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26 juin 2011

Gay Pride ou Marche des Fiertés 2011

P1070556Pour ma part je préfère Gay Pride que Marche des Fiertés. Hum oui, être fier de quoi, d'être gay ? non, si je n'en suis pas honteux je n'en suis pas fier. Je suis comme je suis et je fais avec. Ceci dit, nous étions comme prévus au départ du défilé à 14h et même avant, ce qui nous a permis de faire de sympathiques photos avant la foule.

Tout d'abord que je vous raconte notre journée. : Levé tard pour roudoudou après une merveilleuse nuit d'amour partagé. Il a décrété qu'il ne mettrait pas le bermuda que je lui avais préparé. Ah bon ! Il a (n'est-il pas contrariant et difficilement sondable ?) décidé de porter son short en cuir, ses rangers et un polo blanc. J'ai donc fait de même pour être en harmonie avec lui mais, craignant un peu la réaction des gays cuir, car cela est déjà arrivé que l'on nous propose de monter sur un char. Oups, question discrétion c'était pas tout à fait ça.

P1070552Donc nous voilà partis et arrivés à Montparnasse à 13h30, ou nous ne sommes pas passés inaperçus, mais roudoudou semblait être content d'afficher notre visibilité et le fait que nous soyons un couple. Donc si roudoudou était content, moi aussi ! Nous avons pu tout à loisir regarder les chars regroupant les diverses associations, nombreuses cette année surtout les féministes, les lesbiennes et les homoparentalités. Nous avons vu les "figurants et les participants se préparer" et avons pu prendre quelques photos après avoir bien évidemment demandé les permissions. Celles-ci nous ont été accordées avec beaucoup de gentillesse et une certaine complicité. Le fait d'être reconnu comme gays et de participer à ce genre de manifestation semble nous relier tous malgré nos différences : homosexuels (les), travestis (ies), transsexuels (les). Notre "accoutrement" bah oui je ne peux appeler autrement la manière dont nous étions vêtus nous a permis beaucoup de privautés... les cuirs ont bien voulu poser pour nous, la gentillesse de S...  a fait le reste auprès des communautés de travestis et de transsexuelles y compris les brésiliennes.

P1070651Malgré notre désir nous n'avons pu qu'entendre la voix d'Arielle Domballe donner le départ du défilé, impossible de l'approcher, ni même de la voir, il nous aurait fallu batailler avec un amas compact de journalistes, de gens de la sécurité, de fans et nous n'étions pas de taille. Par ailleurs, notre dignité nous empêchait de nous conduire en  groupies.

14h ébranlement des convois. Nous avons beaucoup apprécié les tambours brésiliens et nous avons esquissé quelques trémoussements vite réprimés lorsque nous nous sommes aperçus qu'on nous regardait. Nous avons donc suivi sagement le cortège.Je ne sais au juste quel était le premier char, mais nous avons repéré :

P1070491Aides, Act Up, Halte à l'Homophobie, Homoparentalité, notre char : celui du Beit Haverim, Gay Elit autocar rose bonbon, Les Dérailleurs, associations à vélos, Amnistie Internationale en petite voiturette trainée par un vélo et vêtu de jaune, Le char contre la répression de l'homosexualité au moyen orient, orné de pendus mentionnant le noms des pays qui pratiquent ce châtiment. Sida-info avec sa capote rose géante. Le flag avec les policiers arrosant les marcheurs avec leur pistolet à eau, les Hôpitaux de Paris : donneur d'orgasmes, les Sourds Muets à qui nous avons fait des signes pour qu'ils voient que nous sommes avec eux-même s'ils ne nous entendent pas., les Soeurs de la Perpétuelle Indulgence toujours en première ligne et sur tous les fronts, etc...Certains manquaient à l'appel : La Cantine des Ginettes Armées, Escualita, et d'autres plus festifs et commerciaux que revendicateurs.

P1070468Parmi les participants, beaucoup de travestis (hommes vers femmes), de transsexuelles idem, les habituels parasites qui confondent manifestation revendicatrice et fête foraine, vêtus d'oripeaux faits de bric et de broc, le corps barbouillé de dessins et de signes qu'eux seuls étaient aptes à déchiffrer. Nos "loulous" de banlieux, un peu moins nombreux à cette heure que vers 17 h carburant déjà aux rhum, vodka, punch et complètement bourrés et insupportables 1h après le départ.  Les filles pour certaines à demi-habillées pour d'autres les nichons au vent, se déchainant sur la musique sortant à flots des chars, les garçons pour ne pas être en reste, avec le pantalon découvrant largement le cul sur un slip plus ou moins net et beuglant je ne sais quoi à je ne sais qui.

Notre trajet nous a mené comme l'an passé, de Montparnasse à l'Observatoire, Bld St Michel, Gare du Luxembourg, bld St Germain, Mutualité, Arrivés sur le pont de Sully, nous nous sommes arrêtés un peu pour souffler avant de passer l'Octroi (petit barrage mis en place par les organisateurs pour leur permettre et d'annoncer les chars s'y présentant et récolter de la part de tous les participants quelques euros pour organiser la Gay Pride 2012) Juste avant le pont, nous sommes tombés sur des lesbiennes butch complètement déchainées et remontées contre la gente masculine qui hurlaient dans un haut parleur, pancartes à l'appui. Sur le pont lui-même c'était plutôt des gays qui regardaient passer le défilé, plus âgés souvent en couple, calmes et non exhibitionnistes ce qui a beaucoup plu à roudoudou (toujours très à cheval sur la tenue et les attitudes...).

P1070653Après avoir donné notre obole, nous sommes arrivés au boulevard Henry IV et ça bouchonnait ferme, donc nous avons fait une halte boissons-pipi dans un café. Il y avait un petit peu de vent, mais il restait que la température était très chaude au soleil et que malgré les petites bouteilles d'eau que nous avions déjà consommées, il faisait encore soif. D'autant que des petites voitures ambulantes et d'autres plus conséquentes, s'échappaient une fumée épaisse, parfois nauséabonde, de merguez, d'oignons, de gras (heureusement que les musulmans n'aiment pas les gays et nous vouent aux gémonies, par contre ils ne crachent pas sur leur argent...).

Nous avons vu passer les chars regroupant les associations politiques : CFDT, UMP, CGT, FSU, le Ecolos, les Eaux de Paris qui offraient des verres d'eau, bienvenus, aux participant à la marche. Ensuite, des associations, Musicales : le Gay Musette pour danser à deux du même sexe évidemment, les musicales pour les gays et lesbiennes jouant d'un instrument, les Dérailleurs pour les amoureux de "la petite reine", les randos pour les ramateurs de randonnées.

P1070668En dernier sont arrivés, les jeeps des SM Cuirs, les Hommes en Caoutchoux, les adeptes de ces groupes gays et nous avons été embarqués par eux (non non pas dans la jeep mais avec les marcheurs, ouf !). Nous avons fait connaissance avec des "Cuirs" portant des jupes plissés (en cuir  évidemment) et des rangers.  Roudoudou a eu beaucoup de succès, à cause de son physique et de ses origines, il faut reconnaitre que ce doit être assez rare de voir un jeune gay indien qui plus est vêtu de cuir. Mais je veillais, pas question qu'on lui fasse des propositions, qu'on le drague ou se permette des privautés avec lui. C'est mon mec et je ne partage pas !

Nous avons également taillé une bavette avec des hommes seuls qui portaient comme seul ami ? un petit chien. D'autres vêtus de tartan avec toujours les rangeos aux pieds. Nous avons croisé beaucoup de lesbiennes mais tellement surexcitées et en groupe compact, quand ce n'était pas en couple, que nous ne nous sommes pas attardés à les saluer. Quelques transsexuelles très sympathiques ont bavardé avec S... c'est vrai qu'il intrigue beaucoup le chéri !

Un kissing géant était prévu à 20 h à la Bastille ou était dressé un podium déversant une musique abrutissante, mais vu le monde sur la place et surtout dans quel état la plupart était, nous ne sommes pas restés. Des bouteilles d'alcool étaient cassées un peu partout sur les trottoirs et la chaussée, des personnes faisaient des comas éthyliques et des overdoses ? sur les trottoirs. La tension était propice à tous les excès, bagarres comprises. Pourtant la police et les secours étaient sur le pied de guerre. Les poubelles criaient leur désespoir d'être pleines attendant désespérément le passage des éboueurs. Mais je ne regrette pas d'avoir raté le kissing géant, mon amour m'en a fait un pour moi tout seul, dans une petite rue ou nous ne risquions pas de regards indiscrets et celui-là, je l'ai savouré comme jamais je n'aurais cru. Tout mon corps était en émoi et d'après ce que j'ai ressenti, celui de mon roudoudou aussi.

P1070678Comme nous ne souhaitions pas rentrer tout de suite, nous nous sommes dirigés dans le Marais, en évitant le quartier juif (hum oui shabbès étant terminé je risquais de rencontrer des connaissances et pas question de les embarrasser voire de les choquer, apikorsim oui, mais il y a des limites). C'était merveilleux et magnifique toutes les boutiques gays et gays friendly étaient pavoisées de drapeaux arc-en-ciel. Nous avons croisé des camions qui certainement se rendaient à la Bastille. Les bars vomissaient leur clientèle sur le trottoir, tous les magasins de bouche : restaurants, boulangeries, bars  étaient remplis de monde. Pour les voisins par contre, ça devait pas être top, la musique tonitruante ajoutée aux bruits des voix, des verres ...Il m'avait pourtant sembler lire un tract qui disait que les habitants du Marais, ne tolèreraient pas de tapage outre-mesure mais bon...

Nous avons diné dans notre restaurant habituel, bien que n'ayant pas réservé nous avions notre petite table attitrée qui nous attendait, et nous avons fait des envieux en allant nous y installer après y avoir été invités par les patrons eux-même, pendant que d'autres faisaient la queue depuis un moment sans succès. Nous avons pris notre temps, puis nous sommes allés au Yono passer le reste de la soirée. Nous sommes rentrés à point d'heure et mon amour s'est à nouveau déchainé. Très heureux de sa journée, il tenait à le manifester et à me remercier comme il se doit. Va s'en dire que je n'ai pas dis non.... 

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FIN de la journée ! mais, pas de la nuit ! Toutes nos photos sont là : https://picasaweb.google.com/Wolitzcek/GayPride2011APARIS?authkey=Gv1sRgCL3TubXksMz-Hw#

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29 mai 2011

Paris-Delhi-Bombay

P1070184J'ai proposé à S... d'allez voir cette exposition qui se tient du 25/05 au 19/09/2011 au Centre Pompidou. Inutile de dire qu'il en a été ravi et qu'il s'est préparé en quatrième vitesse. Sa minette faisant encore la tête car elle allait passer l'après-midi seule.

Où en est l'Inde aujourd'hui ? C'est la question que pose l'exposition à travers les propositions de près de 50 artistes indiens et français dont plus des deux tiers ont réalisé une production spécifique pour ce projet. L'Inde contemporaine est abordée à travers six grandes thématiques, qui rendent compte des profonds changements d'une société en pleine expansion : la politique, l'urbanisme et l'environnement, la religion, le foyer, l'identité, l'artisanat. Ces thèmes sont évoqués dans une espace documentaire introductif au coeur de l'exposition. Puis, tout au long du parcours, les regards croisés des artistes indiens et français sur la société contemporaine indienne se confrontent et entretiennent un dialogue stimulant.

Les effets de la mondialisation, la question de l'histoire et de la mémoire entre passé colonial et séquelles de la Partition de 1947 entre l'Inde et le Pakistan, ou encore le combat quotidien des femmes et des minorités, sont autant de sujets qui traversent les oeuvres.

L'Inde est le deuxième pays le plus peuplé de la planète. C'est aussi la plus grande démocratie du monde et un acteur économique majeur. Mais l'Inde est encore méconnue des Français. L'ambition de l'exposition est donc non seulement de faire découvrir la société et la création contemporaines indiennes, mais aussi de favoriser un dialogue, de susciter des échanges et de tisser des liens durables entre nos deux cultures.

Nos photos sont là : https://picasaweb.google.com/Wolitzcek/ParisDelhiBombay#

Mon avis : Volodia

J'ai beaucoup apprécié cette exposition. Car, à mon sens elle est assez complète. Parlant de tous les problèmes que rencontrent l'Inde mais également les pays d'Europe bien qu'à un degré moindre, compte tenu que nous avons eu plus de temps que l'Inde pour évoluer et que la population est beaucoup moins nombreuse.

Une large place est faite à l'environnement, à la situation des femmes dans la société indienne, et une prise de conscience sur le 3ème sexe, à savoir les hijras, qui bien qu'exclus de la Société en font pourtant partie intégrante. L'homosexualité est aussi évoquée à travers un photographe Sunil Gupta.

Attention : Les photos sont autorisées sans flash. Sauf, certaines oeuvres ou le sigle de l'appareil photo est barré d'un trait rouge signifiant "no photo" Les oeuvres de Sunil Gupta en particulier sont interdites de photographies en raison je suppose de leur caractère explicite. Nous avons pu quand même prendre des photos n'ayant pas vu au départ le signe et le gardien ne nous l'ayant montré qu'à son retour.

 

20 février 2011

Les Amants du Néant - Artiste : Jean-Marc LAROCHE

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Comme je le disais précédemment, nous sommes allés vendredi après-midi visiter l'exposition les Amants du Néant, au Musée de l'Erotisme à Paris (à toutes fins utiles l'entrée 9 euros vous donne droit au 5 étages du musée, vous pouvez prendre des photos et si en plus vous prenez vos billets sur internet vous ne paierez que 7 euros).

Jean-Marc Laroche nous présente des oeuvres d'une grande qualité, d'une originalité sans faille, bien mises en valeur et avec une assez bonne mise en scène. Nous y trouvons des sculptures en bronze appelées : écorchées mécaniques représentant des têtes humaines d'hommes et de femmes, nudités dont une partie du crâne, du cou, du ventre là où les organes principaux se laissent voir sont remplacés par des rouages, des écrous, des vis symbolisant la réflexion sur le temps qui passe ?

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Nous y voyons également de grands squelettes de résine, enlacés dans des positions amoureuses, affichant des mimiques  expressives pour ne pas dire lascives, des lithographies de crânes que nous supposons féminin et masculin unis dans un dernier baiser, des squelettes assis, tenant dans leur main un sablier (toujours une suggestion au temps qui passe ?). Dans une des vitrines, de petits squelettes en bronze mimant les positions du Kamasutra, entourant une femme phallique, au mur et dans une vitrine figurent des lithographies de couteaux aiguisés dont le manche préfigure la mort.

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Aucune sculptures ou squelettes exposés dans cette exposition n'est morbide, ne fait peur, n'est triste, sauf peut être un peu d'angoisse en regardant les lithographies représentant des lames (couteaux) car là, on ne peut qu'imaginer la violence qui en découle. Autrement, tout est beau. Petit bémol, certains tableaux sont mis sur les murs en arrière des squelettes imposants, comme il se doit, de ce fait, il est parfois difficile de détailler ces lithographies et de prendre des photos car la lumière se reflète dans les encadrements vitrés, idem pour les statues qui sont sous vitrines et dans lesquelles se reflètent  les lithographies.

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Hum bon, ce n'est pas non plus le principal, celui-ci étant de dire que nous avons beaucoup apprécié cette exposition et que le travail de cet artiste est superbe. Pour ceux que ça intéresse, j'ai trouvé le lien de son site internet :

http://www.jmlaroche.com/ ou vous pourrez consulter sa biographie, et le prix de certaines oeuvres à vendre au cas ou...

Quant à nous, nos photographies personnelles de l'exposition sont là : thtps://picasaweb.google.com/Wolitzcek/LesAmantsDuNeant#

Au 4ème étage du Musée sont exposés les Contes de la Fève et du Gland de Nicole Claveloux. Contes de Perrault, Fables de La Fontaine et autres, revisitées d'une manière disons plus adulte et surtout plus érotique (voire pornographique). Je signale cette exposition car les dessins sont particulièrement détaillés, soignés, explicites et les couleurs sont douces au regard. Bien que je ne sois pas amateur (et mon roudoudou encore moins) de ce genre de dessins il faut reconnaitre qu'ils sont beaux. Avant que S... ne comprenne (bien que le titre de l'exposition et l'endroit ou elle avait lieu étaient pour le moins moi éloquents) et file ventre à terre, j'ai pu prendre quelques photos (les moins choquantes). Elles sont là : https://picasaweb.google.com/Wolitzcek/LesContesDeLaFeveEtDuGland#

 

 

 

2 janvier 2011

A visiter abolument !

P1060228Je suis officiellement en vacances ainsi que Roudoudou depuis le 1er janvier 2011 et ce pour 5 semaines. Mais pas d'inquiétude la librairie reste ouverte, confiée aux bons soins de babouchka et de mon remplaçant (oui, c'est cela, le même que l'année dernière).

Aussi, pas de temps à perdre. Nous sommes allés dans le Marais, hum oui, entre le quartier juif ou nous nous approvisionnons en vodka, en raifort et autres gourmandises et cérémonies spirituelles, et la partie gay ou nous achetons un certain nombre de bouquins aux "Mots à la Bouche", on pourrait dire qu'on ne voit que nous.

Pour notre plus grand plaisir, nous sommes allés visiter à l'Espace des Blancs Manteaux, une exposition d'art contemporain, "La Métarmorphose des Matériaux" diront certains, de recyclages diront les autres. Toujours est-il que nous ne l'avons pas regretté. Les pièces exposés étaient non seulement originales mais de qualité. Les artistes contrairement à ce que l'on s'attend à voir dans certaines expositions étaient accessibles, pas hautains ni désabusés, très aimables, n'hésitant pas à donner des explications sur les matériaux utilisés, laissant à la discrétion des visiteurs leur carte professionnelle.

Nous leur avons demandé poliment s'il nous était possible de photographier leurs oeuvres Ce qui nous a été accordé sans hésitation, avec beaucoup de simplicité et de gentillesse. Aussi, nous permettons-nous, avec leur accord, de vous les présenter ci-après.

A toutes fins utiles, nous vous informons que cette exposition est gratuite, donc même si vous êtes fauchés, rien ne vous empêche de vous cultiver tout en vous faisant plaisir.

A l'entrée une magnifique sculpture, artiste inconnu P1060226

Comme le nom l'indique, si certaines pièces sont faites en bronze, d'autres le sont en divers matériaux de récupération. Tels des pièces de moteur, des ustensiles de cuisines détournés, de fils de fer et/ou de laiton, etc...

J'ai beaucoup apprécié non seulement les oeuvres animées de France Thiroloix (photo ci-dessous) :

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faites avec des ustensiles de cuisine, comme des tambours de machines à laver, des rapes, des couvercles de casseroles et autres objets hétéroclites, mais également sa simplicité et sa gentillesse à accueillir toute personne s'intéressant à ce qu'elle fait, comprenant bien que tous ne peuvent être acheteurs. 2 pièces notamment ont attiré notre attention :

Anatole : Hauteur 110 cm - largeur 130 cm réalisé à partir d'une cuve de machine à laver, carter d'Alfa Roméo, moteur Solex, morceaux de machine à laver, machine à café, ampoules.

Motorisation  : moteur d'essuies-glaces de boeing. Animation par câbles de vélo.

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Igor : Hauteur 150 cm - largeur  120 cm réalisé à partir de machine à coudre début de siècle, selle BMW de la guerre, ressorts de matelas, couteaux à beurre, fers à repasser, lanterne de cocher, moulin à légumes.

Motorisation : essuie-glaces de 4L. Animations par motorisations inversées.

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Il va s'en dire que bien d'autres oeuvres, toutes aussi intéressantes, de la même facture sont présentes à cette exposition. Vous pouvez la contacter au : 06.62.30.21.08 - mail : france.ferrand@free.fr

Autres artistes intéressants :

Alain Vilanou qui lui fait des luminaires avec des cartes électroniques. De l'éclat de ces luminaires transparait la finesse de leur graphisme. Ces pièces uniques  (ou séries limitées) aiguisent notre imaginaire pour redonner vie à ce matériau délaissé. Et surgissent parfois des façades de buildings, des vues en plongées de magalopoles, des partitions de musique...

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Thierry Deroche lui fabrique des robots avec des marmites et des robots ménagers, des grilles pains, des fours, etc :

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Mais les oeuvres qui nous ont le plus marqué et qui ont eu un succès inconstesté auprès de roudoudou sont sans conteste celles de Aleksandar Petrovic (univers PETROLAND), elles nous ont évoqués une fusée spatiale, des vaisseaux, des galaxies ou nous aurions aimé nous perdre en rêve. A vous de juger :

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Nous en avons pris plein les mirettes. C'est pourquoi nous vous invitons si vous n'y êtes pas déjà allés, visiter cette merveilleuse exposition.

 

Ressortis à l'heure du thé, qui pour S... est sacrée. Nous nous sommes dirigés chez Spitzmann pour prendre une collation. Les rues des Rosiers et Pavée étaient pleine de monde. J'ai eu un instant de mélancolie lorsque j'ai vue que le restaurant Goldenberg n'existait plus, et qu'à la place se tenait un magasin de fringues (super moches), hum oui, ainsi va le temps... Je me suis consolé en prenant avec mon roudoudou des begels au pavots avec un thé Indar agrémenté d'une vodka poivre pour moi, et d'un jus de citron frappé pour lui. Puis nous avons tranquillement pris le chemin du retour chez nous.

Agréable journée avec Roudoudou.

 

5 juillet 2010

La fête de Krishna le 04 juillet 2010 à Paris

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Mon amour étant très religieux (quoi qu'il en dise), nous sommes allés à cette manifestation, qui consiste à commémorer le retour d'exil du Dieu Krishna dans sa ville natale, après avoir vaincu "le mal" (pour l'histoire et les détails, mon amour est plus doué que moi). Toujours est-il que le rendez-vous était donné place Stalingrad pour le départ du cortège et du char (hum oui, dans pratiquement toutes les manifestations hindoues, il y a une sortie sur char (s) des divinités, cette fois-ci, n'échappe pas à la règle.

S... était enchanté de ma proposition, mais devait s'y attendre, car en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, il était déjà au magasin et piaffait d'impatience en attendant le départ de mes derniers clients. Nous avons retrouvé nos amies Maud et Chloé ravies de participer à cette cérémonie avec nous. Mon amour avait revêtu un doti long et une chemise blanche, avec des sandales qu'il s'est empressé de me confier et j'ai compris pourquoi après... De mon côté, par respect, j'avais mis un pantalon long et nos amies également.

P1050564Nous sommes arrivés à 14 h 20 et le char était toujours là. Heureusement, car S.. aurait été contrarié s'il en avait été autrement. Sur la place des musiciens et un chanteur récitaient des mantras (prières) à la gloire de krishna. Puis vint le moment ou un Tamoul nous présenta les diverses personnalités qui allaient suivre le défilé : Le représentant le l'Ambasseur de l'Inde en France, Un gourou (européen) de la secte de Krishna, un Imam pour symboliser la fraternité entre les religions et les peuples, un Sikh... chacun y alla de son petit discours. Inutile de dire que S... écoutait figé dans une béate admiration. Nous nous sommes faits peindre sur le visage le signe distinctif des dévôts de krishna et avons assisté à la bénédiction du char et des fidèles avant d'être invités à saisir les cordes servant à le tirer.

Nous (les filles et moi) ne savions que faire. Pouvions-nous, nous qui étions d'une autre religion, tirer le char ou valait-il mieux suivre en spectateurs ? S... a résolu notre incertitude en nous mettant une des cordes dans les mains. Il a toutefois précisé aux filles qu'il leur suffirait, à elles, de tenir les mains sur la corde, le char pesant plusieurs tonnes étant tiré par, nous, les hommes. Mais si elles le souhaitaient, elles pouvaient participer en spectatrices en se mettant à l'intérieur des cordes. Ne sachant trop quoi faire, elles ont pris le parti de tirer avec nous. Pour plus de sécurité, des membres du temple avaient revêtus des gilets fluos marqué "Sécurité" et ce sont eux qui transmettaient les ordres de départs et/ou d'arrêts du char. P1050596

Nous étions tous fin prêt et le cortège s'est ébranlé. Oulah, ça commençait bien, nous avons été entrainés de suite par la force des fidèles et j'ai enfin compris pourquoi S... a décidé comme bien d'autres du reste de faire le trajet pieds nus. Tout le monde se marchait dessus et se bousculait, nous étions trop à tenir la corde et le char se mouvait assez lentement. Il faut dire, que celui-ci n'a pas de moteur, seulement une direction et des freins et se meut par la seule force des bras des fidèles et il faut dire qu'ils étaient remplis de vigueur et de ferveur religieuse. Tout le long du parcours des indiens pieux ont nourri, tous les tireurs du char, de boulettes de riz sucrées, de boissons également très sucrées et ce gracieusement et à volonté. Et c'est vrai que nous avons eu soif.

P1050595Nous avons traversé Paris pour arriver à la Fontaine des Innocents aux Halles. Ca a été assez folklorique, pour faire passer le char dans les petites ruelles menant aux halles en raison de sa hauteur et surtout du fait qu'il était tiré à bras d'hommes.  A son arrivée, le char a été démonté, les pièces le composant retournant au temple en camion et les fleurs jetées aux fidèles et aux spectateurs.

Sur la place des Innocents, des boutiques de bois avaient été dressées débordant d'objets de piété à l'effigie de Krishna, de livres saints, de vêtements pseudos indiens, idem en ce qui concernait les bijoux (en pacotilles). Le tout bien évidemment vendu par des membres de la secte. Je dis secte car en France les dévôts et gourous de krishna, européens pour la plupart sont répertoriés comme membres d'une secte. Pour les indiens hindous il en va autrement...Un stand plus grand que les autres permettait à qui se présentait, quelque soit sa race, sa religion, sa condition sociale de recevoir à titre gracieux, un repas végétarien et une boisson.

P1050602S... nous a fait nous installer sur les marches de la fontaine pour nous reposer (ce qui n'était pas du luxe) puis, il est allé nous chercher de quoi nous restaurer. Les filles voulaient l'aider, je les en ai dissuadé, car c'était pour lui une fierté et une joie de nous montrer l'hospitalité de son peuple. Une fois rassasiés, ça a été à notre tour de le servir. Les filles lui ont apporté de quoi se rafraichir et moi de quoi se nourrir. Il était aux anges, que dis-je, nous étions tous contents très de notre après-midi.

Des manifestations artistiques étaient prévues le soir, toujours en l'honneur de Krishna : Danseuses de Bharata Natyam, chanteurs et musiciens glorifiant le Dieu, etc... Nous avons regardé un peu, mais S... était épuisé et nous sommes rentrés.

 

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27 juin 2010

Gay Pride 2010

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P1050430Nous étions à Montparnasse bien avant le départ des chars, aussi en avons nous profité pour aller les examiner de plus près. Ils étaient alignés sur le boulevard du Montparnasse pratiquement jusqu'au métro Duroc. Ce qui n'était pas plus mal, car ça nous a permis d'assister aux préparatifs, et de prendre quelques photos alors que le gros de la foule n'était encore formé de façon compacte autour.

Il faisait une chaleur ! Des vendeurs ambulants proposaient des drapeaux, ballons, sifflet, et diverses autres bagatelles aux couleurs du drapeau gay. J'ai proposé à mon amour de lui offrir quelque chose, mais il a refusé prétextant que je lui avais déjà acheté un drapeau et un bracelet les années précédentes. En prévision du trajet que nous allions faire,  à savoir, de Montparnasse à Bastille, nous étions vêtus de bermudas qui compte tenu de leurs couleurs nous faisaient ressembler à des aras (orange pour S... et Vert criart pour moi), des polos blanc et des sandales, et comme il se doit l'appareil photos en mains.

P1050388Mon amour était très content d'avoir pu approcher, mère Innocenta, de la Confrèrie des Soeurs de la Perpétuelle Indulgence, et moi, le char des Bears décoré de chemises à carreaux, ce qui lui donnait un air de cabane de bucherons. Nous avons vu bien évidemment les traditionnels chars publicitaires et ceux des partis politiques (PC, ce qui m'a bien fait sourire, car il n'y a pas plus racistes et beaufs que les communistes, le Parti Socialiste, l'UMP, la Planète Verte) . Un nouveau parti ? dans le sens ou nous ne le connaissions pas et l'avions jamais vu, le Parti Libertin dont le char était meublé de fauteuils rococo dont l'encadrement étaient en bois doré et l'assise en velours frappé rouge, une super nana,en tenue ou devrais-je dire en dessous très affriolants, faisait de grands signes aux badauds. Par contre, j'ai trouvé qu'il y avait moins d'Organisations et d'Associations représentées mais est-ce la réalité ? J'ai remarqué celle relative à la déportation des homosexuels (lles) là encore, j'aurais beaucoup à dire, mais bon...., les Parents d'Enfants Homos et les Parents Homos, les incontournables : Act-Up, Aides, Sida Informations.

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Les artistes n'étant pas encore excédés par les "clics" des appareils photos, nous ont permis de les photographier, et même ont pris la pose. Les CRS regardaient d'un air sérieux et pour certains dubitatifs, les énergumènes qui passaient sous leur nez. Mais la journée était à la joie et à la bonne humeur  et dès que le signal a retenti, le cortège s'est ébranlé direction Vavin, L'observatoire, le boulevard Saint michel, Maubert-Mutualité, boulevard Saint Germain, boulevard Henri IV pour terminer à la Bastille.

Dans les habituels suiveurs, j'ai noté les loulous de banlieues, comme l'année précédente, avec leur bouteille de bière  et/ou flasque d'alcool à la main. Je ne devrais pas dire ça, mais comme "fouteurs de merde", ils se posent là. Ils ont commencé à bousculer tout le monde, essayé de draguer les gamines de leur âge participant à la Marche, et comme à leur accoutumée, faire les malins, se déplaçant en bandes, la caquettes vissée à l'envers sur la tête et "tapant" qui le voulait bien de cigarettes, de boissons pour finir par voler un portable et plus loin un sac à un type qui les a coursé, mais est revenu essouflé et bredouille. Faut dire que eux ont de l'entrainement...Pour éviter tout  problème, je tenais Roudoudou par la ceinture de son bermuda et j'avais ma besace en bandoulière autour des épaules. Roudoudou quant à lui, tenait fermement son appareil dont il avait passé la lanière autour de son poignet.

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P1050482Les gays, lesbiennes étaient bien représentés et même à égalité avec les gays, que ce soit à titre individuel et/ou par les associations, tant pour ce qui est des revendications, que pour les lieux de rencontres. Toujours beaucoup de transexuelles brésiliennes ? en tout cas de cette partie du monde. J'ai noté également quelques transexuels ftm. Les unes comme les autres ne peuvent tromper grand monde, tellement leur chirurgie pour les unes ressemble plus à du charcutage, P1050481et pour lesautres la taille, la finesse des traits et surtout la largeur des hanches les trahient immanquablement. Je ne parle pas de la voix, car cela ne prouve pas grand chose. Mon amour comme beaucoup de Tamouls à une petite voix , mais son physique est sans conteste celui d'un homme auquel cas, nous ne nous serions pas mariés et nous n'aurions même pas été ensemble...

 Gros étonnement, certains jeunes issus des banlieues, hum oui, sont repérables, avaient marqué sur leur peau hétéro. Je n'ai pas vraiment compris le pourquoi de leur présence à cette marche si c'est pour se démarquer ainsi avec provocation ??? Etonnant que personne ne leur ait fait remarquer, mais qui aurait envie de parler à ce genre d'énergumènes ? Au fur et à mesure que nous avancions nous avons vu dans les habituels suiveurs, des personnes que nous reconnaissions pour les avoir déjà croisé lors des précédentes marches. Certains (nes) avaient changé leur costume d'autres s'étaient essayés à en mettre un, d'autres encore, comme nous suivaient tout simplement avec leur compagnon. Cette marche a représenté d'autant plus pour nous que nous sommes un couple gay, mariés religieusement et légalement depuis peu et qu'en regardant mon amour, je me rends compte du chemin parcouru et des efforts qu'il m'a (nous a fallu faire pour franchir tous les obstables). Nous nous sentions donc particulièrement concernés par certaines des revendications affichées. Un autre couple d'hommes affichait sur leur tee-shirt leur nouveau statut. Avec S... nous nous sommes regardés et j'ai eu envie de leur adresser la parole. Mais je n'ai pas osé, il était passé et puis, je leur aurais dit quoi ? La sensibilité de mon Roudoudou serait-elle contagieuse ?

P1050538Si parmi les suiveurs, nous avons cotoyé beaucoup de greluches et pintades en tout genre, d''énergumènes déjantés et surexcités que se soit par l'alcool ou autre, nous avons remarqué parmi les spectateurs, de nombreux gestes de tendresse prodigués aux uns et aux autres par leur compagnon et/ou leur maïtre respectif (s). Et oui, les compagnons à quatre pattes étaient ausi de la fête.  P1050536De mon côté, j'avais une forte envie d'être plus "près" de mon compagnon, aussi lui ais-je passé le bras autour des épaules puis, de la taille ensuite voyant qu'il ne disait rien. De sentir sa peau sous mes doigts (qui étaient sous son polo) m'a mis dans tous mes états. Dans un souci de propreté maladif, il s'était aspergé après sa douche de déodorant et d'eau de toilette. Ces odeurs se mélangeant entre elles participaient pour une bonne part à mon excitation.

P1050527Comme nous étions fatigués de marcher, hum surtout bousculés, nous nous sommes mis de temps à autre sur le côté et avons observé ce qui se passait autour de nous, ainsi que les chars qui avançaient, chacun avec leur musique tonitruante, et leurs "fidèles" qui gesticulaient en rythme. Toujours beaucoup de succès, mêlé de curiosité et d'étonnement pour les Hommes en Caoutchouc, les SM avec leurs mecs bardés de cuir, les maitres, et les slaves enchainés. Car encore et toujours dans l'imagerie populaire, le gay est efféminé. Il veut ressembler à une femme et s'y attache de toutes les manières possibles. Et bien non, certains (dont je fais partie) les ont en horreur, et il leur semblerait plus qu'incongru et risible de vouloir leur ressembler.

Le char du Beith Averim était beau et bien peuplé de fleurs et de chanteurs et chanteuses. Compte tenu de ce qui s'était passé dans les gay pride de province, j'avais un peu peur qu'on ne le laisse pas participer au défiler, qu'il soit bloqué ou pire pris à partie, mais non. Nous les avons accompagné un bout de chemin pour continuer seuls. P1050479Nous avons payés l'octroi et nous sommes passés boulevard Henri IV. compte tenu des décibels, je me suis demandé comment le pont allait résister, mais il a tenu. Sur ce pont, adossés aux rembardes, bizarement, il n'y avait pratiquement que des gays hommes. Les filles avançant pour leur part en groupe compact sur la chaussée. Bien que mixte, les gays et les lesbiennes se mélangent rarement. On voit bien de temps à autres une femme avec eux, mais c'est le plus souvent, une femme d'âge mûr dans ce que moi j'apellerais le plus parfaitement du monde, le rôle d'une "fille à pd". Dans les chars, nous n'en avons remarqué qu'un seul spécifiquement de filles celui-ci portait l'intitulé "Les Brouteuses" hum oui, très élégant et bien imagé. Il y avait d'ailleurs dessus deux greluches, les nibards à l'air, qui pour choquer les pintades de province se sont roulées un patin d'enfer devant les appareils photos et les cris hystériques des mâles salivant d'envie ou de dégoût c'est selon.

P1050545C'est pas tout ça, mais marcher ça creuse et quand Roudoudou m'a dit ..."A..., je suis désolé, j''ai faim". Désolé mais non, il n'a pas à l'être, si lui avait faim, j'avais, moi, littéralement l'estomac dans les talons mais je n'osais rien dire. Comme c'était samedi, tous les commerces étaient ouverts, de plus, sur tout le parcours, des buvettes stationnaient ainsi que des petits commerces de nourritures ambulants (entre-nous, tous tenus par des magrhébins, qui ont une soit-disant sainte horreur des pds, mais c'est bien connu, l'argent n'a pas d'odeur, ni de religion, ni de principes...) et qui proposaient des brochettes, des merguez  avec des oignons, des poivrons etc...Toutes ces odeurs de cuisine nous avaient mis en appétit et comme moi je suis un carnassier, j'ai pris un sandwich saucisse avec oignons, moutarde, ketchup (hum oui, tout pour la ligne) et mon amour un panini 3 fromages. Si vous saviez comme nous avons trouvé ça bon ! hum....évidemment après, nous avions à nouveau soif, rebouteilles d'eau. Heureusement, nous n'avons pas eu besoin de faire "pipi", l'aurait plus manquer que ça. Pas question de faire dans les coins des murs, mais certains à vu de nez ne se sont pas gênés. 

P1050551Dans l'ensemble et pour la foule drainée, les gens étaient assez propres.Pour éviter qu'elles ne servent de projectiles en cas de bagarre ? les poubelles de rues avaient été retirées, mais à leurs emplacements les participants posaient leurs canettes et bouteilles ainsi que leurs papiers gras.

Rassasiés, nous avons poursuivi notre chemin jusqu'à la place de la Bastille où nous avons attendu l'arrivée des derniers chars. Les marches de l'Opéra étaient pleines de monde. Ce qui était incongru c'est qu'à un des balcons de ce bâtiment, 2 messieurs en smoking regardaient la foule disparate que nous formions ainsi que le brouhaha provoqué par l'arrivée  régulier des chars. Nous y avons vu de plus près les brésiliennes, les drag queen, et tous les autres.... Un concert a commencé avec une chanteuse trans, pas le genre cabaret travesti, mais plutôt style agressif transgenre. Nous sommes restés pour la première chanson. Super bien, puis j'ai proposé à mon Roudoudou de partir. Il y avait trop de monde, on ne pouvait pratiquement plus remuer sans monter sur les pieds et donner des coups de coude à nos voisins. De plus, nous marchions sur des bouteilles de verre brisées et comme nous étions en sandales c'était dangereux.

Nous sommes donc revenus en arrière par le boulevard Henri IV croisant en chemin une floppée de voitures et de cars de police, suivie par les balayeuses. C'étaient la fin du défilé. La fête continuait place de la Bastille et dans le Marais, Bah oui et nous nous y sommes dirigés pour prendre un peu l'ambiance, un pot et y diner.

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26 mai 2010

La Campagne à Paris !

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Comme convenu dimanche après-midi, je suis allé aux Champs-Elysées voir ce qui y avait été planté dans la nuit de samedi à dimanche dernier. Etant d'humeur morose, c'était exactement ce qu'il fallait pour me changer les idées et oublier pour un temps que j'étais seul pour encore un moment. Par ailleurs, S... serait très heureux de voir les photos, donc me voilà parti. Je suis sorti du métro à Concorde et j'ai remonté les jardins pour arriver au Rond Point.

P1050068J'ai d'abord été accueilli par (côté rue) des stères de bois, ce qui ne m'a pas spécialement passionné, mais la suite en valait la peine. De grands panneaux d'affichage étaient disposés qui montraient des photos superbes d'insectes prises par Mr et Mme tout le monde dont le talent n'avait d'égale que la patience et l'habileté à manier leur appareil photo. Un véritable plaisir pour les yeux dont je ne me suis pas privé. J'ai d'ailleurs fait quelques clichés pour montrer à mon amour.

Sur l'un des côtés jardins étaient disposées des baraques de bois ou l'on vous expliquait ce qui était cultivé, à quelle saison, avec quel produit, et toutes les banques favorisant les crédits ou des aides pour une installation agricole. De l'autre côté des jardins, des baraques étaient prévues pour la dégustation des produits, ainsi qu'une véritable roulotte de bohémiens pour préfigurer la nature ??? un pressoir, ainsi qu'une pyramide joliment agencée de cagettes garnie de légumes.

Arrivé au Rond-Point je m'attendais à voir des fleurettes. Que nenni, la rue était interdite à la circulation et nous avancions parmi de l'herbe commune : la luzerne, des vignes, un champs de colza, de tournesols, un jardin potager où essayait de mûrir quelques tomates encore verte, de l'ail, des poireaux, des salades et quelques cucurbitacés.

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Plus avant, sans doute pour nous donner un avant goût de la vie à la ferme avaient été amenés des moutons qui de froid ? ou de frayeur ? s'agglutinaient les uns aux autres. Pour leur tenir compagnie, et faisant foin commun avec eux, des vaches et leurs veaux ruminaient placidement et évacuaient, avec la plus grande indifférence, ce qui les embarrassaient sous nos yeux ébahis, avec pour vision les magasins de luxe de l'avenue dont Vuitton en particulier.

C'était inévitable, quelques manifestants mais ceux là étaient pour les OGM à moins que je n'ai pas tout compris et qu'ils raillaient justement ce type de culture ?? je n'ai pas approfondi, je n'étais pas venu pour cela et de plus je m'en contrefiche, donc...

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Plus loin encore, nous voguions sur l'exotisme, avec la plantation d'un bananier, d'un champs d'ananas, de canne à sucre, d'oliviers et pour couronner le tout étaient posés dans des sacs des coquilles d'huitres vides et des bacs de sel dégageant des effluves suffisamment puissantes pour que l'on se croit au bord de la mer...

P1050046J'ai enfin réussi à trouver ce pourquoi j'étais venu, à savoir : les timides fleurettes qui se mettaient à l'abri du soleil trop vif sous l'ombre des pins et des fougères, ne se montrant qu'à contre-coeur et sous leur plus beau jour à nos regards. J'en ai profité pour faire quelques prises que je trouve pas mal (hum oui, parfaitement) et qui raviront les yeux de mon compagnon.

Il faisait chaud, il faisait soif. La foultitude qui se trouvait là, moi y compris, éclusait bouteilles d'eau et jus de fruit. Les terrasses des brasseries étaient pleines et une queue interminable se faisait devant les glaciers. J'ai donc du trainer mes pieds boudinés, malgré les sandales, et ma langue gonflés jusqu'au jardin des Tuileries où j'ai enfin pu me rafraichir avec une bouteille d'eau achetée à un vendeur à la sauvette et, poser mon séant ( malheureusement) sur une chaise en métal chauffée à blanc par le soleil, ce qui a eu pour effet, de me chauffer à un endroit ou vraiment je n'avais pas besoin de ça.

Toujours à pied, je suis allé prendre un pot aux Halles dans l'espoir de retrouver quelques connaissances. L'Open Café étant plein de monde et très bruyant, j'ai fait halte au "Cox" où j'ai effectivement retrouvé deux copains avec qui je suis parti dîner.

Journée agréable et non regrettée ! Manquait que ma moitié pour que je l'apprécie sans réserve.

21 mai 2010

A voir absolument !

Un véritable régal pour les yeux, les oeuvres de Juarez Machado, exposées à :

"Galerie VALMAY" - 22 rue de Seine 75006 PARIS.

N'ayant pas les moyens de m'offrir une de ses toiles, même en économisant, il m'arrive fréquemment de passer devant pour rêver. Cette fois, je suis entré m'acheter les livres les répertoriant. Ils sont superbes et font mon bonheur tout autant qu'ils feront celui de mon S... qui, lui aussi, est fan de ce peintre.

Petit rappel :

Juarez_MachadoJuarez Machado est né en 1941 à Joinville dans l'état de Sainte Catherine au sud du Brésil. Il a fait des études à l'école des Beaux Arts du Parana à Curitiba et il a participé activement à son mouvement artistique. En 1966 il s'est installé à Rio de Janeiro, intensifiant ses activités. Il a non seulement peint mais il a fait des incursions dans l'illustration, le décor pour le théâtre et la télévision, la sculpture, le dessin d'humour et la gravure.

Il a reçu plusieurs distinctions dans les salons brésiliens ainsi que d'autres prestigieuses récompenses internationales. Depuis 1986 il habite à Paris et expose fréquemment en Europe et aux Etats-Unis.

Ses oeuvres reflètent toute l'ambiance que l'on pouvait trouver il y a quelques années à Rio de Janeiro, et l'on se surprend à s'imaginer en beau gominé faisant "tangoter" les plus belles femmes (ou hommes, chacun ses goûts) qui puissent exister....!

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J'aime cette façon de peindre et surtout ce style dont je ne puis m'empêcher de faire un parallèle avec celui d'Otto Dix dans ces peintures de Berlin, d'entre les deux guerres 14-18 et 29-45 :

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27 mars 2010

Salon du livre

Salon_du_Livre_2010Il se tient à Paris, Porte de Versailles. Mais contrairement à l'année passée, je n'expose pas, la location du stand me revient trop cher pour les bénéfices que cela me rapportent. Je ne suis pas de taille à lutter à concurrence égale avec les grands éditeurs et les grandes enseignes. J'irais donc avec S...en tant que simple spectateur, voire acheteur, si je rencontre un confrère qui propose à la lecture le livre d'un nouvel auteur avec un réel talent et non un écorché vif, persuadé que seul un érudit est capable de comprendre son oeuvre, bref un insupportable poseur comme il y en a tant dans cette profession.

S... m'a tenu compagnie à la boutique toute la journée. Si bien qu'elle a passé très vite. Le matin c'est plutôt calme jusque 11h puis comme au restaurant c'est le coup de feu jusque 13h, tranquille jusque 16H et c'est reparti. Mais je ne me plains pas, ma clientèle est composée de gens agréables avec qui j'ai plaisir à discuter. Certains viennent avec un titre bien défini, parce qu'ils en ont entendu parlé, mais la plupart viennent fureter, s'enquérir régulièrement des nouveautées, demander des conseils, commander des ouvrages particuliers ou des livres peu demandés que je n'ai plus en rayons.

Pour les habitués, je prends le thé et/ou le café avec certains ce qui me permets de les fidéliser encore un peu plus, d'entretenir des liens avec pour points communs nos lectures. Je dois avouer que j'ai hésité pendant un moment à supprimer ou non mes petites tables au profit d'agrandir la visibilité de mes rayonnages et ma foi je ne regrette pas d'y avoir renoncé. Les gens viennent chez moi pour les livres d'accord mais également pour mon salon de thé. Non qu'il soit grand mais il est bien arrangé (hum, ne soyons pas modeste) grâce en partie à S... Ca leur permet de lier connaissance, de rompre leur solitude, autour d'un café et d'un livre, sans pour autant passer pour des dragueurs ou des importuns.  Merci à la Grande-Bretagne pour m'avoir soufflé cette idée de Librairie Coffee Shop..

14 mars 2010

Week end de folie

FreudTout avait bien commencé. Vendredi soir, je suis allé chercher mon chéri à son centre de danse. Nous sommes allés visiter l'exposition Lucian Freud au Centre Beaubourg. Peintre du XXème siècle,  qui a connu le succès assez tard et dont nous ne connaissions pas les oeuvres. Ces tableaux sont d'une réalité saisissante. On s'attend à tout moment voir le modèle quitter la toile. Et pour certaines scènes nous faisons preuve d'un réel voyeurisme en pénétrant dans l'intimité de ses corps dévoilés,tellement ils sont criants de vérité.

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Je m'étais toujours demandé pourquoi les artistes aimaient peindre les personnes "enveloppées", et un ami espagnol m'avait répondu que c'était parce qu'il y avait beaucoup de travail à faire, pour faire vivre sans vulgarité, ni obscènités ces amas de chair, et je crois avoir compris pourquoi en voyant cette exposition.

12882_img_0556000Après quoi, nous sommes allés diner au Gai Moulin toujours dans le Marais, restaurant sympathique. Au mur, des toiles peintes, banquette de velours rouge, cuisine soignée - si vous aimez diner au calme, ne venez pas trop tard - Pour terminer notre soirée dans une boîte de nuit. Là ça c'est gâté, il y avait beaucoup de monde, normal un vendredi soir. Ce qui l'était moins c'est l'excuse de la foule pour que des mains baladeuses nous tripotent le cul. Mon chéri en a fait les frais ; ça c'est un peu calmé quand j'ai dit à qui voulait l'entendre qu'il était avec moi. Résultat c'est moi qui me suis fait peloter et impossible de savoir à qui appartenait les mains. Oui, je sais les boites gays sont un peu spécialistes, mais quand même. J'étais tellement furieux que je me suis retourné d'un coup et j'ai attrapé, d'un air mauvais, les attributs du type que je croyais coupable pour lui faire passer l'envie de recommencer. Non mais, j'ai pas gardé les cochons avec ! Nous sommes rentrés chez S... son appartement était plus près de l'endroit ou nous étions que le mien. Et j'ai eu droit à un délicieux calin dont j'aurais voulu qu'il ne finisse pas mais bon...

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Samedi, je travaillais donc... je suis parti en le laissant vacquer à ses occupations. Le soir, affolement et branle-bas de combat. Pas de S... à la boutique, ni à l'appartement. En fait, Môssieur était sorti en laissant les clés à l'intérieur de l'appartement et évidemment, ne pouvait plus rentrer y compris dans l'immeuble puisque là aussi il faut une clé magnétique, et qu'il ne se rappelait plus du code qui avait changé au 15 février. Je passe les détails de l'ouverture de la porte blindée, mais ça a été folklo. Le serrurier devait finir le travail de remise en état de sa porte dimanche matin. Bernique. Il devait venir à 11h, ne voyant personne à 12h45, S...l'appelle, il venait de se réveiller. Devait venir pour 13h30 puis pour 16 h et enfin à 18h30 il appelle pour dire qu'en fin de compte le dépannage chez le client à pris plus de temps que prévu, il ne viendra que lundi soir mais qu'il fera les finitions gratuitement, mouais on verra ! S... va être contrarié de voir que nous avons été bloqués pour rien, lui le matin et moi l'après-midi. Du coup nous n'avons pas été voté puisque qu'on ne savait pas à quelle heure il allait passer.

Lundi S... travaille moi, non donc rebelote et là il a intérêt à venir, sinon je vais lui faire un esclandre dans sa boutique. C'est pas sérieux. Si je faisais pareil avec mes clients, il y a longtemps que j'aurais mis les clés sous la porte.

 

 

 

 

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