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22 juillet 2020

| Avraham Fried & Naftali Kempeh

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22 juillet 2020

Shalom Alecheim

16 juillet 2020

Féministes radicales et trans MTF

Marguerite stern

Le torchon brûle entre les deux parties. Marguerite Stern, qui a créé le mouvement des féministes radicales  rejette en bloc la participation des trans Mtf dans la lutte contre l’oppression masculine estimant que les Mtf ne sont pas de vrais femmes, et que leurs revendications, plus spécifiques, ne sont pas les mêmes que les leurs, et de fait les invisibilisent.

En effet, les féministes radicales luttent contre toutes les violences faites aux femmes, qu’elles soient conjugales ou sociétale.  Or, il semblerait que les activistes trans Mtf prennent de plus en plus de place dans les mouvements féministes  et  cristallisent toute l’attention sur leur problématique. Elles viendraient "coloniser le débat féministe" en ramenant tout à elles. De plus des féministes ont été, ou se sont exclues elles-mêmes,  de certains mouvements car elles n’adhéraient pas  à l’idéologie trans.

Pour les féministes radicales, les femmes transgenres ne sont pas de vrais femmes étant donné qu’il s’agit d’un ressenti. Elles peuvent ressentir être des femmes, s’habiller, se maquiller comme elles, mais biologiquement, elles restent des hommes, d’autant que certaines on gardé leur intimité masculine. 

Inutile de dire, que la position de Marguerite Stern à fait l’objet d’un rappel  à la loi lui rappelant que la transphobie est un délit pénal. Ce à quoi, elle a répondu qu’elle n’avait rien contre  les trans, mais qu’elle défendait une idéologie.

Si je parle de cette guerre entre femmes cis-genre et trans  Mtf c’est que depuis quelques temps, c’est devenu un sujet récurrent que l’on regarde Youtube, que l’on soit sur des forums, en boîte de nuit,  nous avons droit à des personnes transgenres déversant  leur fiel sur les méchants (tes) ci-genre  qui refusent de les intégrer dans leur communauté ou leur groupe, alors qu’ils/elles se sentent (hommes ou femmes) et ont toute l’apparence du genre qu’ils/elles revendiquent.  C’est bien là le problème, ils/elles n’en ont que l’apparence…. !

Je dois avouer que pour ma part, les activistes pour quelque mouvement ou causes que ce soit, m’insupportent un peu, car toujours dans l’exaltation, l’exagération.  La communication est souvent impossible, car ils sont persuadés qu’ils ont raison, qu’ils sont dans leur bon droit et que ceux qui ne sont pas d’accord avec eux sont des empêcheurs de tourner en rond, donc, je les tiens à distance pour éviter s’il en était de m’embrouiller avec, ça ne servirait à rien, chacun ayant ses opinions qu’il défend, à tort ou à raison, et qu’il n’a aucune envie de changer !

J’essaye de comprendre que pour des féministes radicales, les transgenres Mtf  n’ayant pas été opérées sont considérées comme des prédateurs, voire des violeurs en  puissance, le pénis d’un homme pouvant être considéré comme une arme (le viol pour assurer sa domination que ce soit en tant de guerre, dans le couple, ou autres…) Il est très difficile de dissocier le genre de la sexualité. L’un ne vas pas s’en l’autre, même si peu, voire aucun transgenre ne le reconnait.

Il en est de même pour les Ftm,  ils ont l’apparence masculine, musculature bodybuildée, tatouages à profusion, système pileux très développé.  Tout comme les Mtf certains Ftm sont des caricatures de ce qu’ils/elles croient être une représentation du genre auquelle ils/elles s'assimilent. Or, Ils/elles créent un malaise en raison du peu de crédibilité qu'ils/elles donnent à paraître (surféminisation, hypersexualisation pour les Mtf), et pseudos codes de virilité (musculature, tatouages, attitudes) pour les Ftm,, alors qu’ils/elles leur manquent le principal : le sexe en adéquation avec le genre qui fait qu’ils/elles peuvent être considérés (ées) comme des intrus dans des communautés ou ils veulent être intégrés (ées) et acceptés (ées)

Toutefois, il y a effectivement une petite différence. Si dans le cas des Mtf, certains mouvements, boites de nuit, bars lesbiens, leur refusent l’entrée, de même qu’aux hommes cis-genre. Je remarque que les FTM, eux,  sont acceptés (là encore on va parler sexe, mais bon, les Ftm  semblent ne pas être considérés comme dangereux pour elles). Serais-ce à dire qu'ils ne sont pas considérés comme des hommes à part entière ? de quoi être vexé après tant d'efforts pour être considéré comme tel !  A contrario, dans les bars, boites de nuit gays, toutes les femmes sont acceptées. Seuls certains bars spécifiques (fétichistes, cuirs, back room, saunas, etc…) sont réservés exclusivement aux hommes et là ce sont les Ftm qui ne sont pas les bienvenus toujours en cause leur sexe (on vient pour « consommer » on ne veut pas de voyeurs ou d’homme incomplet).Alors oui, on peut parler de discriminations, mais  cela se défend.

Je peux parfaitement comprendre qu'une femme ou un homme transgenre veuille être considérée (é) dans le genre quelle/il se défini et se représente, dans la société, eu égard à leur manière de penser de réagir, de se sentir. Mais je comprends également les femmes et/ou les hommes ci-genres qui ne les considèrent pas comme leurs semblables à part entière. Certains ressentis sont spécifiques aux femmes et/ou aux hommes que ce soient : des menaces sous toutes leurs formes pour les dames ou dans leur vécu de l'intime pour les deux genres. De même, qu'une femme ou un homme cis-genre ne peut que s'imaginer, et non avoir un vécu, des douleurs psychiques, physiques, du parcours du combattant qu'elle ou il endure pour se faire accepter, à défaut d'être reconnu. Ce sont certes des femmes et des hommes, mais différents.

Nous sommes à une époque ou nous remettons en question toutes les valeurs, les bases de notre société.  On ne peut demander à la majorité des personnes qui peuplent cette terre de reconnaître comme naturel des femmes à pénis et des hommes à vulve. Et qu’on ne vienne pas me dire que c’est de la transphobie… ! Cette dictature de la pensée est insupportable, car elle annihile tout forme de débat !.

Je mets le lien vers deux articles expliquant le pourquoi du comment mieux que je ne l'ai fait, et que je trouve très intéressants à lire :

 https://www.marianne.net/debattons/tribunes/trans-suffit-il-de-s-autoproclamer-femme-pour-pouvoir-exiger-d-etre-considere

Ainsi que le pourquoi dudit rejet, au vu des incidents qui se sont produits et se renouvellent régulièrement :

https://entreleslignesentrelesmots.blog/2018/07/12/le-nombrilisme-trans-pourquoi-des-allie-e-s-deviennent-des-erfs/#comments . 

 

30 mai 2020

Zone de résidence, Shetlets, Pogroms en Russie

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Par ce texte, je tiens à rétablir la vérité « un peu, voire beaucoup enjolivée » au sujet des shetlets, ces bourgades où les juifs dits de l’Est étaient obligés de se fixer. En effet, depuis plusieurs années, j’entends et je vois beaucoup de juifs askhenazim nostalgiques du Yiddishland, pays imaginaire dont les frontières économiques et culturelles étaient fixées entre plusieurs pays d’Europe de l’Est, Centrale, et Orientale et qui marqua la culture juive du 18 et 19ème siècle, et une partie du 20ème pour finir par disparaître dans les fumées des crématoires allumés par des hommes qui se voulaient l’égal des dieux..

Dans l'Empire Russe, les Juifs étaient déclarés indésirables, en particulier, à Moscou et  Saint Pétersbourg. Catherine II (surnommée la Grande Catherine) à l'instigation des commerçants russes à qui les juifs faisaient une sérieuse concurrence, décida en 1791 - puis décision reprise par les tzars suivants en place et jusqu'en 1915 - de les confiner dans une zone de résidence, constituée en vingt cinq provinces : L'Ukraine, la Lithuanie, la Biélorussie, la Crimée et une partie de la Pologne qui était à l'époque partagée entre la Russie, la Prusse et l'Autriche). Plus tard, ils furent expulsés des régions rurales situées à l’intérieur de la « zone » et obligés de vivre seulement dans des shtetlets.

Chaque pays ayant ses propres lois, surtout en matière de leur population juive, je vais me contenter de parler de ce que je connais et qui m’a été transmis pour une bonne part par mon arrière grand-père : Les zones de résidences en Russie. Les juifs actuels idéalisent la vie dans ces shettlets, bourgades juives, des zones de résidence. Mais, comme beaucoup de mondes disparus, ils ne semblent se souvenir que de ce qu’ils estiment les bons côtés du vivre entre soi. Pour ma part, j’essaye de faire la part des choses avec notre monde actuel et je dois avouer que ce dernier l’emporte largement.

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Si dans les zones de résidence puis, les shetlets, la restriction de libertés, et les persécutions sont légions, il reste que la charité a prospéré, les juifs s’aidaient les uns les autres. Parmi les sociétés charitables organisées par les Juifs, il y avait celles qui fournissaient des vêtements aux étudiants pauvres, de la nourriture cachère aux soldats, des traitements médicaux gratuits aux indigents, des dots aux fiancées sans ressources, et une formation technique aux orphelins. C’était un système de protection sociale extrêmement sophistiqué. En ces temps de grave détresse, aucun Juif n’était abandonné.

La renaissance de l’étude de la Torah qui avait fortement déclinées au point de devenir un domaine réservé à l’élite. Et avec elle, la Mouvement Musar (mouvement de la morale) qui rendit à l’étude de la morale sa place essentielle dans celle de la Torah. Tandis que les Juifs orthodoxes, après une hésitation initiale, acceptaient et embrassaient le « Mouvement du Musar, les non orthodoxes ont continué de s’y opposer. A noter surtout, parmi ses adversaires, une tendance appelée celle des Maskilim (« éclairés »), qui s’opposaient au judaïsme traditionnel sous toutes ses formes. Ils attendaient de leurs coreligionnaires qu’ils abandonnent le judaïsme et qu’ils rejoignent la culture russe. Ils affirmaient : « Etudions la culture russe… Parlons et écrivons en russe… Soyons comme eux, afin qu’ils nous acceptent et que nous puissions nous intégrer plus activement dans la société et mettre ainsi fin à l’horrible misère qui est la nôtre ! »

L’adhésion des ouvriers juifs au Bund (Union générale des travailleurs juifs) créé en 1897, militant pour l’émancipation des travailleurs dans le cadre d’un combat plus général pour le socialisme, il prône le droit des Juifs à constituer une nationalité laïque de langue yiddish. Son concept d'autonomie culturelle s’oppose donc tant au sionisme qu’au bolchevisme dont les membres du Bunds critiquent les tendances centralisatrices. Ce parti est également profondément antireligieux et considère les rabbins comme des représentants de l’arriération.

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 J’en reviens donc au Shetlet, si de bonnes choses en sont sorties, d’autres ont contribué à son isolement, notamment le fait que les juifs ne parlaient pas la langue du pays ou ils étaient « tolérés », ils ne s’exprimaient qu’en yiddish voire pour les plus cultivés d’entre eux en hébreu quoi que cette langue sacrée soit réservée pour les prières. De plus, leur habillement les désignaient à toutes sortes de vexations et discriminations, et rendaient leur employabilité difficile en dehors de la zone de résidence ou du shetlet d’où la misère de ces populations à laquelle il fallait ajouter une explosion démographique (pour compenser les morts ?)

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Sans compter les pogroms réguliers, auxquels ils étaient soumis. Spontanés ou organisés par les tzars ou autorités religieuses chrétienne en place, les populations étaient toutes désignées et sans défense contre ces déferlement de haine et de violence. Tout et rien était prétexte aux déclenchements de ses émeutes. Qu’il s’agisse de la Pâque - chrétienne et juive qui tombaient souvent en même temps ou à quelques jours d'intervalle - ou les « gentils » étaient persuadés que le sang d’un enfant chrétien était utilisé pour fabriqué les matzots. Que tenir pour responsables les juifs qui, selon eux, auraient crucifiés le christ, et…. Sans compter la haine gratuite, viscérale des boïars, des moujiks, des cosaques, bref de tous les non juifs.

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 La Russie a été particulièrement virulente dans ces pogroms. On en distinguait de trois sortes :

 . Celui ou les juifs étaient insultés et molestés, sans atteinte à leur vie.

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 . Celui ou ils étaient frappés et leurs biens pillés.

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 . Le dernier, ou ils étaient massacrés avec « raffinements » et leurs biens pillés et détruits lorsqu’ils ne pouvaient être emportés.

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Lorsque les cosaques pénétraient dans la zone de résidence ou le shettelt, ils s’empressaient de tuer le rabbin, puis tous ceux qui se trouvaient sur leur chemin, violaient les femmes et les jeunes filles et enlevaient les jeunes garçons âgés d’environ 7 ans pour en faire de soldats et les enrôler ensuite dans l’armée au profit du tzar. (avant 7 ans trop jeune). Après trop vieux, ils auraient la mémoire de leur passé.

C’est pourquoi, contrairement à beaucoup, je n’idéalise pas le shetlet. Je préfère largement l’assimilation, sans pour autant rejeter la culture et certaines traditions, mais en ne faisant pas de ma culture et de ma religion un Etat dans l’Etat. En aucun cas je n’accepterai de vivre comme mes ancêtres, ce qui pour moi s’apparente à un cauchemar sans fin.

Mes sources : Mon arrière grand-père

                        Akedem

                        Lamed

                        Les terrres du Klezmer

 

 

 

28 mai 2020

Fais moi souffrir

Autre pépite bien troussée...!

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28 mai 2020

L'alibi de la libido

Mon petit côté grivois lorsque le compliment est bien tourné...! 

16 mai 2020

Oh mon amour je t'aime (6)

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Depuis que nous avons raccompagné la tatie de S... chez elle, nous nous retrouvons tous les deux, chez nous, comme avant et je dois avouer que cela nous fait du bien. La tatie de ma petite caille indienne a beau être adorable, discrète et tout et tout, à trois dans l'appartement, pour les câlins forcément, ça freine...(non que nous soyons du genre bruyant, mais bon !).

Je sentais depuis un moment que mon petit S..., et moi aussi du reste, en avions besoin. Et comme il le dit si joliment "...mais A... c'est normal, c'est le Printemps, la sève monte.." Et oui il a raison, la nature a des droits qu'il vaut mieux éviter d'ignorer. Toujours est-il que depuis lundi c'est feu d'artifice tous les soirs. 

Avant d'aller nous coucher, et ce depuis des années, nous avons pris l'habitude de converser dans notre salon, double rideaux tirés, lumières tamisées, vodka pour moi, thé aux épices pour lui, calfeutrés et confortablement installés dans notre canapé et/ou dans un fauteuil. Le bien-être que nous procure ce moment de tranquillité est à son comble lorsque nous nous rapprochons l'un de l'autre. Nos eaux de toilette se mélangeant à nos odeurs corporelles sollicitent nos sens et une bienheureuse chaleur finit par nous envahir. Nous sommes à l'écoute de nos corps et de notre désir, et je ne me lasse pas, malgré les années, de la petite voix de mon amour qui dans un souffle me dit "dégage moi".

Puis, la nuit venant, nous gagnons notre lit que j'ai bien évidemment préparé (c'est mon rôle là aussi, depuis des années), afin de nous perdre dans ses profondeurs, couchés nus nous nous repaissons d'un amour partagé. Mon petit S...comblé par mes caresses finit par se tourner sur le côté, et moi, collé à son dos comme un escargot, nous rejoignons les bras de Morphée.   

En attendant que nous puissions reprendre une vie professionnelle normale, nous retrouvons notre complicité et concrétisons notre amour dans l'intimité de notre chambre. Nous vieillissons ensemble et c'est bien ainsi.

16 avril 2020

En ces temps difficiles ....

5 avril 2020

Art gay ou pornographie déguisée ?

 

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Pour beaucoup, qu’ils soient profanes ou artistes, certains confondent art gay avec pornographie. En effet, pour ces personnes il suffit que l’on montre un homme nu avec ses attributs sexuels bien en évidence, ou, dans des poses suggestives ou bien encore, que l’on ajoute le drapeau homosexuel pour que celle-ci soit automatiquement classiffiée "Art Gay".

Alors bien évidemment, et bien que je ne sois pas spécialiste et/ou critique d’art ou je ne sais encore, je ne peux que constater et m’insurger contre cet état de fait, ce n’importe quoi. Si l’art gay est un mode d’expression de la communauté homosexuelle (filles ou garçons) cela ne veut pas dire pornographie. Comme dans toute œuvre qu’elle soit picturale, littéraire, cinématographique ou photographique, il y a des raccourcis à éviter que certains franchissent allègrement, sans état d’âme.

A mon sens, «  l’Art Gay » est une forme de liberté d’expression, un affranchissement des conventions et d’une certaine hypocrisie sociale et religieuse.  Il nous permet d’exprimer de sublimer l’amour que nous portons à nos semblables,  les plus semblables possibles au travers divers moyens d’expression artistique.

Lorsque je vois certaines œuvres qualifiée d’art gay (je parle essentiellement pour les gays masculins, (le monde lesbien m’étant peu connu) parce qu’un gars est représenté sur une toile les jambes écartées, en érection ou que sais-je encore, non seulement cela ne m’excite pas, mais souvent m’insupporte, pour ne pas dire me dégoute certaines œuvres pénétrant particulièrement dans l’intime de la masculinité. Etre homosexuel ne veut pas dire lubrique. Il y a tellement mieux à montrer que de se (nous) faire passer pour des obsédés du cul.  Idem, en ce qui concerne la littérature dont certains auteurs émaillent leurs écrits, page après page, de descriptions  salaces se voulant érotiques alors qu’ils ne sont que vulgaires et obscènes.

Non que je sois moralisateur, chacun est libre de sa conscience. Je fais peut être partie de ces « mémères chichis-poufs »,  mais je trouve particulièrement réducteur pour l’art gay de ne montrer qu’un cul, une paire de « couilles » et un sexe en  érection, ou répéter à longueur de lignes « baise » « plan cul » et autres joyeusetés, idem pour les films, ou on nous cadre régulièrement en gros plan le cul et ses attributs, des mecs à deux ou plusieurs dans un lit, pour le plus soft, ou partouzant à couilles rabattus (ce qui pour beaucoup représentent le summun de la représentation gay), quand ce n’est pas plan fixe sur les « tasses d’une gare » ou les pissotières de bars gary. Or, il y a tellement d’autres choses à valoriser : la beauté d’une toile, la poésie d’un texte et/ou d’un écrit, la tendresse et l’amour partagés. L'Art Gay ce n'est pas simplement un sexe masculin, les testicules faisant office de pattes !

Je mets en lien les sites de différents artistes  qui représentent à mon sens la beauté et l’expression représentatives de l’art gay contemporain (Je mentionne essentiellement les peintres, mais la littérature contemporaine foisonne d’auteurs tous plus intéressants les uns que les autres), Pour le cinéma, je dois avouer ne pas être au fait m’y rendant très peu souvent !

Peinture :

Javier Trelis Sempere - Artiste espagnol

http://www.javiertrelis-artista.com/?fbclid=IwAR1rj0L4N7xoQ1FFlntVeOUck_dz2m6IIfHy2UwYh08zRijb1dR3VGxVlIY

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Claude Perreault - artiste canadien spécialiste du collage.

 

 

Manolo Yanès – Peintre basque espagnol

https://www.manoloyanes.com/

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Subramaniam Rajakhumaran - artiste d'origine indienne

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Les artistes mis en avant dans cet article sont ceux que je connais et dont j'apprécie énormément les oeuvres, bien entendu il en existe d'autres tout aussi talentueux, et dont la liste est non exaustive.

 

27 février 2020

La Maison de Balzac - Paris 16ème

L'entrée en est gratuite pour les collections permanentes et de 6 € pour les expositions temporaires.

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Découvrir le musée :

L’occupation du site de la maison de Passy est attestée dès le Moyen Âge, bien avant l’arrivée de Balzac qui occupa une partie de cette maison de 1840 à 1847. Des fouilles réalisées en 2002 ont montré que les caves englobent des habitats troglodytiques de la fin du Moyen Âge - les seuls connus à ce jour à Paris -, quand Passy n'était qu'un village peuplé de cultivateurs, de vignerons et de carriers.

Sous l'Ancien Régime, les côteaux sont transformés en terrasses où de modestes maisons côtoient des hôtels particuliers luxueux, transformés après la Révolution en immeubles de rapport. Balzac loue dans la dépendance d'un hôtel situé au 47 de l'actuelle rue Raynouard, en octobre 1840, un appartement composé d'une salle à manger, d'un salon et d'une chambre à coucher pourvu d'un cabinet, avec jouissance d'une cave et du jardin.

Après son annexion par Paris en 1860, Passy s'urbanise et le village devient au XXe siècle l'un des beaux quartiers de la capitale. La maison de Balzac offre aujourd'hui le dernier témoignage des côteaux de Passy, tels qu'ils se présentaient sous l'Ancien Régime et au XIXe siècle. En 1908, un homme de lettres, Louis Baudier de Royaumont sauve la maison en y installant un musée dédié à l'écrivain, devenu musée municipal en 1949.

L'appartement de Balzac :

La "cabane de Passy" est l'unique  séjour parisien de Balzac  qui ait subsisté. L'écrivain s'y est réfugié de 1840 à 1847 (pour échapper à ses créanciers),Le lundi 16 novembre 1840, Balzac annonçait à Madame Hanska :

"A compter du moment où vous recevrez cette lettre, écrivez-moi à l'adresse suivante : M. de Breugnol, rue Basse, n°19 à Passy, près Paris. Je suis là, caché pour quelque temps (...) il m' a fallu déménager très lestement et me fourrer là où je suis."

Il y a imaginé le titre La Comédie Humaine et rédigé plusieurs romans  essentiels destinés à compléter ce projet à la fois scientifique et littéraire, comme Splendeurs et misères des courtisanes. La Cousine Bette, ou Le Cousin Pons.

Un musée étendu à toute la maison ouvre au public en 1960. Il y a d'abord été rassemblé des objets en rapport avec la vie de Balzac : portraits peints, gravés ou sculptés, évocation des lieux fréquentés et des personnes côtoyées... Quelques gravures extraites d'éditions illustrées y figurent ses principaux personnages, mais la biographie reste longtemps au coeur du projet muséal. On s'intéresse alors surtout aux rares objets ayant appartenu à Balzac.

 

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La fondation d'une bibliothèque de recherche, en 1960, justifie l'acquisition des premières éditions balzaciennes. L'intérêt grandissant pour les activités de l'écrivain encourage la recherche de manuscrits. Un projet d'agrandissement, bien que temporaire, autorise dès 2001 une diversification de la collection et la constitution d'un important fonds de gravures.

Le musée a choisi de rompre avec l'approche biographique traditionnelle, et de relever cette gageure qui consiste à susciter le désir de lire ou de relire un ensemble romanesque, en montrant des gravures, des dessins, peintures et sculptures. Ces oeuvres réalisées par des contemporains de Balzac aussi bien que par des artistes plus récents, témoignent de la fascination toujours exercée par l'écrivain.

Mon avis : ChezVolodia

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La Maison de Balzac sise sur les "hauteurs de Passy" et s'étend aujourd'hui sur trois niveaux. Elle englobe l'appartement en rez-de-jardin ainsi que diverses pièces et dépendances occupées à l'origine par d'autres locataires. On y accèdait par un escalier dont la grille d'entrée était au niveau du trottoir et qui de l'autre côté se situait au niveau du toit avant de s'enfoncer dans le jardin pour entrer dans la maison. 

Au rez-de-chaussée on trouve à gauche de l'entrée, une cuisine avec des portraits des parents de Balzac et de sa soeur ainée pour qui il avait une affection particulière. Dans un placard a été aménagé un espace "souvenir" très curieux et intéressant (je ne vous en dit pas plus, allez voir). 

 

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Sur la droite, une grande pièces est consacrée aux oeuvres de Balzac, des épreuves de ses écrits étant fixés au mur. Des critiques de ses contemporains ainsi que des bustes de l'écrivain se partagent la pièce.

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Dans le fond se trouve le cabinet de travail de l'écrivain, 

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A l'étage, on peut admirer les portraits des personnages, ainsi que des caricatures de l'époque bien citronnées, de ses principales oeuvres. 

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Sont visibles également des tampons à l'éffigie des personnages composant ses romans et utilisés pour la création de bois d'illustration de ses livres. 

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Actuellement  l'exposition La Comédie Humaine de Balzac par Eduardo Arroyo y est présentée. Une trentaine de peintures, collages et dessins réalisés depuis 2014 par Eduardo Arroyo qui a utilisé sa connaissance très fine de Balzac pour se pencher sur ses propres souvenirs et réfléchir au processus de mémoire. Il esquisse ainsi son autobiographie avec des portraits de personnages tirés des romans, des portraits de l'écrivain, mais aussi des représentations de ses domiciles.  

Eduardo Arroyo

A la suite d'une première présentation de ces travaux à Madrid en 2015, Arroyo poursuit ses recherches en les concentrant sur les personnages, cette fois dans l'idée de préparer une éditions illustrées de La Comédie Humaine. Le projet a été brisé par sa disparition, mais de nombreux portraits de personnages ont néanmoins été réalisés : ces oeuvres d'Arroyo forment la première tentative d'illustration de La Comédie Humaine par un artiste d'envergure.

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J'ai pris grand plaisir à visiter ce musée. Dommage, que le jardin soit en plein reconstruction, ou plutôt replantation suite à des travaux effectués relatifs à la création d'un bâtiment "design", comportant un salon de thé sympathique, mais également le guichet d'entrée et la librairie du musée. Mais bon, je comprends tout à fait qu'il faille mettre en valeur et attirer le plus grand nombre de visiteurs sur des lieux peut être méconnus et qui méritent amplement une visite. Paris est une ville de musées, à l'Etat revient de les exploiter.

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