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zdraztvitié
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30 septembre 2009

Martin !

Aujourd'hui, surprise des surprises, j'ai vu arriver dans ma boutique une catastrophe ambulante. Moi qui avait toujours pris soin de ne pas communiquer mes adresses tant personnelle que professionnelle à des personnes dont je n'avais aucune envie qu'elles deviennent mes clientes ou amies j'ai eu le choc de ma vie.

Vers 16H j'étais occupé avec un client régulier qui me passait commande quand tout à coup, j'entends une exclamation poussée d'une voix de fausset, et suffisamment fort pour que les quelques quidam qui se trouvaient là relèvent la tête :"Mais c'est toi,  A....? (non c'est mon frère jumeau !), c'est donc ici que tu te caches..." Inutile de préciser que je suis devenu blême. Paris est grand, et bien pas suffisamment, il faut croire. Martin, le nez au vent, avait trouvé le moyen d'atterrir chez moi, dans ma boutique, alors qu'il habite  à l'autre bout de Paris et que mon quartier n'est pas son endroit de prédilection. C'est un garçon assez gentil, mais un peu extravagant et niveau discrétion c'est pas tout à fait ça. En le voyant, tu te dis obligatoirement "il en est".

Non seulement il nous a interrompu avec mon client mais en plus, a cligné de l'oeil d'un air entendu, comme si nous étions cul et chemise ensemble, et s'est mis près de la caisse m'attendant de pied ferme, et oui, ça c'est Martin. J'ai pris plus de temps qu'il ne m'aurait fallu pour finir avec mon client, espérant qu'il se lasserait et partirait, et bien non, gentil mais tenace !

En m'attendant, il a feuilleté quelques bouquins, en a choisi deux en prenant tout de même la peine de me demander ce que j'en pensais. Bof, je les avais lu en diagonale comme le font la plupart des libraires lors de la rentrée littéraire. On en tire l'essentiel pour pouvoir en parler aux clients intéressés, il y en a tellement qui sorte et pas toujours à notre goût.. Je ne lui ai pas fait de prix. Les affaires sont les affaires, mais il est suffisamment bien élevé pour ne pas en avoir sollicité un.

Il m'a demandé, presque en confidence de lui faire les honneurs des lieux et évidemment c'est dans ces moments là ou on aimerait que la boutique soit pleine qu'elle est vide. Il s'est un peu trop extasié à mon avis sur diverses choses. Puis a fini par me dire que c'était par hasard, qu'il était entré chez moi en allant voir un copain qui habitait 2 rues plus loin. Je l'ai cru car je sais pertinemment ne pas lui avoir donné l'adresse. Comme j'avais dis un jour que nous étions ensemble avec lui, Sergeï et Davidek que j'habitais au-dessus de mon lieu de travail. Il m'en a reparlé et ma demandé si ça ne m'ennuyais pas de lui montrer comment j'étais installé (ben si, justement ça m'ennuie). J'ai bien essayé de dire que ce n'était pas rangé, rien n'y a fait il avait réponse à tout. Sa curiosité était trop forte et je me suis trouvé acculé (j'aime pas ça). J'ai confié la caisse à une vendeuse que je prends en extra de temps à autre et nous voilà partis au 1er.

Il a visité chaque pièce de mon appartement, y compris les commodités, entendez : salle de bains et toilettes. Et bien entendu il a remarqué les photos de mon amour posé un peu partout, dont une grande dans notre chambre. "dis donc cachottier, S... est bien ton petit copain. Je n'avais aucun doute sur ton homosexualité, mais sur lui..." Pauvre S... il a du avoir les oreilles bourdonnantes.

Il a fini par partir (ouf)  en me promettant toutefois de revenir "...bientôt.."et de m'envoyer des clients (sourire crispé de ma part. Ben voyons, faisez faisez) tant mieux pour mon chiffre d'affaires, mais pas question que mon magasin devienne une succursale de la cage aux folles.

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28 septembre 2009

Git Yom Akkipourim

Ce soir j'ai accompagné babouchka à la schull. Bien qu'elle n'ai jamais pratiqué puisque ses parents l'ont fait baptiser à la Basilique Alexandre Nevski, il est des traditions qui perdurent quelques soient les persécutions et au travers des générations.

Nous avons assisté à l'office du matin et du soir, babouchka à l'étage avec les femmes et moi, au rez-de-chaussée avec les hommes. Pendant un moment je me suis demandé si je ne commettais pas un sacrilège puis, j'ai décidé que maintenant c'était comme ça et que si un Dieu existait il savait ce qu'il en était et ma foi étant intacte peut importe qui j'avais été. Ce qui comptais à l'heure actuelle c'était ce que j'étais devenu et ce que j'étais.

180px_FourspeciesEn passant la porte j'ai religieusement embrassé le bout de mes doigts pour les passer ensuite sur la mézouzah en spalmodiant la bénédiction d'usage. J'ai fait de même en mettant le châle de prières et les téphilines et lorsque la torah est passée je n'ai pu m'empêcher de tendre les franges de mon taleth pour la toucher et les baiser ensuite. Ces gestes sont venus tout naturellement comme si je n'avais jamais quitté la communauté, et bien qu'orthodoxe de père et de mère par conversion et n'étant plus rentré dans une synagogue ou une église et n'ayant plus prié depuis de nombreuses années, que ce soit dans une religion ou dans une autre toutes les prières et bénédictions me sont revenues, automatiquement, idem les mélopées et le balancement rituel. Les lettres de mon livre de prières semblaient me parler et danser devant mes yeux.

A un moment j'ai levé la tête et j'ai vu babouchka qui me regardait les larmes aux yeux. Cela m'a fait mal car je ne sais que trop bien pourquoi elles ont coulé et ce qu'elles signifient.

Je ne suis plus Zadznia et ça quoi qu'il en soit et quoi que je fasse, elle ne l'accepte que contrainte et forcée. Je suis A... fils de Tziporah et de Volodia. Je reconnais que pour elle ainsi que pour d'autres parents à qui ça arrive ce doit être un coup dur mais c'est ainsi. Pour que continuer nos bonnes relations, nous évitons d'en parler. C'est bien un des seuls sujet tabou dans notre famille.

 

 

 

26 septembre 2009

Les porcs, mufles, goujats et malotrus en tout genre

 Ca démarre dès le réveil. Notre porc grogne et baille bruyamment avant de se lever. Il continue par se gratter  soit le dos, soit d’autres parties plus intimes de son anatomie sans respect pour la personne qui partage sa  vie.  Il fait un tour aux toilettes ou là encore, il se distingue en ne fermant que rarement la porte, (bah oui pourquoi  se gêner, on est entre nous), se fait remarquer par le bruit quand ce n’est  pas par l’odeur. Ca continue au petit déjeuner ou il se fait servir, bâfre et parle la bouche pleine, plutôt qu’il ne mange, une bouchée poussant l’autre à peine rentrée et ou le  café sert à faire couler le tout.

Dans les transports en commun ça ne s’arrange pas. Le métro par exemple : ça commence déjà sur le quai  lorsque le train entre en gare :  notre porc bien qu’arrivé bon dernier laisse à peine les voyageurs descendre et bouscule les autres pour s’affaler en soufflant sur une des seules places disponibles, au mépris des personnes prioritaires ou plus âgées.  Une fois assis, son sans-gêne ne s’arrête pas là. Il lui faut ses aises. Pourquoi ne pas mettre sa serviette à coté de soi ou son sac par terre en bas de vos pieds quand ce n’est pas sur vos pieds. Ses jambes sont soient allongées, croisées ou tellement écartées que vous êtes obligés de vous tourner en partie vers l’allée ou vous recroqueviller  contre la paroi du wagon. L’afflux se faisant au fur et à mesure des stations et notre porc ne voulant pas se lever, Il se plonge dans la lecture d’un journal sans oublier d’en étaler les pages sur ses voisins, ou se met en contemplation des affiches du quai. A  défaut, il baille en ouvrant largement la gueule pour en montrer la profondeur et vous permettre d’en compter les carries ou les plombages, c’est selon…Certains sont occupés consciencieusement à se curer le nez pour évacuer ce qui en est récolté sur les sièges, au pire dans la bouche.  Il ne se lève bien évidemment qu’au dernier moment, oubliant au passage de dire pardon pour vos pieds qu’il a écrasé et/ou pour les malheureux qui ont été poussés sans ménagement  parce qu’ayant osé se trouver sur son passage.

Notre porc arrive enfin à son travail. Là, il se rue sur le distributeur  de boissons,  non sans s’être enquis auprès de la bonne poire de service, si elle avait de la monnaie pour lui offrir un café. Une fois bu, il finit par se décider à s’installer à son poste de travail. A l’heure du déjeuner, il  s’empresse de gagner son bistro favori  pour être un des premiers à s’installer sur la moelleuse banquette. Le plat servi, il se rue dessus sans s’occuper de savoir si tout le monde a  eu son assiette, en disant :  «vous ne m’en voulez pas si je commence, ça refroidit vite ». Le reste du repas est à l’avenant... L’après-midi se passe bon gré malgré, entre somnolence, éructations plus ou moins discrètes et gaz odorants. A la fin de la journée, le même  cérémonial se déroule, avec des transports un peu plus bondés, des odeurs un peu plus fortes, des attitudes et des mesquineries amplifiées,  avec pour seule excuse la fatigue de la journée.

Rentré chez lui, notre « as de la bienséance » se mettra à son aise en se vautrant sur son canapé et en pestant contre la faune qu’il a du supporter.

 

 

21 septembre 2009

Son départ

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A eu lieu dimanche dans la soirée. Je l'ai accompagné à l'aéroport, mais nous avons tout de suite été accaparés par Pierre, Paul, Jacques ce qui fait que nous n'avons pas eu de moment d'intimité. J'ai été frustré, d'un baiser, d'un dernier regard. En signe d'adieu, il a levé le bras en l'air, sans se retourner, en montant l'escalator. C'est sans doute mieux ainsi, Je n'étais pas "frais" et j'aurai eu du mal à retenir mes recommandations, complètement inutiles, vu que je ne connais pas ce pays, n'ai pas l'intention d'y aller un jour, et que mon chéri a l'habitude de voyager d'un bout du monde à l'autre. Je n'aurais pu que l'agacer et me rendre ridicule, mais qu'est ce que le ridicule ? quand on est amoureux. Il est pour les autres, jamais pour soi ni pour celui qu'on aime.

Je garde sa minette et ça a bien commencé, en me réveillant ce matin. J'ai senti une odeur suspecte, j'ai eu beau chercher pas moyen de trouver, jusqu'au moment ou j'ai failli mettre le pied dessus. Je lui ai mis le museau dedans car ce n'était pas un accident. Sa litière était propre de chez Mr Propre, et la saleté qui avait séché n'était pas "dérangée" donc.... Mle se vengeait de l'absence de son maître en me faisant une "vacherie".

Ce soir quand je suis rentré, elle m'attendait derrière la porte et elle avait entrainé dans son sillage le pyjama de mon amour, ou du reste elle avait du se vautrer une partie de la journée puisqu'encore tiède. Moi qui comptait me coucher avec l'objet du délit encore imprégné de son odeur, c'est raté. Ben oui, nous sommes deux à nous le partager, lequel à le plus de droit ? sa minette qui vit avec lui depuis depuis 6 ans, ou moi qui partage sa vie depuis 2 ans ?

Il ne reviendra qu'à la mi-Octobre voir plus tard. En attendant, j'ai reçu un coup de fil de l'aéroport de Berlin ou il me disait qu'il était bien arrivé et me demandait comment allait sa minette (le couple infernal). Je vais finir par être jaloux de son chat ! En attendant, je me suis acheté pour ce soir un plat cuisiné que je n'aurai qu'à mettre au micro-onde. C'est pas bon, mais je n'ai pas le coeur (ni surtout le talent) de me préparer quelque chose. De nouveau, ça va être la valse sandwichs et boites de conserve, les cuisines ne me connaissant que pour les dégâts que j'y occasionne. De toute façon quand on a un cordon bleu à la maison on se sent un peu péteux devant sa pitoyable omelette, seule chose que l'on sait cuisiner...

Nous devions aller à la Techno Parade samedi, mais mon amour s'est réveillé tard (hum oui toujours le samedi matin) et souhaitait se reposer et paresser au lit. Inutile de dire que je ne pouvais qu'aquiescer...

20 septembre 2009

Encore une tournée, une !

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Et c'est reparti, mais cette fois-ci pour l'Allemagne, ce pays maudit entre tous. Mon chéri va se produire à Berlin. Il part ce soir et je suis anéanti. J'ai beau savoir que c'est son métier, il n'empêche que je ne m'y fait pas. A chaque départ, je suis inquiet de ce qui peut advenir. Pourvu que son voyage se passe bien. Vont-ils être bien accueillis ? bien logés ? la troupe aura-t-elle le succès escompté ?  Vas-t-il manger correctement ? car si je ne suis pas derrière il saute allègrement les repas. Je n'arrive pas à résoudre son ou ses problèmes d'anorexie, car je suis sur que c'est de ça qu'il s'agit. Le connaissant et la haute opinion qu'il a, hum, que nous avons des psy c'est peine perdue que je lui en parle...

Normalement, puisqu'ils ont été invités, tout devrait bien se passer, mais sais-t-on jamais ? Chose curieuse, je suis moins inquiet lorsqu'il part en tournée à Londres, ou en Asie voire, dans les Emirats. Nous avons préparé ses sacs de voyage hier, dans la soirée. Il ne reste plus qu'à rajouter ses affaires de toilettte. Sa minette rôde autour comme une âme en peine. Elle ne nous quitte pas d'une semelle et cette nuit nous l'avons eu en bonnet de nuit. Elle sent qu'il va partir. Mon amour a été déçu quand je lui ai dit que je ne viendrais pas le voir danser, mais je crois qu'il a compris pourquoi.

Seigneur, il n'est pas encore parti que je suis en train de gâcher notre dernier jour ensemble par mes angoisses et mes récriminations. Mon amour dort encore. Je vais lui préparer son petit déjeuner histoire de bien commencer cette journée. De plus ça m'évitera de ruminer.

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18 septembre 2009

A git shabbèss - A git yohr

Tu parles d'un réveil en fanfare ! mais tout est excusé et pardonné aujourd'hui. Davidek avait tellement peur d'oublier de me souhaiter Shana Tova qu'il m'a téléphoné de bon matin c'est à dire à 6h30 alors que je finissais de me réveiller devant mon café. Son rêve le plus cher serait que je revienne à la foi d'Israêl et je dois reconnaitre qu'il ne ménage pas ses efforts. Malheureusement pour lui, ça n'arrivera pas. Je suis complètement athé. Je suis devenu un appikor.

Je maintenais certaines traditions pour mes arrières grands-parents et mes grands-parents tant qu'ils vivaient et par respect pour toutes les humiliations et souffrances endurées pour ce qui n'est pour moi qu'une légende et qui plus est une légende sanguinaire, mais une belle histoire tout de même et, je continue à présent par respect pour babouchka. Mais le jour ou elle s'éteindra, ma "foi toute relative" cessera avec elle.

Ce soir, à la nuit tombée je vais aller avec mon amour à la schull. Nous y retrouverons des personnes du Beit Haverim avec qui nous avions sympathisé et par qui il avait été bien accepté. Je n'ai aucune inquiétude par rapport à lui. Il sait parfaitement se comporter dans un contexte qui n'est pas le sien. Preuve s'il en faut de son intelligence.

De toute façon c'est avec lui ou sans moi !

17 septembre 2009

Lessivé !

045C'était mon état physique d'hier soir. Comme beaucoup de mercredi, nous sommes allés au BHV en nocturne. Nous avons fait les trois magasins. Le BHV classique, le BHV hommes et le BHV bestioles en tout genre (comprenez : accessoires pour chiens et chats).

Nous aimons beaucoup ce magasin  (le classique) et en particulier mon chéri. Pourquoi ? tout simplement parce qu'il a un rayon arts ménager de toute beauté et très bien achalandé, que mon amour est incollable sur les nouveautés qui sortent, les meilleurs ustensiles de cuisine, les recettes, les ingrédients etc... et qu'il a grand plaisir à naviguer dans les rayons, sans pitié pour mes pieds qui crient grâce. Enfin, ce n'est pas moi qui vais me plaindre s'il aime jouer les "torchonnettes" surtout que la plupart du temps c'est pour moi.

Nous avons fait le magasin du dernier étage, rayons : photo, ordinateurs et imprimantes, jusqu'au sous sol : escabeau pliant, poignées de portes, etc... en passant par le rayon tissu qui selon lui est plus que médiocre (tu m'étonnes ! lui qui a l'habitude de la soie et du cachemire, c'est sur que la cretonne et le polyester ne lui aient pas fait d'effet), et bien évidemment le rayon : créativité, dessins, peintures, toiles, pinceaux, etc... Comme ce magasin fait souvent des réductions, ce qui est le cas actuellement avec les 6 jours, nous avons acheté des toiles en promotion.  Comme dit mon amour : " si mes peintures se révêlent être des croûtes, nous n'aurons pas de regrets".

Au sous-sol, c'était surtout pour moi qui aime bien bricoler.

Nous sommes ensuite allés au BHV hommes voir un peu de quoi il retournait. Un ami nous ayant recommandé des dessous Dolce & Gabana, nous nous y sommes intéressés. J'ai trouvé ma taille mais nous avons eu quelques difficultés pour trouver celle de S... On verra bien si l'effet produit sur mon amour par mes nouveaux dessous sera à la hauteur de notre recherche...

046Puis nous avons atteint, le BHV pour les animaux de compagnie. C'est dingue la diversité des articles qui peuvent être créés pour nos bestioles adorées et capricieuses. Quant au design et aux matériaux et/ou matières utilisées : tissu coton, velours, peluche, simili cuir, cuir (ça c'est pour les paniers et les sacs de transport), plastique aux couleurs bonbons pour les chatounettes (entendez par là des litières, avec pelle à crottes ou balayette assorties), gamelles figuratives pour les chats et chiens, griffoirs en corde ou en carton qui dégage une odeur d'herbe fraiche, quand votre petit monstre favori se décide et par miracle de l'utiliser, litière compacte déjà utilisée par nous ainsi qu'absorbe odeur. Y a pas à dire, Il y a tout pour combler qui au fait ? l'animal ? le maitre complètement gâteux de sa bestiole (n'est-ce pas mon chéri ?) et qui satisfait ainsi son désir d'enfant et/ou comble ainsi sa solitude ou, le magasin qui voit son chiffre d'affaires grimper en flêche ?

Comme nous étions flappis, nous avons pris une consommation pour nous reposer au Cox puis nous sommes allés diner en ville avant de revenir tranquillement chez nous, mais chargés comme des ânes. Parait que les pd adorent faire les magasins, vous y croyez vous ?

13 septembre 2009

Au petit matin

Quand je l'ai senti bouger, mes lèvres et mes mains se sont avancées pour l'embrasser et le caresser. Encore dans un demi-sommeil, il s'est paresseusement retourné sur le dos et j'ai remarqué que "c'était le bon moment". sa branche était dressée, le bourgeon dégagé, la tige ne demandait qu'à transpirer la goutte de rosée annonçant l'écoulement de la sève.

 Je l'ai laissé se réveiller complètement avant d'appuyer mes caresses. Il m’a rendu mon baiser, d’un air alangui, les yeux clos, un sourire flottant sur ses lèvres encore gonflées de sommeil. Ce qui est agréable chez mon amour, c’est que quelque soit l’heure ou il se et/ou je le réveille, il est toujours de bonne humeur. Toujours disposé à faire ce que l’on attend de lui.

 Mon chéri ayant à présent les yeux bien ouverts, j’ai laissé mes mains courir sur son corps, chercher les tétons perdus dans la pelouse de son torse, une fois trouvés, j’y appliquais mes lèvres pour les titiller de ma langue, les faisant se dresser au maximum. Mon amour a poussé un gémissement en se cambrant et en rentrant un peu le ventre. Pendant ce temps, une de mes mains descendait à la rencontre de son nombril qui légèrement ressorti, fait penser à un bouton poussoir. Mon autre main entourait son épaule droite et la caressait. Je retardais par plaisir l’impatience que j’avais à toucher la branche qui, comme si elle se trouvait au vent, se balançait à intervalles réguliers.

 N’en pouvant plus ni l’un ni l’autre, j’accédais à notre désir commun. Je me mis à frôler de ma bouche, son ravissant jardin, m’attardant sur la base de la branche pour remonter jusqu’au  baissa et écarta ses jambes qui étaient relevées. Son plaisir était certain, il me le laissait voir. En regardant le bourgeon, je vis que la tige avaient laissé passer la rosée, je lui en badigeonnais le bourgeon sachant que peu après la sève jaillirait avec la force d’un torrent.

 

 

12 septembre 2009

Oh mon amour je t'aime (2)

 

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Vendredi soir. Lorsque je suis rentré chez nous, mon amour m'attendait comme je l'espérais. Il était tout mignon tout beau. rasé de frais. Il avait revêtu une chemise blanche, un pantalon de cuir noir et des Jodhpurs noir. Le vendredi est un jour sacré pour nous, c'est notre jour préféré de la semaine. Le jour ou nous allons au restaurant, ou nous passons la soirée entre amis ou dans un de nos bars gays préférés. C'est aussi le jour ou nous nous faisons l'amour plus intensément que les autres jours.

Nous sommes allés diner à la Cafetière, petit restaurant qui n'accepte que ses habitués et pour en faire partie c'est au feeling. Les patrons, d'un certain âge sont gays, et sélectionnent leur clientèle de façon drastique. La cuisine y est typiquement française et gastronomique. Chaque client à sa table respective, nous nous sommes donc installés à la nôtre et en attendant notre repas, nous avons savouré un apéritif préparé et offert gentiment par nos hôtes. L'avantage de ce restaurant c'est que c'est un endroit calme, que tous les clients se connaissent plus ou moins mais sans intimité. Chacun respectant tacitement la vie des autres ; si bien que l'on peut parler sans crainte d'être écouté, venir avec qui l'on veut sans être regardé avec "curiosité". Dans cet endroit, pas de m'as-tu vu, pas de folles, ni de gros bras. Des  gens simples hommes et femmes, homos ou pas, n'ayant rien à prouver.

J'aime voir mon amour un peu grisé par le vin. Ses yeux brillent, il me regarde d'une certaine façon, va même jusqu'à me toucher les doigts sur la nappe. Je le sens réceptif et plein d'audace. Nous sommes seuls au monde, avec notre amour que rien ne vient perturber Les plats arrivent avec régularité, sans que nous ayons besoin de nous en inquiéter et avec une telle discrétion qu'il nous arrive d'oublier de remercier. Nous prolongeons ce moment d'intimité par du café pour nous deux et un armagnac pour moi.

Nous sommes ensuite allés danser, dans une boite interlope à dominance gays et travestis tout de même. A un moment j'ai quitté mon amour pour aller chercher des boissons et un importun avait déjà essayé de le draguer. Peine perdue, Mon S... est fidèle. Nous avons dansé tous les deux, n'admettant aucun intrus entre nous. Je l'ai embrassé devant tout le monde et il m'a rendu mon baiser. Nous nous sommes affichés en tant que couple gays. Mon amour l'a compris et l'a bien accepté

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Nous sommes rentrés vers 3h du matin. Mon chéri était fatigué et nous nous sommes couchés immédiatement. Malgré mon désir, je l'ai d'abord laissé dormir tout en sachant parfaitement que plus tard, une fois reposé, il se rappelerait à moi. Ce qui  n'a pas manqué... 

8 septembre 2009

Pd je suis, Pd j'assume !

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