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28 mars 2010

Le nouveau visage du hassidisme

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27 mars 2010

Salon du livre

Salon_du_Livre_2010Il se tient à Paris, Porte de Versailles. Mais contrairement à l'année passée, je n'expose pas, la location du stand me revient trop cher pour les bénéfices que cela me rapportent. Je ne suis pas de taille à lutter à concurrence égale avec les grands éditeurs et les grandes enseignes. J'irais donc avec S...en tant que simple spectateur, voire acheteur, si je rencontre un confrère qui propose à la lecture le livre d'un nouvel auteur avec un réel talent et non un écorché vif, persuadé que seul un érudit est capable de comprendre son oeuvre, bref un insupportable poseur comme il y en a tant dans cette profession.

S... m'a tenu compagnie à la boutique toute la journée. Si bien qu'elle a passé très vite. Le matin c'est plutôt calme jusque 11h puis comme au restaurant c'est le coup de feu jusque 13h, tranquille jusque 16H et c'est reparti. Mais je ne me plains pas, ma clientèle est composée de gens agréables avec qui j'ai plaisir à discuter. Certains viennent avec un titre bien défini, parce qu'ils en ont entendu parlé, mais la plupart viennent fureter, s'enquérir régulièrement des nouveautées, demander des conseils, commander des ouvrages particuliers ou des livres peu demandés que je n'ai plus en rayons.

Pour les habitués, je prends le thé et/ou le café avec certains ce qui me permets de les fidéliser encore un peu plus, d'entretenir des liens avec pour points communs nos lectures. Je dois avouer que j'ai hésité pendant un moment à supprimer ou non mes petites tables au profit d'agrandir la visibilité de mes rayonnages et ma foi je ne regrette pas d'y avoir renoncé. Les gens viennent chez moi pour les livres d'accord mais également pour mon salon de thé. Non qu'il soit grand mais il est bien arrangé (hum, ne soyons pas modeste) grâce en partie à S... Ca leur permet de lier connaissance, de rompre leur solitude, autour d'un café et d'un livre, sans pour autant passer pour des dragueurs ou des importuns.  Merci à la Grande-Bretagne pour m'avoir soufflé cette idée de Librairie Coffee Shop..

27 mars 2010

Il est rentré !

staiancoradormendoamore_blogRoudoudou, mon amour, ma petite caille indienne est rentré de tournée jeudi dans la soirée, complètement flappi, les pieds en sang mais un gros chèque dans la poche qu'il s'est empressé de me montrer. Cet argent il l'a amplement mérité, gagné grâce à son professionnalisme et surtout la vigueur de ses jambes.

J'avais commandé un super repas chez "Pouchkine" mais il a eu peu de succès. Il avait un sérieux besoin de se reposer. Je l'ai aidé à se coucher et il s'est endormi aussitôt une fois entré dans les toiles, sa minette à ses côtés. A l'aube j'ai été réveillé par des miaulements impatients et j'ai vu mon amour revenir dans notre chambre les yeux encore ensommeillés après avoir nourri son petit monstre à quatre pattes. Il m'a fait pitié, il dormait littéralement debout. Mais surprise, lorsqu'il s'est recouché je me suis aperçu que toute une partie de son corps était, elle, bien animée et ne demandait qu'à s'exprimer. Nous nous sommes donc réveillés mutuellement en douceur, avant de profiter l'un de l'autre.

Notre désir était puissant car contenu depuis plus d'une semaine. Nous avons comme à chacun de ses départs et chacun de ses retours fait l'amour intensément. Je ne me lasse pas, il semble que lui non plus. Nous découvrons une nouvelle sensualité, nous éprouvons de nouvelles sensations. Je me repais de chaque geste, de chaque repli de peau, de sa chaleur et de son odeur. Sa douceur dans l'intimité est telle qu'il m'arrive d'avoir peur de le blesser, tant physiquement que moralement par mes ardeurs.

J'ai réussi à le faire s'oublier au point de lâcher un cri au moment de notre jouissance. Et surtout à lui faire oublier la honte qu'il pourrait en éprouver. Hum oui, il n'est pas encore tout à fait décoincé

20 mars 2010

Triste week end qui s'annonce !

Mon amour est à Lyon depuis mardi dernier. Il devait rentrer ce soir ou demain dans la journée, mais du fait de leur succès, les exhibitions sont prolongées jusqu'à jeudi prochain. Bien qu'heureux pour lui que tout se passe bien, je suis déçu (en bon égoîste, que je suis) en un premier temps d'avoir du fêter presque seul (malgré babouchka toujours fidèle au poste) mon anniversaire, idem en ce qui concerne ce week end et toute une partie de la semaine prochaine. Mais je n'ai rien à dire, il ne m'avait rien caché de ses obligations lorsque nous nous sommes rencontrés. Donc, faisons bon gré malgré... En l'occurrence et au fur et à mesure que le temps passe, plutôt malgré !

Pour éviter de trop ruminer, je vais sortir ce soir et renouer avec mes bonnes habitudes de pd. Cela fait un moment que je ne suis pas allé à la "Boîte à Frissons", peut être aurais-je la chance de croiser quelques têtes connues qui me distrairont de cette solitude qui m'envahit. Depuis que S... et moi sommes amis. Je n'éprouve plus que rarement le besoin de sortir seul dans de tels lieux. La drague ne m'intéresse plus, mais il est vrai que je n'en ai jamais été féru. Sans doute parce que je savais que ces aventures ne menaient à rien sinon à satisfaire mon égo, que ce soit en tant que dragueur ou dragué. Ce qui ne change guère en revanche, c'est ma libido, qui s'est simplement concentrée sur S... me rendant insupportable l'idée que d'autres puissent ressentir de tels désirs vis à vis de lui ! hum m'a jalousie aussi s'est exacerbée me rendant suspicieux, alors que manifestement je n'ai aucune raison de douter de lui... Jalousie quand tu nous tiens ! 

20 mars 2010

Anniversaire

plaque_30_ansle 18 mars ! J'avais mis mon réveil 1h et demi plus tôt que d'habitude, de peur de rater le départ de mon amour pour Lyon. Il avait déjà bu son café et préparé mon petit déjeuner. Sur le canapé du salon, trônait en évidence, le tableau de moi qu'il avait fait. Un portrait en pied, traité de façon moderne en peintures acryliques. Un mot était glissé dans l'encadrement, mais comme il préférait que je le lise hors sa présence. J'ai malgré mon impatience accédé à son souhait. Non seulement il a dû mettre un temps fou pour faire cette toile et ce, en raison de ses répétitions, représentations et obligations de toutes sortes. Mais il a réussi à garder le secret, C'est ainsi que je comprends le pourquoi : "...il vaut mieux que je dorme chez moi, je rentre trop tard le soir..." En regardant ce portrait,  j'y décèle tout ce que j'essaye de cacher et que lui a réussi à saisir. Mais quand ? comment ?

Mon amour qui avait appelé un taxi a refusé que je l'accompagne à la gare. Il est vrai que j'ai de plus en plus de mal à dissimuler mes émotions, mes recommandations et mes effusions. Ce qui je le reconnais peut être embarrassant pour lui. Quant à moi, je me fiche royalement de ce que les autres pensent, j'assume notre couple et surtout ce que je suis.

Nos embrassades se sont donc terminées à l'embrasure de notre porte. Et c'est le coeur serré que j'ai vu de ma fenêtre s'éloigner son taxi. J'ai heureusement été occupé toute la journée par des clients, commandes, livraisons, etc... ce qui m'a évité de "penser". Des connaissances et amis ne m'ont pas oublié et après mon diner chez babouchka, nous sommes allés finir la soirée à la "Calèche".

Je fais maintenant partie des gays d'âge mur.

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14 mars 2010

Pauvre Shivanna !

Mon amour a découvert non seulement qu'il pouvait faire des films vidéos avec son appareil photos numérique mais qu'il pouvait aussi les mettre en ligne sur son ordinateur. Il a compris comment faire ses réglages. Hum il était temps, mais ne soyons pas mauvaise langue ce n'était pas évident pour lui et encore moins pour moi qui n'y entend rien. Toujours est-il que lui qui ne se séparait pas de son appareil, le trainant partout ou il allait et tous les jours (même lorsqu'il va travailler),  là c'est de la folie furieuse.

Depuis vendredi, il l'a à la main et bien évidemment son modèle favori, volontaire et désigné d'office, c'est sa minette. Et il n'est pas prêt de la laisser tranquille. Pauvre Shivanna ! Elle qui ne demande qu'à vivre sa petite vie pépère de chat d'appartement, faisant de l'exercice en tournant autour des pieds des meubles, se goinfrant à heures fixes, se lêchant et se pourlèchant pour la toilette pendant des heures, avant de piquer du museau dans le moëlleux de nos oreillers ou dans son panier. Quand S... est là, elle n'a plus un moment de paix. Inconscient, il la poursuit, la traque dans tous les coins et recoins de l'appartement et/ou du magasin, l'appareil en mains. L'obligeant à "jouer" son rôle de chat espiègle en l'asticotant avec sa ceinture de robe de chambre ou un bout de ficelle, ce qui est bien plus drôle sur une vidéo.

14 mars 2010

Week end de folie

FreudTout avait bien commencé. Vendredi soir, je suis allé chercher mon chéri à son centre de danse. Nous sommes allés visiter l'exposition Lucian Freud au Centre Beaubourg. Peintre du XXème siècle,  qui a connu le succès assez tard et dont nous ne connaissions pas les oeuvres. Ces tableaux sont d'une réalité saisissante. On s'attend à tout moment voir le modèle quitter la toile. Et pour certaines scènes nous faisons preuve d'un réel voyeurisme en pénétrant dans l'intimité de ses corps dévoilés,tellement ils sont criants de vérité.

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Je m'étais toujours demandé pourquoi les artistes aimaient peindre les personnes "enveloppées", et un ami espagnol m'avait répondu que c'était parce qu'il y avait beaucoup de travail à faire, pour faire vivre sans vulgarité, ni obscènités ces amas de chair, et je crois avoir compris pourquoi en voyant cette exposition.

12882_img_0556000Après quoi, nous sommes allés diner au Gai Moulin toujours dans le Marais, restaurant sympathique. Au mur, des toiles peintes, banquette de velours rouge, cuisine soignée - si vous aimez diner au calme, ne venez pas trop tard - Pour terminer notre soirée dans une boîte de nuit. Là ça c'est gâté, il y avait beaucoup de monde, normal un vendredi soir. Ce qui l'était moins c'est l'excuse de la foule pour que des mains baladeuses nous tripotent le cul. Mon chéri en a fait les frais ; ça c'est un peu calmé quand j'ai dit à qui voulait l'entendre qu'il était avec moi. Résultat c'est moi qui me suis fait peloter et impossible de savoir à qui appartenait les mains. Oui, je sais les boites gays sont un peu spécialistes, mais quand même. J'étais tellement furieux que je me suis retourné d'un coup et j'ai attrapé, d'un air mauvais, les attributs du type que je croyais coupable pour lui faire passer l'envie de recommencer. Non mais, j'ai pas gardé les cochons avec ! Nous sommes rentrés chez S... son appartement était plus près de l'endroit ou nous étions que le mien. Et j'ai eu droit à un délicieux calin dont j'aurais voulu qu'il ne finisse pas mais bon...

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Samedi, je travaillais donc... je suis parti en le laissant vacquer à ses occupations. Le soir, affolement et branle-bas de combat. Pas de S... à la boutique, ni à l'appartement. En fait, Môssieur était sorti en laissant les clés à l'intérieur de l'appartement et évidemment, ne pouvait plus rentrer y compris dans l'immeuble puisque là aussi il faut une clé magnétique, et qu'il ne se rappelait plus du code qui avait changé au 15 février. Je passe les détails de l'ouverture de la porte blindée, mais ça a été folklo. Le serrurier devait finir le travail de remise en état de sa porte dimanche matin. Bernique. Il devait venir à 11h, ne voyant personne à 12h45, S...l'appelle, il venait de se réveiller. Devait venir pour 13h30 puis pour 16 h et enfin à 18h30 il appelle pour dire qu'en fin de compte le dépannage chez le client à pris plus de temps que prévu, il ne viendra que lundi soir mais qu'il fera les finitions gratuitement, mouais on verra ! S... va être contrarié de voir que nous avons été bloqués pour rien, lui le matin et moi l'après-midi. Du coup nous n'avons pas été voté puisque qu'on ne savait pas à quelle heure il allait passer.

Lundi S... travaille moi, non donc rebelote et là il a intérêt à venir, sinon je vais lui faire un esclandre dans sa boutique. C'est pas sérieux. Si je faisais pareil avec mes clients, il y a longtemps que j'aurais mis les clés sous la porte.

 

 

 

 

11 mars 2010

יום נעים לכולכם

9 mars 2010

La pintade et les chapons, le retour !

42821408_pDans l'après-midi, s'est rappelé à moi le souvenir déplaisant de la pintade et de son chapon, en raison d'un camion Scania qui s'est garé dans ma rue, devant mon magasin. Ben voyons pourquoi pas ? N'oublions pas "Scania la Rolls Royce des camions".  - Faut dire qu'elle avait raison, c'est vrai qu'il était beau ce camion - C'est pas moi qui le dit mais notre pintade favorite de chez Scania en couple avec le chapon-pintade (plus chapon que pintade ou l'inverse ?)

On peut se  le demander à voir sa tête (qui entre-nous ferait avorter une couvée de singes). A elle seule, elle regroupe toute une ménagerie. Imaginez une tête de fille allongée, un peu chevaline en raison d'une dentition qui se découvre largement lorsqu'elle sourit. Des cheveux filasses, peu abondants et couleur queue de vache, coupés court évidemment pour donner l'air plus masculin (désolé ma poule, mais c'est pas tout à fait ça). Portant une chemise à carreaux (la butch en goguette) et pour couronner le  tout une bite en plastique (j'ai horreur de ce mot que je trouve particulièrement obscène mais elles parlent ainsi, donc, je m'adapte !) dans son jean pour se donner l'illusion et faire croire, à qui le veux bien, qu'elle est née avec des attributs masculins naturels.

Hum, d'accord, je ne suis pas tendre avec elles, mais n'ai aucune raison de l'être ayant été assaillis (mon compagnon et moi) de mails d'insultes, orduriers (que du reste, notre avocat nous a dit de garder en cas de procès et qui serviront de preuves). D'appels téléphoniques : 2 sur le fixe de mon ami... et 3 ou 4 sur le portable au point que nous avons été obligés de faire une main courante pour harcèlement et changer nos numéros. Pratique quand ça fait plus de 10 ans qu'on a le même et dans nos métiers. Bref... Tout ça parce que ces donzelles ont pris la mouche de ne pas avoir été invitées à une exposition de peinture que S.. faisait et par notre refus (surtout après des mails d'insultes) de les fréquenter et de les introduire dans notre cercle de relations. Les gens intrusifs et mal embouchés, très peu pour nous.

Vu leur mentalité, que nous ne connaissions pas, et qui s'est dévoilée bien à propos, nous n'avons pu que nous en féliciter. Nous avons eu le tort de faire confiance et de donner nos noms et n° de téléphone à des personnes que nous croyions honorables. Bon maintenant que mon coup de gueule est passé, je m'empresse d'oublier cette pintade et son faux mec et les laisse volontiers retourner gratter le tas de fumier dont elles sont issues.

Flash_Info_Preparation_des_volailles_pour_le_traditionnel_concours_des_chapons_de_Bresse_l_OL_revient_avec_un_nul_de_Monaco_largeQuand je pense que cette grogniasse de 46 balais avait l'illusion que je pouvais être amoureux de sa pintade. Non mais, faut pas rêver. Moi qui n'ai jamais aimé les moules, et encore moins leur, odeur, et qui du reste ne m'en suis jamais caché. (une partie de leur agressivité venait peut-être de là, l'autre résultant de diverses frustrations ?) Quant à lui/elle n'a rien de ce qui pourrait m'attirer. J'aime les mecs, les vrais, avec ce qu'il faut dans le pantalon et non des substituts. J'aime sentir la chair fraiche contre moi et non la carne. Paraît que c'est dans les vieux pots qu'on fait la meilleure soupe. Possible mais je n'ai pas envie de goûter aux moules, surtout lorsqu'elles affichent un âge avancée. Ce qui a trop servi a le goût rance.

Ce qui nous préservé dans notre vie professionnelle (parce qu'elles étaient du genre gluant) c'est que je n'ai jamais dit la totalité de mon nom de famille qui est composé par les noms de mon père et de ma mère et  que mon magasin a été créé sous un seul nom dont la terminaison a été modifiée, selon la tradition Russe, lors du changement de mes papiers d'identité. Quant à mon ami, il n'a jamais dévoilé le nom de la compagnie où il travaille et il a toujours nié qu'il y ait un site web. Ouf, on l'a échappé belle. Mais ça nous a servi de leçon. Maintenant on fait comme les copains pseudo, et re-pseudo.

5 mars 2010

Notre couple (photo téléchargée sur le web)

mariage_gayNotre couple va de mieux en mieux,  non qu’il allait mal, mais pour diverses raisons nous avions du mal  à nous considérer comme un couple homosexuel et surtout à accepter d’être vu comme tel et ce, pour diverses raisons.

Mon amour se libère petit à petit mais sûrement de la rigidité de son éducation. Et ne « tourne » plus son nez lorsque je veux lui présenter  « mes amis », de même qu’il me présente « les siens ». C’est toujours difficile de rencontrer des personnes qui ne connaissent pas l’homosexualité de S…, tellement il  est discret sur sa vie privée, et de leur faire comprendre que nous sommes amis. Mais je ne sais comment il se débrouille, car si nous avons parfois des regards étonnés, ils ne sont jamais agressifs ou moqueurs. Sa discrétion dans sa manière d’être impose le respect. Tant mieux pour nous. Ce n’est déjà pas facile d’être d’origine et de religions différentes, si en plus on devait faire face à un rejet provoqué par une homophobie caractérisée…

Donc depuis notre retour d’Ukraine, nous nous affirmons en tant qu’homosexuels et en tant que couple gay. Nous avons toujours nos soucis d’appartements  qui font que nous n’habitons pas toujours ensemble, mais S… semble décidé à vendre le sien. On verra bien, je ne veux rien lui imposer, ça doit venir de lui-même, dès qu’il aura fait le deuil de sa mère et de ses souvenirs d’enfant et d’adolescent. Nous fréquentons maintenant presque exclusivement les bars, restaurants et magasins gays.  Je me suis réconcilié avec le quartier du Marais et nous y trainons nos guêtres toutes les semaines. Il est vrai que nous apprécions pouvoir nous tenir la main, voire discrètement nous embrasser (hum oui, ça nous est arrivés), choisir ensemble dans une boutique  sans avoir le regard étonné ou inquisiteur d’une vendeuse. Les gens de ce quartier sont tellement habitués qu’ils n’y font même plus attention.  Nous nous sentons libres de faire toutes ces petites choses de la vie qui vous permettent de croire que vous êtes un couple normal.

Nous avons laissé nos marques un peu partout, et sommes reconnus chaque fois que nous entrons à droite et/ou à gauche même si cela fait un moment que nous ne sommes pas venus. Certaines personnes que nous ne connaissons pas et que nous rencontrons dans les cafés et/ou restaurants ou nous entrons nous saluent comme des connaissances.  On nous a même dit que nous formions un couple charmant, si si !  Nous  en avons été un peu gênés mais,  Il est vrai que nous sommes fiers de nous montrer ensemble  - nous ou notre amour ?

Chez nous (chez lui ou chez moi) c’est pareil, S…devient plus libre. Il n’a plus peur d’être catalogué comme « efféminé » s’il s’occupe des tâches ménagères en l’occurrence la cuisine et le ménage.  Comme tous les indiens il aime les bijoux. Il en a d’ailleurs de très beaux, qui viennent tous de son pays, et qu’il ne portait jamais ou peut être lors de cérémonies indiennes.  Depuis quelques temps,  il porte la chevalière de son père, une chaine et une médaille religieuse autour du cou, un bracelet. Bien entendu je lui ai fait remarquer en lui disant que j’aimais et que ça lui allait très bien. Décomplexé, il les porte à présent tous les jours.  Ce sont bien évidemment des petits rien, mais qui contribuent à l’épanouissement de notre couple.

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