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10 février 2022

L'émoji de la discorde

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La création aux Etats Unis  d’un émoji « homme enceint » qui arrive à présent sur les smartphones et différents réseaux sociaux en France fait couler beaucoup de salive et d’encre, dans les différents médias (journaux et télévision). De même que les pronoms Iels et Ielles (destinés et utilisés par les personnes non binaires, gender fluid etc…) font débat quant à leur utilité et leur usage, l’émoticône de l’homme en ceint suscite nombre de réactions parfois violentes et sans aucune mesure avec l’importance de la chose.

Cet émoji  se justifie par le fait que « tout le monde peut être enceint de nos jours », homme transgenre, non binaire, etc… Le monde se rappelle de la stupeur et du scandale qu’avait provoqué Thomas Beatie premier homme transgenre, qui avait gardé ses attributs  reproducteurs féminins, et qui après une insémination artificielle était tombé enceint et avait donné naissance à une petite fille, puis par la suite à deux garçons. Il expliquait sa situation par le fait que son épouse était stérile et qu’il avait trouvé cette solution pour combler un désir de maternité. Mais là, nous ouvrions la boite de Pandore.

Par  cet acte, le monde découvrait  ou essayait de se familiariser avec l’existence « d’hommes pas tout à fait comme les autres ».  Car il est difficile de s’y retrouver dans toutes ces catégories : travestis des deux sexes, drag queen, transgenres des deux sexes, l’amalgame est facile et courant. Et pourtant… Reste quand même qu’il n’existe biologiquement, anatomiquement  et génétiquement parlant que deux sexes : féminin et masculin. Après on peut broder sur cette réalité scientifique, elle est et sera toujours,  malgré que certains ou certaines veuillent nous faire croire le contraire.

Alors bien évidemment cet émoji d’homme enceint a mis le feu aux poudres, dans tous les milieux qu’ils soient conservateurs, libéraux, ou LGFBTQ, comme le prouve les débats « acharnés et/ou passionnés » qu’il génère. Il remet en cause les bases mêmes de notre société et la définition de ce qui est/ ou fait ; un homme et/ou une femme. La nouvelle doctrine prônée par certains membres de la communauté LGBTQI qui considèrent que le sexe est une construction sociale et qu’il n’y a aucune réalité anatomique derrière…… !

Pour ma part, cet émoji en tant que tel m’indiffère, dans la mesure ce n’est qu’un émoji et ou, à mon sens il sera peu utilisé.. Par contre, il n’est que l’arbre qui cache la forêt. Peut on considérer comme homme à part entière, une personne de sexe féminin qui ayant fait sa transition vers la masculinité,  n’est pas allée jusqu’au bout de celle-ci, à savoir, la phalloplastie, et qui a conservé son intimité et ses organes reproducteurs féminins ??? comment  notre société a-t-elle pu accepter un changement d’identité femme vers homme sur des papiers officiels (carte d’identité, etc….) alors que la transition n’a été accomplie qu’en partie ? Il y avait peut être moyen de faire autrement, mettre un T par exemple au lieu de Monsieur ou Madame, Ce qui pour moi est une véritable hérésie. En Inde, il est marqué H (pour hijras) sur les documents officiels.

Le problème est que la phalloplastie n’est pas forcément au point et que certains FTM qui s’y sont essayés en ont payé le prix fort avec toutes les complications que cela engendre.  Certains transgenres FTM disent refuser cette dernière opération pour les raisons sus nommées (ce que je comprends parfaitement), tout en arguant que le genre n’a rien à voir avec la sexualité, là je suis plus  dubitatif…. ! Qu’ils/elles veuillent être genrés avec des pronoms iels/ielles, au pire au masculin, là aussi, je peux le comprendre et l’admettre volontiers puisque leur apparence est masculine. J’écris bien leur apparence.  Point, et là s’arrête  ma compréhension. Ce sont peut être des hommes, mais pas à part entière. Ils/elles n’en ont que l’apparence.

Si Je reprends leurs arguments : le pénis ne fait pas l’homme (bien évidemment, mais il y contribue fortement), notre ressenti fait que…, notre dysphorie est telle que …Bien ! Mais, si le pénis ne fait pas l’homme, et la vulve ne fait pas la femme, le fait de porter un enfant durant 9 mois, de le mettre au monde, de l’allaiter, si … ! Une musculature impressionnante, une profusion de tatouages, une mamectomie ne fait pas d’un homme transgenre un homme à part entière non plus, au mieux, cela fait de lui une caricature, de la masculinité vu  à travers les yeux de personnes enfermées, quoi qu’elles en disent, dans des stéréotypes. D’où cette difficulté pour le commun des mortels dont je fais partie d’acquiescer à tout et n’importe quoi.

Il faut par ailleurs arrêter cette hypocrisie de la communauté LGBTQ, adeptes et défenseurs de la théorie du genre, qui à grands renforts d’anathèmes envers certains  chroniqueurs, journalistes, hommes politiques, médecins non convaincus, participent au chaos. 

Si on applique vos principes : Puisque le genre n’influe pas sur le sexe. Les transgenres pouvant être hétéros, gays ou non binaires. Combien d’hommes exclusivement gays acceptent de partager leur lit avec un FTM ? les acceptent dans leurs bars spécifiques, les saunas/hammams, certains lieux de drague ? Moi ? hum, pas question !   Et quelle est le pourcentage de femmes qui considère les FTM comme des hommes à part entière alors qu’ils sont acceptés dans des endroits exclusivement lesbiens (bars, dancing, manifestations) dont les portes se ferment automatiquement et définitivement aux hommes hétéros, comme gays … !

La communauté LGBTQ à longtemps mis en avant (je ne sais si c’est toujours le cas) le livre de Judith Butler « Trouble dans le genre » pour justifier le fait de déconstruire le genre que la société nous a attribué. Elle oublie toutefois que Judith Butler a revu sa position en raison de l’échec de ladite théorie voir ci-dessous :

https://www.fredzone.org/david-reimer-histoire-545

 

https://vudailleurs.com/john-money-fondateur-de-la-theorie-du-genre/

Bref si seule l'image de l'émoji est en cause, pas de quoi faire tout un foin, ce n'est qu'une émoticone. S'il s'agit d'aller plus en profondeur l'émoji ne reflète qu'une réalité  de ce qui se passe actuellement, et qu'il est inutile de se voiler la face.

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Mon homme et moi sommes ensemble depuis presque 20 ans. Quelques mois après notre rencontre, j'ai rêvé que j'étais enceinte de lui. C'est peu après que j'ai compris que j'avais une part féminine exacerbée. Mais pour ma part, j'y ai vu avant tout l'envie de fonder un foyer stable avec celui que j'aime de toute mon âme. Je comprends que la transidentité fasse peur à beaucoup de gens, moi même j'ai du mal à assumer cette part de ma personnalité. Je pars toutefois du principe que nous avons tous des hormones féminines et des hormones masculines. Vous même pouvez un jour ou l'autre ressentir une féminité qui vous dépasse. L'homosexualité masculine est à ce titre ambigue. Je suis en ce moment dans une phase de ma vie où je me pose beaucoup de questions sur ma relation avec les lgbt, sur mon identité, mais je tente d'accepter cette dualité qui nous concerne tous plus ou moins. Personne n'est à l'abri de cette "transformation". Je comprends que la transidentité mette mal à l'aise le commun des mortels, dans le fond il y a quelque chose d'assez dégoûtant, un peu comme si nous montrions notre organe génital à la face du monde. Mais cette image d'homme enceint, j'y vois avant tout l'envie, le désir des hommes d'évoluer pour accepter leur part de féminité. Si nous cessions enfin d'avoir honte de votre désir d'enfant ? En ce moment, je ressens de nouveau cette envie d'avoir un enfant avec mon mari, avoir un être qui nous appartient à tous deux. Pourtant ,il a une fille adoptive que j'aime comme ma propre fille, mais ce désir de vouloir un autre enfant avec mon cher et tendre mari relève avant tout du désir de concrétiser notre amour au quotidien. Par contre, je suis contre l'omniprésence de la théorie du genre dans un couple homo, selon moi ça pollue les sentiments que l'on a l'un envers l'autre,comme si on cherchait à rationaliser, rapetisser les deux âmes qui n'en font qu'une quand on est amoureux. Quand on est amoureux de quelqu'un, il est tout à fait normal de vouloir de lui un enfant, que l'on soit hétéro ou homosexuel. C'est une réaction biologique. Les hommes ne font pas exception à ce désir de reproduction, même en couple homo. Concernant la transformation transgenre, je pense qu'il ne faut pas aller trop loin. J'ai aidé un homme à changer d'état civil, grâce à mon témoignage, hélas je me suis rendu compte qu'il restait misogyne malgré son apparence féminine (robe, laser sur le visage...). Pour ma part, je pense que la transidentité devrait rester privée, sentimentale, et non prendre une tournure juridique, publique et administrative.
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