

Il est souvent précisé que l'oeuvre de Munch est marquée par une rupture au début du 20ème siècle. Celle-ci intervient soit en 1902, au moment d'une violente dispute amoureuse au cours de laquelle un coup de feu endommage une phalange de la main gauce du peintre, soit après un séjour en clinique en 1908-1909, où il est soigné pour des troubles nerveux. Le Much du 20ème siècle n'est pas un peintre radicalement nouveau par rapport à celui du 19ème. Il reprend certains de ses thèmes de prédilection, des modes de composition qu'il a déjà employés, transpose certains motifs de ses oeuvres dans de nouveaux décors. Cependant la perspective de ses tableaux se creuse, le contour des formes se dilue, les effets dynamiques se multiplient, la couleur s'intensifie.

Dans cette expositiion, l'évolution de l'oeuvre de Munch est moins envisagée en termes de nouveauté que d'intensité. Ce n'est donc pas une rétrospective au sens classique et chronologique, mais une exposition à thèmes et à thèsesqui s'emploie a explorer les différents aspects de la modernité d Munch.

L'exposition montre aussi comment l'artiste a entretenu un dialogue permanent avec les formes de représentation les plus modernes. Il était parfaitement conscient du fait que le cinéma, l'industrie de la carte postale, ou la presse illustrée, alors en plein essor, introduisaient de nouvelles formes de mise en récit.

Edward Munch

 
 Mon avis : Volodia

Bien que cette exposition soit très bien orchestrée et retransmette fidèlement les étapes de la vie de l'artiste et les évènements qui ont motivé ses oeuvres, j'en ai été déçu, espérant voir sans doute quelques tableaux plus célèbres qui m'aurait conforté dans le sentiment éprouvé pour cet artiste suite à mon engouement pour une des ses oeuvres maitresses "le cri".

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13 novembre 2011

Des doigts en or !

Nous avons passé une agréable après-midi avec Maud et Chloé que nous avions invité à collationner avec nous. Ce qui a permis à Roudoudou de leur offrir les toiles qu'il avait peint pour elles en remerciement de leur gentillesse et de leur aide alors qu'il était souffrant, il y a deux ans.

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Elles en ont été très touchées, d'autant qu'elles aiment ce que fait Roudoudou et qu'elles ne s'y attendaient pas.

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 C'est la première fois, qu'il peint des femmes et sa vision de la gente féminine est tout à fait à l'opposée de nos deux amies. Il semble qu'il aime les femmes très féminines, ceci en raison de leurs attitudes et des tenues. La couleur semble également jouer un rôle important dans ce type de sujet contrairement aux toiles qu'il a peint précédemment et dont les sujets étaient masculins. On retrouve les contours finement marqués et les coups de pinceaux appliqués par touches et les dégradés de couleur.

Contrairement à ses précédentes toiles, celles-ci, ne reflètent pas la tristesse ou la mélancolie, mais plutôt des moments d'intimité entre femmes. Il est vrai qu'il était en bonne forme physique et psychiquement lorsqu'il les a exécuté.

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Il m'arrive, avec son accord bien entendu, de mettre quelques unes de ses oeuvres sur les murs du magasin et j'ai souvent de bon retour. Aussi, lorsqu'on me propose de lui faire faire une exposition je ne dis jamais non au contraire, je le pousse à se faire connaître non pour qu'il soit reconnu en tant qu'artiste peintre, mais pour lui faire prendre de l'assurance. Qu'il se sente apprécié et qu'il rompe définitivement avec cette timidité maladive qui lui bouffe la vie.

5 novembre 2011

Promiscuité des transports en commun

Affluence_dans_le_m_troVendredi soir, nous rentrions par le métro et bien évidemment vu l'heure à laquelle nous le prenions, il était bondé. Aussi nous sommes-nous retrouvés debout agrippés à la barre centrale, coincés entre un couple (mais non voyons, hétéro) et un homme d'une cinquantaine d'années bien sonnées.

Au bout d'un moment, notre attention fut attirée par le manège du couple. Je ne sais qui de l'homme ou de la femme était le plus exubérant ? le type était pratiquement affalé sur sa greluche, celle-ci gloussant et poussant des cris d'orfraie chaque fois que son mec lui roulait une pelle. C'en était particulièrement gênant pour nous (tous les péquins qui pouvaient admirer et entendre le bruit de ventouses que faisaient les lèvres en se décollant) , mais que nenni pas pour eux qui au fur et à mesure que les stations passaient se faisaient de plus en plus bruyants.

Aux fins d'échapper à ce dégoulinant étalage d'intimité, nous (S... et moi) nous mîmes à regarder autour de nous, selon nos possibilités visuels. Le type à côté de S..., oui, c'est cela, le type à la cinquantaine bien tassée, ne quittait pas le couple des yeux et de temps à autre se caressait le devant du pantalon, les yeux exorbités, la bouche entrouverte, salivant et s'essuyant les lèvres d'un revers de main. Détournant à nouveau le regard, vers le couple, ce que nous (S.. avait vu aussi) nous fit frémir. Si son mec ne voyait rien tout occupé à la mignoter, elle au contraire se rendait parfaitement compte de l'embarras qu'elle provoquait et s'en amusait. Elle avait parfaitement remarqué le pauvre type en rut et s'en amusait. Et nous, nous étions entre-les deux, jouant les arbitres. Tu pelotes ta femelle, elle glousse et le pauvre péquin à moitié débile (après un regard plus attentif, j'en ai eu confirmation) n'en peut plus de désir et se mord la paume des mains frénétiquementt s'imaginant à la place de ton mec. Quelle galère cette scène !

Dans l'espoir d'y échapper, nous nous sommes absorbés dans l'étude du trajet, comptant les stations. Roudoudou était aussi mal à l'aise qu'il est possible de l'être, moi, bien que n'étant pas prude, je trouvais le temps particulièrement long, et le crétin cinquantenaire était au comble de l'excitation. La forme que prenait son pantalon était monstrueuse, et il se mordait de plus en plus frénétiquement l'intérieur des mains en bavant et poussant de petits gémissements. Quant à la pouf son mec n'allait plus avoir d'autre choix que de lui sauter dessus tellement il était vautré sur elle.

Comme, nous nous étions bien rapprochés, nous sommes descendus 2 stations avant la nôtre préférant marcher que d'avoir à supporter pareils tordus. D'autant que je sais que S... a une peur bleue des handicapés mentaux et celui-là, même si ce n'était pas sa faute était particulièrement excité et monstrueux dans son désir.

Je ne peux m'empêcher de conseiller aux uns comme aux autres d'avoir un minimum de tenue dans un lieu public, ne sachant jamais qui se trouve à côté de vous. En gros, vous les mecs si ce qui se trouve dans votre pantalon vous titille, que vous n'êtes pas capable d'y faire abstraction et si vos pétasses sont des hystériques, allez dans un hôtel de passe, c'est fait pour ça, sinon réservez vos ébats dans l'intimité de votre domicile. Tout le monde n'est pas apte à recevoir ce déballage en pleine figure ! Un peu de tenue et de pudeur que diable !

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