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30 juin 2009

Existrans 2008

 

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Le 11 octobre 2008 s'est déroulé l'Existrans. Un rassemblement en vue de faire connaissance et de se rencontrer était prévu au métro Belleville. De là, partait le défilé pour terminer à Beaubourg au Centre LGBT enfin c'est ce que je croyais. Mon petit S... voulait y aller et moi bof, par curiosité peut être mais c'est tout, je n'ai pas une âme de militant et puis, depuis 7 ans l'eau a coulé sous les ponts. Mais en tout cas, pas question que mon petit S... se passe de déjeuner. Après l'excellent diner qu'il m'avait préparé la veille, il méritait amplement une invitation au restaurant. Vers Goncourt, il y a un copain à lui qui travaille dans un restaurant indien. Nous avons été servis comme des rois.

Mais dans tout ça, la manif avait commencé son défilé. Nous les avons rattrapé rue du Temple. Mouais, bon, j'ai proposé à S... de rester sur le trottoir pour les regarder passer, ce qui serait également plus facile pour faire des photos que lorsqu'il faut se dégager ou se retourner, et dire aux gens de patienter, le temps qu'on leur tire le portrait. Mignon petit S..., pas contrariant, qui a acquiescé avec en plus un charmant sourire en me disant comme tu veux A... Qu'il est adorable. De tout façon les gens avait eu le temps de se connaître, ce dont moi, je n'avais absolument pas envie. Je venais en spectateur point.
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Vu le quartier ou la manifestation a démarré, quand les banderoles ont pu être déchiffrées et les slogans criés ou devrais-je dire hurler par mégaphone, l'incompréhension voire l'amusement s'est propagés dans les rangs des badauds. Bien entendu les Soeurs de la Perpétuelle Indulgence étaient là, c'est bien un des seuls trucs que j'ai aimé. Elles sont formidables de gentillesse et de dévouement. A République un sitting a eu lieu, tout le monde par terre durant une ou deux minutes pour protester contre le laxisme de l'état envers les trans atteints du sida (enfin si j'ai bien compris). Puis direction Beaubourg par les petites rues derrières République.avec passage obligé devant le Centre LGBT. mais là surprise le cortège continue à défiler pour finir par s'arrêter un peu plus loin que l'esplanade du Centre Beaubourg. A noter tout de même que l'indulgence des passants surtout ceux d'un certain âge, lorsque nous sommes arrivés à Beaubourg était bien moins qu' amusée mais franchement hostile. De plus, dans la manifestation certaines avaient cru bon de se dénuder le haut du corps. Moi je m'en fiche, mais S... en a été choqué, d'abord parce que ça se passait en pleine rue et que pas un des policiers n'a fait de remarque et de deux parce qu'il est d'une autre culture et que pour lui se montrer ainsi signifiait un total mépris des autres, ce qu'il ne peut concevoir évidemment. Par ailleurs, dans les badauds figuraient beaucoup d'orientaux et d'africains et pour eux, ces filles ou ces gars filles sont passés (ées) pour des putains et des salopes, n'ayons pas peur des mots.

l_fce223b4ce84447581f51432b2af8efbAprès un discours enflammé de toutes les organisations qui ont participé à l'élaboration de ce défilé, avec présentations des différentes associations et banderoles, la manifestation s'est dispersée. Ils devaient tous se retrouver aux Souffleurs, un restaurant ou le soir un concert spectacle devait avoir lieu. Comme S... et moi étions mal à l'aise parmi eux et surtout ne nous y reconnaissant pas contrairement à la Gay Pride, nous avons continué de jouer les anonymes et sommes partis de notre côté prendre un repos et un goûter bien mérités dans un bar gay du marais. Mais je suis quand même content de ma journée car j'ai pu avoir mon petit S... pour moi tout seul, il avait tellement peur qu'on se perde qu'il n'a pas lâché ma main, de Beaubourg jusqu'au soir qu'on rentre.

Lorsque nous sommes arrivés chez nous. J'étais flapi S... également. Mais il nous a fait tout de même un merveilleux diner avec ce qu'il a trouvé dans le frigo et les placards, un vrai cordon bleu hum, je devrai peut être m'y mettre aussi. La soirée est passée et s'est terminée très agréablement par une magnifique pause décrassage et
détente dans la salle de bain ce qui n'était pas du luxe. C'est là qu'on voit que Paris est sale. Mon petit S... m'a dit qu'il avait eu peur de déteindre en prenant son bain (hé oui, bien évidemment que je plaisante). Quand il est enfin sorti de sa pataugeoire (la baignoire) Il s'est enfoncé dans le lit que j'avais eu la bienheureuse idée de préparer et ou là, nous avons "commémoré'" cette journée. 

 

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30 juin 2009

Mon amour : 1ère fois à la piscine

Un après-midi de février de cette année, je lui ai proposé d'aller à l'Aquaboulevard. Après bien des hésitations et des tergiversations : il fait froid dehors..., oui mais dedans c'est chauffé y compris l'eau, oui mais ils n'acceptent pas les shorts de bain..., S... , je t'ai offert un maillot tout à fait convenable, tu l'as d'ailleurs porté au Tréport l'année dernière, oui mais tout le monde va me voir..., oui mais toi aussi tu vas voir tout le monde et puis, un lundi après midi je ne sais pas s'il y aura tant de monde que ça ? oui mais je suis foncé de peau..., tu ne seras pas le seul, oui, mais je suis trop mince, oui mais... oui mais... Oulah, enfin, après avoir été rassuré par mes réponses, il a accepté de venir ahhhhh.

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Nous avons pris 2 cabines et là, les problèmes ont commencé. J'ai eu toutes les peines du monde à le faire sortir, pourquoi ? voir ci-dessus. Il m'a sorti toutes les excuses possibles imaginables : J'ai froid, j'ai mal au ventre... oui mais S... les toilettes c'est au bout de l'allée hors de la cabine. Ya du monde ? Bref, il a fini par sortir. Pour éviter qu'il ne perde son numéro je l'ai pris et l'ai passé avec le mien à ma cheville. A peine sorti de la cabine, je l'ai vu partir comme une flèche et plonger dans l'eau. Quand il a refait surface, il s'est fait remonter les bretelles par le maître nageur qui lui a dit qu'il était interdit de courir et de plonger à cause des accidents. Pauvre chéri, pour une première c'était réussi, lui qui voulait passer inaperçu. Mais bon, il était dans l'eau c'était déjà ça.

Il a découvert que tous les quarts d'heure, il y avait des vagues à remous ce qui était bien agréable et très drôle, va s'en dire que j'en ai profité pour le prendre dans mes bras et que son maillot de bain avec ce qu'il y avait à l'intérieur était bien excitant. Le toboggan où nous ne sommes pas montés, courageux mais pas téméraires, la cascade où il est resté un moment dessous. Le plaisir des yeux y a que ça de vrai, surtout avec ce maillot qui le met bien en valeur. Le jaccuzzi, si on peut appeler ça comme ça, d'où j'ai eu un mal fou à l'en faire sortir, l'eau qui bouillonnait était très chaude et il se trouvait très bien dedans.

Tout ceci était très bien, mais il a bien fallu sortir de l'eau pour rentrer à la maison et plus le temps passait, plus les gens arrivaient et moins mon amour osait sortir. Pour finir, je suis allé chercher un drap de bain pour l'aider dès sa sortie de l'eau. Oui ça peut prêter à sourire mais pour lui c'est un énorme effort qu'il a fait là.

Nous nous sommes congelés jusqu'à notre arrivée chez lui, puisque plus près du centre nautique que de chez moi et il s'est précipité dans la cuisine pour nous préparer du thé et nous restaurer, barboter ça creuse. Après ça nous avons somnolé un peu jusqu'à l'heure des informations télévisées. Diner et soirée pyjamas dans les bras l'un de l'autre, j'adore.

30 juin 2009

Gay Pride 2009 (vidéo)

28 juin 2009

Gay Pride 2009 - mes impressions suite et fin

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Comme convenu, nous étions au départ de Montparnasse à 14 h20. Nous avons du jouer des coudes car il y avait beaucoup de monde. Je tenais mon amour par la main de peur que nous soyons séparés. A un moment j'ai même du le faire passer devant moi et le tenir par la ceinture de son bermuda tellement la foule était compacte.

Nous avons fait tout le parcours de Montparnasse en passant par l'Observatoire, St Michel, Bld St Germain, Bld Henri IV et le terminus à la Bastille. Il m'a semblé qu'il y avait beaucoup moins de chars que l'année passée, mais la foule était aussi nombreuse sinon plus et sur tout le trajet.

018Nous avons croisé de superbes créatures dont on se demandait de quelles bandes dessinées sado-maso elles étaient sorties. D'autres dont la beauté était plus traditionnelle, mais qui avaient fait preuve d'une grande imagination et d'une grande créativité dans leur costume. Certaines ne nous étaient d'ailleurs pas inconnues puisque nous les avions déjà croisé l'année passée, mais avec un habillement différent.

Parmi les suiveurs des chars, les habituels participants qui confondent gay pride avec carnaval et qui sont vêtus de déguisement qu'ils croient adéquat pour une telle manifestation. Des petits jeunes jouant les grandes folles, dans leurs manières, leur vêtement. Parlant d'une voix haut perchée et tortillant du croupion, ben oui, ça fait "branché".

Beaucoup de lesbiennes, mais également de gouinasses. J'emploi ce mot que je n'aime pas, intentionnellement, pour parler de ces espèces de greluches qui guettant du coin de l'oeil, les appareils photos s'empressent de s'embrasser à pleine bouche histoire de choquer.

043Ce qui contrastait furieusement, avec les lesbiennes, les vrais de vrais, discrètes avec leur amie mais dont le look et l'allure ne laissaient aucun doute quant à leur préférence.

Les associations revendicatives étaient bien représentées, que ce soit pour la défense des femmes, les droits des lgbt partout dans le monde, amnisty internationale, la prévention contre le sida, contre l'homophobie au boulot, les droits des parents homos, lesparents d'enfants homos, l'aide aux séropositifs, etc...et ce à l'inverse de l'année dernière, mais peut être n'y avais-je pas prêté attention tellement j'étais occupé avec mon amour pour qui c'était la première gay pride.

Arrivés vers le bld Henri IV, nous avons croisé les chars des bears, le nôtre celui du Beit Haverim, le PCF, la CFDT, l'UMP, celui des Ginettes Armées, et celui des transexuelles qui sont toutes semble-t-il Brésiliennes ou de cette partie du monde. Si certaines sont très belles, c'est loin d'être le cas pour la majorité. On croirait qu'elles ont été charcutées et elles m'ont fait plus pitité qu'envie...

Comme dans toutes ces manifestations, un grand nombre de voyeurs étaient prêts à se "battre" pour prendre une photo croustillante et nos loulous de banlieues qui carburaient depuis leur arrivée dans le milieu de l'après-midi à toutes les boissons alcoolisées qui leur passait par la main, ne se sont pas gênés pour se moquer ouvertement d'elles. Exhibitionnistes, mais intelligentes et connaissant la vie, elles ont fait comme si elles ne s'appercevaient de rien, quoi que pas très rassurées, et ont acceptées de poser avec eux.

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Et puis, il y avait les autres, les gays, les homosexuels, les pds, nous en sommes, sous différents aspects. Les célibataires, les couples, tenant leur compagnon par la main, ou par la taille, osant discrètement les embrasser, habillés à l'identique pour certains, en cuir pour d'autres, etc...

Nous avons aussi assisté à des "drames", deux copines réglant leurs comptes, bagarres, cris, pleurs, grincements de dents, l'intervention d'un tiers dans leur bagarre de couple et, pour finir la séparation dans le métro.

Nous sommes partis vers 21h30 car il ne restait pratiquement plus que les prostituées brésiliennes à la recherche d'une "occasion" ? les loulous de banlieues, les poivrots, les petites échoppes de merguez avec leur fumée et leur odeur d'oignons persistantes. Les chars étaient partis, et le balai des nettoyeuses commencaient.

Nous attendons dès à présent l'année prochaine ou nous serons surement présents à moins que.............

27 juin 2009

Gay Pride - Marche des Fiertés 2009 comme vous voulez

A y est, nous sommes fins prêts pour le défilé. Mon amour est impatient, depuis 1 semaine il n'arrête pas de me rappeler la date, hum comme si j'allais oublier. Pas de danger, nous sommes attendus. De plus, il s'est tellement décoincé l'année dernière qu'il n'était pas question de rater cet évènement. Il a préparé son appareil photo, dommage nous n'avons qu'un numérique car, si la carte mémoire est puissante, il n'en est pas de même pour la batterie.

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Nous avons prévu de nous joindre au Beit Haverim, mais bon on verra sur place. De toute façon, il fait beau, nous sommes vêtus et chaussés en conséquence et avons bien l'intention d'en profiter. Mon amour est tout mignon tout beau avec son bermuda bleu et sa chemise blanche. Il a bien ralé un peu en disant que sa chemise le faisait paraître encore plus foncé. Je n'ai pu m'empêcher de sourire. Indien il est indien il restera, sa couleur est comme elle est (très belle) qu'elle importance et puis moi, j'aime que dis-je j'adore sa couleur alors je vois pas ou est le problème.

L'année passée, nous étions vêtus de cuir et nous avons eu toute les peines du monde à ne pas nous faire embrigader par le groupe sm. Mais bon c'était trop drôle, hum, après coup. Maintenant on se méfie. Courageux mais pas téméraires.

 

 

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19 juin 2009

Coucou, c'est re-nous !

C'est reparti pour un nouveau week end au Tréport, toujours par le train pour gagner du temps et rester zen. Pour éviter de la perturber pour si peu de temps, la minette de mon amour restera chez lui avec de grosses gammelles de nourriture et de l'eau à profusion. En espérant qu'elle ne va pas tout gloutonner d'un coup, sinon bonjour les "dégats" dans la litière, mais après tout c'est fait pour ça.

011Le temps à l'air de se mettre au beau. J'ai proposé d'emmener les maillots de bain, nous aurons peut être le loisir de nous baigner ou du moins nous vautrer sur la plage (hum, c'est un voeu pieux, n'est-ce pas Subra). Il souhaiterait également aller à la ville voisine, car môssieur a repéré un magasin d'articles pour artistes donc je suppose qu'il a envie de peindre ce qui veut dire que nous allons "dévaliser" la boutique et que je vais me transformer en bourriquot pour porter les paquets. Mais je suis tellement heureux qu'il s'y remette que je suis prêt à faire n'importe quoi.

Cet après midi je suis allé lui acheter un autre maillot, il n'en avait qu'un et c'était un peu juste. Je lui en ai pris un forme boxer, d'un joli bleu pas trop clair car avec sa peau une fois mouillé ça risque de devenir transparent et là, s'il s'en aperçoit, je me fais lyncher. Pas question non plus de lui prendre un slip. Je pense que le modèle va lui plaire. Bon y a du mieux, il accepte depuis l'année dernière de mettre des maillots européen. Fini les shorts de bain inesthétiques.

Ce soir nous avons diné à la maison, mais comme il était fatigué et que je veux qu'il soit en bon état pour partir demain matin à l'aube, j'ai commandé chez "Pouchkine". Il a bien mangé, un évênement. Petit plaisir à deux sous la douche et au lit de bonne heure. Hum, quoi que je ne suis pas sur qu'il veuille dormir tout de suite, il à l'air d'être dans de très bonnes dispositions à mon égard

18 juin 2009

C'est une réussite !

S... vient de terminer une exposition de ses toiles à la Yeshiva dont l'Ecole Yavné se trouve Place d'Italie et l'oratoire au 10 rue Vauquelin dans le 5ème arrondissement de Paris. C'est un succès.Beaucoup ne connaissait les juifs du kérala que par les "on dit", quelques trop rares écrits. Avec les toiles de S... ils ont pu mettre un visage sur cette tribu d'Israêl égarée aux confins de l'Inde et dont la couleur de peau quoi que très foncée se rapprocherait plus de celle d'origine.

 

 

S... a suscité beaucoup d'intérêt en tant que personne. Ca je m'en serais douté. De part son physique déjà, la douceur de sa voix et surtout, il lit et parle l'hébreu oui pas parfaitement mais suffisamment pour tenir une petite conversation simple. Il connait en partie nos rites, hum mais non pas que grâce à moi. Bref, il est parfait et a plu aux deux communautés Askhenazim et Séfardim. Peut être un rapprochement est-il en train de se faire ?

 

Le rabbi Goumann semblait très impressionné par une toile que Subra avait faite en Israêl et représentant  une danse hassidique. Diplomate à son habitude, Subra a proposé d'offrir ladite toile à l'école. Remerciements confus mais contents du directeur de la Yeshiva. Ton bon coeur te perdra mon Subra, mais je suis heureux et fier de ton savoir vivre.


 

17 juin 2009

Mon amour

Il se tient  là, devant moi.  Les yeux légèrement baissés, la bouche entrouverte, comme s’il voulait me parler ou qu’il retenait  ses paroles. La braguette arrogante au point que j’ai du mal à résister à y poser mes mains.  Je peux sentir son odeur, percevoir sa chaleur.  Je le vois nu,  car dans mon imagination  ses vêtements n’existent plus.

Je connais tout de lui. Je sais comment et de quel côté  il « porte », je pourrai dessiner ses formes de mémoire. La branche,  dont l’écorce cache en partie le bourgeon qui lui devient visible au fur et à mesure que progresse son désir, et que se gonflent  les fruits.  Sa couleur  un ton  plus foncé que  le reste du corps, et  le bourgeon  encore un ton en dessous  qu’il me suffit de regarder pour juger de sa douceur.  Les  mouvements  intempestifs et incontrôlés de la branche, avant que n’apparaisse la goutte de rosée signifiant  l’éclatement du bourgeon.

Mon regard remonte sur son visage. Il est beau. Bien que paraissant calme je sens qu’à l’intérieur ses pensées se bousculent.  Il ne sait quoi faire. C’est le moment ou pas ? Il est en plein  dilemme.  Oui, il s’est décidé et  m’a  embrassé  son corps s’avançant vers le mien.  Les gestes sont venus d’eux-mêmes.

Nous étions tous les deux  bien échauffés malgré nos vêtements. Toujours frileux, il portait la panoplie complète : gilet, chemise, maillot, slip, pantalon, chaussettes. Mes mains, dans leur  promenade,  butaient  sur chacune de ces barrières. Mon impatience était  à son comble. Quand il a fallu m’attaquer à la ceinture, au pantalon, c’est devenu  infernal. Il était sanglé dans ses  vêtements comme ce n’est pas permis.  Enfin le slip, ouf, je me désespérais y arriver.  Mais là, bizarrement,  mon impatience ce calma. Je pris mon temps, celui de le regarder, de le caresser, de sentir et d’imaginer  ce qui se passait en-dessous du fin tissu. Puis,  Lorsque je l’ai « dégagé » mes yeux se sont alors repus d’un sexe frémissant  qui n’avait pas fini de s’épanouir  et qui recherchait  le contact du mien.  Il était beau, oui je sais je l’ai déjà dit, mais dans ces moments là, il l’est encore plus. Ses yeux sont pudiquement baissés mais tout son corps trahit son désir.  La façon qu’il a de me « rechercher »,  le poil hérissé,  les tétons  dressés et durcis,  sa respiration devenant sourde, jusqu’au  moment ultime ou  ses yeux partent dans le vague  et, ou nous nous retrouvons dans  une explosion de plaisir.

 

  

13 juin 2009

Une grande joie

Je suis allé le chercher après ses répétitions. Contre toute attente et après plus d'un an et demi, il m'a présenté à ses collègues et amis en tant que A... son compagnon. J'étais tellement ému qu'il fasse comprendre, discrètement, qu'il était gay et en couple que je n'ai rien trouvé à dire, sinon à sourire bêtement et répondre aux bonjours qui m'étaient adressés par les uns et les autres.

Décidemment, il ne cessera jamais de m'étonner. Nous nous rapprochons de mois en mois que ce soit dans notre façon de penser, de voir les choses, dans notre intimité aussi. Dans la soirée, nous sommes allés diner au Troisième Lieu, derrière le Centre Pompidou. C'était sympa. Un endroit destiné plutôt aux lesbiennes mais ou les hommes sont acceptés également avec beaucoup de tolérance.

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Nous sommes rentrés raisonnablement tard et comme d'habitude il s'est réfugié dans notre lit et dans mes bras...

 

12 juin 2009

Une nuit parmi d'autres

 

Quelle nuit -

Merveilleuse surprise, j'ai senti sa branche dressée contre ma hanche ainsi que la douceur de son bourgeon, comme il ne bougeait pas et que sa respiration n'avait pas changé j'en ai conclus qu'il dormait et ne voulant pas le réveiller, j'ai attendu un peu puis, voulant contenter mes yeux, je l'ai découvert légèrement et j'ai allumé.

Je ne me souviens pas d'avoir vu quelque chose d'aussi adorable. Il dormait effectivement, ses yeux étaient fermés. Je sentais son souffle sur ma poitrine et ses petits tétons étaient dressés, sombres comme des grains de café. J'avais déjà remarqué qu'il avait le poil long, serré et soyeux comme celui d'un chat, ce qui semble-t-il est le propre des indiens, le nombril légèrement ressorti mais ne dépassant pas le creux ou il doit être normalement niché et, le plus joli, une branche fine mais solide, entourée d'un léger gazon qui pour des raisons, certainement, indépendantes de sa volonté n'avait pu être tondu, et qui qui par moment s'agitait indépendamment de son propriétaire en arborant son ravissant bourgeon prêt à éclater.  Pour éviter que ne se produise un tel carnage, je décidais de prendre les choses en main, dans tous les sens du terme et là, merveille de la nature, mon amour s'est réveillé et la branche s'est recourbée pour me saluer.

                                 

 

 

 

 

 

 

 

 

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