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zdraztvitié
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amour gay
23 août 2009

Notre nuit

En parlant avec une amie, j'ai eu confirmation de ce que je soupçonnais depuis un certain temps. mon amour est inquiet à l'idée que je puisse le laisser pour un autre, après mon intervention. Je suis pratiquement sûr que c'est une des raisons pour lesquelles il est si réservé dans l'expression de ses sentiments. Pour essayer d’y remédier, vendredi soir, à peine rentré, je me suis exclusivement occupé de lui. J’ai pris le temps de parler avec lui pour l’assurer de mon amour, le rassurer quant à notre avenir ensemble... Ce à quoi il m’a répondu que nul ne pouvait prévoir celui-ci, notre destin étant fixé le jour de notre naissance...!

Toutefois, il m’a semblé réceptif  au message que j’essayais de lui faire passer. Comme toute la semaine il a préparé notre diner, la moindre des choses c’est que j’y fasse honneur, mais également que je participe à ma façon en apportant et débarrassant les plats. Pendant qu’il allait barboter sous la douche, j’ai comme à mon habitude préparé notre lit et après sa dose de propreté, je l'y ai porté. Le temps qu’à mon tour je me baigne, quand je suis revenu dans notre chambre, il s'était endormi

 A l'aube mon amour était chaud comme une caille en ouvrant l'œil et bien évidemment je m'en étais déjà rendu compte. Partageant le même lit et dormant nus, aucun changement de son corps ne peut passer inaperçu. Quand il m'a enlacé je l'ai laissé faire. Il était à moitié réveillé et dans son demi-sommeil, il se pressait contre moi.  Il devenait dur comme de la pierre, ses reins bougeaient inconsciemment. Je l'ai embrassé et, un léger gémissement est sorti de ses lèvres gonflées de sommeil. J'en ai profité pour glisser ma main vers son jardin, si secret qu'il refuse lorsqu’il est conscient et en pleine lumière de me le dévoiler volontairement. Mes mains ont tâtonné et effleuré le gazon qu'à mon instance il laissait pousser, ne le tondant plus que pour  «entretien», mes doigts se sont ensuite promenés sur la branche s'attardant sur le velouté du bourgeon déjà bien dégagé, sur les fruits qui se gonflaient au fur et à mesure de mes caresses. Sa respiration, ses soupirs et ses gémissements se firent plus nets. Je n'en revenais pas et j'ai poursuivi ainsi jusqu’à lui faire perdre le contrôle du peu de conscience qu'il avait au réveil. Je voulais lui faire perdre le contrôle de ses sens, le noyer, le voir sombrer après un léger cri dans un océan de plaisirs, l’avoir enfin tout à moi.

Cette nuit m'a comblé. Je désespérais d'arriver à faire tomber cette carapace qu'il s'était construite, constituée de règles, de principes,  de morale, de honte d'avoir du plaisir avec un autre homme. Mais mon bonheur a été assombri quand j'ai vu ses yeux embués de larmes, de joie ? de honte ? Non ça ne pouvait pas se terminer ainsi. Je l'ai serré à nouveaux dans mes bras. Je ne sais plus au juste ce que je lui ai dit, mais quand je l'ai à nouveau regardé, il s'était rendormi.

 

 

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31 juillet 2009

Enfin à la maison

Il est revenu. Nous sommes chez nous. Notre désir était tellement puissant que sitôt la porte refermée, nous nous sommes plantés là, au beau milieu de l'entrée pour nous embrasser, entourés des sacs de S...sa minette n'osant pas approcher. Je ne pouvais faire autre chose que de le couvrir de baisers, le caresser, essayant de déceller au travers de ses vêtements s'il avait maigri.

Il a répondu à mes avances. Tout son corps était en émoi, je l'ai senti bien avant de le toucher, bien avant de le voir. Je l'ai entrainé, ou devrais-je dire porter jusqu'à notre lit.  Ce lit où j'ai trompé ma solitude en le partageant avec Shivanna. Nous ne nous lassons pas de nous regarder, de nous caresser. Nous n'arrêtons pas de faire l'amour aux fins d'oublier cette tournée qui nous a séparée et pour les autres à venir.

Je repense à tous ces mois passés, à l'apprivoiser, à le faire essayer de se "lâcher" dans l'intimitéde notre chambre, de notre lit.  Mes efforts sont enfin récompensés. De plaisir, il a laissé échapper un soupir, oh pas bien gros, pas bien fort mais suffisant pour que je l'entende, pour que je veuille le reprovoquer, pour l'obliger à affronter ses sentiments si besoin en était encore, ses désirs qui sont pour moi tout ce qu'il y a de plus naturels.

 

 

 

31 juillet 2009

Son retour !

Mon amour est rentré de Londres dimanche dernier. Impatient j'étais en avance d'une heure à la Gare du Nord, alors que je sais très bien que l'Eurostar est toujours à l'heure. J'avais bu un nombre incalculable de café et grillé un non moins incalculable de cigarettes. Ce qui m'a fait arrêter c'est penser à l'haleine de chacal que j'aurais lorsque je me mettrais à parler à S...

Lorsque le train est entré en gare, cela faisait un bon moment que je jouais des coudes et me dévissais le cou pour tenter de l'apercevoir parmi la foule et comme il est petit (oui, excuse moi chéri), "moyen" et qu'en plus il était chargé à l'aller et le sera sûrement plus encore au retour, ce n'était pas une mince affaire. Je l'ai repéré parmi les autres danseurs indiens, lui aussi essayait de voir si j'étais venu le chercher (comme si j'allais le laisser revenir tout seul chargé comme un mulet).  Nous nous sommes retenus tous deux de nous embrasser, même par accolade, les autres sachant ce que nous étions S... en aurait été gêné. Donc navré mais rien à voir.

J'ai fait le tour des popotes pour raccompagner Sathiya et Oleg qui n'ont pas de voiture et qui, il n'en était pas question, fassent la queue et payent pour un taxi. Mon amour était assis à côté de moi et nous avons eu du mal à jouer les grands indifférents. Lorsque nous avons déposé nos passagers et que nous nous sommes retrouvés tous les deux, après 15 jours d'absences S... ne savait ou n'osait plus m'embrasser. Inutile de dire que j'ai remédié à ce problème immédiatement...

19 juillet 2009

Oh mon amour, je t'aime

Aujourd'hui, j'ai enfin eu de ses nouvelles. Il m'a téléphoné et d'entendre sa voix m'a mis dans tous mes états. Comment lui dire en si peu de temps ce que je ressens. Le mal que j'ai de lui, ce désir qui m'empêche de me concentrer sur autre chose que lui.

Je me repais d'une photo de lui, faite à la dérobée, sur la plage du Tréport avec le petit maillot bleu offert par moi (oui, parfaitement). Son corps couleur pain d'épice, est superbement mis en valeur. Cette photo c'est mon trésor, je la contemple au point de l'user des yeux, comme si elle pouvait me parler, comme si à travers elle je pouvais sentir son odeur, percevoir sa saveur, sentir la souplesse de sa peau. Je voudrais que le maillot disparaisse, aux fins de le contempler en entier, voir ce qu'il ne montre qu'à moi et laisse deviner aux autres (avec bien du mal, je le reconnais). 

J'ai envie de me serrer contre lui, le sentir en entier m'appartenir au risque de l'étouffer d'un amour exclusif et possessif. Cette peur constante qu'il puisse s'en aller chercher et trouver ailleurs ce que je ne peux et ne pourrai peut être jamais lui donner. Et si, si...Mais alors si cela se produisait, comment lui en vouloir, comment le lui reprocher ?

En attendant son retour, je me vautre dans la morosité, me complais à m'apitoyer sur mon sort. Pour tromper la longueur de mes journées je reste ouvert jusque 20h et j'ouvre le lundi toute la journée, me réservant juste le dimanche après-midi pour me reposer un peu.  M'occuper de mes bouquins, de mes clients m'aide à tromper l'ennui...

 

11 juillet 2009

Départ

Je le redoutais, mais c'est dans l'ordre des choses. Mon amour va suffisamment mieux physiquement pour reprendre ses stages et ses tournées de danse. Je lui ai préparé ses sacs de voyage, le coeur lourd. Bien que je me réjouisse pour lui, je ne peux me défaire d'un sentiment d'angoisse et d'abandon.

Nous avons fait l'amour intensément comme à chaque fois que nous devons nous séparer pour un long moment, presque avec violence. Nous étions insatiables. Un baiser entrainant une caresse, qui en entrainait une autre. Nous nous sommes donnés l'un à l'autre. Mon amour qui lui a toujours été réservé dans ses désirs et ses émotions, c'est cette fois-ci, abandonné à mes étreintres. Allongé à ma droite sur notre lit après l'amour, je l'ai regardé. Pudique, comme toujours et croyant voiler une partie de sa nudité, il avait la jambe gauche relevée, le genou gauche touchant le droit, la branche devenue souple était invisible.

Je ne voulais pas que notre nuit se termine ainsi. Je l'ai à nouveau embrassé, pendant que la main qui caressait sa poitrine descendait et écartait doucement sa cuisse. La branche de mon amour fut de nouveau visible et le bourgeon apparu renouvelant chez moi le désir. Nos sens apaisés, mon angoisse calmée. Nous nous sommes endormis dans les bras l'un de l'autre.

Aujourd'hui, comme je voulais passer le temps qui me restait avec lui, il m'a rejoint à la librairie ou il est resté avec moi tout l'après-midi. Il s'est installé dans le fauteuil que je lui avais destiné quelques mois auparavant et, a attendu patiemment l'heure du thé tout en me regardant m'affairer auprès de mes clients.

Ce soir c'est notre dernière soirée avant 15 jours. Avant la solitude... 

 

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