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zdraztvitié

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12 octobre 2020

Le coming out cette manie !

Coming out

D’où est-elle venue ? Depuis quelques années, elle court, fleurie et s’invite partout : sur les forums, dans les débats, les manifestations sans qu’on ne sache réellement d’où vient cette propension à vouloir dévoiler, voire étaler au vu et au su de tout le monde son moi le plus intime.

En quoi cela concerne-t-il le commun des mortels de savoir envers qui vont nos sentiments amoureux, avec qui nous partageons notre lit ? En quoi cela nous importe-t-il de savoir que tel homme ou telle femme « en est », et de quoi ? Homo, lesbienne ?? Qu’est-ce que cela nous apporte ??? Notre regard sur lui ou elle, sur ses idées, son comportement influencera-t-il notre jugement ? Et si oui, de quel droit nous arrogeons-nous le droit de juger autrui ?

En quoi, une personne médiatisée se devrait-elle de préciser son attirance pour ses semblables, les plus semblables possibles ? Certaines grandes bouches de la cause LGBT et non des moindres justifient le coming out au nom de la vérité, mais de quelle vérité ? A partir de l’instant ou on ne nous/leur demande rien ? ! Il paraîtrait également que cela inciterait de jeunes lgbt à se sentir mieux dans leur peau ? Hum oui, je reste dubitatif ? Mais, pourquoi pas si le coming out est fait par la personne concernée. Mais de quel droit, si l'aveu est forcé, imposé par les circonstances ou dévoilé, dénoncé par d'autres, des personnes mal intentionnées avides de scandales ! Car sous prétexte du bien être des uns, ne risque-t-on pas de mettre mal à l’aise les autres ? Sans oublier une atteinte à leur vie privée et à leur liberté ! Car même si le fait d’être homosexuel (le) ne fait plus partie du classement des maladies mentales, il n’en reste pas moins que pour beaucoup, cela révèle une déviance, perverse ou pas peu importe, cela reste une exception au regard de la norme. Aussi, inutile de vouloir persuader des personnes qui pensent ainsi. Elles ne changeront pas d’avis, c’est du temps perdu et de la fatigue intellectuelle inutile !

Par ailleurs, j’en reviens toujours au même sujet. Nous réclamons à être comme les autres, pas supérieurs, mais égales aux autres. De claironner à tout va et à n’importe qui ce que nous sommes, ne risque-t-il pas au contraire de nous porter préjudice ? Si le fait de se dévoiler rend certaines personnes en phase avec elles-mêmes pourquoi pas, et je reconnais qu’il faut une certaine dose de réflexions/courage pour ainsi se mettre en avant, au risque de briser une carrière, un foyer. Alors que pour la plupart du temps, les gens que nous fréquentons ou avec qui nous avons des relations professionnelles ou autres, y sont indifférents au plus haut point. Le fait de vouloir se démarquer à tous prix, ne révèle-t-il pas au contraire, notre envie d’exister par cette différence voire de choquer ?

Certains (nes) jouent sur ce registre pour, le pensent-ils, avoir accès plus facilement à la notoriété (sous-entendu, beaucoup d’homos dans le spectacle, dans les médias…), parce qu’ils sont convaincus d’un lobby gay : riche et puissant. D’autres, parce qu’ils aspirent être un modèle pour la « pseudo » communauté lgbt, se vouloir être reconnu (e) par elle, en devenir une icône, écoutée, voire respectée. Voir sa parole, son opinion, ses prises de position peser sur la société ? D’autres encore pensent qu’ils se sentiront mieux s’ils le disent, l’annoncent à leur famille et à leurs proches, bref….. Tout un tas de raisons aussi diverses que variées qui ne me satisfont pas réellement.

Je trouve particulièrement mal venu d’exposer et d’étaler sa vie privée en public. Imaginons ce qui se passerait si un hétérosexuel faisait son méa culpa d’aimer le sexe opposé… Ridicule, grotesque ! On se fiche royalement de ce que Mr aime Madame ou inversement donc …. Aucune personne sensée ne se présente, ou au fil de la conversation n’annonce, de but en blanc, je suis hétéro, je suis homo. Cet aveu ne peut à mon sens ce faire qu’à un certain degré d’intimité. Et nos relations avec les personnes que nous côtoyons tous les jours nécessitent–elles ledit aveu ? A moins que nous ayons décidé de les mettre dans notre lit ou qu’une des personnes en question ait des vues sur nous, je n’en vois pas l’utilité ! Nous en sommes arrivés à un tel degré d’impudeur que bientôt nous en arriverons à nous justifier de ce que nous faisons ou pas au lit avec notre ou nos partenaires.

 

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Pour notre part nous n’avons jamais fait de coming out et n’en ressentons pas le besoin, ni l’utilité. Nous sommes avant tout des hommes avec des qualités et des défauts. Nous ne sommes pas selon l'expression consacrée « dans le placard » donc nous n’avons pas à en sortir. Nous sommes mariés. Nous ne nous cachons pas, mais ne parlons pas notre vie privée (et encore moins intime) à tout le monde. Nous savons qui nous sommes, ce que nous sommes et c’est très bien ainsi ! Nos relations professionnelles et amicales se sont doutées que nous étions gays et en ont eu confirmation avec les années, puisque je vis avec mon compagnon et qu’elles ne nous ont jamais vu intime avec des femmes, mais aucune question n’a été posée, aucune remarque déplacée ou pas n’a été formulée. Nous n’en parlons pas, ni les uns, ni les autres, car il n’y a rien à dire ! Nous sommes un couple ordinaire confrontés comme n’importe quel couple a des difficultés, des joies, des peines, des ambitions et avec une vie intime comme tout le monde comme tous les couples.

L’homophobie, à mon sens vient d’une propension que nous avons à l’exhibitionnisme, à vouloir faire reconnaître et accepter par tous et partout ce que nous sommes, ce qui est quasi impossible ! 

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4 octobre 2020

Qui sont ces femmes hétérosexuelles qui écrivent de la FanFiction de romance gay ?

OIP

Depuis quelques années maintenant ont émergé, en premier lieu sur la toile, des histoires d’amour écrites par des femmes ce qui en soit n'a rien de nouveau. Ce qui l’est par contre, c’est que ces histoires sont des romances gays imaginées par des femmes hétérosexuelles où les descriptions érotiques sont légion et assez "poussées".

Qu’elle n’a été ma surprise ! Mon interrogation sur ce qui pousse ces femmes à écrire de telles histoires ?  Les gays et surtout leur sexualité, ce n’est pas un secret, ont toujours intrigué, voire fasciné  les hétéros (hommes et/ou femmes) mais est ce suffisant pour vouloir écrire sur le sujet ? Qu’est-ce qui les motive. Un désir de s’évader d’un quotidien un peu banal ? Vouloir s’affranchir de certains interdits ? Pimenter  leur propre sexualité ?  Car bien évidemment on ne se lance pas comme ça dans ce genre de littérature.  D’accord, ce n’est pas du Baudelaire, mais plutôt du style Arlequin.  C’est distrayant, ça se lit sans prise de tête et permet de voyager dans un monde imaginaire par rapport à leur propre vie, mais touchant quand même à une certaine réalité. Ces romans sont écrits en sagas, en feuilletons, dévorés aux kilomètres et rencontrent beaucoup de succès  auprès d’un public majoritairement féminin avec une moyenne d’âge comprise entre 17/18 et 30 ans. Dans ces romances, on retrouve certains des stéréotypes collant à la gent féminine et appliqués à la gent masculine, tels un dominant et un dominé, forme de soumission du plus fragile, plus sensible,  plus délicat tant niveau physique qu’émotionnel envers celui qui est le plus entreprenant, le plus sûr de lui, le plus fort physiquement et de caractère.

Les auteures sont des femmes de tous âges et de toutes conditions sociales. Au départ, elles mettaient en ligne leurs romances (écrites sur Wattpad) pour des amateurs du genre,  puis des maisons d’édition s’y sont intéressées et se sont même spécialisées dans ce genre de catégories :  FanFiction, romances FM, romances MM et/ou FF.  Certaines de ces auteures prolifiques sont  connues et suivies par des dizaines fans (sinon plus) qui attendent  avec impatience les nouvelles sorties.

Leurs livres sont semblent-ils assez bien construits et les histoires souvent crédibles..  Les jaquettes de présentation sont attrayantes avec des photos ou des dessins équivoques,  un peu mièvres, mais  jolis et ça « fait mouche ».  Qu’est ce qui nourrit leur imagination ? Pendant un temps, j’ai pensé que les Hentaï en étaient la cause, mais je ne vois guère une femme regarder ce genre de dessin animé. A moins que ce soit les Yaoï, dans le même genre que les Hentaï mais version papier, donc plus visualisables ?

Pourquoi n’écrivent-elles pas des histoires d’amour de femme entre femme, ou plus conventionnelles de femme avec homme ? Cela ne laisse pas de m’intriguer. Est-ce un moyen pour elles  de  s’extirper de leur propre genre et de leur sexualité pour s’en approprier une plus conforme à leur attente et/ou désirée et/ou fantasmée ? ou peut être certaines se sentent-elles concernées par les discriminations que rencontrent la communauté LGBT, à moins qu’elles aient dans leur propre famille une personne ayant cette sensibilité et dont elles sont proches ? où tout simplement, il y avait un nouveau créneau à exploiter et pourquoi ne pas s’y engouffrer ?

Il y existe bien sûr des hommes et des femmes qui  écrivent de l’homo-romance, mais ils sont gays et/ou lesbiennes et il est tout à fait logique qu’ils ou elles écrivent des émotions, des sensations partagées pour leur communauté respectives à même d’apprécier leurs ressentis. Mais les femmes hétéros ?

Je reste avec mes questions. Si une auteure d’homo-romance lit cet article, j’aimerai bien qu’elle m’explique, ce qui la motive. Je suis curieux et c’est en toute bienveillance que je lirai ces commentaires.

Il semble que mon voeu ait été exaucé. Christ Verhoest auteure d'homoromance a bien voulu me donner des précisions sur ses motivation.

Tout d'abord qui est Christ Verohest. Une jeune femme, mariée mère de 2 enfants. Titulaire d'une licence de lettres modernes et d'un CAPES qui lui a permis d'exercer en qualité de Professeur de Français, avant de se consacréer à la littérature, et qui l'a certainement beaucoup aidé dans sa nouvelle carrière d'écrivain,    Elle a à son actif une cinquantaine  de livres sur une période de 10 ans, ce qui est conséquent et ses livres sont toujours attendus avec impatience et enthousiasme par une communauté de lecteurs toujours plus nombreuse. Pour plus de facilité je vous mets le lien Amazon et de la llibrairie "Les mots à la Bouche" ou vous pourrez retrouver tous ses titres qu'ils soient en livres papier ou ebook :

https://www.amazon.fr/kindle-dbs/entity/author/B004N474L2?_encoding=UTF8&node=301061&offset=0&pageSize=1

https://motsbouche.com/recherche?controller=search&s=christ+verhoest

Les motivations de cette auteure à écrire de l'homoromance sont multiples et complexes, car bien que mariée elle ne se définit pas comme hétérosexuelle. Mais laissons la parler avec  ses mots :

"J'ai toujours senti que j'étais différente. Je ne pensais pas comme mes camarades, j'étais désolée quand on m'habillait en fille, mais aussi quand on m'habillait en garçon avec des vêtements trop moches, et avec des cheveux courts.

La relation Alix Enak dans la DB éponyme m'a troublée très jeune... Ma nature me porte vers les hommes, les femmes. Vers les personnes trans. Je suis mariée avec un homme suite à un coup de foudre, mais j'ai eu avant deux petites amies à l'université.

En 2014 on m'a diagnostiqué une dysphorie de genre. J'ai des côtés masculins, d'autres féminins, et j'aurais vraiment aimé naître homme... Tous en ayant goût pour des choses féminines. Si je devais me donner une étiquette je dirais pansexuelle gender fluide. Trans est un mot qui me gêne pour me qualifier, car j'ai des jours ultramasculins et d'autres ultraféminins.

Alors pourquoi écrire des romans gays ?

Parce que je me reconnais dans la façon de penser d'un homme. Parce qu'il y a une égalité qu'on n'a pas dans un couple hétéro. Ne nous voilons pas la face. Je me fais insulter et bousculer dans les magasin. Pas mon mari. Les femmes sont frappées, moins payées... Il y a beaucoup de sexisme en France et l'homme hétéro a tendance à s'ériger comme supérieur, protecteur, dirigiste, même en croyant bien faire. J'ai vécu cela chez moi, bien que venant d'une famille bourgeoise.

Enfin je trouve qu'il y a plus de messages dans une romance gay qu'hétéro, pleins de sujets. Le VIH pourtant indétectable mais toujours sujets à préjugés. Le fait qu'un surfeur doit être blond séducteur de fille. 

En fait la l'homoromance permet à Christ de faire passer des messages sur les différentes formes d'intolérance que l'on peut rencontrer dans la vie courante et exprimer ainsi son ressenti face à ces injustices. Ses romans les plus représentatifs de la communauté LGBT sont :

. Tu a brûlé mon coeur, avec un personnage gender fluid

. Le choix que je n'ai pas eu, avec atavisme et homophobie familiale, et aussi des flash backs sur la guerre du Vietnam pour montrer ce que pouvait faire un soldat en aimant un autre...

. Wish, sur le rejet lié au VIH,

. Les étoiles brillent si tu leur demandes, avec un surfeur gay et paraplégique,

. Attrape la bonne vague, dont l'histoire se passe en France, dans un endroit ou je vais en vacances depuis 20ans.

Toutefois, l'homoromance n'est pas qu'une question d'écriture, elle met en relation d'autres intervenants : relecteur pour corriger les coquilles et assurer une mise en page professionnelle, graphiste qui retravaille les photos (que Christ réalise elle  même) pour la couverture de ses livres, Editeurs et Service de Presse donc toute une catégorie de professionnels pour en assurer la diffusion au même titre que de la littérature classique.

Vous l'aurez compris, Christ est une auteure engagée qui n'hésite pas à exprimer ses idées et ses émotions au travers de ses livres. Pour information, elle fait partie des auteurs (es) cités (es) avec une partie de leurs oeuvres dans le livre de Thierry Goguel d'Allondans et Michaël Choffat : Une bibliothèque gay idéale (Page 960 - 2430 à 2430-3).

Je remercie Beaucoup Christ d'avoir répondu à mes interrogations. Car je l'ai constaté en diverses occasion, il est très difficile d'amener les gens à se dévoiler, surtout sur des sujets sensibles comme la romance qu'elle soit gay ou non et autres..., si on ne fait pas partie d'une cause militante, si on n'est pas reconnu soi-même comme écrivain, si on n'a pas "pignon sur rue" et ou sans contre-partie. C'est pourquoi j'apprécie particulièrement la simplicité et la gentillesse de cette auteure.

 

 

28 septembre 2020

Yom Akkipurim 18/09/2020 à la tombée de la nuit au 19/09/2020 à la tombée de la nuit

 

office-kippour-synagogue

Hier soir a commencé le jour du " Grand Pardon" ou "Jour des Propriations". Cette fête qui se déroule le 10 du mois de Tichri (Septembre/octobre) correspond au 7ème mois de l'année dans le calendrier de la torah est pour la première fois mentionnée dans le Lévitique comme un jour solennel rendu par l'accomplissement d'un rituel d'absolution.

Lévitique 16, 29-31 : « C’est pour vous une loi immuable : au septième mois, le dix du mois, vous affligez vos âmes et vous ne faites aucun ouvrage, tant l’indigène que l’émigré installé parmi vous. En effet c’est ce jour-là qu’on fait sur vous le rite d’absolution qui vous purifie. Devant le Seigneur vous serez purs de tous vos péchés. C’est pour vous un sabbat, un jour de repos, où vous affligerez vos âmes. Loi immuable. »

Lévitique 23,26-32 : « Le Seigneur adressa la parole à Moïse : "En outre, le dix de ce septième mois, qui est le Jour des Expiations, vous tiendrez une réunion sacrée, vous affligerez vos âmes, et vous présenterez un mets consumé au Seigneur ; vous ne ferez aucun travail en ce jour précis, car c’est un jour d’expiations, où se fait sur vous le rite d’absolution devant le Seigneur votre Dieu. Ainsi, quiconque n’affligerait pas son âme en un tel jour serait retranché de sa parenté ; et quiconque ferait quelque travail en un tel jour, je le ferais disparaître du sein de son peuple. Vous ne ferez aucun travail : c’est une loi immuable pour vous d’âge en âge, où que vous habitiez. C’est pour vous un sabbat, un jour de repos, au cours duquel vous affligerez vos âmes. Depuis le neuf du mois au soir jusqu’au lendemain soir, vous observerez ce repos sabbatique". »

C’est seulement à cette occasion que le grand-prêtre pouvait pénétrer dans le Saint des saints, c’est-à-dire dans l’endroit du temple où résidait la présence divine. L’origine de la fête réside donc dans un « rite d’absolution ». Outre le sacrifice d’un taureau et d’un bélier sur l’autel, le grand-prêtre transfère symboliquement tous les péchés du peuple d’Israël sur un second bouc « pour Azazel ». Celui-ci est ensuite conduit au désert où il est abandonné. C’est l’origine de la notion bien connue de bouc-émissaire, qui désigne une victime destinée à expier les fautes commises par d’autres.

Cette journée est marquée par un jeûne intégral destiné à obtenir le pardon des fautes commises pendant l'année passée. C'est la journée la plus respectée du Judaïme.

Mishna Yoma 8,1 : « A Yom Kippour, il est interdit de manger, de boire, de se laver, de s’oindre, de porter des chaussures en cuir et d’avoir des relations sexuelles ».

Pendant la cérémonie de Kippur le talès est porté en continu et lorsque les fidèles sont réunis à la shull, l'office commence par  un chant traditionnel remontant à l'époque médiéval : le Kol Nidre

 

Traduction :

Au nom du conseil d’en Haut
et au nom du conseil d’en bas,
avec le consentement
de l’Omniprésent — loué soit-Il —
et avec le consentement
de cette sainte congrégation,
nous déclarons
qu’il est permis de prier avec les transgresseurs.

Tous les vœux que nous pourrions faire
toute interdiction ou sentence d’anathème
que nous prononcerions contre nous-mêmes,
toute privation ou renonciation que,
par simple parole, par vœu ou par serment
nous pourrions nous imposer,
depuis le jour de Kippour passé
à ce jour de Kippour
et depuis ce jour de Kippour
jusqu’à celui de l’année prochaine
(qu’il nous soit propice),
nous les rétractons d’avance ;
qu’ils soient tous déclarés non valides,
annulés, dissous, nuls et non avenus ;
qu’ils n’aient ni force ni valeur ;
que nos vœux ne soient pas regardés comme vœux,
et nos interdictions comme interdictions
ni nos serments comme serments

Et il sera pardonné
à toute la communauté des enfants d’Israël
et à l’étranger qui séjourne parmi eux ;
car l’erreur a été commune à tout le peuple.

OIP

Le texte est chanté par un seul, le psalomiste, dos tourné à l'assemblée des fidèles. Son chant douloureux et triste résonne par tois fois dans la shull et c'est seulement après l'avoir écouté que d'une seule voix, les fidèles répondent par la formule suivante :

"Qu'il soit pardonné à toute la communauté des enfants d'Israël comme à l'étranger qui séjourne au milieux d'eux, car toute la communauté a failli". Alors peut commencer la longue litanie des prières et de contritions qui ne cessera que lorsque résonnera le shofar.

Selon le rite ashkénaze, le texte est dit en araméen. Mais, au coeur du Koil Nidré une phrase est écrite et prononcée en hébreu : "Depuis ce jour de Kippur jusqu'au prochain Kippur". 

L'origine du texte est inconnu. Il serait apparu dans la liturgie au VIIème siècle. On ignore ses origines et les circonstances de son émergence dans la liturgie. En revanche on sait qu'une fois apparu, il fut pendant des siècles l'objet de multiples disputes et controverses au sein des communautés juives. Il a été subverti, affadi, modifié, annulé, rejeté, suscitant un embarras de taille pour les talmudistes, du fait de son contenu manifeste irrecevable, mais aussi à cause des conséquences funestes qu'il eut sur la vie des communatés. Il a servi d'argument et de justification aux persécutions antisémites. Ce texte offre encore et toujours un argument probant, servi sur un plateau par les juifs à leurs persécuteurs.

Ouvrant la fête la plus importante du judaïsme, il a pu être interprété par certains en ces termes : « Nous, Juifs, nous nous déclarons par avance déliés de nos engagements ; nos serments n’ont pas à être tenus, nos promesses sont de pure forme… d’ailleurs nos serments, nos engagements et nos promesses n’en sont pas ! »

Quelle aubaine pour les antisémites ! Quel appui donné par la liturgie même pour conforter la représentation du juif trompeur et perfide !

La raison aurait voulu qu’il soit effacé des livres de prière. Il n’en fut rien. Ce texte, dans ses différentes versions, a toujours sa place dans la liturgie. Dans toutes les synagogues du monde, à de rares exceptions près (certaines communautés juives réformées), sa psalmodie ouvre l’office de Yom Kippour.

Accordons-lui donc la force d’un dire impossible à annuler, d’une trace impossible à effacer, d’une contrainte de répétition, donnons-lui la valeur d’une tradition au sens où Freud l’entendait, à savoir la transmission de génération en génération de contenus mnésiques, de traces de l’histoire et du vécu des ancêtres indépendamment de toute communication langagière.

Mes sources : Rachi, le Talmud, la Torah.

 

 

17 septembre 2020

Rosh Hachana 2020 - An 5781

télécharger

Nous allons fêter ce Week End Rosh Hachanah (du Vendredi  18/09 à la tombée de la nuit au Samedi 19/09/2020 à la tombée de la nuit) - soit le 1er et 2ème jour du mois de Tichri.

Shana Tova à toutes et tous Git Yor et Git Shabbès

Permettez moi de vous offrir ce merveilleux chant : Avinu Malkeinu interprété par Shulem Lemer. Pour ceux (celles qui ne parlent par l'hébreu) je mets la traduction en dessous : 

Notre père, notre roi

Ecoute notre voix

Notre père notre roi,

Nous avons fauté devant ta face

Notre père, notre roi

Soit miséricordieux envers nous et envers nos enfants

Notre père, notre roi

Mets fin à la peste, à l'épée et à la famine autour de nous

Notre père, notre roi

Mets fin à toute détresse et à l'oppression autour de nous

Notre père, notre roi

Inscris nous dans le livre de la bonne vie

Notre père, notre roi

Renouvelle pour nous une bonne année

17 septembre 2020

Marche des Fiertés et Cortège "racisé"

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Depuis deux ou trois ans maintenant, la Marche des Fiertés, qui réunit tous les groupes LGBTQI se trouve affublée de participants voulant se démarquer, aux motifs qu'ils rencontrent plus de difficultés en raison de la couleur de peau.  Lesdits participants ont décidé de faire un cortège dans le cortège, spécifiquement pour ne plus être "invisibilisés, pour attirer l'attention sur leur problématique et revendiquer un changement dans la vision que les hommes dits blancs ont sur eux.

Ce cortège d'hommes et de femmes racisés sous entendrait, toutes les personnes non blanches et/ou typés, donc devrait, si elles le souhaitent en faire partie, les personnes :   d'Amérique : latine, centrale, du sud, les asiatiques : du Sud Est et Méridionale. Or dans ledit cortège n'est représentée que la communauté noire : antillaise et africaine ? et pourquoi ?

Il y a quelques années, ces mêmes communautés ont fait un foin du diable parce que le mot race, sous entendait un racisme latent en les ramenant à des hommes/femmes de seconde zone, et qu'en fin de compte il n'y avait pas de race, mais simplement des êtres humains,  ce mot a donc été banni.  D'accord, mais pourquoi remplacer ce mot par "racisé" qui veut dire plus ou moins pareil et choque bien plus mes oreilles que "race". Bref, Il est à noter toutefois - que les races ont été définies pour reconnaître les peuples en fonction de leurs caractéristiques physiques - après ce que le dévoiement des hommes en a fait, il y aurait beaucoup à redire. Toujours est-il que la communauté noire qui à l'écouter ne désire qu'une chose : être acceptée à égalité par la communauté blanche puisque dominante, et peut être par les autres, se fait remarquer en se démarquant d'un cortège censé unir toutes les communautés sous la bannière des LGBTQI quelque soit la couleur de peau, la religion, la catégorie sociale, les opinions politiques.

Je dois avouer que ce cortège me gêne, car il se met "à part" en ne regroupant en l'occurrence que des personnes noires avec qui il n'y a pas d'interaction ou si peu. La plupart parlant le créole ou leur langue d'origine et restant entre elles, la musique de leur char est à leur image et nous entendons beugler à fond la caisse la madona des banlieues Aya Nakamura et ce, pendant tous le trajet. Ce char regroupe derrière lui uniquement des personnes de cette même communauté et on se sent "en trop". Quant à leurs tenues, quelles soient habillement ou attitudes il semblerait que certaines soient plus canarval de Rio ou des Antilles. A l'opposé nous avons des attitudes plus qu'indécentes voire obscènes (scènes "d'amour" homosexuelles mimées par des participants sur les chars) Je ne suis pas prude, mais quand même, une horreur !

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Ce qui me dérange, c'est qu'en voulant soi-disant être plus visible et intégré, c'est tout le contraire qui se passe ( au niveau de l'intégration). Nous nous rendons chaque année à cette marche, non que nous soyons spécifiquement militants, mais pensons qu'il est important de se montrer pour revendiquer une égalité des droits, et puis ça nous permet de faire des connaissances. Hum oui, c'est l'occasion pour nous de cotoyer toutes sortes de personnes avec qui parler. Malgré notre réticence, nous avons essayé de parler avec les participants de ce cortège mais vu le peu de sympathie qu'ils dégageaient nous les avons laissé entre eux, et nous nous sommes rabattus sur les autres communautés : Thaïlande, Inde, les hommes fleurs, les trans d'Amérique du Sud, les cuirs. un couple de lesbiennes a engagé la conversation avec nous, nous étions contents car de notre côté n'aurions pas osé les aborder de peur d'être importuns, bref. Nous parlons à tout le monde et avons du mal à comprendre cette ségrégation volontaire.

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Ceux qui me suivent et/ou me connaissent savent que mon mari est indien et lui aussi, ne comprend pas cette volonté de faire bande à part. Tous ceux qui viennent à cette marche des fiertés ont des difficultés - qu'elles soient d'acceptation pour les trans, de reconnaissance de couple pour la procréation, de solitude pour les gays handicapés ou malade ou âgés, danger de mort pour les iraniens et autres pays du Moyen Orient ou du Magrheb - et viennent pour en parler, pour faire changer les mentalités et ne sont en aucun cas invisibilisés -. Les chars sont là pour représenter chaque communauté, chaque groupe et afficher leurs problématiques et revendications, tous ensemble !

J'ai l'impression que certaines personnes de cette communauté dite "racisée" veulent importer les problèmes de l'Amérique du Nord en France, en faisant un amalgame entre contrôles policier au faciès, violence et délinquance, etc... et ce faisant s'évertuent à destabiliser tout ce qui peut l'être par leur attitude et une dictature de la pensée, ça devient insupportable, c'est du grand n'importe quoi, La Marche des Fiertés n'est pas faite pour ça ...!

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23 août 2020

clichés sur les gays - Alex Ramires

J'aime beaucoup cette vidéo d'Alex Ramires qui résume à lui seul la vision que les "hétérosexuels" ont de nous.  Bien trouvé le concept de gay box, et tout à fait au goût du jour...!

20 août 2020

Les importuns de tout poil !

emmerdeurs

Plus commun qu’on ne le croit ce genre d’individus vous pourrit la vie sans même sans rendre compte. Parmi eux, il faut distinguer :

Le pot de colle : qui sans que vous l’ayez  encouragé d’aucune façon s’est pris plus ou moins d’amitié pour votre personne et dont malgré vos innombrables rebuffades vous n’arrivez pas à vous débarrasser. Il a réponse à tout, se montre d’une patience et d’une serviabilité à toute épreuve et même lorsque vous vous montrez odieux à son égard. Après une bouderie de 1 ou 2 jours  il vous pardonne bien volontiers trouvant n’importe quelle excuse, sauf la bonne,  à votre attitude.

L’importun : qui s’invite partout.  Si vous avez le malheur ou l’inconscience de mentionner votre adresse personnelle, celle de votre restaurant ou magasin favori,  celle d’une exposition ou vous présentez vos œuvres ou celle que vous vous apprêtez à visiter. Il sera là par hasard (comme il fait bien les choses le hasard, et comme c’est curieux), Paris est vraiment tout petit ! Ce qu’il ne dit pas, c’est qu’il était dans le quartier à guetter votre arrivée.

Le pique assiette ordinaire : qui n’a jamais de monnaie, que ce soit pour un distributeur de boissons, un parking, ou je ne sais quoi encore. Qui lui aussi, comme le hasard fait bien les choses, passait dans le quartier au moment ou vous déjeunez tranquille dans votre bistrot préféré, et qui sans façon ni aucune gêne s’invite à votre table, picore une frite dans votre assiette et goûte un verre de votre beaujolais nouveau, histoire de voir s’il est bon. Au point que vous vous sentez obliger de l’inviter à déjeuner. 

L’indiscret : qui veut tout savoir sur vous, votre chéri, votre vie, ce que vous faites au lit, qui vous salue plus ou moins brièvement lorsque vous êtes seul et qui lorsque vous êtes accompagnés vous tient la jambe pendant deux plombes en dévisageant la  ou les personnes qui sont avec vous dans l’espoir que vous les lui présenterez et qui,  si vous ne le faites pas, impatient, fini par dire «tu ne me présentes pas ? ou, je me présente, je suis …..  un ami de A.. » (Ah bon, depuis quand sommes-nous amis ?).

L’exubérant :  qui dès qu’il entre quelque part se déplace en tornade, affublé de fringues  le faisant ressembler à la caricature du pd en goguette, et se faisant remarquer par des réflexions déplacées, saluant haut et fort les quelques connaissances qui se trouvent sur son passage en leur posant une main alanguie sur l’épaule ou en leur claquant un baiser sonore sur la joue, quand ce n’est pas aux coins des lèvres en leur donnant envie de rentrer sous terre.

Le dépressif chronique : shooté au lexomil et/ou au prozac, qui vous appelle à toute heure du jour ou de la nuit, en vous demandant : « je te dérange pas ? » (ben si, justement, mon repas est en train de brûler. Je suis au lit avec Roudoudou… Je dormais profondément et tu m’as réveillé en sursaut) et dans la foulée vous annonce qu’il est au bord du suicide.  La première fois vous compatissez amicalement. Vous lui remontez le moral en l’invitant à diner ou autre. La 10ème fois vous avez envie de lui dire : bon ben vas y et qu’on en finisse !

La commère : au fait et à l’affut des derniers potins, plutôt mauvaise langue et prompte à colporter tous les ragots voire à en inventer pour se donner de l’importance et attirer un public. Prêt à dévoiler, mielleusement et fielleusement, tous les petits secrets qui lui sont malencontreusement tombés dans l’oreille et tout ça bien entendu sous couvert d’une feinte empathie.

12 août 2020

Les "chieurs"

 

Les chieurs

Voilà bien longtemps que je n'ai fait marcher ma langue de pute, aujourd'hui l'objet de mon courrou est les "chieurs", et nous en avons tous croisé au moins un, un jour ou l’autre dans notre vie. Nous avons tous malheureusement subi à un moment ou à un autre leur sans-gêne sans pouvoir dire quoi que ce soit, soit parce que ce sans gêne se manifeste en toute bonne foi, les auteurs étant persuadés de leur bon droit, soit parce que " c’est moi et j’estime que tout m’est dû", soit, parce que "je me moque de ce que peuvent penser les autres, ce qui m’importe c’est moi". Soit par  "pur plaisir de provocation". 

Les chieurs les plus courants :

Qui mettent à fond leur musique, que ce soit dans les appartements, les transports publics, les plages, vous font profiter de leur scène de ménage quand ils ne vous prennent pas à témoin. Qui racontent à qui veut l’entendre des histoires plus que beaufs, et de préférence dans un restaurant, un café, bref un endroit ou ils sont sûr d’avoir un public. Ceux qui se présentent à la caisse d’un supermarché avec un cadi plein alors que ladite caisse ne prend que 5 articles, ou qui passent devant vous sans vous demander la permission ou s’excuser, parce qu’ils/elles sont pressés (ées) parce qu’ils/elles doivent récupérer leurs moufflets à la garderie ou bien parce qu’ils/elles les ont laissés seuls chez eux, etc…Idem, ceux qui vous demandent sans un s’il vous plait, sans un merci, de les aider à monter ou descendre les marches du métro, avec leur poussette, valises, etc…(t’as voulu des gamins ? t’assumes. Tu te trimballes un tas de bagages, t’es encore jeune, pas handicapé ? tu gères, si tu n’en es pas capable, tu prends un taxi, je n’ai pas fait vocation de porteur).

Qui vous font supporter leurs petits surdoués, au motif que les enfants c’est l’avenir ! C’est eux qui paieront votre retraite… ! C'est cela oui ...! Vous avez donc droit aux gamins insupportables qui courent entre les tables au restaurant. Qui posent leurs doigts poisseux sur vos vêtements (clair de préférence). Qui vous hurlent dans les oreilles au motif d’appeler leurs parents ou d’attirer leur attention sur une quelconque interrogation. Qui vous bousculent sans vergogne sous le regard indifférent ou le sourire béat de leurs parents, pour se précipiter sur la seule place disponible dans un transport en commun, etc… 

Les mêmes parents et autres adultes qui malgré une plage quasi-vide, trouvent le moyen de poser leurs serviettes et leur séant juste à côté de vous en vous envahissant de leur radio, de leurs gamins, de l’odeur de nourriture sortant des glacières et des bruits de mastication et de paroles échangées à voix plus que hautes par des bouches pleines, et de leur chien qui ne trouve rien de mieux à faire que s‘ébrouer ou de poser « culotte » à quelques centimètres de vous…! Idem les sans-gêne qui dans un transport en commun sont deux et prennent 4 places, mettant leurs sacs sur les banquettes à côté d’eux, sans compter leurs pieds ….! Et les sacs à dos ? Ah qu'en dire, vous les recevez à tout bout de champ en pleine figure (ça c'est pour Roudoudou) ou dans l'estomac, car bien sûr, il ne viendra pas à l'idée du porteur d'ôter ce sac encombrant de ses épaules, non, il ne veut pas être gêné d'avoir à le réinstaller, par contre que ce soit les autres qui le supporte, pas de souci !

Dans un autre genre, chez nous, les gays c’est pas mieux :

Vous êtes sur la plage tranquille seul ou avec votre roudoudou et voilà t’y pas qu’un importun se met pas loin de vous, essaye d’engager la conversation par : Salut (désinvolte) ou s'il a un peu plus de conversation : "il fait beau aujourd’hui hein ? Vous êtes en vacances ? Vous n’auriez pas une cigarette ?". Et les plus serviables ; " je peux garder vos affaires pendant que vous vous baignez …!"

La suite devant être un rapprochement de serviettes, des présentations en bonne et due forme, quoi que parfois sommaires. Bref un échange de conversations voire de crèmes solaires. Et peu importe si vous ayez envie de profiter seul ou avec roudoudou d‘un moment de tranquillité et/ou d’intimité, que nenni, cet individu vous impose sa présence et son verbiage sans intérêt ! Quand il n’a pas la malheureuse idée, sans doute dégotée, dans un magazine de drague, de se tripoter « ou de s’astiquer » le manche se croyant ainsi éminemment irrésistible, sexy et désirable, alors que de votre côté vous ne savez ou regarder pour échapper à un tel spectacle…!

En boite de nuit c’est pareil, il se trouve toujours une « barbe » oui en clair "un casse-pied" qui vient se coller à côté de vous, malgré votre air rébarbatif, pour vous demander, comme c’est original  : vous êtes  ? Si  : vous venez souvent ? Si la musique est bonne ou trop forte ? et bla bla bla !

Pouvant difficilement y échapper, si vous êtes comme moi, dans mes bons jours, vous prenez votre mal en patience, si au contraire c’est un de mes mauvais jours, et/ou si vous êtes comme roudoudou, vous le regardez d’un air peu amène, ce qui a normalement pour but de lui faire comprendre qu’il vous importune et que vous n’êtes pas intéressé… S’il a un minimum d’éducation, il comprendra et s’éloignera. S’il a la comprenette difficile, ou qu’il est particulièrement têtu, il proposera de vous offrir un verre. Si c’est un sans gêne, il vous imposera de lui offrir un verre, le tout en finesse : "tu m'offres un verre, je prendrais un...." commandera-t-il au serveur sans vous laisser le temps d'aquiescer ou non. Que vous le vouliez ou non, c’est comme ça, difficile d’y échapper à moins d’être un laideron et/ou d’avoir passé la cinquantaine…!

Ne voulant pas être désagréable, j’essaye de supporter ce qui peut l’être en m’éloignant. Pour le reste, et mon âge me donnant certains droits, je me permets de regimber n’étant la plupart du temps pas d’humeur à laisser envahir mon espace vital.

Alors oui, je suis peu aimable, oui j’ai mauvais caractère, oui je suis belliqueux , mais je fais chier personne. A bon entendeur….! 

9 août 2020

Marche et démarche - Une histoire de la chaussure - Musée des Arts Décoratifs - Paris

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Le thème de cette exposition est né lors de l’étude, dans les collections du musée, d’un soulier porté par Marie-Antoinette en 1792. Cet objet est étonnant par ses dimensions puisqu’il mesure 21 cm de long, et pas plus 5 cm de large. Comment une femme alors âgée de 37 ans pouvait-elle glisser son pied dans un soulier aussi menu ? La recherche dans les textes de l’époque – chroniques, mémoires, romans – révèle que les dames de l’aristocratie au XVIIIe siècle, puis de la haute bourgeoisie au XIXsiècle, marchaient peu, que leur mobilité était contrôlée et que l’univers urbain leur était hostile.

 

                                                             

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Le constat surprend aujourd’hui : les femmes de cette époque portaient des souliers pour ne pas marcher ! Quelles chaussures portaient les enfants pour leurs premiers pas ? Comment les femmes adeptes du culte du petit pied, tant en Europe à partir duXVIIe siècle (Charles Perrault écrit Cendrillon en 1697) qu’en Chine depuis le XIe siècle, ont-elles pu concilier idéal de beauté et mobilité ? Quelles particularités des chaussures du quotidien permettent une marche aisée ? Quels sont les détails techniques qui, au fil des siècles, ont apporté plus de confort aux souliers ?

L’exposition s’ouvre sur une analyse de la façon de marcher au quotidien, de l’enfance à l’âge adulte, en Europe, en Afrique, en Asie et en Amérique. Du XVe au XIXsiècle on constate que certains facteurs environnementaux, tels les sols irréguliers et boueux, viennent contraindre la marche, imposant l’usage de souliers adaptés. En France sous l’Occupation, les pénuries engendrent la fabrication de semelles en bois qui entraînent une démarche saccadée et bruyante.

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La marche militaire est également présente avec notamment la création de l’incontournable chaussure d’Alexis Godillot au XIXesiècle ; des chaussures de clowns et celles de Charlie Chaplin sont aussi exposées sans oublier les chaussures magiques telles que les talonnières d’Hermès ou les bottes de sept lieues ! 

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Le fétichisme n’est pas en reste avec des chaussures élégantes de cuir aux talons vertigineux et des bottes lacées très haut. Elles évoquent, dans le XIXe siècle bourgeois, le fantasme notamment de la part de clients de maisons closes pour la contrainte des pieds et la démarche entravée. Plus proche de nous, en 2007, souliers et photographies évoquent la collaboration entre Christian Louboutin et David Lynch ; le célèbre bottier a demandé au réalisateur de photographier des danseuses du Crazy Horse portant des souliers à talons démesurés dans un univers délibérément fétichiste.

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Au-delà d’une approche sur la chaussure comme simple accessoire de mode, « Marche et démarche. Une histoire de la chaussure » jette un regard nouveau et plein de surprises sur un accessoire que l’on enfile tous les jours et que l’on croit connaître.

Mon avis : ChezVolodia

Cette exposition est particulièrement intéressante car on y découvre comment et qui étaient les personnes qui pouvaient se chausser, de l'antiquité à nos jours.  Il ne faut pas se leurrer les souliers étaient réservés à une certaine catégorie de la population, les plus misérables allant pieds nus.

On y découvre les cothurnes type de chaussures de l'antiquité gréco-romaine 

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Les incroyables socques des femmes orientales de haute condition 

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 et je ne parle même pas de ces extraordinaires sandales de fakir (hum on l'est ou pas) 

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Nous remonttons le temps au travers de la mode non des tissus et du vêtement mais de la chaussure, un peu oublié dans par nos livres d'histoire, mais pas seulement nous y découvrons également toutes sortes de chaussures qu'elles soient créées pour le spectacles ou par la Haute couture dans une excentricité telle qu'il sied à la mode et, dans une extravagance futuriste, impossible à porter dans la vie réelle.

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Nous avons également assité à la fabrication d'une paire de souliers devant un atelier reconstitué.

Petit bémol pour cette exposition. Les vitrines étaient très longues, mal éclairées et leurs abords bondés de monde ce qui nous a rendu difficile la visibilité mais également la prise de photos. Certaines gravures et tableaux n'étaient pas accessibles au regard car mal disposés sur les murs derrière des vitrines ou en contre-jour. Mais bon, ces petits inconvénients ne nous ont pas empêché d'apprécier notre visite.

 

 

 

 

30 juillet 2020

Le respect de l'autre dans la communauté gays

OIP (2)

Pour qui me connaît physiquement ou me suit régulièrement mon blog. Vous savez que je suis marié à un homme d'origine indienne de religion hindoue et de surcroît, danseur classique professionnel, avec un "petit gabarit".  Celui-ci tient également un blog sur la même plate-forme. Nous avons sept ans d'écart et lorsque je l'ai rencontré, il avait à peine une vingtaine d'années. Ce qui fait que notre relation était teinté de réserves, de non dits essentiellement par timidité, marquée d'incompréhension pour certaines choses, due en grande partie à des différences culturelles et d'éducation.

Ce que j'ai eu du mal à comprendre, c'est surtout le fait qu'au bout de plusieurs années maintenant, il avait du mal à accepter de recevoir ou des invitations que ce soit de la part d'amis (ies), de relations et encore moins d'inconnus venant s'ajouter à notre cercle d'intimes. S'enfermant, mine de rien, dans la cuisine ou dans notre chambre sous différents prétextes. Aussi ai-je décidé de crever l'abcès les yeux dans le yeux, puisqu'il ne me disait rien. Et là, j'ai eu la claque de ma vie lorsque n'osant pas parler, il m'a fait lire l'article de son blog que je mets ci-dessous :

 

Les mots et/ou attitudes qui blessent - Vanakkam

En regardant certains magazines, annonces de rencontre, ou tout simplement en entendant parler autour de moi. Il est parfois difficile de ne pas se sentir humilié. Les Européens ont pour beaucoup une façade, qu'ils entretiennent avec plus ou moins de succès. Mais il arrive parfois que des lézardes puis des fissures apparaissent, et ce, à tous les niveaux...

http://indiangay7.canalblog.com

Ce qui vous vaut  ce post coup de gueule. 

En effet, comment rester insensible. Cet article résume à lui seul le pourquoi du comment, et est insupportable à lire. Ces vérités que nous savons tous et que nous nous refusons de voir et de corriger. Le manque de respect de l'autre, à tous les niveaux, dans la communauté gay. Cela existe sans doute chez les hétéros, mais étant gay je ne parle que de ce que j'ai constaté.

. Entre les mecs qui excluent pour des raisons raciales, culturelles, religieuses, et ceux qui le font pour d'autres motifs plus futiles :  vieux, gros, lunettes, mal foutus, niveau social, etc...

. Ceux qui sur des forums s'épanchent sur leur vie sexuelle et, qui nous abreuvent de leurs ébats, de leurs plans "culs", de leur vie amoureuse avec un compagnon qu'ils n'aiment plus, mais avec qui ils restent par habitude ou par peur de la solitude, de leurs problèmes de fric, d'alcool, d'infidélité, et j'en passe et des meilleurs...! 

En observant bien, l'intimité du couple (partenaire, amant ou mari) n'existe plus. Où est-il le respect de l'autre ? Mais aussi de soi-même, car en mettant  en exergue les particularités de l'autre, ce que nous jugeons être ses défauts (culture, éducation, insuffisances diverses et variées) n'est ce pas se manquer de respect ? Et si l'autre dévoilait ce que nous nous sommes ou faisons dans la vie, dans notre intimité, oserions-nous encore nous croire supérieur à lui ?

Avec les années, la différence d'âge entre mon compagnon et moi s'est atténuée, et nous arrivons à parler, parler de tout et beaucoup. Mon amour n'était pas du genre bavard, essentiellement par timidité et/ou par réserve, peut être aussi par complexe, en raison de son léger accent ou parce qu'il pensait que son français n'était pas assez bon. Il ne parlait  que si on l'interrogeait  et/ ou si j'engageais  la conversation. J'ai eu du mal à m'habituer croyant qu'il faisait la tête, mais non c'est son caractère. Il garde tout pour lui surtout ce qui le contrarie ou le peine. A présent, la possibilité d'aborder tous les sujets, nous a fait du bien, il est plus loquace, et accepte même des invitations à dîner. Bref, que du bonheur.

Le respect ne doit pas être une option !

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