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10 octobre 2011

L'art réinvente le Corps

023Ali Mahdavi, autoportrait tiré de la série "as you desire me", 2001. Depuis sa série "Lifting" de 1998, Ali Mahdavi s'intéresse à la chirurgie dans ses pratiques esthétiques et cérémonielles : "... je tente une interrogation sur la volonté de changement d'identité dans ce qu'elle a de plus dramatique et de plus désespérée, puisqu'elle est toujours, à la base la réponse naïve et touchante à une frustration d'ordre narcissique..."

 

Mr Pearl

Collaborateur Leig Bowery, Mr Pearl porte le corset comme on adopte une philosophie de vie. Cette pratique dépasse chez lui la simple bizarrerie. Le corset représente à la fois son travail et sa passion, une exigence qui le pousse  à des extrémités dignes des performeurs les plus audacieux des années 1970. Après avoir étudié le  dessin et la danse, il créé son premier corset en 1985, Mr Pearl est devenu  maître incontesté de cet objet de contention qu'il confectionne à l'ancienne. Les grands couturiers Thierry Mugler, Christian Lacroix ou Jean-Paul Gaultier lui confient le modelage de la silhouette de leurs mannequins.

Comparant le corset à l'architecture Mr Pearl le justifie selon ce principe " la construction d'une maison nécessite des fondations" La performance du corsetier ne s'arrête pas à la centaine d'heures consacrées aux chimères de la mode. Progressivement, par le port de corsets de plus en plus serrés, sa taille s'est réduite à 46 cm de tour. Cette pratique a des répercussions sur sa vie quotidienne et exige une discipline de fer. L'usage réduit des poumons l'oblige à chuchoter par manque de soufle. Avant chaque rendez-vous, Mr Pearl prévoit une marge de temps suffisante pour pouvoir se déplacer lentement.Il ne peut s'alimenter qu'en petites quantités, réparties sur la journée. Toute émotion lui serait fatale019.

Dans sa série de portraits photographiques de Pearl, Ali Mahavi a immortalisé le tracé sinueux de sa silhouette de dandy, qui fait songer à une image virtuelle. Un même questionnement sur l'apparence et cette frontière entre réel et irréel rapproche Ali Mahdavi de son modèle.

018Dans une série d'autoportraits, l'artiste est contraint pas des instruments anatomiques de son invention à prendre des poses directement inspirées des magazines de mode des années cinquante.

 

 
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