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19 août 2019

Gustave Moreau - Maison Musée de l'artiste

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Gustave Moreau est né le 06 avril 1826 à Paris dans le 7ème arrondissement.

C'est un peintre d'une foi violente. Religion et Chrétienté dominent l'oeuvre de l'artiste. Des paraboles de l'Ancien et du Nouveau Testament. Des scènes de la vie des Saints ainsi que l'interprétation des Mythes antiques forment un fil conducteur à travers diverses périodes artistiques. Il aspirait à christianiser des motifs païens. Ses idéaux esthétiques : l'art Bizantin et Médiéval. Les primitifs étaient à ses yeux plus proches de l'âme moderne que Raphaël et Michel Ange. Selon Gustave Moreau, art Médiéval et Catholicisme forment une entité indissociable. Il voulait glorifier la religion chrétienne dans la peinture.

Sa carrière est celle d'un créateur exigeant qui a constamment approfondi et renouvelé son art. Contemporain d'Odile Redon, Seurat et Gauguin, il a trouvé sa voie à l'opposé de l'impressionnisme dans les thèmes humanistes de l'histoire.

Maison Musée Gustave Moreau :

Cette maison d'artiste a été transformée en musée par le peintre lui-même, ce lieu vanté par Marcel Proust dès son ouverture et situé dans la Nouvelle Athènes, a conservé son aménagement et son accrochage d'origine. A la fin de sa vie en 1898 l'artiste fait construire son musée tout en conservant l'appartement de ses parents au premier étage.

Dans les grands ateliers des deuxième et troisième étages, il expose ses plus grands formats. Son légataire universel et assistant Henri Rupp (1837-1918), poursuit l'aménagement du musée et préside à celui du rez-de-chaussée.

C'est en 2015 que l'histoire du Musée de Gustave Moreau avec la réouverture au public du rez-de-chaussée dans son état originel et la création de réserves et d'un cabinet d'art graphique, laissant intact ce lieu historique. 

Mon avis : Volodia

C'est un endroit, accessible pour la modique somme de 7euros, hors du temps, situé dans le 9ème arrondissement de Paris rue de la Rochefoucauld, aucun bruit ne vient troubler votre visite sinon celui du parquet ciré qui craque sous vos pas. Le rez-de-chaussé est encombré de meubles, de dessins et tableaux, de bibelots, de fauteuils et canapés au point que l'on se demande vu la petitesse des pièces et le nombre de sièges comment les personnes pouvaient s'y tenir à l'aise ?? ? Mais il semble que ce soit l'époque qui veuille cela, car sous Napoléon III et la Seconde République les appartements étaient surchargés. Les murs étaient tous occupés à croire qu'à cette époque les bourgeois avaient peur du "vide".

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Le second étage est composé d'une pièce atelier immense, d'où la lumière s'invite grace à de grandes baies vitrées. on peut y voir les oeuvres grands formats du peintre, ses palettes de peintures et diverses sculptures. Sur un des côté de la pièce au centre du mur on accède au 3ème étage à l'aide d'un extraordinaire escalier en colimaçon en bois.

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Le 3ème étage comme le second, affiche sur ses murs des toiles grands formats, et dans cette immense pièce séparée en deux, on y trouve un stupéfiant cabinet à dessins. Ce meuble comporte plusieurs portes qui une fois ouverte, laisse voir les multiples dessins et ébauches faites par l'artiste.

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D'autres photos de ce musée sont visibles dans la rubrique Album du blog.

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30 juin 2019

Marches de Fiertés ou Gay Pride 2019 - PARIS

Prévue samedi 29 juin avec rendez vous Gare Montparnasse pour départ à 14h.

Ma petite caille indienne n'étant pas rentrée de tournée, c'est la première fois depuis notre rencontre que je devais y aller seul. Compte tenu de cela, de la chaleur, je me suis sérieusement interrogé sur ma motivation à m'y rendre, mais des amis se sont proposés de m'accompagner et donc nous nous sommes retrouvés à l'Indiana Café à Montparnasse.

Nous avons pris le temps de déjeuner, puis avons fait le tour des chars alignés en rangs d'oignons de chaque côté du boulevard de montparnasse entre Duroc et la place Bienvenue. Ce qui nous a permis de faire quelques photos sympathiques avant que les participants ne soient agacés de poser, ou trop incommodés par la foule et la chaleur.

De fait, nous avons pu admirer les chorégraphies du Flag, du Beit Haverim et de Air France

Chorégraphie Beit Haverim Marche des Fiertés 2019

 

A l'inverse des 2 ou 3 années précédentes, il semble qu'il y ait eu moins de bandes de jeunes venus pour embêter et voler les participants. Moins de fesses à l'air également, sauf quelques irréductibles soient très jeunes : lycéens, étudiants ? et quelques vieux beaux.

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Les trans d'Amérique Centrale ou Latine se sont faites si discrètes que je ne me souviens pas les avoir vu.. Le SRAS mouvement pour la reconnaissance de la prostitution était absent ceci expliquant sans doute cela, Toutefois, comme nous ne sommes pas allés jusqu"à République, peut être ne les avons vous pas rencontrées tout simplement !

Beaucoup de chars contrairement à l'année passée. Toujours des jeunes, certains à peine majeurs pour qui la Marche des Fierté est un moyen de faire la fête à peu de frais.. Moins d'acool assomoirs parmi eux, mais des bouteilles de bière pour compenser, cumuler avec la chaleur  ils sont vite devenus intenables, bousculant tout le monde, nous hurlant dans les oreilles, sans compter qu'il nous a fallu nous écarter d'urgence pour que certains puissent évacuer le surplus qu'ils avaient ingurgité. Bref, inintéressants et très "chiants".

Autrement, comme à l'accoutumée quelques extravagants qui confondent carnaval de venise, cabarets, avec Marche revendicatrice.Tous les genres de la communauté homosexuelle étaient représentés. Des lesbiennes plus vraies que vraies, Beaucoup collaient à la caricature dites des camionneuses. Des ftm en transition avec un  début de barbe et duvet sur la lèvre supérieure et mamectomie pas encore effectuée, des "folles" véridiques ou surjouées ça fait bien dans le décor. Des homos et des lesbiennes" normaux" , mais la normalité n'est-elle pas que relative ?

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Des gays "cuirs" ' (valeur sûr les cuirs) déclinés en sous groupes : fétichistes, sm avec nouveauté dans ce microcosme particulier, quelques femmes, je n'ai pu m'empêcher de me gausser de leur masque de chien, leur harnais entourant leurs seins volumineux et leurs bourrelets les faisant ressembler à des morceaux de viande saucissonnés. Comment peut on se ridiculiser ainsi ? Déjà pour des hommes ... mais alors pour des femmes ...!

Un des gars portaient une couche culotte. Hum, Accessoire ou trop de fist ?

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Fidèles au poste les soeurs de la perpétuelle indulgence bien aimées de la communauté homosexuelle pour tout le dévouement dont elles font preuve à récolter des dons auprès des boites du Marais et autres, de la prévention, et de l'aide aux malades ou envers tous ceux qui font appel à elles.

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Les revendications affichées sur les chars et sur les pancartes des participants étaient très claires : Contre l'homophobie. Contre les discriminations dans l'entreprise. PMA pour tous y compris les hommes trans - inutile de dire que j'ai un peu "tiqué"  pour les hommes trans. Ma position vous la connaissez : je suis affreusement binaire, certains pourraient me taxer de transphobe, ok, j'assume, bien que ce mot soit galvaudé à tout va pour tout ce qui est contraire à la pensée des trans. Mais bon tu te dis homme, Tu effectues ta réassignation d'identité et ne gardes rien de tes attributs féminins. Auquel cas, tu n'es pas un homme mais une travestie -  Enfin bref, si ça marche pourquoi pas, ça me choque un peu dans le principe, mais pas plus que cela et si cela peut rendre un couple heureux... 

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Quelques représentations opportunistes d'Air France, de la SNCF, de la CGT,  mais on leur pardonne volontiers. La communauté homosexuelle voyage beaucoup, donc il est toujours intéressant de savoir quels groupes sont gay friendly.

En queue de Marche, le ou les chars des Caribéens et Africains, qui beuglaient une chanson de la madonna des banlieues Aya Nakamura. Hum depuis l'année dernière, ils ont décidé de faire une marche "séparée" car ils se disent discriminés et veulent une plus grande visibilité. Sur ce char comme l'année précédente des greluches déguisées mimant des actes sexuels, immondes d'obscénités et de vulgarité. On peut être homosexuel (le) et ne pas se conduire comme des animaux pour se démarquer dans un défilé dédié justement au LGBTQI. mais apparemment, ils leur manquent comme pour beaucoup d'autres choses du savoir vivre et de la retenue. Entre ceux et celles emplumés qui se croyaient à RIO et les autres qui voulaient absolument se faire remarquer par leurs insanités...Toutes les personnes de couleur (racisées nouveau mot à la mode) se sont regroupées à la fin de la marche..... 

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La chaleur devenant intenable, et la fatigue aidant, nous ne sommes pas allés jusqu'à République. Nous nous sommes arrêtés dans notre fief, le Marais. magnifiquement décoré de drapeaux, de parapluies arc en ciel; Nous y avons diné puis, bu un dernier verrre au Cox avant de rentrer chez nous complètement épuisés et sentant le fauve.

Sinon pour plus de photos de la Marche des Fiertés, voir dans la catégorie album du blog.

24 juin 2019

Paris Romantique 1815-1848 - Musée du Petit Palais Paris

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du 22/05 au 19/09/2019 - prix d'entrée 13 euros. Photos autorisées sans flash.

Introduction :

Napoléon avait rêvé de faire de Paris une mégalopole qui serait la capitale politique de l'Europe : la chute de l'Empire l'empêche d'accomplir ce dessein.

Cependant, les Parisiens de la Restauration et de la monarchie de Juillet avaient tout de même la conviction de vivre dans la première ville du monde, capitale artistique, musicale et scientifique, tout autant que capitale des plaisirs et de la mode.

Nombre d'étrangers partageaient ce sentiment et pensaient que seule l'approbation parisienne pouvait leur assurer une reconnaissance internationale. Aussi, la ville fourmillait-elle d'exilés volontaires : musicien, comme Gioachino Rossini, Frantz Liszt ou Giacomo Meyerbeer, scientifiques, comme  Alexandre de Humboldt, écrivains comme : Henri Heine, mais aussi de réfugiés fuyant des situation politiques difficiles, comme : Adam Mickiewicz, Frédéric Chopin ou la princesse Belgiojoso.

Le brassage de toutes ces influences extérieures, dans un contexrte relativement libéral, favorisa l'éclosion d'une effervescence intellectuelle unique dans une Europe où beaucoup de nations vivaient encore sous un régime oppressif.

C'est le Paris de cette période, dans toute sa diversité, que l'exposition s'attache à évoquer. Celle-ci est conçue comme une promenade dans les différents quartiers de la capitale, chaque quartier, ou monument, introduisant un certai nombre de thèmes. En milieu de parcours, la section "Le Paris des révolutions" retrace les évènements de l'année 1830.

Mon avis : Volodia

Cette exposition est magnifiquement mise en scène au moyen de tableaux, sculptures, reconstitution de salons artistiques et littéraires. Chaque quartier est bien différencié dans ses objectifs :

. Le Palais des Tuileries : Lieu de pouvoir, vitrine des arts décoratifs 

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Habité de façon irrégulière au XVIIè et XVIIIè siècle, le palais des Tuileies devint à partir du Consulat et jusqu'au Second Empire, la résidence parisienne et permanente du Chef de l'Etat, quel qu'il fût, et le symbole même du pouvoir.

 

. Le Palais Royal : Lieu du commerce de luxe, la mode et les restaurants

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Les arcades du Palais Royal permettaient de faire ses achats à l'abri des intempéries. On y trouvait les étoffes les plus belles, les bijoux les plus précieux, les chefs d'oeuvres de l'horlogerie, la mode y établi son empire, de là elle règne en souveraine sur la capitale.

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Cependant, elles eurent assez rapidement mauvaise réputation  en raison des prostituées qui recevaient dans les étages, et car elles étaient devenues le repère des joueurs. La popularité du Palais Royal extrême jusqu'en 1830 se tarit  progressivement lorsque le racolage et les jeux de hasards furent interdits, au profit des Grrands Boulevards nouvel endroit à la mode et lieu de tous les divertissements de Paris.

. Au Louvre : Les arts et le Salon

. Notre Dame de Paris : Victor Hugo, la redécouverte du Paris Médiéval, le style "Troubadours"

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. 1830, le Paris des Révolutions : les Trois Glorieuses, la caricature politique, Hernani, la Symphonie Fantastique, les monuments "Politiques"

. du Quartier Latin aux Barrières : La vie de Bohème, grisettes et étudianbts, les bals publics, le peuple de Paris

. Chaussée-D'antin et Nouvelle Athènes : Banquiers et collectionneurs, ateliers d'artistes et réunions musicales, le "Musée Dantan", courtisanes et lorettes.

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 . Des grands boulevards au Théâtre-Français : Les Spectacles

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. De l'Arsenal à l'Abbays-au-Bois : les salons littéraires.

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Cette exposition complète harmonieusement, la visite du "Musée de la Vie Romantique", à la Nouvelle Athène, complète car elle va au-delà du cercle littéraire et artistique, en englobant non seulement la mode, mais également, les évènements politiques qui ont eu lieu à cette époque. Les autres photos de l'exposition sont dans la catégorie Album du blog.

23 juin 2019

Le Musée de la Vie Romantique - Paris

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La demeure du peintre Ary Scheffer construite en 1830 au coeur du quartier récemment loti de la Nouvelle Athènes, cette demeure restée dans la descendance familiale d'Ary Scheffer (1795-1858) et d'Ernest Renan (1823-1892) est, depuis 1983, un musée de la Ville de Paris consacré à l'évocation de la vie artistique et littéraire de la première moitié du XIXème siècle.

Avec sa cour pavée et son jardin, le musée de la vie romantique, bâti sur un terrain mitoyen du parc du comte Chaptal ayant appartenu aux abesses de Montmartre, est aujourd'hui l'un des derniers exemples des maisons d'artistes construites sous la Restauration et la monarchie de juillet.

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Au rez-de-chaussée du pavillon, les souvenirs, meubles et portraits ayant appartenu à Georges Sans (1804-1876), légués à la Ville de Paris en 1923 par sa petite fille Aurore Lauth-Sand, évoquent l'écrivain et son entourage. A l'étage, l'oeuvre du peintre Ary Scheffer est présentée dans sa diversité (portraits, peintures religieuses et d'histoire) parmi d'autres témoignages de l'époque romantique.

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Les deux ateliers, orientés au nord, situés de part et d'autre de l'allée, accueillent les expositions temporaires. A gauche de l'allée en arrivant, l'atelier-salon où Ary Scheffer recevait chaque vendredi l'élite artistique et littéraire (George Sand, Chopin, Delacroix, Rossini, Gounod, Liszt, Pauline Viardot, Tourgueniev) ainsi que des personnalités politiques (Thiers, Bérager, Henri Martin, Daniel Manin, Lamennais). A droite, l'atelier de peinture ocupé par Ary, son frère Henry et leurs élèves et assistants.

 

Mon avis : Volodia

Cela faisait longtemps que j'avais envie de visiter ce musée, mais le temps m'avait toujours manqué, et je dois dire que j'ai fait une agréable découverte, il s'agit d'un musée délicieux situé dans une rue calme du 9ème arrondissement, auquel on accède par une allée assez longue, pavée et ombragée.

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A l'intérieur de la maison principale on peut surtout admirer des références à George Sand et Chopin : Buste, vitraux illustrant ses oeuvres, tableaux, portraits. Reconstitution de l'intérieur d'un salon de réception et de celui de George Sand, ainsi que diverses peintures de l'époque romantique exécutées par Ary Scheffer. 

Le petit jardin fait office de salon de thé, ce qui est bien agréable, siroter une boisson réconfortante au calme, entouré de fleurs, sympa.

Des photos de l'intérieur de ce musée sont visibles dans la partie album du blog.

5 février 2019

Fendre l'air - Art du Bambou au Japon

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Cette magnifique exposition se tient au Musée du Quai Branly Jacques Chirac à Paris du 27/11/2018 au 07/04/2019.

L'art du panier japonais raconté à travers 200 oeuvres anciennes et contemporaines. Il s'agit d'une première exposition d'envergure en Europe dédiée aux paniers de bambou japonais. On y découvre ces corbeilles, signées par les artisans-artistes qui accueillent les arrangement floraux, ou ikebana, destinés à la cérémonie du thé. Des objets tressés d'hier et d'aujourd'hui, d'une beauté subtile.

Histoire du panier de bambou japonais :

Le thé arrive de Chine dans l'archipel nippon aux environs des VIII et IXème siècle, apporté par les missionnaires bouddhistes. Il est utilisé dans les monastères pour ses vertus médicinales avant d'être introduit à la cour. Autour de l'empereur et chez les seigneurs, ou shoguns, s'organisent des cérémonies autour de la vénérable boisson. 

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Des paniers de bambou contenant les arrangements floraux, ou ikebana, contribuent à l'harmonie du moment. Les Japonais étant influencés par l'Empire du Milieu, les corbeilles copient d'abord les formes chinoises. Les vanniers chargés de les tresser sont de simples artisans dont le nom n'est pas conservé.

1868 : l'Empereur Meiji prend le pouvoir, mettant fin à plus de deux siècles de régime féodal et d'isolement. Autour de lkui se forme une classe d'aristocrates lettrés, élite sophistiquée versée dans les cérémonies du thé. Elle prise le rituel sencha au cours duquel des feuilles de thé sont lentement, très lentement infusées (à distinguer de la pratique du chanoyâ, où le thé vert est utilisé en poudre). Pour ces réunions, les hôtes s'entourent d'objets raffinés qu'ils sont fiers de montrer à leurs invités. 

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Entre collectionneurs, on compare, on commente. C'est à qui dévoilera les ustensiles les plus élaborés, les plus coûteux. Le comble du chic ? Posséder un panier ayant appartenu à un maître de thé historique. Pour satisfaire cette clientèle d'esthètes, les artisans se surpassent. Les vanniers japonais vont se libérer du modèle chinois et inventer leurs propres formes. Ils cherchent à s'affranchir de la condition subalterne d'artisan pour accéder au statut d'artiste et imposer leur identité. Hayakawa Shôkosai est le premier à signer ses création vers 1880. 

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Des lignées de maîtres-vanniers se mettent en place à l'instar des potiers ou armuriers. Pour protéger les paniers à Ikebana, on fabrique de délicates boîtes qui, elle aussi, portent la signature de leur auteur.

Parallèlement, le gouvernement Meiji assure la promotion de ses artisans en organisant des expositions au sein de l'Empire mais aussi en participant à des manifestions internationales. Cet âge prendre fin brutalement avec la défaite du Japon lors de la Seconde Guerre Mondiale.

La création contemporaine :

Sept artistes sont réunis dans cette exposition pour illustrer la création contemporaine. La plupart des vanniers mis à l'honneur coimposent encore des vases décoratifs pour l'arrangement floral. Ils y sont obligés pour gagner leur vie.  

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Or, parallèlement  à ces réalisations "alimentaires", ces artistes travaillent à une oeuvre personnelle. Et, sitôt qu'ils expriment leur vision esthétique et poétique, leurs paniers cessent d'être des contenants. Les voilà sculptures. D'artisan, le vannier se fait plasticien.

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Le bambou est un média. Les compositions se révèlent subtilement abstraites, une simple tige devient graphisme. On admirera la maîtrise de l'espace. Il y a une légèreté.

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D'autres  constructions arborent des formes organiques, ici, on devine l'eau qui coule d'une rivière, là des silhouettes féminines. Ces artistes se sont formés aux techniques traditionnelles de tissage dans des ateliers familiaux ou des écoles professionnelles. Tous ont appris pendant au moins cinq ans  à bien préparer le bambou avant de le tresser : extraire l'huile que contient l'arbre vert, ébrancher les tiges, fendre le tube pour le découper en lanières, tailler des brins....Certains maîtres abandonnes ces tâches fastidieuses à leurs disciples ; quelques uns s'y attellent en personne, trouvant des ces préparation manuelles un état propice à la méditation.

Les créateurs  contemporains prennent des libertés avec la tradition. Audacieux, ils font intervenir dans leurs oeuvres des matériaux étrangers au bambou. L'un y associe du métal, de la laque, voire du plastique. L'autre sollicite la collaboration d'un céramiste. Il est même un artiste qui a recours à l'ordinateur pour concevoir ses pièces.

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Pour voir d'autres photos de cette exposition aller dans la rubrique album du blog.

Désolé si certaines oeuvres sont mal photographiées, mais notre appareil est très ordinaire et beaucoup d'objets sont sous vitrines avec malheureusement des reflets de lumière spots ou vitraux du musée en plus du reflet du verre de ladite vitrine.

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3 janvier 2019

Le musée de Montmartre

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Monmartre connaît à la fin du XIXème siècle  une transformation décisive.  L'installation des cafés, bals et cabarets artistiques  ainsi que la venue d'artistes métamorphoses  l'apparence de ce village tranquille.

Les ateliers et les cités d'artistes se démultiplient  et accueillent des peintres venus d'horizon divers. Montmartre devient le centre  de l'avant-garde artistique où peintres, poètes et musiciens côtoient chansonniers, clowns et danseurs, où la culture populaire fusionne avec celle des intellectuels, et où les frontières entre les arts s'estompent. Naît alors l'esprit bohème qui fera la légende et l'identité de Montmartre.

Cela fait quelques années que nous n'étions pas revenus dans ce charmant musée nichée dans une rue calme de la butte, et avons été agréablement surpris des modifications et amégement qui y ont été fait. Composée d'une maison donnant sur ladite rue, l'intérieur est composé de deux ailes : une comprenant une salle d'exposition ou était accroché des dessins de la guerre 14-18, prolongée par un salon de thé, le tout donnant sur un des jardins d'où l'on peut apercevoir l'église du Sacré-Coeur :

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Dans la seconde aile, nous avons pu visiter l'appartement des peintres Utrillo et Suzanne Valadon, leur salon, la chambre d'Utrillo et l'atelier de Suzanne Valadon :

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Dans le second jardin, un autre bâtiment est visible dans lequel figure des vues, des peintures de montmartre, des cabarets, des bals, est également reconstitué un bar, et des peintures accrochée au mur représentent les principales figures de Montrmartre : Aristide Briant pour le Lapin Agile, la Goulue pour le Moulin Rouge, le moulin de la Galette, etc....

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 Au fond du jardin qui descend en espaliers, se trouve les vignes de montmartre.

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Les photos de ce ravissant musée sont dans la colonne album photos du blog

 

 

15 août 2018

Musée Yves Saint Laurent - Paris

 

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En 1962, Yves Saint Laurent (1936-2008) ouvre, avec Pierre Bergé (1930-2017), sa propre maison de couture au 30 bis sur Spontini, dans le 16ème arrdt.

Forte de son succès florissant, la maison de couture s'installe, le 14 juillet 1974, dans cet hôtel particulier du 05 avenue Marceau, de style Napoléon III.

 

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La maison, qui ferme ses portes en octobre 2002, se transforme en Fondation Pierre Bergé - Yves Saint Laurent, reconnue d'utilisé publique cette même année. Elle a pour principales missions d'assurer la conservation et le rayonnement de l'oeuvre d'Yves Saint Laurent.

Cette conscience patrimoniale est née dès 1964, lorsque Yves Saint Laurent décide au lendemain des défilés de haute couture de faire un choix de modèles destinés à être conservés. En 1982, la mention "Musée" apparaît sur les fiches d'atelier de ces pièces, retirées du circuit commercial, et conservées dans des réserves muséales aménagées à partir de 1997. Ce patrimoine, constitué de milliers de modèles, mais également de toute la documentation relative à leur création, est sans équivalent dans le milieu de la mode.

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De 2004 à 2016, la Fondation organise des expositons d'art, reflétant les goûts éclectiques du couple Bergé-Saint Laurent. Aujourd'hui, leur maison de couture devient musée, qui a reçu l'appellation Musée de France, célèbrant le génie de celui qui demeure l'un des plus grands couturiers du XXème siècle.

Mon avis : Volodia

Enfin, nous avons pu accéder à cet antre sacré et tant convoité qu'est ce musée. En effet, depuis l'ouverture de ce musée, nous n'avions pu le visiter en raison de la foultitude qui s'y presse. 

Nous étions de fervents visiteurs et admirateurs de la Fondation, qui organisait de sublimes expositions temporaires que ce soit sur la mode : vêtements confectionnés avec des fibres végétales, telles : les robes sculpture de Nourredine Amir, ou d'autres comme : les tapis et bijoux traditionnels du Maroc, ou d'autres encore comme :  Nureev, Jacques-Emile Blanche. Toutes ces expositions étaient très bien mises en scène avec les plus beaux objets dont certains provenaient de collections personnelles prêtées pour l'occasion.

Seul petit bémol, il était interdit de photographier, même sans flash, et je dois avouer que nous étions un peu frustrés car les salons d'expositions, rien qu'eux méritaient largement quelques photos. Pour les oeuvres exposées, il était toujours possible de se rabattre sur la librairie de la Fondation, quoi que certaines n'étaient pas en vente...

De même que pour visiter l'atelier d'Yves Saint Laurent, nous étions obligés de prendre rendez-vous en espérant que le nombre de visiteurs ne soient pas trop nombreux. A présent, les photos (sans flash sont autorisées), l'atelier visitable sans rendez-vous

 

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et nous avons le droit également de tomber bées d'amiration devant les tenues crées par ce couturier.

 

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En prime, une petite vidéo posthume de Pierre Bergé, avec sa voix ainsi que celle de Yves St Laurent nous expliquant leur manière de fonctionner : l'un créant, l'autre mettant en scène et dirigeant la maison.

D'autres photos de ce musée figurent dans les albums de ce blog

6 mai 2018

The Sherlock Holmes Museum

a221b Baker Street Mp, dp, NW1 6XE

Ce musée est ouvert tous les jours de 9h30 à 18h pour un prix d'entrée de 15 livres (soit environ 17euros, hum sauf erreur).

Pour l'histoire :

La maison a été immatriculée comme meublé entre 1860 et 1934. Donc son authenticité  est assurée. Elle fût construite en 1815 et elle est classée en catégorie 2 pour son intérêt spécial à l'égard de l'architecture et de l'histoire, d'après le Gouvernement de sa Majesté.

L'ouverture du Musée Sherlock Holmes le 27 mars 1990 fut un évènement qui aurait dû se produire il y a plusieurs dizaines d'années.  221 Baker Street est après tout l'adresse la plus connue dans le monde entier à cause de sa longue association avec le grand détective.

Des milliers de personnes partout dans le monde écrivent à Sherlock Holmes. Ils constituent des sociétés et des associations à son honneur et ils fêtent ses anniversaires. Maintenant il est possible de voir où et comment le grand détective vivait à l'Epoque Victorienne. Le célèbre bureau partagé par Holmes et Watson pendant presque 25 ans, se trouve au premier étage avec vue sur Backer Street. Mais avant de pénétrer dans la maison, posez-vous la question suivante : Dans quelle catégorie de visiteurs dois-je me placer ?

.a) Vous avez entendu parler de Sherlock Holmes et avez vu un ou deux de ses films - Probablement le Chien des Baskerville, mais vous ne savez pas grand chose sur le grand détective lui-même.  Vous visitez certainement par curiosité.

b) Vous connaissez bien Sherlock Holmes ! Vous avez lui la plupart des livres et avez vu tous ses films à la télévision. Vous êtes un admirateur du célèbre détective. Vous avez envie de visiter sa maison pour voir si elle est comme vous l'aviez imaginée.

c) Vous êtes un expert Holmesien. Un grand spécialiste de la Sherlockiania. Vous pouvez discuter et tenir des débats avec les meilleurs d'entre-eux, ayant lu et relu toutes les soixante aventures originales écrites par Sir Arthur Conan Doyle et celles écrites par d'autres. Vous en avez peut être écrit une vous aussi !

Quelle que soit la catégorie de visiteurs à laquelle vous appartenez, vous êtes sûr  de trouver dans la visite de ce musée, une expérience inoubliable. Vous pouvez prendre des photos où vous voulez (la bonne se fera un plaisir de vous aider) et, lorsque vous serez prêt à partir, vous vous surprendrez peut être à vouloir héler un cab anglais tiré par un cheval pour rentrer chez vous ou à l'hôtel.

La visite :

Sherlock Holmes et le docteur Watson ont habité au 221 Baker Street de 1881 à 1904 environ. L'appartement n° 221 bis se trouvait au premier étage et la propriétaire se nommait Mrs Hudson. On compte 17 marches depuis le couloir du rez-de-chaussée jusqu'au bureau du 1er étage occupé par Holmes et Watson.

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La chambre de Holmes était à l'arrière de la maison, contigüe au bureau.

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Nous savons d'après les descriptions du Dr Watson que le salon ayant vu sur Baker Street était "illuminé par deux grandes baies" et qu'il était plutôt petit. Une fois Holmes sortit de sa chambre et traversa d'un seul bon la pièce pour fermer les rideaux et une autre fois, un homme entra dans le bureau et il était d'une telle corpulence qu'il remplit presque toute "la petite pièce".

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La chambre du Dr Watson se trouvait au 2ème étage près de celle de Mrs Hudson et elle donnait sur une cour arrière derrière la maison.

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Ces pièces sont aujourd'hui utilisées comme salles d'expositions où trône un magnifique buste de Sherlock Holmes attire les regards. Les visiteurs peuvent feuilleter des revues et des journaux, retarder des peintures et des photographies de l'époque. Il y a une collection de Sherlockiana et quelques lettres écrites par Holmes ainsi que celles qu'il a reçues.

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Le rez-de-chaussé, était constituée d'une grande boutique accueillante où l'on trouve une collection unique d'objets à offrir et à s'offrir : chapeaux, céramiques, objets d'art, t-shirts, ainsi que toutes sortes de nouveautés en vente exclusive au musée.

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4 mars 2018

Peintures des Lointains

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Cette exposition se tient actuellement et jusqu'au 06/01/2019 au musée du Quai Branly  Jacques Chirac .

Entre onirisme et naturalisme, fantasme et documentaire, romantisme et propagande coloniale, un miroir de l'histoir artistique et politique.

Pour cette première exposition consacrée à sa collection de peintures, le musée du quai Branly - Jacques Chirac présente près de deux cents oeuvres inédites qui révèlent l'évolution du regard porté en Occident sur les peuples, sociétés et territoires lointains, de la fin du XVIIIème siècle jusqu'au milieu du XXème siècle.

A travers cette collection, c'est aussi l'histoire d'une rencontre avec l'Autre et l'Ailleurs qui est abordés, l'évolution du regard artistique face à l'inconnu qui est questionnée. Dans une Europe en pleine expansion coloniale, face au choc d'un monde qui lui ouvre ses portes, l'art occidental emprunte différentes voies. Cédant d'abord à la tentation de l'exotisme - où l'exaltation de la couleur et de la lumière sert les rêves d'un Orient de luxe et de volupté - il figurera par la suite un regard plus réaliste, ethnographique, attentif à l'autre.

Mon avis : Volodia

Magnifique exposition au travers de laquelle nous découvrons le pasé colonial et toutes les personnalités "embarquées" dans les bagages des explorateurs : Conquérants, ethnographes, médecins, dessinateurs, etc...! les toiles présentées sont superbes quoi que certaines sont un peu condescendantes eu égard aux attitudes des forces coloniales représentées et des populations occupées !

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Le regard méprisant de l'européen qui n'est pas là pour comprendre, un pays,  un peuple et  sa culture ;  mais pour lui imposer la sienne, celle de la civilisation moderne, son devoir étant, d'éduquer, d'évangéliser parfois, sortir les peuples des pays conquis, de la crasse ignorance dans laquelle ils sont plongés. En échange, il est "juste" que l'on s'approprie leurs richesses, sans  parler de territoires et d'hommes. 

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Cependant au travers de ces toiles, nous faisons connaissance avec la réalité telle quelle se présentait à l'époque et non à un fantasme d'orientalisme de peintres romantiques. Les toiles présentées sont sublimes montrant des scènes de la vie courante ou bien des caractéristiques physiques des différents peuples vivant dans ces colonies françaises.

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5 janvier 2018

Le Pérou avant les Incas (du 14/11/2017 au 01/042018)

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Cette exposition se tient au Musée du Quai Branly Jacques Chirac à Paris. Pour les titulaires de la carte du musée possibilité de visiter à partir de 9h30 tranquillement (idéal pour les photos). Pour les autres ouvertures au public à 11h le matin. Photos autorisées sans flash.

Cupisnique, Mochica, Chimù, Lambayeque...Ces cultures anciennes du Pérou semblent aujourd'hui oubliées. Pourtant ce sont elles qui ont mis en place les bases de ce qui allait devenir l'un des plus grands empires  préhispaniques : l'Empire Inca.

Cette exposition s'appuie sur les récentes découvertes archéologiques des premières cités andines de la côte nord du Pérou. Les tombes royales, les temples et les palais (qui remontent à l'an 300 de notre ère) ont livré de précieuses informations sur l'origine et l'organisation du pouvoir dans ces cités.

Les Chefs, prêtres, ou guerriers y avaient la capacité de gouverner, de dicter les normes, de réaliser de grands travaux, d'organiser et de contrôler la force de travail d'importantes communautés. Ce sont  précisément les manifestation de ce pouvoir que cette exposition se propose de nous faire découvrir, à travers une sélection de près de 300 pièces exceptionnelles.

L'Espace géographique :

La contribution la plus importante des sociétés cupinisque, Mohica, Lambeyque et Chimù est la mise en place du système d'irrigation. Ce système a transformé les valées pour leur donner leur forme actuelle. L'eau faisait partie des rites et croyances, en tant que source de fertilité pour la terre. La faune marine constituait la base de l'alimentation.

Le pouvoir et l'architecture :

L'une des manifestations matérielles du pouvoir, en l'absence de l'écriture est l'architecture des monuments, qu'il s'agisse de lieux de cérémonie ou d'habitat. Ils sont reconnaissables à leur taille, leurs finitions et à la répartition d'espaces spécialisés.

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Le pouvoir céleste :

Se manifeste par des espaces tels que les temples, où se matérialisait la présence des dieux.

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Le pouvoir terrestre :

S'organise autour d'individus qui contrôlent les armées, l'Etat et l'administration, et dont le pouvoir émane des dieux, puisqu'ils sont considérés comme leurs enfants. Initialement, le pouvoir terrestre est donc associé aux dieux, aux cérémonies religieuses, c'est la période des Etats théocratiques. Par la suite, apparaît la figure du roi comme gouverneur.

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Mille ans de pouvoir féminin :

Les récentes recherches démontrent  que, dans le passé précolombien, certaines femmes jouissaient d'un grand pouvoir, politique ou religieux. Dans leurs mobiliers funéraires ont été découverts des emblèmes attestant de leurs rôles et de leurs fonctions, et des représentations iconographiques qui ont permis de les identifier.

 

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Mon avis : Volodia

Superbe exposition, très riche tant au niveau des objets présentés que des explication fournies et toujours magnifiquement mise en scène comme du reste toutes celles organisées par le Musée du Quai Branly. 

A voir absolument ! 

Le Pérou avant les Incas - Musée du Quai Branly Jacques Chirac

   

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