Mon ami retrouvé
Depuis notre retour en France, S.. est redevenu lui même, terminé ses atermoiements, ses changements d'attitudes. Il est redevenu ce qu'il était avant notre départ : mon amour, mon amant, ma petite caille indienne. Je suis soulagé à bien des points.
En dépit de Pourim et Shabbès, je me suis conduis en parfait apikhor. Nous avons pris la voiture pour nous rendre à la Cafetière un de nos restaurants favoris ou les patrons qui ne nous avaient pas vu depuis près de deux mois nous ont accueillis avec force gentillesse, apéritifs, amuses gueule et pousse café offerts. Contrairement à son habitude, roudoudou a bien mangé, j'en suis heureux, car entre ce qu'il ne mange pas, ce qu'il n'aime pas et ce qu'il ne connaît pas, les menus sont restreints. Pendant le repas, nous avons retrouvé notre complicité, il a accepté que je lui prenne la main. Dans ce restaurant trié sur le volet, nous sommes presque chez nous, pas de m'as-tu-vu, pas de voyeurs, pas de personnages clinquants, mais des habitués, de la discrétion, ce qui nous permets aux uns et aux autres d'avoir des conversations même intimes sans oreilles indiscrètes.
Ensuite nous sommes allés prendre un verrre au Wolf, nous aimons ce bar, qui est plutôt destiné aux bears, mais dont nous apprécions la discrétion de la clientèle, et surtout la terrasse, fermée l'hiver par une bâche plastique, mais permettant de s'y installer, d'y fumer et de voir le spectacle de la rue. Nous ne rentrons pratiquement jamais à l'intérieur. En soirée, bar à thèmes particuliers, hum, non comment, mais pas à notre goût.
Mon compagnon étant légèrement gris après son gin fizz, je lui ai proposé d'aller danser, ce qu'il s'est empressé d'accepter à mon grand plaisir et là, nous nous sommes déchainés sur la piste, nous étions jeunes, beaux, sexy (mais si, mais si) et nous en avons profité. J'ai remarqué au fil de la soirée l'excitation de mon chéri, son "émotion" était à son comble lorsque nous sommes rentrés chez nous et j'en ai profité sans vergogne (hum blog privé).