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zdraztvitié
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16 janvier 2012

Apathie

Les fêtes de fin d'année sont terminées, hum, ce n'est pas un regret. Non que j'ai spécialement eu à m'en plaindre, au contraire, mon magasin à cette époque de l'année ne désemplit pas. Paraît que les gens ne lisent plus ? Ah bon, c'est possible qu'ils lisent moins mais ils lisent encore et un peu de tout, heureusement. Cela va de la bande dessinée que je ne vends pas. Pourquoi ? parce que. Repourquoi, reparce que ! aux livres ayant obtenu un prix, en passant par les romans policiers et de science fiction qui ont le vent en poupe.  Cette période est celle ou je gagne suffisamment pour me verser un salaire correct, ce qui n'est malheureusement pas le cas les autres mois de l'année.

Toujours est-il que cette fin année ne se déroule pas comme prévue. Tout ce que nous avions prévu de faire avec roudoudou est tombé à l'eau, en raison de sa tournée à Rome. Un des danseurs prévu pour cette tournée étant tombé malade, le maître de ballet a demandé à S... s'il pouvait prendre sa place et il était hors de question pour lui de refuser (à la mort de ses parents, celui-ci l'a fait beaucoup travailler sachant qu'il avait besoin d'argent, et pour lui éviter de se retrouver seul avec lui-même.

Malgré cela, le 25 décembre, nous avons pu comme à l'accoutumé visiter des personnes hébergées en appartements thérapeutiques auxquelles nous apportons un peu de notre présence, et de menus cadeaux (confiseries pour ceux qui n'ont pas de régime particulier, pour les autres : bouquins,) et cette année S... a dansé pour eux. Ca lui avait été demandé l'année passée, comme une faveur, et ne voulant pas se faire prier, sachant que pour certains, ce serait peut être le dernier noël, il a fait une petite représentation de Baratha Natyam qui je dois le dire a été très appréciée.

Roudoudou est parti en tournée 2 jours plus tard.   Aussi, me suis-je retrouvé seul avec sa minette et babouchka. Nos ailleurs nos amies Maud et Chloée se sont proposées de m'aider à la boutique et Rome est sans conteste baucoup plus attrayant qu'un nouvel an avec moi ! Oulà, je ne me reconnais plus, quelle amertume se dégage de ces lignes !. Je suis injuste !

La_nuitToujours est-il qu'il m'a envoyé une photo, histoire de bien enfoncer le clou. Désespéré par tant "d'insouciance", je suis tombé dans une apathie où je me suis profondément enfoncé jusqu'à dimanche dernier, jour de son retour.

Durant ces trois semaines, je me suis lamentablement traîné de mon lit au magasin et du magasin à mon lit. La minette de S... pareillement, de son panier à notre lit et de notre lit au magasin squattant d'autorité le fauteuil où son petit maître adoré s'intalle à chacune de ses venues. Elle avait même réussi à se vautrer sur le pyjama qu'il garde derrière son oreiller le respirant et le têtant d'un air inspiré, avançant une patte agressive lorsque j'ai voulu m'en saisir pour le mettre à laver.

Et pour couronner le tout, je me suis cassé deux fois la figure dans la même journée. La première fois, en dévalant les marches du métro. Je ne sais comment je me suis débrouillé, je me suis retrouvé à plat ventre les bras projetés en avant des marches, la tête en bas, le reste du corps vautré sur les marches à la verticale. Un jeune homme (collégien) qui était derrière moi s'est gentiment proposé pour m'aider à me relever, Hum oui j'étais un peu étourdi, n'empêche que je me suis fait affreusement mal, les marches étant terminées par une barre de fer. Heureusement que ma canadienne, a amorti un peu ma chute. La seconde fois, c'était dans la rue. Le ciel éructait sa rage en soufflant et crachant comme s'il voulait foudroyer tout ce que ce trouvait en-dessous. Mon parapluie était ouvert et le vent s'est engouffré dedans comme dans une mongolfière, je ne pouvais le fermer et j'ai été tiré sur plusieurs mètres, finissant ma course contre un muret auquel je me suis raccroché avant de me retrouver à plat ventre. Re-humiliation, là c'est un confrère avec qui je venais de déjeuner qui m'a relevé.  Résultat, le poignet écorché et foulé et les genoux auréolés d'une ravissante couleur violette, tirant à présent sur le jaune verdatre. Il y a des jours de chiottes !

Si bien que c'est claudiquant et la main recouverte d'un bandage que je suis allé chercher S.. à l'aéroport. Succès boeuf garanti !

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