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6 octobre 2016

En son absence...

534943_569432566425230_501209318_nVoilà presque deux mois que mon amour est en tournée à Londres. Il danse à la fois dans un ballet moderne et des danses classiques indiennes : Baratha Natyam et Odissi. La troupe a beaucoup de succès. Elle devait rester 15 jours et pour finir ne revient que fin octobre. Si je suis content pour lui, je suis inquiet. Les entraînements, les répétions font qu'il se donne à plus de 200%. Au fil de ses messages, téléphonés ou sur facebook, je suis plus ou moins mis au courant de ses soucis : ses chevilles et ses pieds le font terriblement souffrir, ça ne m'étonne guère, taper des talons pour marquer les temps avec de gros grelots aux chevilles, pas évident. Pour le ballet il doit faire des bonds et des "porter" qui vu son gabarit se révèlent très fatiguants. Ayant assisté à quelques répétitions, et bien qu'il n'en dise pas le quart, j'imagine très bien ce qu'il se doit de supporter. Mais bon, il est content, le public est très chaleureux. Il est également très fier, car en plus de son fixe, ses vacations ont été augmentées.

Roudoudou a ce côté oriental-asiatique qui fait que les hommes sont élévés pour subvenir aux besoins d'une famille. Bien que nous soyons deux hommes et que je travaille aussi. Il lui semble naturel, compte tenu qu'il a vu son père faire pareille avec sa mère, et que lui-même a fait la même chose avec sa maman, de me remettre chaque mois et à chaque vacation, ses bulletins de paie ainsi que ses salaires. De plus comme je suis commerçant, et que je fais la comptabilité de mon magasin, c'est pour lui un moyen de se décharger de la corvée des comptes.  Il faut voir avec quelle fierté il me remet ou pose sur la table, après chaque tournée ce qu'il a gagné. Je ne me sens pas le coeur de lui dire combien cela me gêne, car je me sens capable de subvenir à nos besoins à tous les deux, même s'il y a des mois ou le salaire que je me verse est inférieur à ce qu'il peut ramener chez nous, heureusement que je fais des traductions, enfin bref....

Malgré mes occupations professionnelles, j'oscille depuis qu'il est parti entre angoisse et déprime, quand ce n'est pas jalousie et oui, j'ai beau me dire qu'il ne m'appartient pas, que c'est un sentiment particulièrement moche. Et bien qu'il ne m'ait jamais donné l'occasion de douter de lui, je ne peux m'empêcher de penser à toutes les occasions qu'il doit avoir, à la concurrence que d'autres danseurs et/ou mécènes et/ou admirateurs peuvent me faire. Et je tourne et retourne de sombres idées toute la journée et surtout le soir, lorsque je me retrouve seul dans notre lit.

Londres, c'est si près et si loin. En raison des impôts qu'ils soient sur le revenu, fonciers, locaux et des nombreuses autres charges que nous avons, je n'ai pu m'y rendre comme je l'aurais voulu. De son côté, étant de représentation quasiment en continu y compris en matinée le dimanche après-midi, nos retrouvailles ont été assez espacées. Lorsque je vais à Londres, il me faut prévoir un petit budjet. Son meilleur ami avec qui il partage sa chambre a gentiment proposé à mon petit S...de la lui laisser en totalité, pouvant dormir chez un copain. Seulement voilà, je me sens mal de "chasser" un autre danseur de la chambre qu'il partage avec roudoudou tout ça pour que nous puissions avoir une partie de jambes en l'air (hum oui, je sais le terme laisse à désirer) toutefois c'est bien de cela qu'il s'agit. Aussi, lorsque je me rends à Londres en plus du train je prends une chambre d'hôtel, ce qui me revient avec les billets de train entre 300 à 400 euros, sans compter ce que je dépense sur place. Ca fait un peu pingre, mais malheureusement, la réalité et en ce moment, c'est hard.

Aussi, ce week end, c'est mon amour qui est venu sur Paris, je suis allé le chercher à 8 h 30 samedi matin, à l'Eurostar. Comme d'habitude il était chargé comme un mulet. Nous nous sommes vus en même temps et au diable la foule, nous nous sommes embrassés, les sacs nous entourant comme pour nous protéger, délimitaient notre espace privé.

Je lui ai proposé de prendre un petit déjeuner à la gare, mais non il voulait tout de suite rentrer chez nous, ce que nous avons fait. A peine arrivés, il a ( nous avons) joué les petits poucets entre l'entrée, le salon, et notre chambre ou il m'a emmené d'autorité. J'en étais bouche bée (hum bien que celle-ci soit occupée) mon amour étant plutôt réservé, même dans l'intimité. Et là ce fût un feu d'artifice renouvelé autant de fois qu'il a été demandeur, entre-coupé de siestes. En fin d'après-midi, j'ai réussi à l'emmener, avec bien du mal, au magasin que j'avais découvert pour lui faire choisir des articles de peinture, des toiles, des cahiers d'esquisses. Cela lui a fait plaisir, mais il n'avait qu'une envie, rentrer ! et quand il veut quelque chose c'est tout de suite immédiatement. Nous sommes donc rentrés chez nous et le restaurant "Chez Pouchkine" est venu nous livrer notre dîner.

Le dimanche matin, sous des trombes d'eau, je suis sorti acheter quelques douceurs à la boulangerie pour notre petit déjeuner. Je suis heureux, il a goûté à presque tout ce que je lui proposais. Il a par contre refusé tout net ma proposition de sortir dans la journée prétextant être fatigué, qu'il repartait ce soir, et qu'il voulait rester avec sa minette et moi. Moi qui croyais bien faire... Mais hum, tant mieux pour nous (sa minette et moi) il s'est montré tellement attentionné et affectueux qu'arrivée l'heure de son départ je me suis mordu les lèvres pour ne pas m'effondrer. Nous avions conclu dès le début de notre relation que je ne l'accompagnerais pas pour ses départs en tournée, c'est trop dur pour lui comme pour moi. Nous n'aimons ni l'un ni l'autre les adieux sur un quai de gare ou un aéroport, nous nous gardons pour nos retrouvailles. Aussi, je lui simplement faire un signe de la fenêtre lorsque son taxi s'est éloigné, gardant en mémoire son visage tourné vers la vitre arrière.

De son passage,  il n'est resté que son pyjama en tas sur notre lit. Son verre à thé à moitié bu, un gâteau grignoté et un peu de linge à laver. Son eau de toilette flottant dans toutes les pièces de l'appartement. Sa minette est restée derrière la porte espérant qu'il allait revenir, puis elle s'est fait une raison et est allée se coucher sur ses vêtements de nuit, qu'il m'est impossible d'attraper pour les laver, Mlle se roule dessus et les têtent espérant y trouver quoi ...?

Va me falloir vivre avec le souvenir de nos ébats toute la semaine, vendredi soir c'est moi qui irais à Londres !

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16 février 2016

Ce matin là ! oui justement celui-là !

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Ou les mésaventures de S... Chose habituelle et tout à fait quelconque, mon chéri a voulu stopper le réveil qui de façon stridente se rappelait à nous dès 5 h 30 ce matin. Mal réveillé, mon petit S. a étendu le bras et ce faisant, non seulement n'a pas réussi à  stopper la sonnerie, mais a fait tomber une partie de la pile de livres se trouvant en dessous. Voulant ramasser ce qu'il avait fait tomber, il s'est assis sur notre lit mais par un faux mouvement a réussi le pari de faire s'écrouler non seulement le restant de la pile mais à se cogner la tête en se relevant. Ce qui a eu pour effet de le réveiller complètement, ce qui de toute façon n'aurait su tarder, l'estomac de sa minette et sa vessie (de mon chéri) étant réglés comme du papier à musique.

Les yeux gonflés de sommeil et l'esprit encore embrumé par notre intense et courte nuit, voilà mon S... qui se lève. Ne pouvant attraper sa robe de chambre, une partie se trouvant sous le postérieur de sa minette et Môssieur ne voulant pas la déranger, tant mieux pour moi et surtout pour mes yeux, le voilà debout en caleçon (ben, oui il ne supporte pas des pyjamas à jambes longues) affichant une magnifique érection dont j'ai profité jusqu'à ce qu'il s'en aperçoive et finisse par déloger la minette de sa robe de chambre. Pudeur oblige et pourtant, quoi de normal et de plus beau à regarder. J'ai préparé le café pour nous deux et ai  mis de la nourriture dans l'assiette de Shivanna..

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Une fois leurs impératifs de premières nécessités satistaits, la première qui est repartie dans la chambre, pour digérer, avec un air de princesse à qui tout est dû, fût bien évidemment Shivanna. Pour un peu, il m'aurait fallu batailler pour que mon petit  S...récupère sa place, restée chaude, dans le lit que sa minette avait squatté sans vergogne et qui ne semblait pas disposer à se pousser un peu plus loin, Chipie !

J'ai invité mon amour à se recoucher, il était trop tôt pour lui, non sans avoir d'autorité poussé sa minette et avoir caressé mon chéri sur ce qui n'avait pas disparu, malgré le pipi du matin, et qui ne demandait qu'à être ranimé pour notre plaisir.

A présent, mes deux chéris repus de nourriture et d'amour se sont rendormis du sommeil du juste, Shivanna sur l'oreiller à côté du sien et mon chéri, les fesses à l'air ce qui est un évênement dont j'aurais bien aimé profiter à loisir, mais bon, le travail c'est le travail. 

16 novembre 2015

Repos et tranquillité

 

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Malgré notre difficulté à concilier nos emplois du temps respectifs, nous essayons de garder et, surtout, de profiter de moments bien à nous. Le dimanche après-midi en est un (lorsque Roudoudou n'est pas de représentation en matinée, ce qui a été le cas aujourd'hui). Rentré samedi à près de minuit, lorsque je suis descendu, vers 8h 30, au magasin ce matin, il dormait encore. Mais je lui avais préparé son déjeuner, m'étais occupé de Shivana (qui était repartie sitôt son repas englouti se recoucher auprès de lui), et lui avais laissé un mot sur l'oreiller lui précisant mon retour à l'appartement pour 13h30.

Lorsque je suis rentré chez nous, il m'attendait, bien réveillé, rasé de frais, mais toujours en pyjama sous sa sa robe de chambre d'intérieur (toujours aussi frileux). La table était dressée, et notre repas mijotait sur une des plaques de la cuisinière. J'apprécie de ne pas me retrouver seul dans un appartement vide et froid dans tous les sens du terme. Mon mariage avec ma petite caille indienne a tout chamboulé, mais je ne regrette rien. Mes anciennes relations me disent que nous sommes la copie type du couple homos (vivant comme des hétéros) "popote". Hum oui, c'est possible, mais nous sommes tellement pris par nos activités professionnelles, que nous chérissons ces moments d'intimité.

Pour me mettre en appétit, roudoudou m'a servi une vokda et pour lui un gin fizz. La minette était à nos pieds et s'impatientait du retard pris dans le service de son déjeuner. Lorsque nous sommes passés à table, souhaitant déjeuner tranquille, Subra lui a rempli son assiette.  Puis ce fut la "polka des mandibules" pour tout le monde. Très bon cuisinier, il s'était surpassé  avec un buryani de gambas ! après le café et le pousse café nous avons décidé d'un commun accord de rester chez nous. Il fait froid et roudoudou a du mal à le supporter. Pour être plus à l'aise, je me suis, moi-aussi, mis en pyjama, et j'ai entrepris la traduction d'un manuscrit (hum oui, après les impôts il me faut mettre du beurre dans les épinards), quant à mon chéri, il est allé se reposer avec sa minette dans notre chambre. Au bout d'un moment, j'ai entendu un léger ronflement accompagné d'un bruyant ronronnement, signe qu'il était très fatigué et que Shivana veillait sur lui.

Je l'ai réveillé à l'heure du thé, hum oui, important et sacré, et nous avons continué notre après-midi par des mises à jour d'ordinateur et des croquis pour S... ,et re-traduction pour moi. Soirée télé et pyjama. Lundi étant un autre jour. 

13 septembre 2015

Oh mon amour je t'aime (5)

Jeune homme endormi dans un fauteuilSi le dimanche matin, je travaille, je ferme mon magasin vers 13h-13h30, selon la clientèle et le monde qui reste encore au marché, hum oui, ma librairie se trouve en plein milieu ce qui m'assure une clientèle de passage assez régulière trois fois par semaine.

Je rentre à la maison aux environs de 13h30-14h, le temps que le dernier visiteur s'en aille et que je passe chez le fleuriste prendre mon bouquet du dimanche pour S... Môssieur se pâme devant les anémones (lorsque c'est la saison) et les pivoines comme actuellement. Il a une préférence certaine pour ne pas dire exclusive des fleurs aux teintes, rouge, cerise, grenat, violette, fushia, orange et jaune. Aussi, je veille à ce que la fleuriste ne me mette que des fleurs de ces couleurs dans le bouquet.

Lorsque je suis arrivé chez nous, il m'attendait et m'avait déjà servi ma vodka, ne voulant pas être en reste, après lui avoir offert les fleurs, qui furent accueillies comme il se doit (avec force remerciements), je lui ai à mon tour préparé un giz fizz. Nous avons conversé agréablement le temps de siroter nos apéritifs puis nous sommes passés à table pour déguster un byriani de gambas. Je suis persuadé que le meilleur restaurant de Paris, n'en fait pas d'aussi bon.

Comme il était de réprésentation en soirée, et qu'il se sentait fatigué n'ayant pratiquement pas pu se reposer de la semaine, nous avons convenu de rester chez nous. S... à fait une petite sieste, avec sa minette, pendant que je m'attelais à une traduction (nos charges ayant dépassé toutes les augmentations prévues, pour les assumer, je fais des petits travaux). Je l'ai réveillé pour le thé et nous avons repris notre conversation jusqu'à ce que soit l'heure pour lui de partir.

Histoire de prendre un peu l'air et de voir d'anciens amis, je suis allé au Wolf boire un verre. J'y ai rencontré Sergeï, puis Davidek est venu ce joindre à nous et c'est en groupe que nous avons trainé nos guêtres rue des Rosiers, pour terminer chez Ptizmann devant des begels aux pâvots. Roudoudou en étant "fou", j'en ai rapporté pour lui. En principe il dîne et soupe avec la troupe mais, au cas ou il aurait une petite faim supplémentaire en rentrant et/ou avant de se coucher, je sais que cela lui fera plaisir.

Aujourd'hui c'est mon jour de repos complet, par contre lui travaille jusque tard dans la nuit et c'est demain, jour de relâche qu'il sera tout à moi. J'en salive de contentement. Il se réveillera sûrement tard le matin mais ensuite, il viendra me tenir compagnie au magasin et quoi de plus agréable pour moi que de le voir fouiner dans les rayonnages, compulser les catalogues de bouquins pour finir par s'asseoir dans le fauteuil qui lui est normalement ,réservé mais dont sa minette lui dispute la préséance.

Il finira par s'endormir (le chauffage étant près de lui, ça aide).C'est avec une tasse de thé et/ou de café, ou qui sait, par le va et vient des clients autour de lui, qu'il finira par se réveiller l'oeil rond étonné, les lèvres encore gonflées de sommeil avec sa minette elle aussi endormie sur ses genoux , ayant de guerre lasse abandonnée une partie perdue d'avance. Ce sont ces moments simples et ou nous ne sommes que tous les deux que j'aime, mais qui je dois bien en convenir se font rares.

17 octobre 2014

L'aimer à en crever

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Je n'arrive pas à dormir, je me tourne et me retourne la tête encombrée de pensées érotiques, malgré le fait que roudoudou et moi nous soyons donnés l'un à l'autre. J'ai peur, une peur irraisonnée de le perdre. Cette peur, je l'ai toujours eu avec raison, au début de nos relations alors que nous n'étions que copain, puis, au moment ou notre relation est devenue plus intime et que j'ai du lui expliquer, et à présent parce que j'ai peur de ne pouvoir lui donner ce qu'il est en droit d'attendre et peut être même d'espérer.

Avant lui, j'ai connu des mecs, des vrais de vrais, qui ne s'embarrassaient pas de sentiments, qui ne vivaient que pour eux et n'avaient que des pulsions qu'ils satisfaisaient sans s'occuper des dégâts qu'ils pouvaient causer. A leur défense je n'offrais pas grand chose d'autre que mon corps à leur appétit, et de fait ne peut sans doute m'en prendre qu'à moi même.

Avec S... J'ai eu peur d'être rejeté en abandonnant le masque de la superficialité, aussi ais-je appris à communiquer d'une autre façon. J'ai appris à faire confiance, à aimer, à désirer plus que du sexe rapide, à avoir de la patience, à lui faire l'amour en respectant ses réticences, ses craintes toutes les étapes qu'il m'imposait avant de céder, à me surpasser en délicatesse pour le voir enfin s'abandonner.

Oui, tous ces moments rien qu'à nous, sont gravés dans ma mémoire. Il me plaît de  me les remémorer lorsque je suis triste et/ou inquiet. Son premier soupir, ses premiers gémissements et son premier cri, oh pas bien grand, mais suffisamment fort pour que je l'entende et qu'il en rougisse. Toutes ces petites choses qui font l'intimité de notre couple. Je ne me lasse pas de le regarder, de le voir grandir (façon de parler). Je l'ai rencontré il avait à peine 20 ans, mais en paraissait 15 tellement il était menu et timide. Il en a à présent 27 et son physique s'est affirmé. Son visage est plus marqué, les yeux sont toujours aussi grands mais moins étonnés, même si le regard reste innocent. La musculature plus marquée et le poil encore plus fourni.

Ce que j'adore chez lui : tout ce que j'ai énuméré ci-dessus, et que j'ose dire ci-après. Son petit cul haut planté, ferme, et rond (sauf quand il maigrit ou là il s'affiche des fossettes). Son sexe, qu'il soit au repos ou se dresse arrogant sous ma langue et mes caresses, son léger ronflement lorsqu'il est très fatigué, son odeur et ses "ronronnements" de matou satisfait après l'amour." C'est tout cela que j'ai peur de perdre ...

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23 août 2014

Week end de l'Ascension au Tréport

 

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Subra étant revenu de sa tournée à Singapour et devant repartir prochainement pour Auroville, nous avons décidé que nous méritions un peu de vacances. Aussi, sommes-nous partis au Tréport pour le week end du 15 août puisque nous y avons un pied à terre. La météo n’annonçait rien de folichon mais bon, un changement d’air nous ferait du bien à tous les deux. La minette, elle, restait sur Paris, car nous ne voulions pas la perturber pour 3 jours. Une chance, nous avons eu un direct jusqu’à destination ce qui depuis l’harmonisation des horaires de trains européens, est devenu chose rare.

A peine arrivés, nous avons repris possession des lieux, en premier de l’appartement, en second de la ville. En bon maniaque, sitôt après avoir défait nos bagages, Subra s’est attelé au ménage, ne pouvant songer à déjeuner tant que tout ne serait pas nickel. Je mourrais littéralement de faim, le paquet de gâteau que je m’étais enfilé dans le train commençait à être loin, mais bon !

Quand il a fini, les magasins étaient fermés donc, nous sommes allés déjeuner au «Comptoir de l’Océan» qui, il me l’a encore redit, était le restaurant préféré de sa maman et auquel, nous ne saurions faire faux bon lors de notre venue.

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L’après-midi ballade en ville et sur la rade de Mers-Les-Bains ville soeur du Tréport. Pour ceux qui ne connaissent pas, le Tréport est une petite ville balnéaire située en Haute Normandie à la limite de la Somme qui connue son heure de gloire en 1900 à l’époque des bains de mer. La ville est tombée en déliquescence lorsque se sont démocratisés les séjours sur la Côte d’Azur.

De nos jours, le Tréport ainsi que les petites villes balnéaires des environs semblent retrouver une timide seconde jeunesse, par l’arrivée de touristes, Flamands, Belges, Britanniques, Hollandais, quelques Japonais s’y montrent l’été, et le week end, beaucoup d’Antillais, quelques familles indiennes, magrhébines (quoi vraiment peu nombreuses) qui habitent certainement l’Oise, certainement à Beauvais ou ses environs, cette ville étant à égale distance entre le Tréport et Paris. 

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Au Tréport, pas de m’as-tu-vu, les gens sont d’un milieu très très modeste, même si certains ont beaucoup d’argent, ils ne le montrent pas. Il y a des armateurs, qui ont des bateaux de pêche et des restaurants et ceux qui travaillent pour eux, : les pêcheurs, les douanes,  les commerçants, de proximité et les autres qui survivent bon an mal an en vendant les habituels horreurs qu’on trouve dans les boutiques de plage.

Quand Subra a acheté son appartement il y a 11 ans, la ville n’était pas aussi coquette. Et il a fallu toute l’énergie de la municipalité pour lutter contre les crottes de chien qui jonchaient les trottoirs (une famille en possédaient parfois jusqu’à 3 et pas des petits). Enfin bref....

Le temps a été mitigé, alternant journée ensoleillée et journées pluvieuses, accompagnées de bourrasques de vent. Subra n'a pu étrenner le ravissant maillot de bain que je lui ai offet, vu la température. Personne dans l'eau mais beaucoup de monde sur la plage, la rade et dans la ville emmitouflé dans des parka, des "polaires" et avec des parapluies à portée de main.

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Qu'à cela ne tienne nous avons compensé par des visites de monuments que ce soit au Tréport, à Dieppe ou Eu ville soeur du Tréport. Le château mérite le détour ainsi que l'abbatiale. Et le dimanche ou il a plu toute la journée, nous l'avons passé au lit. Subra avait une grosse envie de calins et moi j'en avais besoin. Donc journée pas si pourrie que cela. Bien au contraire cette journée sous la couette nous a fait énormément de bien à l'un comme à l'autre.

Nous sommes rentrés lundi dans la journée, pour éviter d'avoir trop de monde dans les transports et surtout parce que notre petit monstre à quatre pattes devait trouver le temps long et que son assiette et donc son estomac devait être vide depuis un moment.  

 

 

17 juin 2014

Enfin là !

Ma petite caille indienne est rentrée, dimanche, dans la nuit ou plutôt au petit matin. Comme je m'y attendais, je n'ai su son arrivée que dimanche dans la soirée. Inutile de dire que j'ai fait vinaigre pour tout préparer avant son retour et quand je dis tout c'est tout !

Absent depuis plus d'un mois, et mon moral étant descendu en dessous de zéro, je m'étais laisser aller à ne plus faire grand chose dans l'appartement, qui croûlait sous le désordre ambiant : poussière s'accumulant sur les meubles, papier et feuillets de traduction sur le canapé, le lit, et tous les supports possibles, bouquins s'empilant plus ou moins en ordre et bancalement le long des murs. Seule la cuisine, la salle de bain et les toilettes étaient nickel de chez nickel. La première parce que je ne faisais qu'y passer pour me faire du thé ou du café. Ne sachant pas cuisiner ,et n'y ayant de plus aucun goût Subra n'étant pas là, je déjeunais et dînais à l'extérieur, la seconde et les troisième parce que je ne m'y rendais que pour nécessités !

C'est en quatrième vitesse que j'ai changé nos draps, remis de l'ordre dans l'appartement ne voulant pas montrer à mon amour dans quel état d'esprit m'avait plongé son absence. Je me suis fais livrer quelques courses histoire que Subra ne trouve pas que des couennes dans le frigo. Passé commande d'un souper pour deux "Chez Pouchkine " et pour finir me suis pomponné (entendez : rasé de près, avec after shave s'il vous plait,  mis des vêtements coordonnés (hum oui là aussi, il y avait eu un coup de mou) avant de foncer avec Caroline (ma voiture) à l'aéroport. Sa minette qui voyait qu'il se préparait quelque chose, était sans arrêt dans mes jambes et par inadvertance et précipitation je lui ai écrasé les pattes, et donné des coups de pied au cul plus souvent que d'habitude, et c'est avec des miaulements ressemblant plutôt à des aboiements de douleur qu'elle a finit par aller se coucher dans son panier.

Enfin à l'aéroport, l'avion n'ayant pas de retard et moi n'étant pas en avance, je me suis dévissé le cou pour apercevoir Subra qui avait déjà passé la douane et regardait alentours d'un air inquiet. Il a fini par m'apercevoir et son visage s'éclaira d'un sourire éclatant allant d'un bout de la salle à l'autre. Je l'ai récupéré, lui ses gros sacs, et ses copains à qui j'ai épargné l'attente d'un taxi en faisant "le tour des popotes". C'est vers 4 heures du matin que nous avons enfin pu rentrer chez nous. Subra qui n'arrive jamais à dormir dans l'avion avait des yeux de lapin albinos, et se retenait pour ne pas s'endormir dans l'entrée de l'immeuble. Pour finir, et malgré mon désir de profiter de son retour et de son babillage, je l'ai mis au lit. Il n'a même pas bougé lorsque je l'ai déshabillé me rendant la tâche difficile.

Subra a dormi dimanche toute la journée et une partie de la nuit, sa minette ronronnant à ses côtés. Il s'est juste réveillé pour grignoter un peu, satisfaire un besoin naturel, m'embrasser au passage et c'est les yeux gonflés de sommeil que je l'ai renvoyé se coucher vite fait bien fait. Bien qu'encore fatigué, il a ouvert les yeux ce matin et ma souri. J'en suis content. Ce soir sera un moment privilégié où il pourra me conter son séjour par le menu

19 février 2014

St Valentin 2014

Je suis toujours étonné de voir avec quelle facilité ma petite caille indienne retient ce genre d'évènement, profane, cliché au possible, simulacre d'un amour qui se veut éternel, et tout à fait commercial. Il y adhère comme le beurre sur la tartine et, comme je sais que cela lui fait plaisir, hum je fais pareil en lui faisant livrer tous les ans depuis notre rencontre, un bouquet de ses fleurs préférées sur lequel je fais accrocher une petite carte l'assurant de mes sentiments.

J'ai eu droit, moi aussi, à mon bouquet dont il tient les fleurs en l'air, comme des cierges, et les tiges enveloppées dans un papier laissant dégoutter l'eau sur ses manches. Cette année, j'ai reçu un pendentif très particulier qui lui vient de son père et qu'il tenait à me voir porter. Très touché par cette attention et surtout par le fait qu'il s'agissait d'un souvenir, c'est avec un plaisir non dissimulé que j'ai accepté qu'il me le passe au cou. Toutefois,  je dois avouer qu'à sa vue j'ai été sidéré.

Il s'agit d'un Shiva lingam en bronze muni d'un anneau dans lequel a été passé un lacet ciré. Le travail est d'une grande minutie pour un objet si petit le devant du bijou, je le mets en photo ci-dessous :

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Le côté face se passe de commentaire, le dos est orné d'une gravure représentant une fleur de lotus, symbole de pureté et de bonheur.

La surprise passée, et connaissant mon S... je me suis douté que ce bijou n'avait rien à voir avec une statuette érotique et/ou pornographique. En effet, il m'a expliqué qu'il s'agissait d'un symbole de fertilité, ce dont je me suis douté en connaissant le nom du Dieu qu'il représentait.

Pour sa part, S... porte depuis notre dernier voyage en Inde, un symbole représentant un lingam, thème couramment, peint sur les murs des maisons au Népal :

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Le soir, j'avais prévu d'aller boire un verre au Spyce ou au Cox, avec un repas au Gai Moulin (Hum oui, nous sommes des piliers du Marais). Mais S... en avait décidé autrement. Il semblait traîner des pieds  pour sortir, Il finit par me dire qu'il préférerait rester chez nous étant fatigué. Hum, bon, moi qui croyait bien faire, enfin ce qui fût dit fût fait. Mais pas question qu'il se mette en cuisine un soir de St  Valentin. Je nous ai fait monter un dîner pour deux par "ChezPouchkine", auquel il fit honneur et c'est en amoureux que nous avons fini la soirée dans notre chambre.

Pour quelqu'un qui se disait fatigué, il a su trouver les forces qu'il fallait pour me (nous rendre) heureux et c'est comblé que nous avons rejoint ensemble les bras de Morphée. 

14 août 2013

En vacances au Tréport

P1020015 (1024x768) (500x375)Au moment ou j’écris, nous sommes sur la plage, et un goéland semble vouloir nous tenir compagnie. Malgré le vent, le soleil règne en maître et le  bruit des vagues incitent à la baignade.

Comme à l’accoutumée, et bien que l’appartement ne soit pas loin, nous trimballons un vrai déménagement : pliants, tapis de sol (les cailloux c’est pas top), draps de bain, auto-bronzant, bouteilles d’eau, chapeau et lunettes de soleil pour moi, et magazines pour tous les deux. Hum oui, on nous voit arriver de loin, mais bon, nous aimons notre confort partout ou nous nous trouvons !

P1020009 (1024x768) (500x375)Il n’y a pas encore grand monde et S… a accepté de se mettre en maillot, les personnes en vue sont assez éloignées. En effet, quoi de plus pénible lorsque la plage est quasiment vide, que des importuns qui viennent poser leurs serviettes juste à côté de vous…

Roudoudou malgré la fraicheur de l’eau semble décider à se baigner. Encourageons-le, cela ne peut lui faire que le plus grand bien, la Manche étant une mer très vivifiante, mais avant je vais le «tartiner» de crème pour le protéger, mais également pour avoir le plaisir de le caresser mine de rien.

Pour ma part, je vais attendre encore un peu avec un bon bouquin entre-autres : «L’art d’être Odieux» de Maxime Foester, déjà lu mais suffisamment «léger» pour être relu sur une plage. Hum la mer monte, nous allons être obligés de nous déplacer d’ici peu de temps.

P1020200 (500x375)Ce soir, feu d’artifice au Tréport, ainsi qu’un orchestre. demain c’est au tour de Mers-Les-Bains. Les deux villes qui sont voisines seraient-elles en concurrence ?

Demain 15 août, arrivée de nombreux touristes et estivants pour ce long week end. Les plages seront bondées, S… refusera de se dévêtir, donc autant aller se balader dans les environs ou à Dieppe peut être ? La ville étant plus grande offre des possibilités accrues d’excursions. Tout dépend de l’heure à laquelle nous nous réveillerons, du temps et de notre humeur du jour.

 

30 mai 2013

On prend les mêmes et on recommence

Ses tournées si elles ne se ressemblent guère s'enchainent inexorablement, nous éloignant l'un de l'autre pour des semaines, ne nous laissant pour seule consolation qu'une odeur éphémère flottant dans l'appartement, un pyjama retiré à la hâte et des vêtements amassés en tas qu'on a fini par renoncer à emporter.

Je n'arrive toujours pas à m'y habituer. Nos draps sont restés sur notre lit comme témoins de nos ébats passés et leur odeur me rappelle sa présence. j'aurais du les changer dès son départ, maintenant c'est trop tard, ça attendra la fin de la semaine. Sa minette comme moi même sommes esclaves de tout ce qui peut nous rappeler sa présence. Je n'ai même pas réussi à laver ses vêtements de nuit, Shivanna ayant fait son "nid" dessus. Elle les tête, se roule et se trémousse dessus comme une chatte en chaleur, avançant la patte dès que je fais mine de lui retirer.

P1040980Nous partageons donc notre lit à deux au lieu de trois ! Mlle occupant et gardant jalousement la place de son maître. Elle l'a cherché comme à chaque fois pendant 2 jours. A présent, elle semble apaisée et me tient compagnie au magasin pendant la journée, occupant fièrement le fauteuil que j'avais mis à la disposition de mon amour. Et malheur au pauvre inconscient qui ferait mine de s'y assoir. Un coup de patte bien asséné remettrait bien vite le téméraire dans le droit chemin.

Ce soir, comme du reste tous ceux de la semaine, je vais me faire une soirée télé. Hum oui, je ne me sens pas d'humeur agréable pour être en compagnie. Mes amis (ies) et connaissances n'ont pas à faire les frais de mon désespoir !

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zdraztvitié
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