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30 juillet 2020

Le respect de l'autre dans la communauté gays

OIP (2)

Pour qui me connaît physiquement ou me suit régulièrement mon blog. Vous savez que je suis marié à un homme d'origine indienne de religion hindoue et de surcroît, danseur classique professionnel, avec un "petit gabarit".  Celui-ci tient également un blog sur la même plate-forme. Nous avons sept ans d'écart et lorsque je l'ai rencontré, il avait à peine une vingtaine d'années. Ce qui fait que notre relation était teinté de réserves, de non dits essentiellement par timidité, marquée d'incompréhension pour certaines choses, due en grande partie à des différences culturelles et d'éducation.

Ce que j'ai eu du mal à comprendre, c'est surtout le fait qu'au bout de plusieurs années maintenant, il avait du mal à accepter de recevoir ou des invitations que ce soit de la part d'amis (ies), de relations et encore moins d'inconnus venant s'ajouter à notre cercle d'intimes. S'enfermant, mine de rien, dans la cuisine ou dans notre chambre sous différents prétextes. Aussi ai-je décidé de crever l'abcès les yeux dans le yeux, puisqu'il ne me disait rien. Et là, j'ai eu la claque de ma vie lorsque n'osant pas parler, il m'a fait lire l'article de son blog que je mets ci-dessous :

 

Les mots et/ou attitudes qui blessent - Vanakkam

En regardant certains magazines, annonces de rencontre, ou tout simplement en entendant parler autour de moi. Il est parfois difficile de ne pas se sentir humilié. Les Européens ont pour beaucoup une façade, qu'ils entretiennent avec plus ou moins de succès. Mais il arrive parfois que des lézardes puis des fissures apparaissent, et ce, à tous les niveaux...

http://indiangay7.canalblog.com

Ce qui vous vaut  ce post coup de gueule. 

En effet, comment rester insensible. Cet article résume à lui seul le pourquoi du comment, et est insupportable à lire. Ces vérités que nous savons tous et que nous nous refusons de voir et de corriger. Le manque de respect de l'autre, à tous les niveaux, dans la communauté gay. Cela existe sans doute chez les hétéros, mais étant gay je ne parle que de ce que j'ai constaté.

. Entre les mecs qui excluent pour des raisons raciales, culturelles, religieuses, et ceux qui le font pour d'autres motifs plus futiles :  vieux, gros, lunettes, mal foutus, niveau social, etc...

. Ceux qui sur des forums s'épanchent sur leur vie sexuelle et, qui nous abreuvent de leurs ébats, de leurs plans "culs", de leur vie amoureuse avec un compagnon qu'ils n'aiment plus, mais avec qui ils restent par habitude ou par peur de la solitude, de leurs problèmes de fric, d'alcool, d'infidélité, et j'en passe et des meilleurs...! 

En observant bien, l'intimité du couple (partenaire, amant ou mari) n'existe plus. Où est-il le respect de l'autre ? Mais aussi de soi-même, car en mettant  en exergue les particularités de l'autre, ce que nous jugeons être ses défauts (culture, éducation, insuffisances diverses et variées) n'est ce pas se manquer de respect ? Et si l'autre dévoilait ce que nous nous sommes ou faisons dans la vie, dans notre intimité, oserions-nous encore nous croire supérieur à lui ?

Avec les années, la différence d'âge entre mon compagnon et moi s'est atténuée, et nous arrivons à parler, parler de tout et beaucoup. Mon amour n'était pas du genre bavard, essentiellement par timidité et/ou par réserve, peut être aussi par complexe, en raison de son léger accent ou parce qu'il pensait que son français n'était pas assez bon. Il ne parlait  que si on l'interrogeait  et/ ou si j'engageais  la conversation. J'ai eu du mal à m'habituer croyant qu'il faisait la tête, mais non c'est son caractère. Il garde tout pour lui surtout ce qui le contrarie ou le peine. A présent, la possibilité d'aborder tous les sujets, nous a fait du bien, il est plus loquace, et accepte même des invitations à dîner. Bref, que du bonheur.

Le respect ne doit pas être une option !

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5 avril 2020

Art gay ou pornographie déguisée ?

 

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Pour beaucoup, qu’ils soient profanes ou artistes, certains confondent art gay avec pornographie. En effet, pour ces personnes il suffit que l’on montre un homme nu avec ses attributs sexuels bien en évidence, ou, dans des poses suggestives ou bien encore, que l’on ajoute le drapeau homosexuel pour que celle-ci soit automatiquement classiffiée "Art Gay".

Alors bien évidemment, et bien que je ne sois pas spécialiste et/ou critique d’art ou je ne sais encore, je ne peux que constater et m’insurger contre cet état de fait, ce n’importe quoi. Si l’art gay est un mode d’expression de la communauté homosexuelle (filles ou garçons) cela ne veut pas dire pornographie. Comme dans toute œuvre qu’elle soit picturale, littéraire, cinématographique ou photographique, il y a des raccourcis à éviter que certains franchissent allègrement, sans état d’âme.

A mon sens, «  l’Art Gay » est une forme de liberté d’expression, un affranchissement des conventions et d’une certaine hypocrisie sociale et religieuse.  Il nous permet d’exprimer de sublimer l’amour que nous portons à nos semblables,  les plus semblables possibles au travers divers moyens d’expression artistique.

Lorsque je vois certaines œuvres qualifiée d’art gay (je parle essentiellement pour les gays masculins, (le monde lesbien m’étant peu connu) parce qu’un gars est représenté sur une toile les jambes écartées, en érection ou que sais-je encore, non seulement cela ne m’excite pas, mais souvent m’insupporte, pour ne pas dire me dégoute certaines œuvres pénétrant particulièrement dans l’intime de la masculinité. Etre homosexuel ne veut pas dire lubrique. Il y a tellement mieux à montrer que de se (nous) faire passer pour des obsédés du cul.  Idem, en ce qui concerne la littérature dont certains auteurs émaillent leurs écrits, page après page, de descriptions  salaces se voulant érotiques alors qu’ils ne sont que vulgaires et obscènes.

Non que je sois moralisateur, chacun est libre de sa conscience. Je fais peut être partie de ces « mémères chichis-poufs »,  mais je trouve particulièrement réducteur pour l’art gay de ne montrer qu’un cul, une paire de « couilles » et un sexe en  érection, ou répéter à longueur de lignes « baise » « plan cul » et autres joyeusetés, idem pour les films, ou on nous cadre régulièrement en gros plan le cul et ses attributs, des mecs à deux ou plusieurs dans un lit, pour le plus soft, ou partouzant à couilles rabattus (ce qui pour beaucoup représentent le summun de la représentation gay), quand ce n’est pas plan fixe sur les « tasses d’une gare » ou les pissotières de bars gary. Or, il y a tellement d’autres choses à valoriser : la beauté d’une toile, la poésie d’un texte et/ou d’un écrit, la tendresse et l’amour partagés. L'Art Gay ce n'est pas simplement un sexe masculin, les testicules faisant office de pattes !

Je mets en lien les sites de différents artistes  qui représentent à mon sens la beauté et l’expression représentatives de l’art gay contemporain (Je mentionne essentiellement les peintres, mais la littérature contemporaine foisonne d’auteurs tous plus intéressants les uns que les autres), Pour le cinéma, je dois avouer ne pas être au fait m’y rendant très peu souvent !

Peinture :

Javier Trelis Sempere - Artiste espagnol

http://www.javiertrelis-artista.com/?fbclid=IwAR1rj0L4N7xoQ1FFlntVeOUck_dz2m6IIfHy2UwYh08zRijb1dR3VGxVlIY

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Claude Perreault - artiste canadien spécialiste du collage.

 

 

Manolo Yanès – Peintre basque espagnol

https://www.manoloyanes.com/

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Subramaniam Rajakhumaran - artiste d'origine indienne

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Les artistes mis en avant dans cet article sont ceux que je connais et dont j'apprécie énormément les oeuvres, bien entendu il en existe d'autres tout aussi talentueux, et dont la liste est non exaustive.

 

12 juillet 2018

Les insupportables litanies et fantasmes de Didier Lestrade

Ce n’est que sur le tard, le très tard que j’ai pris conscience de la réelle personnalité de Didier Lestrade. Bien que ne lui ayant jamais parlé physiquement, j’ai toujours eu une certaine sympathie envers lui, quid pour son combat contre la maladie et l’obscurantisme et l’omerta des médias et du gouvernement lors de son émergence. Sa propension à dire des vérités qui appuient là où ça fait mal, à se dresser contre les injustices de toutes sortes qui étouffent la minorité lgbt (plus gays en fait que lgbt), sa détermination à faire passer des messages en force s’il le faut et ce jusqu’au boutisme. 

Ce qui bien évidemment m’a conduit à lire beaucoup, peut-être trop, ses écrits, ses livres et à regarder les émissions tv dans lesquelles il apparaissait. Non comme une « groupie » mais parce qu’il me semblait intéressant d’écouter les avis et recommandations d’un homme d’expériences, reconnu et d’une certaine importance dans le milieu lgbt. 

Au même titre, je me suis  intéressé à son total opposé : Erik Rémès auquel  il voue une animosité féroce. Et bien que je ne sois pas du tout en osmose avec les idées prônées par ledit Erik Rémès, et le mauvais procès d’intention que lui fait Didier Lestrade, j’ai également eu envie de lire ses livres et de voir les émissions tv incluant ce dernier. Celles-ci m’ont laissé « dubitatif ». Erik Rémès ne voulant absolument pas débattre sur ses idées avec Didier Lestrade estimant que celui-ci était un facho. Je dois avouer avoir eu un peu honte de l’attitude de Monsieur Remès, qui s’est comporté comme un gamin, avec cet argument digne d’une cour d’école. De fait, il s’est retrouvé « hué » par tous les invités refusant de s’expliquer plus avant. J’ai eu l’impression d’une meute se ruant sur une proie, Lestrade en étant "le Chef" !

Ceci dit, pour avoir lu quelques uns de ses livres et eu divers contacts écrits avec Erik Rémès, il en ressort que celui-ci  est loin de l’image sulfureuse qu’on lui prête et/ou qu’il aime se donner. C’est une personne aimable, bien élevée et discrète, ses idées, même si elles ne sont pas les miennes, loin s'en faut, méritent qu’on y réfléchisse et qu’on les regarde autrement que comme des provocations, celles-ci étant sa marque de fabrique, il semble qu’elles lui aient attiré nombre de lecteurs et qu’il en joue jusqu’à plus soif. Ceci dit, à l’inverse de Didier Lestrade, qui vieillit mal dans le sens où il est seul, amer, pétrit de certitudes et refusant de se remettre en cause, Erik Rémès est à son contraire, aimé de retour et marié à son compagnon. Il continue d’écrire des livres trash avec toujours un certain degré d’implication personnelle, et est de plus, un artiste peintre de talent qui n’a pas besoin de médire sur ses semblables ou sur tel ou tel mouvement ou société pour exister. 

Mon problème avec Lestrade, c’est cette déception profonde envers un homme que je croyais à tort ou à raison humaniste, loin des contingences matérielles et faisant fi des contraintes intellectuelles de la Société dans laquelle nous vivons. Or, j’ai découvert au fil de ses livres un homme aigri, raciste, pétrit de son importance et bouffi d’une pseudo supériorité intellectuelle, persuadé d’avoir toujours raison et ce pour avoir traîné ses guêtres dans les endroits les plus interlopes de la capitale dans des années ou l’homosexualité explosait par son exubérance, et son impudeur souvent obscène. 

Arrivé au crépuscule de sa vie, il radote, ressasse de vieilles rancoeurs, devient ennuyeux. Tous ces livres finissant pas se ressembler dans leur conspuation à tout va de la société, de l’Etat, de la nouvelle génération homosexuelle et de ses désirs (qui bien évidemment diffère de ceux des années 80 eu égard aux avancées de leurs droits – en grande partie, grâce à des années de militantisme je le reconnais bien volontiers). Idem envers ceux qui ne sont pas de son avis, et à qui il voue une haine tenace telle  Fourest, Macé-Scaron ? Car il faut bien le reconnaître ces personnes sont talentueuses, que ce soit en qualité d’éditorialiste et/ou d’écrivain. Y aurait-il une jalousie intellectuelle masquée par une extraordinaire mauvaise foi ? Cela ne m’étonnerait guère ! 

Quant au racisme de Lestrade envers la communauté juive, il est tellement primaire qu’il n’y a pas grand-chose à en dire… Toutefois, je m’interroge, serait-il dû au fait des ambitions de Didier Lestrade, et à son fantasme de finir sa vie avec un jeune compagnon magrhébin ou noir, les seuls sans doute, qui voudraient éventuellement de lui, après qu’il se soit frotté à toutes les véroles et, pour qui il ferait figure de mentor ? Ou bien serait-ce des relents de colonisation, une nostalgie de descendants de pied-noir, qui dans son esprit imagine que l’on peut encore utiliser « les fellah » comme bon lui semble ? A mon sens, il risque de grandes déceptions. Car si un jeune européen ne veut pas de lui, pourquoi un magrhébin ou un noir le voudrait-il ? Arrivé à cet âge et dans cet « état », si tu veux un jeune de moins de 30 ans soumis à tes fantasmes  il te faudra être généreux. Les hommes sérieux étant déjà en couple ou mariés. Pour les autres, ils sont comme toi, il recherche un jeune de moins de 30 ans avec peut-être quelques dizaines d’années de moins que toi, et mieux « conservé » ! 

Didier Lestrade est lourd de contradictions. Il dit tout et son contraire ! Il sacralise l’Islam, mais ne s’émeut guère des pendaisons pour homosexualité, dans les pays fondamentalistes. De même, il ne s’inquiète pas de ce qui se passe dans les banlieues ou des musulmans intégristes imposent des tenues vestimentaires aux femmes et maltraitent les jeunes gens jugés efféminés ou insuffisamment virils. Bref, les propos de Lestrade sont insupportables lorsqu’il écrit, ces lignes dégoulinantes d’un exotisme postcolonial, je cite : « … tomber amoureux d’un homme vraiment différent, qui pourrait m’apprendre des choses qu’un homme blanc ne pourrait m’apprendre ». 

D'admiration de l'homme, j'en suis arrivé à saturation, à un profond dégoût de son être et de sa personne !

20 avril 2017

Milieu, hors milieu qu‘est-ce à dire ?

P1060403Depuis quelques temps il fleurit sur les forums et les sites de rencontre gay la mention brandie comme un étendard (de sécurité ?), "hors milieu". Ah bon ! Cela ne laisse pas de m’étonner. En effet, que veut-on dire par hors milieu ? La non fréquentation des lieux dits homosexuels, hammams, saunas, bars, boites ou autres… Le fait de ne pas être militant et n’avoir aucun lien de près ou de loin avec les mouvements de défense, de protection et de prévention d’associations diverses telles : act-up, aides, etc… ne pas vouloir d’assimilation avec un milieu que l’on dit versatile, fêtard, "folles", infidèles ?

Je ne peux que me gausser de ce genre de précision en raison des incohérences de leurs auteurs. Comment prendre au sérieux une telle remarque ? qui ne peut souligner que la mauvaise foi de leur auteurs, ceux-ci déposant cette précision d’un trait méprisant comme un chien déposerait sa crotte sur le trottoir. Qu’elle est l’intérêt d’une telle formule lorsque ces mêmes auteurs sont inscrits sur des sites spécifiquement gays ? Signifie-t-elle pour eux un gage de sérieux pour tout interlocuteur éventuel ? Et pourtant, combien de ces auteurs ont des pseudos à la mord moi le nœud et postent des messages pour des plans d’un soir pour ne pas dire des plans "culs" .

Pour ma part, je me moque d’être "dans le milieu" ou "hors milieu". Avant de fréquenter mon compagnon j’étais en plein "dedans", fréquentant les lieux de drague, les boîtes de transformistes, la gay pride. Sans être toutefois militant. Quant à mon compagnon, il se contentait d’assumer avec plus ou moins de bonheur son homosexualité. Tout occupé à se connaître lui-même et totalement ignorant en tant qu’étranger en France de ce milieu lgbt.

Si depuis notre mariage, je recommence à fréquenter le milieu gay, je n’en suis pas pour autant englué à l’intérieur. Nous ne sommes pas militants au sens ou on l’entendrait mais à notre façon. Roudoudou et moi n’aimons pas les mouvements de "masse", qui bien que revendiquant des droits pour la communauté, sont plus ou moins indifférents à la difficulté et la douleur d‘être de l‘individu. Aussi participons-nous, concrètement, et à notre manière en apportant une ou deux fois par an de l’aide affective et matérielle à des personnes malades du sida et hébergées en appartements thérapeutiques. Notre amie Florence qui a travaillé 26 ans pour l’Assedic de Paris au Service Fonds Social a gardé des contacts avec d’anciens collègues et Assistantes Sociales de la Mairie de Paris et se démènent pour les faire recevoir aux fins d’obtention d’une aide financière et/ou matérielle. Nous participons à la gay pride en vue de faire augmenter la masse des participants qui prônent l’égalité des droits, mais c’est tout.

Nous sommes gays, nous l’assumons pleinement et fréquentons les quartiers homosexuels de Paris, sans pour autant nous considérer comme "à part". Il est bien évident que lorsque nous voulons danser, seules les boîtes gays, sont susceptibles de nous accueillir. Lorsque nous voulons lire des œuvres spécifiquement gays, idem, il est tout naturel d’aller dans des librairies spécifiques. Pour le reste nous préférons effectivement faire travailler la communauté gay, même si certains articles (mobilier, objets, vêtements, ou équivalent sont plus chers, c’est un choix et nous le revendiquons, car dans ces boutiques et magasins, nous pouvons nous exprimer et/ou discuter avec les vendeurs, sans la barrière qu’impose l’homosexualité, voir lien ci-après :

http://volodia.canalblog.com/archives/2011/01/01/20013217.html

A toutes ces tafioles qui se revendiquent suffisamment homosexuelles pour s’inscrire sur des forums et/ou des sites de rencontre gays et qui se revendiquent "hors milieu", je n’ai qu’un mot à leur dire : hypocrites ! Ce n’est pas parce que vous mettrez : la mention "hors milieu" sur un de vos posts que cela certifiera votre bonne foi et votre sérieux !

Pour moi, cette mention ne signifie qu’une chose, vous essayez de vous y introduire dans ce fameux milieu, mais vous n’y arrivez pas pour x raisons que je n’ai guère envie de développer. Ou vous en avez été rejeté toujours pour les mêmes raisons X. Il n’y a pas plus de "voyous" dans le milieu gays que dans le milieu hétéro.

Si effectivement vous êtes comme vous le revendiquez "hors milieu", soyez le jusqu’au bout et ne vous inscrivez pas sur des sites ou vous seriez susceptibles d’en rencontrer, n’allez pas à la Gay Pride et surtout, surtout, restez bien claquemurés chez vous par peur de l’assimilation.

4 janvier 2017

LGB.... T ??? et Cie

drapeau gay

Tout le monde connaît la signification de ces lettres, mais si je dis : LGBTIQA le sigle est déjà moins connu, il signifie : Lesbian, Gay, Trans, Intersexe, Queer, Asexuel. Si l’on continue à rajouter des lettres pour chaque groupe de personnes qui s’estiment différentes et exigent d’être représentées on risque de voir un logo imprononçable (mais bon, nous avons encore de la marge puisqu'il existe 26 lettres dans l'alphabet...) !

Si les Lesbiennes, Gays et Bi, sont tout à fait bien dans leur genre et revendiquent le droit d’aimer leurs semblables, les plus semblables possibles pour certains. Les revendications Trans, Inter-sexe, Queer, diffèrent totalement, leurs revendications, elles, portant sur le genre à savoir, qu’ils/elles ne s’identifient pas à leur sexe physique, mais à leur genre psychique. Quant aux Inter-sexes le problème est encore ailleurs puisqu’il s’agit de personnes souffrant de malformations génitales, à qui on fait souvent subir des interventions chirurgicales lourdes dans leur enfance, et qui ne correspondent pas toujours à leur état psychique une fois devenus (ues) adolescent ou adulte. Les Queer quant à eux et/ou elles ont un genre fluctuant, à savoir, sauf erreur, qu’ils/elles ne s’identifient pas à un genre déterminé, celui-ci variant selon les situations, et les personnes susceptibles de leur plaire peuvent être aussi bien des femmes que des hommes. Quant aux Asexuels, le mot à lui seul résume tout.

Bref tout cela pour dire que rien n’est simple et que d’un seul mouvement Gay et Lesbien, Bi à l’origine (les travestis garçon et/ou filles) étant englobés dans ces deux catégories, on se retrouve avec des extensions à n’en plus finir, des revendications qui n’ont ni queue ni tête et un imbroglio magistral ou toutes ces associations se font la guerre, chacune tirant la couverture à elle, laissant amer celles qui n’ont pu obtenir satisfaction. 

trangenre

Les communautés Transsexuels (les), Transgenres et Inter-sexes étant les plus discriminées, mais également les plus complexes à comprendre avec une agressivité et une intolérance à tous ce et/ou ceux/celles qui n’abondent pas dans leur sens, et des revendications bien spécifiques. Celles-ci n’ayant pas grand-chose à voir avec les LGB, s’est posé la question de dissocier le T du sigle LGBT. Ce qui à mon sens serait logique étant donné que Mme Hélène HAZERA grande bouche, faisant partie des représentantes Transgenres les plus en vue (j’insiste sur ce nom et non Transsexuelles) passe son temps à cracher son venin, sa hargne et sa rancœur sur l’inter LGBT estimant que celle-ci ne fait rien pour les Trans, et bla bla bla et ragnagna…Je propose donc à cette personne de monter elle-même aux créneaux pour défendre sa cause et, idem, je demande à Monsieur Thierry SCHAFFAUSER, d'arrêter de polluer nos manifestations, en demandant que soit reconnu le SRAS (pour une prostitution des deux sexes et transgenre, libre et choisie ).… !

Le problème des T est récurrent : Certains sont de véritables transsexuels (les) qui sont mal dans leur sexe de naissance (théorie du genre, quand tu nous tiens) et qui vont jusqu’au bout de leur réassignation d’identité en subissant les interventions chirurgicales mettant en adéquation leur sexe et leur psychique. Toutefois, les Transsexuels (les) veulent une prise en charge à 100 % par la Sécurité Sociale des frais de réassignation, alors qu’ils/elles ne souffrent d’aucune infirmité physique et que le syndrome de la transsexualité a été dépsychiatrisée (avec bien du mal). Donc, en foi de quoi, la Sécurité Sociale devrait-elle prendre en charge un mal être psychique ? En quoi serait-il prioritaire sur une affection physique telle  un cancer, une maladie génétique, etc… ?

D’autres T (transgenres MtF masculin vers féminin et FtM féminin vers masculin), rejettent formellement toutes formes d’interventions génitales - qui bien évidemment les rendraient stériles - mais encore, veulent des papiers d’identité officiels du sexe opposé au leur. Pour moi ces dernières personnes sont des transgenres et/ou trans-identitaires comme ils/elles souhaitent être nommés (ées). Et bien évidemment ces personnes veulent un accès libres et gratuit à un changement d’identité, et aux services de santé (hormones, testostérone, etc …) ben voyons !

Si je suis tout à fait sensibilisé et réceptif aux difficultés des personnes transsexuels (les), que je trouve inadmissible qu’une fois la réassignation faite ils/elles doivent galérer comme ce n’est pas permis pour obtenir des papiers conforment à leur genre, et donc du travail et une vie sociale décente, je le suis beaucoup moins vis-à-vis des transgenres qui, à mon sens, sont incohérents (tes) dans leurs revendications. Si tu te sens une femme (un homme), que tu vis comme une femme (un homme), que tu te dis avoir toujours été une femme (un homme), tu vas jusqu’au bout de ta réassignation. Sinon et bien tu assumes ta vie hors norme, y compris financièrement, et tu ne viens pas chouiner auprès d’une société que tu exècres, mais que tu n’hésites pas à solliciter. Ooui oui je sais, je suis "transphobe", et alors...... C'est mal ! 

drapeau intersexe

Pour les inter-sexes qui refusent les mutilations subies à la naissance ou étant enfant sans leur consentement et, revendiquent le droit de choisir le genre et le sexe qui leur convient à l’âge adulte. C’est défendable. C’est défendable mais difficile à réaliser.  Comment blâmer un parent ou un médecin qui constate, à la naissance d’un enfant, une malformation et propose aux parents d’intervenir pour y remédier ? Qui dit que cet enfant, en entrant à l’école n’aura pas de problèmes (moqueries ou autres) sera-t-il en mesure de supporter une telle situation jusqu’à un âge où il puisse prendre lui-même une décision et ne sera-t-il pas trop tard ? Quel cas de conscience pour les parents de laisser une situation en l’état ! Par ailleurs, s'il y a malformation génitale et bien que je ne sois pas spécialiste de la question, je doute de la fonctionnalité des organes incriminés, donc l'histoire de la stérilisation ne tient pas.  Bref ! Tout cela pour dire que certaines organisations, présentent des revendications, aberrantes, à mon sens, qui n'ont pas leur place parmi les LGB.

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30 septembre 2016

Réclamation à l’intendance du Centre Georges Pompidou

Par la présente, nous (nos amis (ies) mon compagnon et moi-même), attirons l’attention du responsable du Centre Georges Pompidou à Paris sur un endroit qui se doit d’être discret, voire caché, mais indispensable dans un musée qui se respecte. En un mot : les « commodités ».

chiottesHum oui, quelles soient pour hommes ou pour femmes, les chiottes de votre Centre sont dans un état plus que déplorable et nous nous voyons dans l‘obligation de formuler une réclamation.

Nous (les visiteurs (euses) sommes comme tout un chacun sujet à des débordements de vessie et pour éviter des fuites ou une évacuation inopinée dans nos slips et culottes, il nous est fait obligation de satisfaire, de temps à autre (pas à chaque visite rassurez-vous) à de petits besoins bien naturels. D’autant que votre musée comporte un bar restauration rapide au rez-de-chaussée et un café au 5ème étage et qu’ils nous arrivent de nous y arrêter pour consommer et nous caler l’estomac entre deux expositions. Ceci expliquant cela.

Aussi, notre corps appliquant le principe des vases communicants, nous nous devons, oh bien malgré nous je le concède, d’utiliser les « tasses » et en cas d’urgence éventuellement, les trônes mis à disposition du public.

Et là, c’est une calamité, après avoir repéré l’enseigne lumineuse, nous nous dirigeons à l’odeur. Les lavabos servant aux ablutions, sont d’une saleté repoussante, couverts de coulées de savon (quand il y en a encore dans les distributeurs), l’intérieur du lavabo tapissé de papier au point qu’on se demande s’il n’y a pas eu confusion entre la cuvette des toilettes et le lavabo. Quant au sèche-mains, il serait agréable qu’il fonctionne de temps en temps, quoi que, là également, la propreté reste douteuse et nous hésiterions à y glisser nos mains de peur de ramener des hôtes non désirés.

Une fois passée cette étape on se retrouve soit devant les « tasses » soit devant le chiotte. Et là au risque d’être très désagréable nous nous devons de faire d’autres remarques. L’odeur nous averti de ce que nous a laissé le précédent visiteur. Le PQ. à terre (et chez les dames les protections débordant des poubelles, si si, nos amies nous l’ont dit). Les graffitis sur les murs, les chasses d’eau non tirées alors que « miracle » elles fonctionnent. Quand elles ne sont pas bouchées par des mètres de papier ou des vestiges provenant d’intestins de crapoteux qui ignorent comment tirer une chasse d’eau et l’usage de la balayette (encore faudrait-il qu’il y en ai une…).

imagesCAD0TB27Nous ne voudrions pas jouer les mémères chichis poufs, mais je vous assure qu’il faut une bonne dose de courage et surtout d’urgence pour faire une pause technique dans ces conditions. Et compte tenu du nombre de visiteurs, nous vous suggérons, respectueusement, l’emploi d’une dame et/ou un d’un monsieur pipi ce qui serait un minimum. Nous sommes du reste sûr que leurs salaires seraient rapidement rentabilisés, certains visiteurs dont nous-mêmes n’hésiterions pas à débourser quelques euros pour avoir des toilettes dignes de ce nom. Parfumées, propres, nettoyées (hum oui, il y a malheureusement toujours des personnes indélicates qui laissent des souvenirs dont on pourrait allègrement se passer). Pouvons-caresser l’espoir d’obtenir rapidement satisfaction ?

Il en va de l’image de la France qui se dit propre eu égard à la population de certains pays et de la réputation de votre musée, qui rappelons le est le 2ème monument visité après la tour Eiffel.

                                                                                                ChezVolodia, et ses amis (ies)

 

 

26 mars 2016

Salon du Livre 2016 - Paris du 17 au 20/03/2016 - Paris 15ème

SALON DU LIVRE PARIS 2016

Nouveautés :

- Les professionnels qui avaient le salon pour eux le lundi (ce qui arrangeait beaucoup de commerçants) ont vu leur matinée réservée, décalée au jeudi.

- La nocturne habituelle du vendredi, elle aussi a été décalée au jeudi, les trois autres jours ayant vu leur fermeture à 20h au lieu de 19h.

Tarifs :

- Accréditation et invitations pour les non professionnels difficiles à obtenir

- Prix : 12 € - Gratuit moins de 18 ans - 6 € pour les moins de 26 ans et à partir de 60 ans.

- Les tarifs forfaitaires pour les trois jours n'existent plus - Idem les réductions pour les demandeurs d'emploi.

En ma qualité de libraire, je n'ai pas à me plaindre, puisque j'ai bénéficié d'invitations (moins nombreuses que les autres années). Sauf que j'ai dû prendre ma matinée du jeudi et me faire remplacer, alors que je suis fermé le lundi...!

J'ai trouvé le prix d'entrée pour le commun des mortels assez conséquent, attendu que ce salon n'est qu'une immense livrairie ou les visiteurs viennent "consommer", dépenser leur argent sans aucune contrepartie, à savoir : aucune réduction (5%) que la loi autorise. De plus, pour les personnes amenant un livre personnel à dédicacer par un auteur, il leur en coûte 2 euros de plus par livre apporté. Ce qui ramène le prix d'entrée à 14 euros. Hum, il n'y a pas de petit profit d'accord, mais là je trouve que c'est un manque d'élégance des organisateurs, des éditeurs ? des auteurs ? D'un autre côté il faut savoir qu'obtenir un stand, même tout petit, coûte une véritable fortune : frais de dossier, installation du stand (possible clés en mains), location plus de 1000 euros par jour environ,, et ça il y a déjà quelques années, sans compter les autres frais en amont : publicité, flyers, déplacement des livres, employés, etc... Un petit éditeur ou diffuseur peut il se permettre une telle folie ? Pour ma part, j'y ai renoncé eu égard au peu de profits engrangés et n'ayant pas les reins suffisamment solides. Mais en tout état de cause, je trouve malvenu de répercuter une partie desdites dépenses sur le visiteur.

Je me mets à la place du visiteur lambda qui vient de payer son entrée 12 euros, d'acquérir le livre convoité (moyenne 20 euros), qui pour couronner le tout, doit jouer des coudes pour apercevoir son auteur favori, faire la queue debout en pleine chaleur, et/ou se doit de régler 2 euros s'il a amené son livre, afin que ce grand seigneur qu'est l'auteur condescende à apposer son paraphe avec un petit mot tout à fait banal et convenu... Mesquin, sordide et lamentable ! D'autant que les auteurs, peut être pas tous, mais bon nombre, s'ils ne sont pas rémunérés lors de ces séances d'autograhes sont défrayés de leur repas et de leur hébergement.

Et l'industrie du livre se plaint ? Rien n'est fait pour facilité l'accès à la lecture. Il y a quelques temps, la polémique faisait rage pour un retour de ce salon au Grand Palais, avec moins de superficie : 12 000 m2, mais un public plus élitiste, soit-disant (surtout plus snob et qui s'écoute parler). A contrario, il est vrai qu'à la Porte de Versailles, nous sommes dans un hangar de 40 000 m2, avec une population de tous horizons se rassemblant autour des livres, tous types de livres. D'autre part, on ne peut même plus, parler de concurrence avec les ebook, car les livres vendus par cet intermédiaire sont souvent aussi onéreux que les livres imprimés, avec impossibilité de les prêter (licences) et de plus, soumis au bon vouloir de l'éditeur qui du jour au lendemain peut le supprimer de son catalogue. Donc vous aurez payé un livre qui ne sera plus accessible avec votre liseuse.

Je suis retourné au salon avec Subra, et l'avantage de nous y être rendus vendredi après-midi, c'est qu'il y avait peu de monde. Nous avons pu flâner à nbotre gré le long des allées. Nos pas nous ont menés vers nos éditeurs préférés : Babel, Acte-Sud, toutjours très bien placé à l'entrée du salon avec un étalage et un choix de titres et d'auteurs à faire pâlier d'envie les plus grandes maisons. Il faut dire que nous n'avons jamais été déçu à la lecture d'un de leur livre. Le comité de sélection est vraiment très bon. La littérature israélienne, toujours très discrète, était également représentée comme l'année précédente. Nous y avons du reste fait quelques folies. Idem au stand de la Russie. L'intérêt étant que les ouvrages présentés qu'ils soient littéraires ou politiques sont édités en français mais surtout en russe, et inversement ! A signaler également la Librairie des Femmes, sise Paris 6ème qui regroupe les oeuvres et récits écrits par des auteurs et écrivaines, histoire de mettre plus avant leurs récits et leur talent pour contrebalancer le sexisme existant, même dans l'édition.

A

Dans les allées principales, et en gros, pour ne pas les manquer sont regroupés les plus prestigieuses ou du moins les plus célèbres maisons. Pour n'en citer que quelques une : Gallimard, Laffont, Grasset, Albin Michel, le Seuil, les Editions Zulma, Le Point, Lattès, J'ai Lu, etc...Pour notre part, des éditeurs plus modestes que nous apprécions ont retenu toute notre attention :  Acte Sud, Babel, Payot Rivages, l'Olivier, P.O.L., Bouquins, les Editions de Minuit. Grand Absent de ce salon H&O, etc..

Cette année l'honneur était donné à la Corée du Sud, le Continent Africain avec Brazzaville et Pointe Noire et Constantine en Algérie. L'invitée principale étant la Corée du Sud, ce qui était une bonne idée, car si les oeuvres chinoises et japonaises ainsi que leurs auteurs sont assez connues du public, celles de la Corée du Sud passent plus inaperçues souvent intégrées dans la rubrique "Japon" des librairies.

B

Les choses avaient été bien faites, un petit fascicule avec le nom des auteurs invités et leurs oeuvres, ainsi qu'un autre contenant leur biographie avec leur photo étaient mis à disposition des visiteurs pour faciliter une approche intéressante. Un podium de discussion était ouvert aux diverses questions des uns et des autres avec une traductrice bien évidemment, les auteurs ne parlant pas le français.

C

F

Idem pour l'Afrique francophone, dont j'avoue ne pas connaître ni les oeuvres ni les auteurs et qui honte à moi ne m'intéresse pas ! Le monde arabe était bien représenté, mais trop peu de livres accessibles en français et peu variés...! Egalement de nombreux forums de discussion dont les animateurs et interviewés peinaient à remplir les sièges présents, ce qui n'était sans doute pas de leur fait vu l'heure et le brouhaha alentours.

Comme tous les ans, nous avons été impressionnés par les proportions que prennent les romans de genre "fantasy" et les bandes dessinées. Nous nous sommes un peu attardés sur ces livres et reconnaissons que certains n'ont plus rien à voir avec la BD que nous connaissions. Là, le trait et les couleurs sont superbes et relèvent d'un véritable graphisme. Il existe tous types d'histoires. La moyenne d'âge des visiteurs : 17 - 30 ans.

A l'heure où nous traînions nos guêtres, la plupart des exposants cassaient la croûte et les auteurs et écrivains (sauf aux BD) n'étaient pas arrivés. A la place qui leur était destinée, s'offrait à notre vue : les chevalets portant leurs noms et la mention "Ne pas s'asseoir". Ces messieurs et dames sont arrivés (ées) vers 16h30 pour les moins connus. Le problème dans ce genre de salon est que les visiteurs viennent en majorité pour voir des célébrités, et ce sont de ces personnes que les visiteurs veulent obtenir un autographe ou avec elles, qu'ils souhaitent faire un selfie. Aussi j'essaye de me mettre à la place du jeune auteur, avec sa pile de livres qui se retrouve installé en face d'un Musso, ou d'une Amélie Nothomb entouré (e) de fans, d'appareils photos et de journalistes, il y a de quoi déprimer. Pour notre part, nous aimons les livres pour leur contenu, et nous apprécions certains auteurs, mais pas au point de jouer les groupies.

Donc, comme nous étions épuisés, et par la chaleur et d'avoir piétiné (+ 3h), nous sommes rentrés chez nous. Nous nous étions fixés un budget livres, mais hum, nous l'avons quelque peu dépassé, ce qui est normal et habituel chez nous ! 

5 août 2015

Homophobes, Transphobes, le galvaudage des mots

colere

 Ce billet d’humeur pour exprimer mon ras-le bol de voir galvauder ces mots par des personnes censées en connaître la signification, les brandir à tout bout de champs, et frapper d’anathème ceux et celles qui ne pensent pas comme eux et qui ne mettent pas en avant leur différence pour exister.

Assez de voir la parole du citoyen lambda qu’il soit hétéro, gay ou autre, confisquée, voir niée par des mouvements lgbt extrémistes, eux-mêmes intolérants et irrespectueux de la pensée, et de l’opinion de l'autre. Mais oui, l’autre, vous savez, celui que vous honnissez, que vous regardez avec arrogance du haut de votre supériorité de pseudo intellectuel, celui que vous définissez comme la folle honteuse, placardisée ou injure suprême : le cisgenre binaire, oui oui ceux-là justement. Nous qui ne sommes pas des militants purs et durs, qui ne faisons pas d‘exhibitionnisme, ni d‘actions d‘éclats pour manifester notre attachement à la cause. Nous encore qui nous permettons de trouver scandaleux le outing de personnalités publiques.

Alors cette parole, moi qui ne suis rien ou pas grand-chose, je la prends et me permets de vous demander , qu’en est-il de l’égalité, de la tolérance et de la fraternité, dans ce microcosme qu’est la communauté homosexuelle ? Vous les soi-disant adeptes de la différence et de la tolérance qui ne tolérez que votre propre différence, imposant vos choix à tous les autres ! Car c’est la pression d’un petit nombre qui engage tous les autres.

19 novembre 2012

Mariage pour tous - ou plus précisément mariage gay et lesbien

P1000567Je m'étais promis d'éviter tous sujets sensibles sur ce blog, et voilà que je brise cette résolution.

Le mariage pour tous divise la population, peut importe que nous soyons de droite ou de gauche,ou notre religion. Lors de la campagne présidentielle Monsieur Hollande a fait des promesses en foi de quoi, il a eu les voix de la communauté lgbt. Elu à la présidence de la République, il est tout à fait naturel que nous lui rappelions ces promesses.

Si  le pacs avait été pensé correctement, je doute que P1000573la communauté LGBT soit montée aux créneaux pour l'obtention du mariage. A l'heure actuelle, même pacsés nous n'avons toujours pas la possibilité de léguer nos biens à la personne qui partage notre vie sans payer 70% de frais de succession. En cas de maladie ou de décès de notre compagnon, nous sommes à la merci de notre belle famille qui peut nous mettre dehors de notre appartement du jour au lendemain et nous laisser sans ressource. Quant à bénéficier d'un droit parental, d'une reversion de pension retraite ou autres droits légaux dont peuvent prétendre tous les couples hétérosexuels que nenni.

P1000568Pour Le mariage religieux, je conçois qu'en fonction de leur croyance et de leur foi, ce mariage heurte les convictions et la sensibilité des religions monothéistes. Mais sauf erreur, la France est un pays laïque, c'est bien ce que nous n'arrêtons pas de marteller haut et fort à nos" belliqueux voisins" de l'autre côté de la méditerranée. Donc, il n'y a aucune raison pour que nous ne puissions accéder à l'union civil avec notre partenaire, ou alors, on refond le pacs. Il faut arrêter de penser que les gays "baisent" à couillent rabattues avec n'importe qui et n'importe comment (oui je sais, il y en a, mais ce n'est pas la majorité). Quand j'entends les plus hautes autorités religieuses parler de polygamie, de pédophilie, pour re pas en rajouter avec la zoophilie. J'hésite entre rire et colère. L'église n'a jamais eu autant d'indemnisations, à verser que depuis quelques années, aux familles dont les gamins ont été abusés par des prêtres. Des curés mariés en secret et avec des enfants encore. Se faire insulter par ce genre de personnes c'est un comble.

P1000572Pour ma part, le mariage gay, je n'y suis pas particulièrement attaché. Je me suis marié religieusement devant le brahamane parce que c'était important pour roudoudou et que sa religion, à lui, n'étant pas monothéiste le lui permettait. Quant à mes biens matériels existants et/ou futurs, il n'en a pas besoin étant pourvu de son côté. Mais je souhaiterai, comme bon nombre de gays pouvoir le présenter comme mon compagnon sans risquer un haussement de sourcil, être invité en couple, et qu'en cas d'accident et/ou de maladie (moi ou lui) puissions obtenir des renseignements et avoir voix au chapitre dans les soins qui devraient (nous) être apportés.  Pouvoir, dans le futur adopter un enfant, et que nous ayons tous les deux pouvoirs d'éducation et décision.

Vendredi en fin d'après midi se déroulait une manifestation à Montparnasse, les Pour et les Contres. Nous, les pour, étions malheureusement peu nombreux et regroupés dans un petit bout

P1000576de la rue de Rennes par les CRS harnachés et prêt à réprimer tout contrevenant. Masse compacte et vociférante, avec pancartes revendicatives et ressemblant plutôt côté vestimentaires et pour certains  à des marginaux.

Les contre eux, bon chic bon genre, homme avec femme, défilaient pacifiquement, le long du boulevard Montparnasse, avec pour recommandation de leur agents de sécurité de ne pas répondre à nos provocations. Bouches pincées, culs serrés et doigts dans le bénétier. Jeunes et vieux confondus, poussettes et marmots devant eux avec envolée de ballons pastels bleu, rose et blanc, entonnant des chants de patronnage manquait plus que les curés prononçant l'anathème.  

31 octobre 2011

Hum oui, Tonton ronchon

imagesCAFBBE40Nous avons beau travailler comme des forçats, nous arrivons tout juste à boucler notre budget. Cette année les augmentations d'impôts locaux et fonciers nous ont "ratissé". Sur deux ans nous avons du régler presque 1000 euros en plus. S... a pour sa part et pour ses deux appartements du régler 430 euros supplémentaires quant à moi, pour la boutique et l'appartement  j'ai du faire face au reste. Ok si je paie des impôts c'est que je le peux, mais il ne faut pas exagérer. Roudoudou enchaîne les tournées pour que nous ne manquions de rien, quant à moi en plus du magasin j'effectue presque en continue des traductions pour assumer mes charges. Résultat, c'est encore et toujours Roudoudou qui au regard de son salaire et de ses charges est le plus pénalisé. Grrr.

Enfin, comme dirait S...  c'est la vie comme ça. Il faut reconnaître que grâce à lui, j'effectue chaque mois de conséquentes économies. Avant de le connaître, je ne faisais jamais les courses, me faisant livrer par le petit épicier du coin lorsque j'étais à la maison. Mais je déjeunais et dînais souvent dehors. Je prenais une entreprise pour nettoyer mes vitres (celles du magasin et de l'appartement). J'avais une femme de ménage à temps plein, etc... Roudoudou fait les vitres (hum oui, j'ai le vertige rien qu'en montant sur une chaise), et nous faisons ensemble les courses dans un supermarché, où les produits courants sont aussi bien qu'à l'épicerie et en 3 fois moins cher. Il faut juste avoir la patience de chercher dans les rayons, transporter et décharger le tout de la voiture à l'appartement. Mais bon, on ne va pas chipoter hein ! La femme de ménage va chez S...  2 fois par semaine et vient 3 fois chez nous avec en plus le magasin. Mais ça lui convient, puisque employée par nous toute la semaine avec ses week end libres. Quant aux frais de sorties ou de vêtements c'était une horreur. S... m'a fait connaître des magasins et des entreprises indiennes et Tamouls où nous trouvons tout ce dont nous avons besoin et/ou qui nous est nécessaire. Quant aux sorties, depuis mon mariage avec roudoudou elles se sont restreintes. S... est plutôt casanier. Il préfére visiter des expositions, et sortir en amoureux de façon imprévue. Comme il rentre claqué après ses représentations, les sorties sont moins fréquentes mais de qualité, je dois bien le reconnaître. Petit bémol pour ce qui est des chaussures  ou là il nous est impossible de faire des économies. S.... travaillant avec ses jambes et ses pieds et moi piétinant toute la journée.

Enfin bref, avec tout cela, je ne suis pas sûr que nous puissions partir en Inde cette année et ce, malgré le fait que nous n'aurions que le voyage à payer, les frais sur place étant dérisoire. Mais quelle déception ce serait pour S... Non,c'est impossible.  On m'a proposé de "donner" mon avis sur quelques livres. Mouais, bon, mais après tout, ce que je fais par plaisir sur notre blog littéraire je peux le faire pour un éditeur en étant payé de surcroît. Reste qu'il me faudra prendre encore un peu plus sur mes nuits pour arriver à lire et à écrire. Par ailleurs, ce que l'on fait par plaisir devient vite une corvée si on s'y sent obligé...

 

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