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zdraztvitié

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28 juin 2009

Gay Pride 2009 - mes impressions suite et fin

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Comme convenu, nous étions au départ de Montparnasse à 14 h20. Nous avons du jouer des coudes car il y avait beaucoup de monde. Je tenais mon amour par la main de peur que nous soyons séparés. A un moment j'ai même du le faire passer devant moi et le tenir par la ceinture de son bermuda tellement la foule était compacte.

Nous avons fait tout le parcours de Montparnasse en passant par l'Observatoire, St Michel, Bld St Germain, Bld Henri IV et le terminus à la Bastille. Il m'a semblé qu'il y avait beaucoup moins de chars que l'année passée, mais la foule était aussi nombreuse sinon plus et sur tout le trajet.

018Nous avons croisé de superbes créatures dont on se demandait de quelles bandes dessinées sado-maso elles étaient sorties. D'autres dont la beauté était plus traditionnelle, mais qui avaient fait preuve d'une grande imagination et d'une grande créativité dans leur costume. Certaines ne nous étaient d'ailleurs pas inconnues puisque nous les avions déjà croisé l'année passée, mais avec un habillement différent.

Parmi les suiveurs des chars, les habituels participants qui confondent gay pride avec carnaval et qui sont vêtus de déguisement qu'ils croient adéquat pour une telle manifestation. Des petits jeunes jouant les grandes folles, dans leurs manières, leur vêtement. Parlant d'une voix haut perchée et tortillant du croupion, ben oui, ça fait "branché".

Beaucoup de lesbiennes, mais également de gouinasses. J'emploi ce mot que je n'aime pas, intentionnellement, pour parler de ces espèces de greluches qui guettant du coin de l'oeil, les appareils photos s'empressent de s'embrasser à pleine bouche histoire de choquer.

043Ce qui contrastait furieusement, avec les lesbiennes, les vrais de vrais, discrètes avec leur amie mais dont le look et l'allure ne laissaient aucun doute quant à leur préférence.

Les associations revendicatives étaient bien représentées, que ce soit pour la défense des femmes, les droits des lgbt partout dans le monde, amnisty internationale, la prévention contre le sida, contre l'homophobie au boulot, les droits des parents homos, lesparents d'enfants homos, l'aide aux séropositifs, etc...et ce à l'inverse de l'année dernière, mais peut être n'y avais-je pas prêté attention tellement j'étais occupé avec mon amour pour qui c'était la première gay pride.

Arrivés vers le bld Henri IV, nous avons croisé les chars des bears, le nôtre celui du Beit Haverim, le PCF, la CFDT, l'UMP, celui des Ginettes Armées, et celui des transexuelles qui sont toutes semble-t-il Brésiliennes ou de cette partie du monde. Si certaines sont très belles, c'est loin d'être le cas pour la majorité. On croirait qu'elles ont été charcutées et elles m'ont fait plus pitité qu'envie...

Comme dans toutes ces manifestations, un grand nombre de voyeurs étaient prêts à se "battre" pour prendre une photo croustillante et nos loulous de banlieues qui carburaient depuis leur arrivée dans le milieu de l'après-midi à toutes les boissons alcoolisées qui leur passait par la main, ne se sont pas gênés pour se moquer ouvertement d'elles. Exhibitionnistes, mais intelligentes et connaissant la vie, elles ont fait comme si elles ne s'appercevaient de rien, quoi que pas très rassurées, et ont acceptées de poser avec eux.

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Et puis, il y avait les autres, les gays, les homosexuels, les pds, nous en sommes, sous différents aspects. Les célibataires, les couples, tenant leur compagnon par la main, ou par la taille, osant discrètement les embrasser, habillés à l'identique pour certains, en cuir pour d'autres, etc...

Nous avons aussi assisté à des "drames", deux copines réglant leurs comptes, bagarres, cris, pleurs, grincements de dents, l'intervention d'un tiers dans leur bagarre de couple et, pour finir la séparation dans le métro.

Nous sommes partis vers 21h30 car il ne restait pratiquement plus que les prostituées brésiliennes à la recherche d'une "occasion" ? les loulous de banlieues, les poivrots, les petites échoppes de merguez avec leur fumée et leur odeur d'oignons persistantes. Les chars étaient partis, et le balai des nettoyeuses commencaient.

Nous attendons dès à présent l'année prochaine ou nous serons surement présents à moins que.............

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27 juin 2009

Gay Pride - Marche des Fiertés 2009 comme vous voulez

A y est, nous sommes fins prêts pour le défilé. Mon amour est impatient, depuis 1 semaine il n'arrête pas de me rappeler la date, hum comme si j'allais oublier. Pas de danger, nous sommes attendus. De plus, il s'est tellement décoincé l'année dernière qu'il n'était pas question de rater cet évènement. Il a préparé son appareil photo, dommage nous n'avons qu'un numérique car, si la carte mémoire est puissante, il n'en est pas de même pour la batterie.

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Nous avons prévu de nous joindre au Beit Haverim, mais bon on verra sur place. De toute façon, il fait beau, nous sommes vêtus et chaussés en conséquence et avons bien l'intention d'en profiter. Mon amour est tout mignon tout beau avec son bermuda bleu et sa chemise blanche. Il a bien ralé un peu en disant que sa chemise le faisait paraître encore plus foncé. Je n'ai pu m'empêcher de sourire. Indien il est indien il restera, sa couleur est comme elle est (très belle) qu'elle importance et puis moi, j'aime que dis-je j'adore sa couleur alors je vois pas ou est le problème.

L'année passée, nous étions vêtus de cuir et nous avons eu toute les peines du monde à ne pas nous faire embrigader par le groupe sm. Mais bon c'était trop drôle, hum, après coup. Maintenant on se méfie. Courageux mais pas téméraires.

 

 

19 juin 2009

Coucou, c'est re-nous !

C'est reparti pour un nouveau week end au Tréport, toujours par le train pour gagner du temps et rester zen. Pour éviter de la perturber pour si peu de temps, la minette de mon amour restera chez lui avec de grosses gammelles de nourriture et de l'eau à profusion. En espérant qu'elle ne va pas tout gloutonner d'un coup, sinon bonjour les "dégats" dans la litière, mais après tout c'est fait pour ça.

011Le temps à l'air de se mettre au beau. J'ai proposé d'emmener les maillots de bain, nous aurons peut être le loisir de nous baigner ou du moins nous vautrer sur la plage (hum, c'est un voeu pieux, n'est-ce pas Subra). Il souhaiterait également aller à la ville voisine, car môssieur a repéré un magasin d'articles pour artistes donc je suppose qu'il a envie de peindre ce qui veut dire que nous allons "dévaliser" la boutique et que je vais me transformer en bourriquot pour porter les paquets. Mais je suis tellement heureux qu'il s'y remette que je suis prêt à faire n'importe quoi.

Cet après midi je suis allé lui acheter un autre maillot, il n'en avait qu'un et c'était un peu juste. Je lui en ai pris un forme boxer, d'un joli bleu pas trop clair car avec sa peau une fois mouillé ça risque de devenir transparent et là, s'il s'en aperçoit, je me fais lyncher. Pas question non plus de lui prendre un slip. Je pense que le modèle va lui plaire. Bon y a du mieux, il accepte depuis l'année dernière de mettre des maillots européen. Fini les shorts de bain inesthétiques.

Ce soir nous avons diné à la maison, mais comme il était fatigué et que je veux qu'il soit en bon état pour partir demain matin à l'aube, j'ai commandé chez "Pouchkine". Il a bien mangé, un évênement. Petit plaisir à deux sous la douche et au lit de bonne heure. Hum, quoi que je ne suis pas sur qu'il veuille dormir tout de suite, il à l'air d'être dans de très bonnes dispositions à mon égard

18 juin 2009

C'est une réussite !

S... vient de terminer une exposition de ses toiles à la Yeshiva dont l'Ecole Yavné se trouve Place d'Italie et l'oratoire au 10 rue Vauquelin dans le 5ème arrondissement de Paris. C'est un succès.Beaucoup ne connaissait les juifs du kérala que par les "on dit", quelques trop rares écrits. Avec les toiles de S... ils ont pu mettre un visage sur cette tribu d'Israêl égarée aux confins de l'Inde et dont la couleur de peau quoi que très foncée se rapprocherait plus de celle d'origine.

 

 

S... a suscité beaucoup d'intérêt en tant que personne. Ca je m'en serais douté. De part son physique déjà, la douceur de sa voix et surtout, il lit et parle l'hébreu oui pas parfaitement mais suffisamment pour tenir une petite conversation simple. Il connait en partie nos rites, hum mais non pas que grâce à moi. Bref, il est parfait et a plu aux deux communautés Askhenazim et Séfardim. Peut être un rapprochement est-il en train de se faire ?

 

Le rabbi Goumann semblait très impressionné par une toile que Subra avait faite en Israêl et représentant  une danse hassidique. Diplomate à son habitude, Subra a proposé d'offrir ladite toile à l'école. Remerciements confus mais contents du directeur de la Yeshiva. Ton bon coeur te perdra mon Subra, mais je suis heureux et fier de ton savoir vivre.


 

17 juin 2009

Mon amour

Il se tient  là, devant moi.  Les yeux légèrement baissés, la bouche entrouverte, comme s’il voulait me parler ou qu’il retenait  ses paroles. La braguette arrogante au point que j’ai du mal à résister à y poser mes mains.  Je peux sentir son odeur, percevoir sa chaleur.  Je le vois nu,  car dans mon imagination  ses vêtements n’existent plus.

Je connais tout de lui. Je sais comment et de quel côté  il « porte », je pourrai dessiner ses formes de mémoire. La branche,  dont l’écorce cache en partie le bourgeon qui lui devient visible au fur et à mesure que progresse son désir, et que se gonflent  les fruits.  Sa couleur  un ton  plus foncé que  le reste du corps, et  le bourgeon  encore un ton en dessous  qu’il me suffit de regarder pour juger de sa douceur.  Les  mouvements  intempestifs et incontrôlés de la branche, avant que n’apparaisse la goutte de rosée signifiant  l’éclatement du bourgeon.

Mon regard remonte sur son visage. Il est beau. Bien que paraissant calme je sens qu’à l’intérieur ses pensées se bousculent.  Il ne sait quoi faire. C’est le moment ou pas ? Il est en plein  dilemme.  Oui, il s’est décidé et  m’a  embrassé  son corps s’avançant vers le mien.  Les gestes sont venus d’eux-mêmes.

Nous étions tous les deux  bien échauffés malgré nos vêtements. Toujours frileux, il portait la panoplie complète : gilet, chemise, maillot, slip, pantalon, chaussettes. Mes mains, dans leur  promenade,  butaient  sur chacune de ces barrières. Mon impatience était  à son comble. Quand il a fallu m’attaquer à la ceinture, au pantalon, c’est devenu  infernal. Il était sanglé dans ses  vêtements comme ce n’est pas permis.  Enfin le slip, ouf, je me désespérais y arriver.  Mais là, bizarrement,  mon impatience ce calma. Je pris mon temps, celui de le regarder, de le caresser, de sentir et d’imaginer  ce qui se passait en-dessous du fin tissu. Puis,  Lorsque je l’ai « dégagé » mes yeux se sont alors repus d’un sexe frémissant  qui n’avait pas fini de s’épanouir  et qui recherchait  le contact du mien.  Il était beau, oui je sais je l’ai déjà dit, mais dans ces moments là, il l’est encore plus. Ses yeux sont pudiquement baissés mais tout son corps trahit son désir.  La façon qu’il a de me « rechercher »,  le poil hérissé,  les tétons  dressés et durcis,  sa respiration devenant sourde, jusqu’au  moment ultime ou  ses yeux partent dans le vague  et, ou nous nous retrouvons dans  une explosion de plaisir.

 

  

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13 juin 2009

Une grande joie

Je suis allé le chercher après ses répétitions. Contre toute attente et après plus d'un an et demi, il m'a présenté à ses collègues et amis en tant que A... son compagnon. J'étais tellement ému qu'il fasse comprendre, discrètement, qu'il était gay et en couple que je n'ai rien trouvé à dire, sinon à sourire bêtement et répondre aux bonjours qui m'étaient adressés par les uns et les autres.

Décidemment, il ne cessera jamais de m'étonner. Nous nous rapprochons de mois en mois que ce soit dans notre façon de penser, de voir les choses, dans notre intimité aussi. Dans la soirée, nous sommes allés diner au Troisième Lieu, derrière le Centre Pompidou. C'était sympa. Un endroit destiné plutôt aux lesbiennes mais ou les hommes sont acceptés également avec beaucoup de tolérance.

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Nous sommes rentrés raisonnablement tard et comme d'habitude il s'est réfugié dans notre lit et dans mes bras...

 

12 juin 2009

Une nuit parmi d'autres

 

Quelle nuit -

Merveilleuse surprise, j'ai senti sa branche dressée contre ma hanche ainsi que la douceur de son bourgeon, comme il ne bougeait pas et que sa respiration n'avait pas changé j'en ai conclus qu'il dormait et ne voulant pas le réveiller, j'ai attendu un peu puis, voulant contenter mes yeux, je l'ai découvert légèrement et j'ai allumé.

Je ne me souviens pas d'avoir vu quelque chose d'aussi adorable. Il dormait effectivement, ses yeux étaient fermés. Je sentais son souffle sur ma poitrine et ses petits tétons étaient dressés, sombres comme des grains de café. J'avais déjà remarqué qu'il avait le poil long, serré et soyeux comme celui d'un chat, ce qui semble-t-il est le propre des indiens, le nombril légèrement ressorti mais ne dépassant pas le creux ou il doit être normalement niché et, le plus joli, une branche fine mais solide, entourée d'un léger gazon qui pour des raisons, certainement, indépendantes de sa volonté n'avait pu être tondu, et qui qui par moment s'agitait indépendamment de son propriétaire en arborant son ravissant bourgeon prêt à éclater.  Pour éviter que ne se produise un tel carnage, je décidais de prendre les choses en main, dans tous les sens du terme et là, merveille de la nature, mon amour s'est réveillé et la branche s'est recourbée pour me saluer.

                                 

 

 

 

 

 

 

 

 

11 juin 2009

Nous et les autres

Nous sommes un couple peu ordinaire diraient certains et, comment-il se peut ! j'entends d'ici les réflexions dont quelques unes  il va s'en dire, grivoises. hum oui, moi-même je n'en suis pas encore revenu non plus. Mais c'est ainsi. doit-il se définir comme gay, bi, hétéro ? le pauvre chéri il ne sait plus ou il en est inutile de le perturber encore avec ces considérations qui n'intéressent au mieux que certains énergumènes et pas toujours ceux auxquels on s'attendrait.

Nous avons chacun un gros secret, non vis à vis de nous mêmes ou de notre couple, mais vis à vis des autres. Nous sommes ce que l'on pourrait appeler des "honteuses".  Personne dans notre entourage n'est au courant pour lui comme pour moi et il n'est pas question que nous nous outions. Ca a beau être la mode des coming out, ben pas pour nous. La seule fois ou nous l'avons dit, ça ne nous a rapporté qu'incrédulité, méchanceté et à nous faire traiter de fake. Merci bien on a donné et notre amabilité comme notre générosité sont épuisées.

Nous vivons notre petite vie, comme tous les couples dits normaux, si tant soit est que toute normalité n'est que relative,  de la meilleure façon possible, en écartant de notre chemin tout ce qui pourrait nous faire trébucher.mon compagnon accepte enfin l'idée d'être gay. Pas question de tout gâcher par des confidences inconsidérées.

11 juin 2009

Pourquoi ?

 

Je m'interroge encore sur l'utilité que nous avons de dévoiler ainsi à des inconnus une partie de nous-mêmes, de nos pensées les plus intimes tout en sachant qu'elles seront disséquées, commentées, par forcément comprises et qu'un nombre conséquent de personnes se permettront de nous juger.

L'être humain est complexe et ne peux vivre seul. Il a besoin de ses congénères au risque de se faire vilipender par eux, serions-nous tous un peu masochistes ?

 

 

11 juin 2009

Dobro Pojalovat -

Bienvenue chez moi - chez nous

 

La moindre des corrections voudrait que je me présente, donc mon nom pour ce blog sera Volodia. Je suis un homme gay de 29ans vivant en couple fidèle (hum oui, ça existe).. J'ai décidé de faire ce blog pour partager un peu de nos joies, nos peines, notre amour, nos difficultés et de ce qui nous touche que ce soit de façon privée ou en Société et pas question que je m'auto-censure. Les mécontents seront priés d'aller voir ailleurs.



P1060240 

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