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17 juin 2013

Titanic - Exposition du 01/06 au 15/09/2013 Porte de Versailles à PARIS

P1010546Je dois avouer ne pas être fan de l’histoire du Titanic, racontée sous toutes les formes et montée en films à gros budget romancée à souhait. Toutefois, mettant trouvé dans le quartier de mon roudoudou pour avoir aéré son appartement et relevé son courrier pendant son absence et ne sachant comment occuper mon dimanche après-midi, j’y suis allé faire un tour.

Après avoir affronté une queue relativement fluide, et pris mon billet à l’entrée, il m’a été remis en plus d’un audiophone me donnant des explications sur chaque photo et/ou objet numéroté, une carte d’embarquement comportant au verso le nom d’un passager, la classe choisie, sa destination et le motif, etc.. réplique exacte de celle détenue par les véritables passagers du Titanic.

Nous découvrons sur les murs de la première salle d’exposition, des photos des journaux d’époque, relatant les circonstances du naufrage, l’appel de détresse et la photo de l’officier radio, ainsi que deux maquettes du bateau.

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Dans les salles suivantes, les murs se couvrent de photos nous montrant les ingénieurs qui ont conçu et réalisé le projet, les plans, sa technologie, ainsi que des schémas pour nous aider à comprendre et situer les répartitions du bateau, ainsi que les classes. Au milieu de ces salles, sont exposés sous vitrines, divers objets remontés des eaux, tels : objets de toilettes, flacons de parfum, monnaie et billets de banque, vêtements, vaisselles, bijoux, etc... 

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Au fur et à mesure que nous traversons les salles d’exposition, nous pénétrons un peu plus dans l’intimité du bateau et des personnalités s’y étant embarquées, des portraits muraux sont là pour nous les rappeler ainsi que leurs histoires. Nous parcourons les cursives reconstituées, ainsi que les cabines des 1ères classes très luxueuses avec chambre, salon, salle de bain dont tout le mobilier est en acajou serti de bronze. Pour les 3ème classe, le confort est plus spartiate puisque les lits sont superposés et ressemblent plus à des caisses de bois, d’autant que les voyageurs pouvaient s’y entasser à 10 par cabine.

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Une salle à manger  a également été reconstituée avec son mobilier, ses ustensiles de cuisine et sa vaisselle. Les menus pour les différentes classes sont affichés et l’on peut alors mesurer la différence de traitement des passagers selon la classe sous laquelle il voyage (rareté et complexité des mets servis). 

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En quittant les appartements des voyageurs, on pénètre au cœur du bateau, dans la salle des machines où s’entassent les ouvriers, les photos mises sur les mur nous rappellent que si pour certains c’était une croisière d’agrément pour d’autres, il en était tout autrement. Nous pouvons nous rendre compte de l’épaisseur des portes étanches 

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P1010539de la grosseur des vis et des écrous. Reconstitution est faite de l’ultime rencontre entre l’iceberg et le bateau. Au milieu de cette dernière salle, sont présentés différents appareils de navigation, au mur, la liste et les noms des passagers ayant survécus ou non  - (en regardant au verso de la carte d'embarquement qui vous a été remise à l'entrée vous pourrez ainsi voir si "vous avez survécu") - ainsi qu'un petit film nous expliquant la rencontre entre le bloc de glace et le bateau.

La visite se termine bien évidemment par la boutique ou l’on peut acquérir nombre de reproductions et/ou d’objets, de cette tragédie, tous plus laids les uns que les autres avec le nom Titanic figurant en grosses lettres sur chacun d'eux. mais également de magnifiques et très intéressants ouvrages racontant l’épopée de ce navire, du projet, à son naufrage en passant par sa construction, sa vie en propre, ainsi que celles de ses passagers les plus prestigieux.

La vidéo de l'exposition faite avec nos photos personnelles :

 

Mon avis : Volodia

Malgré l'endroit où se déroule l'exposition (de grands hangards) celle-ci est très bien mise en scène. Dès notre entrée dans la première salle on est tout de suite mis dans l'ambiance d'autant que les salles suivantes ont des lumières tamisées, vaguement bleu pour imiter les fonds marins, un peu orange lorsqu'on arrive vers les portes étanches et la chaufferie.

J'ai été étonné du nombre d'objets ayant pu être remontés du fond des eaux et surtout leur bon état malgré des années dans les profondeurs. Les explications et commentaires entendus dans l'audiophone suffisent à vous mettre dans l'ambiance au point que je me suis pris au jeu, et que c'est de bon gré que je me suis laissé guidé au travers des salles, à ressentir l'atmosphère qui se dégageait de tous ces vestiges.

Malgré tout, même si voyager sur ce paquebot fait un peu rêver, je ne peux m'empêcher de penser aux ouvriers et surtout aux machinistes qui faisaient avancer ce géant des mers. Le rêve n'était pas pour tout le monde loin s'en faut et ma compassion va plutôt à ces humbles qu'à ces personnalités prestigieuses et nantis qui le peuplaient.

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En bref, c'est une exposition très intéressance et chargée d'émotion, qui n'a rien à voir avec les romances dont on nous a rabattu les oreilles et les yeux. Et c'est avec un plaisir non dissimulé que j'ai passé cet après-midi. 

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2 juin 2013

"Garden Of Domina" - HARUKAWA NAMIO

86785305_p Exposition du 23 /05 au 10/10/2013 - Musée de l'Erotisme à Paris

"Le jardin de Domina"

Armée de formes opulentes, Kana écrase les hommes sous sa croupe et les éveille aux joies de la servitude.

Elle ouvre d'abord un salon de beauté qui n'emploie que des hommes masochistes puis une entreprise de prestation d'esclaves. Grâce à elle, les femmes acquièrent la confiance et l'éclat nécessaires pour soumettre les hommes.

Elle crée finalement un parc à thème où l'on peut profiter en plein air d'attractions animées par des esclaves. Kana a bati un véritable paradis, mais elle a de plus grandes ambitions et aspire à de nouveaux plaisirs.

Outre une soixantaine d'oeuvres originales tirées de son dernier récit en image, Le jardin de Domina, la première expositon hors du Japon de HARUKAWA Namio comprendra éalement des groupes de 4 images illustrant une situation, dans le style habituel de l'artiste.

 

A propos de l'artiste :

Né en 1947 à Osaka au Japon.

Son nom de plume reprend deux noms de femmes : HARUKAWA est le nom de famille de l'artiste HARUKAWA Masumi (actrice principale de "désir meurtrier" d'IMAMURA Shôhel, 1964) et Namio est l'anagramme de Naomi, prénom de l'héroîne du roman de TANIZAZAKI jun'ichirô, Un amour insensé.

Dès le lycée, il publie des oeuvres dans le courrier des lecteurs de Kitan Club (Le Club des histoires étranges), le précurseur des pulp magazines japonais. A travers la représentation d'une femme sublime aux formes magnifiquement opulentes et des hommes qui la servent, HARUKAWA dépeint le masochisme masculin et occupe une place de premier plan dans ce domaine. 

Vidéo désactivée par youtube au motif qu'elle pouvait choquer certains auditeurs......mouais encore des mémères chichipoufs qui confondent art et pornographie.

Toutefois, les photos prises lors de l'exposition sont diponibles dans la rubrique albums photos du blog sous le titre : Garden Of Domina

 

Mon avis : Volodia

J'ai adoré cette exposition,"jouissive" au demeurant, toutes ces femmes sublimes, plantureuses, fantasmes de tous les désirs remettant les hommes à la place ou ils sont le plus vulnérable...

1 juin 2013

Placid & Muzo encore un peu de sexe !

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Pour adultes avertis uniquement

 

Exposition à voir au musée de l'Erotisme à Paris du 23 mai 2013 au 10 octobre 2013.

 

... Un regard intéressant sur les rapports entre les hommes et les femmes, entre caricatures de sexisme ordinaire, psychoses et relations conflictuelles parfois violentes entre les femmes et les hommes...

 


  

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