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17 janvier 2020

L'étoffe des rêves de Lee Young - Musée Guimet

 

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Cette exposition se tient du 04/12/2019 au 09/03/2020

Consacrée par son pays comme la plus frande figure de la mode coréenne, Lee Young-hee (1936-2018) a propulsé sur la scène internationale l'image d'une Corée moderne et décomplexée, fière de son illustre passé. Puisant son inspiration et sa philosophie dans le "hanbok", le vêtement traditionnel des femmes coréennes, son art s'épanouit dans une modernité sans cesse renouvelée, passant de la parfaite maîtrise des formes traditionnelles aux figures aériennes d'un" hanbok" libéré.

Lee Young-hee entame  une carrière de couturière-styliste presque par hasard. Le vêtement coréen va rapidement devenir une passion qu'elle approfondit par des recherches historiques menées avec Seok Ju-seon, spécialiste reconnue de l'histoire du costume. Ensemble, elles s'attèlent à une minutieuse reconstitution de vêtements d'après les peintures des rouleaux dépeignant les cérémonies de cour de la fin de la période Choson (1934-1910). Les costumes des officiels et les costumes de cour de cette époque sont d'une extrême rareté.

 

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Lee Youg-hee met en place un processus de "recréation" de ces pièces qui inclut la fabrication des soieries à l'identique, l'emploi de teinture naturelle, la couture et la broderie à la main ; son travail s'alimente également de la collection de ces précieuses pièces Choson - vêtements ou accessoires - qu'elle rassemble peu à peu tout au long de sa carrière. Elle explore tous les matériaux traditionnels (ramie, soie) tout en expérimentant des mélanges nouveaux (fibre de banaier et soie), jouant tour à tour sur des effets de transparences et de matières rugueuses, faisant de la combinaison traditionnelle (une roble ample s'élargissant ous la poitrine et un très court boléro noué de rubans) un vocabulaire versatile, librement et constamment réinventé.

Mon avis : ChezVolodia

Cette exposition présente également des costumes confectionnés avec  une base de hanbok mais résolument moderne. N'étant pas intéressé par cette nouvelle interprétation du costume traditionnel, je n'ai pas eu l'envie de prendre des photos faute de coup de coeur. Aussi me suis-je intéressé  spécifiquement à l'histoire dudit costume, dont je vous mets le lien ci-dessous :

https://www.koreancoffeebreak.com/costume-traditionnel-coreen-hanbok

Ceci dit, cette exposition est superbement mise en scène par le Musée Guimet et permet d'apprécier la simplicité des formes et la somptuosité des matières utilisées qui donnent à la femme coréenne grâce, élégance et délicatesse. Tous les éléments présentés y concours que ce soit le costume en lui-même, que par les accessoires qui le compose tels : le volume des robes, les rubans et bijoux fermant les boléro, les parures de cheveux, etc... 

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Le costume coréen par ses lignes et ses formes permet aux femmes d'afficher leur féminité tout ayant une apparence, modeste et chaste, conformément aux valeurs du Confusianisme. Quant aux hommes, il est important d'afficher son honnorabilité, aussi est il de bon ton de veiller à porter une tenue et un chapeau approprié à son rang.

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Le costume masculin étant lui, constitué d'un veste longue attaché à la taille et un pantalon ample. A noter que parfois, les femmes portaient elles aussi le pantalon sous leurs jupes.

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Les couleurs portées par les uns et les autres sont conditionnés au statuts social et marital. Vidéo de l'exposition faite avec nos photos personnelles, ci-dessous : 

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8 janvier 2020

Le Tower Bridge - Londres

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Comme convenu lors de mon précédent post, je vous avais parlé de notre visite à Londres le 15/10/2019 et de notre visite du Tower Bridge. Pour commencer, un petit morceau d'histoire.

A la fin du XIX siècle. La Tamise demeurait l'artère vitale de Londres et ce, depuis le développement de la ville. De l'époque romaine au Moyen Age, le pont occupa un quartier appelé Pool of London, s'étendant entre London Bridge et la Tour de Londres. Le premier London Bridge en maçonnerie, construit au XIIème siècle était couvert d'habitations. Plus tard, on y exposa les têtes des traîtes sur des pieux. Ce pont dura près de 600ans et empêchait les navires de mer qui remontaient la Tamise d'accéder à l'Ouest du pays.

Avec l'expansion de Londres au XVIIIème siècle, on inventa de nouveaux moyens pour traverser la Tamise à l'Ouest de la Ville. Le Poof of London se développa à l'est de London Bridge, en même temps que l'expansion maritime et commerciale de l'empire britannique. Le chargement et le déchargement des navires, effectués jusqu'ici aux abords des quais furent dès lors facilités par la construction de docks et d'entrepôts.

En 1870, un million de gens vivaient à l'est de London Bridge, seul moyen pour eux de franchir la Tamige. Chaque jour, 128 000 piétons et 20 500 véhicules empruntaient le pont, et il fallait parfois attendre des heures pour traverser. En revcanche, les 2,3 millions d'habitants résidant à l'ouest de London Bridge avaient 12 ponts à leur disposition pour passer d'une rive à l'autre.

La traversée pourvait se faire par wherries, petites embarcations à rames menées par les bateliers de la Tamise. L'importance du service de transport qu'ils offraient à l'époque peut se comparer aujourd'hui avec celle des black cabs, les célèbres taxis londoniens.

En 1843 un ouvrage de franchissement plus moderne et moins humide vit le jour avec l'ouverture du premier tunnel sous la Tamise entre Wapping et Rotherhithe. Construit par Marc Brunel et son fils Isambard Kingdon Brunel, il était considéré comme une véritable prouesse technologique. La nécessité d'un nouvel ouvrage de franchissement demeurait impérative. En 1872 une proposition de loi réclamant la construction dans l'est de Londres d'un nouveau Tower Bridge fut déposée au parlement. L'accord quant à sa conception et l'approbation du parlement ne furent obtenus qu'en 1885.Le projet de conception de Tower Bridge fut choisit à l'issue d'un concours comme ce fut le cas pour bon nombre des autres ponts sur la Tamise.

Comme tout ce qui est nouveau, le nouveau pont qualifié d'abberations eu ses détracteurs :

. En premier lieu, les bateliers de Londres, qui gagnaient leur vie en assurant ka traversées entre les deux rives de la Tamise. Idem en ce qui concerne les propriétaires de quais qui craignaient qu'il ne nuise à leur commerce.

. La reine Victoria elle-même était très contrariée  par l'idée qu'un pont soit construit près de la Tour de Londres qui abritait un arsenal et une prison célèbre depuis l'époque normande. Jusqu'en 1810, elle avait aussi abrité la Royal Mint (monnaie royale) où était frappée les pièces de monnaie du royaume.

Le projet retenu fut celui de Sir Horace Hones et Wolfe Barry consistant en un pont basculant avec deux tours néo-gothiques et des passerelles au niveau supérieur et fut officiellement adopté par le Tower Bridge Act, voté en 1885.

Ce que nous ne savions pas, c'est qu'il se visitait. Donc nous avons été agréablement surpris et pas question de manquer une telle opportunité. C'est d'un pas ferme et décidé que nous avons cherché l'entrée une fois trouvée (ce qui ne fut pas une mince affaire, le pont était immense et l'entrée par forcément bien indiquée) nous avons pu accéder pour une somme relativement modique aux différents étages qui le compose :

- Au 1er palier, grande salle regroupant des photos et des vidéos sur l'histoire de Tower Bridge et ses constructeurs.

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- Au 3ème palier, la passerelle avec plancher en verre, donnant vue sur la tamise, les docks et autres vues de Londres.

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- Au rez de Chaussée, sauf erreur, différents objets ayant appartenu au commandant du pont.

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Le second étage et la salle des machines victoriennes n'étient pas accessibles lorsque nous y sommes allés, mais cette dernière peut également se visiter.

Quelques chiffres : le pont a une longueur de 268 mètres, pour une hauteur de 43,5mètres lorsque le pont est ouvert (pour les passerelles à marée haute), 8,99 mètres de hauteur lorsque le pont est fermé, et 530 kilos pour chaque dalle de verre de la passerelle. Il est ouvert environ 1 000 fois par an.

8 janvier 2020

Shivanna (2)

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Le 16 décembre 2019, notre petite Shivanna s'est éteinte. Nous sommes anéantis par la douleur de sa disparition. 19 ans qu'elle partageait la vie de mon petit Subra, 10 ans qu'elle faisait partie de la mienne. Ma petite caille indienne n'est plus que l'ombre de lui-même. D'une cinquantaine de kilos, il est passé à à peine 42. Il se déplace difficilement, et je le "surveille" comme le lait sur le feu de peur d'un malaise.

Heureusement, la compagnie de ballet au sein de laquelle il travaille fait relâche jusqu'en février 2020, mais il est tenu de participer aux échauffements et répétitions, ce qu'il n'est plus réellement en mesure de faire. Subra c'est un tout petit gabarit, 1m65 pour 49 à 50 kilos tout mouillé. A l'heure actuelle, ce n'est plus le corps d'un homme mais celui d'un adolescent. Ces côtes sont apparentes plus que la normale, les muscles ont fondu, ses jambes ressemblent à des bras et ses fesses ont de magnifiques fossettes signe qu'il ne va pas bien et que je doive m'inquiéter.

Alors évidemment pour certains, la mort d'un chat ce n'est rien, ça ne justifie pas de se laisser "couler" ainsi, mais il faut savoir que cette adorable minette de (19ans 1/2 lors de son décès) succédait à un précédent chat mort à 18ans 1/2 un 24 décembre. De plus, lorsque la maman de ma petite caille indienne s'est éteinte, ils ont été tous les deux auprès d'elle à la réconforter jusqu'à la fin. Ensuite mon petit Subra s'est retrouvé seul avec sa minette pendant deux ans avant que je ne fasse sa connaissance. Elle a fait intégralement partie de sa vie, moi je ne suis venu qu'après, je me suis rajouté à ce duo adorable,inséparable, mais également infernal par certains côtés, car sa petite Shivanna m'a bien fait comprendre par ses différentes attitudes que j'étais l'intrus dans leur intimité, même si elle faisant contre fortune bon coeur.

Je ne sais comment m'y prendre pour faire réagir mon compagnon, mari, sur 3 semaines il n'a mangé qu'une assiette de riz, un pomme et une orange. Je ne peux le faire hospitaliser, ni de force car je ne suis pas de sa famille (qu'il na plus), ni de le convaincre d'aller voir un médecin, si je m'y aventure, il me dit être simplement fatigué et menace de repartir dans son appartement pour "se reposer tranquille". Il essaie de me cacher ses larmes et son désespoir alors que ses yeux cernés lui mangent le visage et que dans notre lit je n'ai jamais reçu autant de coups de pied, signe qu'il est perturbé. Ne voulant pas l'humilier, je me tais, je fais comme si... mais je suis au désespoir. 

Comment lui faire comprendre qu'il n'est plus seul ? Sa tatie est venue le "gourmander" en langue tamoule histoire que je ne comprenne pas ce qu'elle lui disait. Il semblerait qu'elle ait fait "mouche". Dans la nuit, j'ai senti une petite main m'effleurer sur tout le corps, répondant à son besoin je me suis serré contre lui quitte à lui faire mal, afin de lui communiquer mon amour, ma chaleur, la vie. La suite a été un torrent de larmes contenues mais roulantes sur nos deux corps. Cette étreinte nous ont fait du bien, à tous les deux, anéantissant toute honte de nous laisser voir l'un et l'autre tels que nous sommes dans nos moments de détresse. Nous sommes un couple et en tant que tel, nous nous devons de tout partager, ce qu'il a parfois du mal à accepter. Son éducation indienne sans doute, ou il est malséant de montrer ses sentiments, ou un homme se doit d'être fort, et ou pleurer est un signe de faiblesse de caractère.

Un ami, m'a dit de lui amener un autre chat, un chaton, me disant qu'au départ même s'il le repousse, il s'y attachera, ce qui sans lui faire oublier Shivanna atténuera sa peine. Ce que je vais sans doute faire au risque, d'en un premier temps, de m'en occuper seul, Subramaniam n'ayant pas actuellement de place dans son coeur pour accueillir un nouveau venu.

A l'heure ou j'écris, ce post, il dort encore, je vais lui préparer son café et une tartine avec l'espoir qu'il l'entame à défaut de la finir... 

 

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