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zdraztvitié
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19 juillet 2009

Oh mon amour, je t'aime

Aujourd'hui, j'ai enfin eu de ses nouvelles. Il m'a téléphoné et d'entendre sa voix m'a mis dans tous mes états. Comment lui dire en si peu de temps ce que je ressens. Le mal que j'ai de lui, ce désir qui m'empêche de me concentrer sur autre chose que lui.

Je me repais d'une photo de lui, faite à la dérobée, sur la plage du Tréport avec le petit maillot bleu offert par moi (oui, parfaitement). Son corps couleur pain d'épice, est superbement mis en valeur. Cette photo c'est mon trésor, je la contemple au point de l'user des yeux, comme si elle pouvait me parler, comme si à travers elle je pouvais sentir son odeur, percevoir sa saveur, sentir la souplesse de sa peau. Je voudrais que le maillot disparaisse, aux fins de le contempler en entier, voir ce qu'il ne montre qu'à moi et laisse deviner aux autres (avec bien du mal, je le reconnais). 

J'ai envie de me serrer contre lui, le sentir en entier m'appartenir au risque de l'étouffer d'un amour exclusif et possessif. Cette peur constante qu'il puisse s'en aller chercher et trouver ailleurs ce que je ne peux et ne pourrai peut être jamais lui donner. Et si, si...Mais alors si cela se produisait, comment lui en vouloir, comment le lui reprocher ?

En attendant son retour, je me vautre dans la morosité, me complais à m'apitoyer sur mon sort. Pour tromper la longueur de mes journées je reste ouvert jusque 20h et j'ouvre le lundi toute la journée, me réservant juste le dimanche après-midi pour me reposer un peu.  M'occuper de mes bouquins, de mes clients m'aide à tromper l'ennui...

 

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16 juillet 2009

Le manque de lui

Je rôde dans son appartement, dans ses vêtements, à la recherche de la moindre odeur qui me le rappelle, je mets mes grandes mains partout dans son linge me l'imaginant le portant, je m'enroule dans la sueur de nos draps, tâchés de nos derniers ébats et que je n'ai pu me résoudre à changer tellement sa présence y est forte. Je le hume, le respire. Je le revois  dormir et vivre entre nos murs. Je le regarde manger, seule la main droite est sur la table et c'est elle qui porte les aliments à sa bouche, sa façon de boire son café et/ou son thé, toujours dans un verre, avec des épices, du poivre, de la cardamone. Je le revois se doucher, de cette manière si typiquement indienne : Tout d'abord se savonner au point de ressembler à une pièce montée couverte de mousse puis, s'accroupir dans la douche pour se rincer en s'envoyant sur la tête un broc d'eau chaude transformant la salle de bain en salle d'eau. Le sexe à moitié érigé, au contact de l'eau chaude puis, ses gestes d'intimité que chaque garçon fait lorsqu'il se croit seul. 

Sa manière de se détourner pour se déshabiller ou se vêtir comme pour se préserver de mon regard voyeur. Sa façon de se raser au fil, je n'ai toujours pas compris comment il faisait ou du moins ne suis pas arrivé à l'imiter. Sa façon de m'embrasser les yeux timidement baissés puis, de les relever, la bouche offerte. Non rien n'est sale en amour, ni mon désir ni le sien, seul le mauvais esprit de certains transforme ce qu'il y a de plus beau en actes de perversité.

 

12 juillet 2009

Il est parti

Ca y est, il est parti. Je l'ai accompagné à l'Eurostar ce matin et j'en reviens vidé de toute substance. N'aimant pas nous donner en spectacle, il ne nous a même pas été permis de nous embrasser, toute la troupe arrivant au fur et à mesure que les minutes s'égrenaient. Je suis resté sur le quai jusqu'à ce que le train s'ébranle puis j'ai repris la route jusqu'à la maison. Babouchka s'occupe du magasin ce matin et heureusement, car je ne me sens pas la force d'affronter qui et quoi que ce soit.

 

11 juillet 2009

Départ

Je le redoutais, mais c'est dans l'ordre des choses. Mon amour va suffisamment mieux physiquement pour reprendre ses stages et ses tournées de danse. Je lui ai préparé ses sacs de voyage, le coeur lourd. Bien que je me réjouisse pour lui, je ne peux me défaire d'un sentiment d'angoisse et d'abandon.

Nous avons fait l'amour intensément comme à chaque fois que nous devons nous séparer pour un long moment, presque avec violence. Nous étions insatiables. Un baiser entrainant une caresse, qui en entrainait une autre. Nous nous sommes donnés l'un à l'autre. Mon amour qui lui a toujours été réservé dans ses désirs et ses émotions, c'est cette fois-ci, abandonné à mes étreintres. Allongé à ma droite sur notre lit après l'amour, je l'ai regardé. Pudique, comme toujours et croyant voiler une partie de sa nudité, il avait la jambe gauche relevée, le genou gauche touchant le droit, la branche devenue souple était invisible.

Je ne voulais pas que notre nuit se termine ainsi. Je l'ai à nouveau embrassé, pendant que la main qui caressait sa poitrine descendait et écartait doucement sa cuisse. La branche de mon amour fut de nouveau visible et le bourgeon apparu renouvelant chez moi le désir. Nos sens apaisés, mon angoisse calmée. Nous nous sommes endormis dans les bras l'un de l'autre.

Aujourd'hui, comme je voulais passer le temps qui me restait avec lui, il m'a rejoint à la librairie ou il est resté avec moi tout l'après-midi. Il s'est installé dans le fauteuil que je lui avais destiné quelques mois auparavant et, a attendu patiemment l'heure du thé tout en me regardant m'affairer auprès de mes clients.

Ce soir c'est notre dernière soirée avant 15 jours. Avant la solitude... 

 

30 juin 2009

Mon amour : 1ère fois à la piscine

Un après-midi de février de cette année, je lui ai proposé d'aller à l'Aquaboulevard. Après bien des hésitations et des tergiversations : il fait froid dehors..., oui mais dedans c'est chauffé y compris l'eau, oui mais ils n'acceptent pas les shorts de bain..., S... , je t'ai offert un maillot tout à fait convenable, tu l'as d'ailleurs porté au Tréport l'année dernière, oui mais tout le monde va me voir..., oui mais toi aussi tu vas voir tout le monde et puis, un lundi après midi je ne sais pas s'il y aura tant de monde que ça ? oui mais je suis foncé de peau..., tu ne seras pas le seul, oui, mais je suis trop mince, oui mais... oui mais... Oulah, enfin, après avoir été rassuré par mes réponses, il a accepté de venir ahhhhh.

aquaboulevard

Nous avons pris 2 cabines et là, les problèmes ont commencé. J'ai eu toutes les peines du monde à le faire sortir, pourquoi ? voir ci-dessus. Il m'a sorti toutes les excuses possibles imaginables : J'ai froid, j'ai mal au ventre... oui mais S... les toilettes c'est au bout de l'allée hors de la cabine. Ya du monde ? Bref, il a fini par sortir. Pour éviter qu'il ne perde son numéro je l'ai pris et l'ai passé avec le mien à ma cheville. A peine sorti de la cabine, je l'ai vu partir comme une flèche et plonger dans l'eau. Quand il a refait surface, il s'est fait remonter les bretelles par le maître nageur qui lui a dit qu'il était interdit de courir et de plonger à cause des accidents. Pauvre chéri, pour une première c'était réussi, lui qui voulait passer inaperçu. Mais bon, il était dans l'eau c'était déjà ça.

Il a découvert que tous les quarts d'heure, il y avait des vagues à remous ce qui était bien agréable et très drôle, va s'en dire que j'en ai profité pour le prendre dans mes bras et que son maillot de bain avec ce qu'il y avait à l'intérieur était bien excitant. Le toboggan où nous ne sommes pas montés, courageux mais pas téméraires, la cascade où il est resté un moment dessous. Le plaisir des yeux y a que ça de vrai, surtout avec ce maillot qui le met bien en valeur. Le jaccuzzi, si on peut appeler ça comme ça, d'où j'ai eu un mal fou à l'en faire sortir, l'eau qui bouillonnait était très chaude et il se trouvait très bien dedans.

Tout ceci était très bien, mais il a bien fallu sortir de l'eau pour rentrer à la maison et plus le temps passait, plus les gens arrivaient et moins mon amour osait sortir. Pour finir, je suis allé chercher un drap de bain pour l'aider dès sa sortie de l'eau. Oui ça peut prêter à sourire mais pour lui c'est un énorme effort qu'il a fait là.

Nous nous sommes congelés jusqu'à notre arrivée chez lui, puisque plus près du centre nautique que de chez moi et il s'est précipité dans la cuisine pour nous préparer du thé et nous restaurer, barboter ça creuse. Après ça nous avons somnolé un peu jusqu'à l'heure des informations télévisées. Diner et soirée pyjamas dans les bras l'un de l'autre, j'adore.

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19 juin 2009

Coucou, c'est re-nous !

C'est reparti pour un nouveau week end au Tréport, toujours par le train pour gagner du temps et rester zen. Pour éviter de la perturber pour si peu de temps, la minette de mon amour restera chez lui avec de grosses gammelles de nourriture et de l'eau à profusion. En espérant qu'elle ne va pas tout gloutonner d'un coup, sinon bonjour les "dégats" dans la litière, mais après tout c'est fait pour ça.

011Le temps à l'air de se mettre au beau. J'ai proposé d'emmener les maillots de bain, nous aurons peut être le loisir de nous baigner ou du moins nous vautrer sur la plage (hum, c'est un voeu pieux, n'est-ce pas Subra). Il souhaiterait également aller à la ville voisine, car môssieur a repéré un magasin d'articles pour artistes donc je suppose qu'il a envie de peindre ce qui veut dire que nous allons "dévaliser" la boutique et que je vais me transformer en bourriquot pour porter les paquets. Mais je suis tellement heureux qu'il s'y remette que je suis prêt à faire n'importe quoi.

Cet après midi je suis allé lui acheter un autre maillot, il n'en avait qu'un et c'était un peu juste. Je lui en ai pris un forme boxer, d'un joli bleu pas trop clair car avec sa peau une fois mouillé ça risque de devenir transparent et là, s'il s'en aperçoit, je me fais lyncher. Pas question non plus de lui prendre un slip. Je pense que le modèle va lui plaire. Bon y a du mieux, il accepte depuis l'année dernière de mettre des maillots européen. Fini les shorts de bain inesthétiques.

Ce soir nous avons diné à la maison, mais comme il était fatigué et que je veux qu'il soit en bon état pour partir demain matin à l'aube, j'ai commandé chez "Pouchkine". Il a bien mangé, un évênement. Petit plaisir à deux sous la douche et au lit de bonne heure. Hum, quoi que je ne suis pas sur qu'il veuille dormir tout de suite, il à l'air d'être dans de très bonnes dispositions à mon égard

17 juin 2009

Mon amour

Il se tient  là, devant moi.  Les yeux légèrement baissés, la bouche entrouverte, comme s’il voulait me parler ou qu’il retenait  ses paroles. La braguette arrogante au point que j’ai du mal à résister à y poser mes mains.  Je peux sentir son odeur, percevoir sa chaleur.  Je le vois nu,  car dans mon imagination  ses vêtements n’existent plus.

Je connais tout de lui. Je sais comment et de quel côté  il « porte », je pourrai dessiner ses formes de mémoire. La branche,  dont l’écorce cache en partie le bourgeon qui lui devient visible au fur et à mesure que progresse son désir, et que se gonflent  les fruits.  Sa couleur  un ton  plus foncé que  le reste du corps, et  le bourgeon  encore un ton en dessous  qu’il me suffit de regarder pour juger de sa douceur.  Les  mouvements  intempestifs et incontrôlés de la branche, avant que n’apparaisse la goutte de rosée signifiant  l’éclatement du bourgeon.

Mon regard remonte sur son visage. Il est beau. Bien que paraissant calme je sens qu’à l’intérieur ses pensées se bousculent.  Il ne sait quoi faire. C’est le moment ou pas ? Il est en plein  dilemme.  Oui, il s’est décidé et  m’a  embrassé  son corps s’avançant vers le mien.  Les gestes sont venus d’eux-mêmes.

Nous étions tous les deux  bien échauffés malgré nos vêtements. Toujours frileux, il portait la panoplie complète : gilet, chemise, maillot, slip, pantalon, chaussettes. Mes mains, dans leur  promenade,  butaient  sur chacune de ces barrières. Mon impatience était  à son comble. Quand il a fallu m’attaquer à la ceinture, au pantalon, c’est devenu  infernal. Il était sanglé dans ses  vêtements comme ce n’est pas permis.  Enfin le slip, ouf, je me désespérais y arriver.  Mais là, bizarrement,  mon impatience ce calma. Je pris mon temps, celui de le regarder, de le caresser, de sentir et d’imaginer  ce qui se passait en-dessous du fin tissu. Puis,  Lorsque je l’ai « dégagé » mes yeux se sont alors repus d’un sexe frémissant  qui n’avait pas fini de s’épanouir  et qui recherchait  le contact du mien.  Il était beau, oui je sais je l’ai déjà dit, mais dans ces moments là, il l’est encore plus. Ses yeux sont pudiquement baissés mais tout son corps trahit son désir.  La façon qu’il a de me « rechercher »,  le poil hérissé,  les tétons  dressés et durcis,  sa respiration devenant sourde, jusqu’au  moment ultime ou  ses yeux partent dans le vague  et, ou nous nous retrouvons dans  une explosion de plaisir.

 

  

12 juin 2009

Une nuit parmi d'autres

 

Quelle nuit -

Merveilleuse surprise, j'ai senti sa branche dressée contre ma hanche ainsi que la douceur de son bourgeon, comme il ne bougeait pas et que sa respiration n'avait pas changé j'en ai conclus qu'il dormait et ne voulant pas le réveiller, j'ai attendu un peu puis, voulant contenter mes yeux, je l'ai découvert légèrement et j'ai allumé.

Je ne me souviens pas d'avoir vu quelque chose d'aussi adorable. Il dormait effectivement, ses yeux étaient fermés. Je sentais son souffle sur ma poitrine et ses petits tétons étaient dressés, sombres comme des grains de café. J'avais déjà remarqué qu'il avait le poil long, serré et soyeux comme celui d'un chat, ce qui semble-t-il est le propre des indiens, le nombril légèrement ressorti mais ne dépassant pas le creux ou il doit être normalement niché et, le plus joli, une branche fine mais solide, entourée d'un léger gazon qui pour des raisons, certainement, indépendantes de sa volonté n'avait pu être tondu, et qui qui par moment s'agitait indépendamment de son propriétaire en arborant son ravissant bourgeon prêt à éclater.  Pour éviter que ne se produise un tel carnage, je décidais de prendre les choses en main, dans tous les sens du terme et là, merveille de la nature, mon amour s'est réveillé et la branche s'est recourbée pour me saluer.

                                 

 

 

 

 

 

 

 

 

11 juin 2009

Nous et les autres

Nous sommes un couple peu ordinaire diraient certains et, comment-il se peut ! j'entends d'ici les réflexions dont quelques unes  il va s'en dire, grivoises. hum oui, moi-même je n'en suis pas encore revenu non plus. Mais c'est ainsi. doit-il se définir comme gay, bi, hétéro ? le pauvre chéri il ne sait plus ou il en est inutile de le perturber encore avec ces considérations qui n'intéressent au mieux que certains énergumènes et pas toujours ceux auxquels on s'attendrait.

Nous avons chacun un gros secret, non vis à vis de nous mêmes ou de notre couple, mais vis à vis des autres. Nous sommes ce que l'on pourrait appeler des "honteuses".  Personne dans notre entourage n'est au courant pour lui comme pour moi et il n'est pas question que nous nous outions. Ca a beau être la mode des coming out, ben pas pour nous. La seule fois ou nous l'avons dit, ça ne nous a rapporté qu'incrédulité, méchanceté et à nous faire traiter de fake. Merci bien on a donné et notre amabilité comme notre générosité sont épuisées.

Nous vivons notre petite vie, comme tous les couples dits normaux, si tant soit est que toute normalité n'est que relative,  de la meilleure façon possible, en écartant de notre chemin tout ce qui pourrait nous faire trébucher.mon compagnon accepte enfin l'idée d'être gay. Pas question de tout gâcher par des confidences inconsidérées.

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