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zdraztvitié
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2 octobre 2011

Après-midi de détente

the_gentalmenCe matin, j'ai ouvert le magasin sur l'échapot de roue, je n'arrivais pas à me détacher de S... et de la vision qu'il m'offrait de son sommeil. Le dimanche matin est toujours chargé. Les clients et futurs clients profitent du marché pour jeter un coup d'oeil à ma vitrine d'où l'importance de l'arranger avec goût et de la changer souvent. Je me dois de mettre en évidence les titres mis en avant par les éditeurs qu'ils me plaisent ou pas, avant de pouvoir sélectionner ceux que je souhaite promouvoir et surtout ceux qui ont ou auront la faveur du public.

La rentrée littéraire de cette année m'a donné un travail monstre et contrairement à l'an passé, j'y ai trouvé moins d'intérêt. Les livres sortis cette année et imposés par les différents éditeurs ne m'ont guère fait impression à contrario de l'année dernière. Quelques uns sortent du lot, mais restent minoritaires.

Aussi, mon enthousiasme reste modéré. Sur les quelques volumes que j'ai lu et pour lesquels peu, voire aucune publicité n'a été faite j'ai glissé mon avis sur quelques fiches de lecture. Hum oui, malgré diverses contraintes, je suis encore chez moi et je n'aime guère que l'on m'impose des règles qu'elles soient commerciales ou autres.

Lorsque je suis remonté chez nous, une bonne odeur flottait dans l'appartement. Roudoudou nous avait préparé un byriani de gambas. Il mijotait sur un des feux de la plaque de cuisson, et l'odeur qui s'en dégageait me faisait saliver autant qu'un bouledogue. Bah ouais. La table était dressée et l'appartement nickel. Une voldka au poivre m'a été servie dans mon fauteuil pour me faire patienter. Que demander de plus, je me suis senti un véritable nabab.

Après ce délicieux repas, une sieste s'imposait. Pour que S... repose mieux, je lui ai proposé de se déshabiller et de se coucher dans les draps. Ce qu'il a fait en m'invitant à en faire autant et je dois reconnaître que je ne le regrette pas. Recalins affectueux puis amoureux, avant que nous ne rejoignions les bras de Morphée. Réveil à l'heure du thé que je me suis fait un devoir de préparer. C'est important pour S... et un des seuls repas au cours duquel il ne chipote pas. Au contraire, il aime les crumpets, les muffins, les petits sandwichs au fromage, au concombre, bref il mange avec appétit et c'est la seule chose qui compte.

Ce soir, il est de représentation donc, il ne soupera pas, ne dinera que vers onze heure et ne sera à la maison qu'aux environ de minuit, une heure du matin. Demain, je suis fermé et roudoudou travaille, mardi c'est moi qui travaille et roudoudou qui fait relâche. Pas facile à gérer l'entre-deux portes. Je vais en profiter pour faire un peu de shooping. Roudoudou a besoin de pantalons, et de sous vêtements. Il a un peu grossi (yes !) et s'il aime être maintenu dans ses vêtements, il a comme moi du reste, horreur d'être "boudiné" donc du 34 il passe au 36 (taille française évidemment), j'aurai je pense moins de difficultés à trouver sa taille.

Esseulé pour la soirée et pour éviter de ruminer, je vais me faire un plateau et regarder la télé : les enquêtes de Murdoch, ça distrait, ne demande pas trop d'efforts de réflexion et me fera patienter en attendant le retour de roudoudou.

  

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2 octobre 2011

S...

20100814004835Dors paisiblement sur le ventre, après une longue et mémorable nuit d'amour. Le drap recouvrant son corps partiellement de la taille, aux chevilles, laissant à nu son dos sur lequel je me laisse aller à souffler sur le duvet recouvrant ses épaules. Je ne me lasse pas de le regarder. Sa respiration profonde et régulière signifie qu'il en a pour un moment encore avant de se réveiller.

Notre soirée a été très agréable et pleine de surprises. Il est venu me chercher au magasin pour m'aider à faire la fermeture. Nous sommes remontés à l'appartement pour nous changer en vue de sortir, hum oui, il en avait envie chose assez rare chez lui. Nous avons diné à la "Cafetière" puis sommes allés danser, dans une boite gays, ne pouvant exercer ailleurs nos talents.

S... a souhaité boire autre chose qu'un jus de fruit, ce qui de sa part est au combien inhabituel et laisse présager toutes les audaces. J'ai attendu patiemment qu'il se sente suffisamment à son aise pour l'emmener sur la piste. Au bout d'un moment, tous les yeux furent  braqués sur nous. On voit de suite que mon roudoudou est un danseur. Sa souplesse et sa grâce sans affectation font qu'à côté de lui, je ressemble à un lourdeau. Mais peu m'importe, ce qui comptait c'était qu'il n'avait d'yeux que pour moi. Il dansait pour moi.

L'excitation n'a pas tardé à me gagner et lorsque nous sommes revenus à notre table, je n'avais qu'un désir : l'embrasser. Ce que j'ai fait au risque de voir ses sourcils se froncer. Mais non, non seulement il a accepté mon baiser, mais il me l'a rendu. Poussant mon avantage un peu plus et profitant de ses bonnes dispositions à mon égard, ma main s'est faite baladeuse ma voix caressante et ma respiration s'essouffla. Sa réponse à mes avances a été visible rapidement. et nous n'eûmes qu'une hâte, vérifier jusqu'à quel point  nous étions l'un pour l'autre désirable.

Notre lit accueillit nos ébats avec bonheur et nous remîmes cela au petit jour. Nos sens apaisés, nous nous sommes endormis du sommeil du juste. Le réveil m'a été un peu pénible puisque travaillant  ce matin. Quant à roudoudou il a encore un peu de temps pour récupérer.

31 août 2011

Notre amour (1)

Je m'émerveille chaque jour que Dieu fait d'avoir cette vie, même si au départ ce n'était pas gagné, au point qu'il m'était impossible de me projeter dans l'avenir tellement celui-ci me paraissait bouché. Mais tout arrive en son temps. Il fût une époque ou tout ce que j'entreprenais tournait court, je me battais contre du vent et chaque bourrasque me renvoyait à mon point de départ. Cet acharnement du sort me rendait méfiant, hargneux parfois, il m'était impossible de tisser des liens durables avec les uns et les autres que ce soit amicalement et/ou plus malgré certaines affinités. Mon apparence et ma non adéquation physique me crucifiait plus que ne l'aurait fait un tourmenteur. Quant à ma vie intime, ce n'était qu'une suite d'humiliations et de frustrations !

A la première apparition de S... je me suis dit, comme j'aimerais le connaître. Il a l'air gentil. Puis je lui ai parlé, je ne me souviens plus exactement ce que je lui ai dit. Je me souviens seulement de son regard, peu amène devant mon insistance. Notre première rencontre au cours de laquelle j'étudiais, le moindre de ses gestes, j'essayais de deviner ce que pouvait être sa vie, ses pensées, ses désirs, y compris les plus intimes. Etait-il réellement ce qu'il paraissait être ? Avait-il un et/ou une amie ? était-il gay ? et si oui, était-il libre ? Et s'il l'était comment lui annoncer ce que moi j'étais ?

Bref, des questions sans fin et sans réponse. Et puis, je ne sais comment, est-ce sa gentillesse, le fait qu'il soit timide et que ce soit moi qui ait du faire les premiers pas, vu qu'il ne se décidait pas, que ce soit par timidité ou parce qu'il ne comprenait pas où je voulais en venir. Toujours est-il qu'en 5ans de relation toutes nos difficultés ce sont applanies, pas du premier coup évidemment, mais au fur et à mesure qu'elles se présentaient. La seule chose qu'il m'a fallu c'est de la patience, beaucoup de patience (et ce n'était guère mon fort). Mon amour bien que parlant le français couramment, s'exprime d'une voix douce, lentement, les yeux baissés  et la tête légèrement penchée sur le côté, avec un adorable accent qui l'a longtemps complexé (je me demande bien pourquoi du reste, mais c'est ainsi). 

Depuis notre mariage, il a pris de l'assurance. Sa voix est plus forte, son zézaiement moins prononcé. Ses paupières ne s'abaissent que lorsque je le surprends (par exemple à chanter) et/ou dans nos moments intimes, reste sans doute de quelques pudeurs cachées.

L'avoir près de moi chaque jour, le regarder évoluer (en mieux) au fur et à mesure des années, les efforts qu'il fait pour s'intégrer dans une culture étrangère, pour effacer le clivage des religions et des castes, pour accepter son homosexualité et me rendre heureux, bien que je ne sois pas hindou, je ne peux que remercier ses Dieux. Lorsqu'il se couche et s'éveille à mon côté, je ne peux croire à mon bonheur, le plaisir que j'ai lorsque je le vois danser, arriver au magasin, effectuer les moindres gestes de la vie courante n'a d'égal que mon angoisse à l'idée que tout puisse s'arrêter.

Oui, je ne regrette pas le chemin parcouru, ni ma vie de fêtard, sans but sinon celui de m'étourdir pour oublier ma solitude, mes frustrations, mon désespoir de n'avoir aucune espérance de changement. 

25 juin 2011

Oh mon amour je t'aime (4)

couple_homme_gayAu moment ou j'écris, mon amour dort encore. Après avoir terminé la représentation, toute la troupe est allée souper au restaurant. Hum, difficile pour lui de refuser toutes les invitations professionnelles lui permettant de  souder la compagnie de danses. Il est rentré à 2 h du matin, mais a pris le temps de me donner son amour... (hum blog privé)..

Je le réveillerai vers midi afin que nous puissions être prêts pour le départ de la Gay Pride.  Comme les années précédentes, depuis que je suis avec lui, je me fais une fête de l'emmener. Y aller seul est une chose, mais en couple en est une autre. Car, oui, nous y allons en couple, gay, qui plus est. Nous suivons le défilé en nous tenant par la main. Il y a deux ans, je lui avais offert un bracelet aux couleurs arc en ciel. C'est l'occasion pour lui de le ressortir et de l'arborer sans honte et sans gêne.

Cette année ne fera pas exception, du moins je l'espère. Nous nous rendrons à Montparnasse à 13h30 pour assister au départ des chars et ou j'espère qu'il pourra faire de magnifiques photos. Les artistes et les participants seront mieux disposés à se faire photographier qu'en fin de parcours ou ils risquent d'être passablement fatigués et en auront surement assez d'être pris entre deux clics voyeurs d'appareils photos ou de caméra.

En attendant, que mon chéri se lève, j'ai préparé nos affaires, le déjeuner, et je me suis occupé de son petit montre à quatre pattes. Lorsque c'est son petit maitre qui l'a prend en photo, elle lui fait mille grâces :

P1060978

Lorsque c'est moi, j'ai droit à ça, un tirage de langue en règle  :

P1060980

 

 

13 juin 2011

Inquiétude

Roudoudou est très fatigué, il recommence à ne pas vouloir manger ! Toutes les excuses sont bonnes pour ne pas venir à table et/ou s'il y vient c'est pour chipoter. Ses principales  raisons sont : je viens juste de me réveiller... Je n'ai pas faim, je suis fatigué...Je mangerai plus tard. Tu m'as beaucoup trop servi.. .J'ai tellement goûté les plats...Je n'aime pas.... Je ne mange pas ça... Je ne connaîs pas... Résultat, il est toujours aussi "mince" et je désespère le voir atteindre un poids normal. Enfin tant qu'il ne maigrit pas.

Mon angoisse est qu'il retombe malade comme en 2008-2009, je ne pourrai supporter à nouveau de le voir avec une sonde gastrique. J'ai bien cru que j'allais le perdre. Le contexte est différent, mais sait-on jamais... Il est claqué, et continue à enchainer les tournées et les représentations, sa fierté à vouloir tout assumer dans notre couple fait qu'il est au bord du gouffre niveau santé. Ses pieds sont couverts de pansements et cela fait 3 semaines qu'il souffre de migraines et se drogue au nurofen.

Là, il dort encore et pas question que j'aille le réveiller. S'il dort c'est qu'il en a besoin. Pour une fois, à moi de faire la cuisine. Les tâches ménagères attendront, je ne peux les faire sans risquer de le réveiller par le bruit et les mouvements dans l'appartement. Aujourd'hui, nous restons à la maison, s'il est décidé et surtout s'il ne se réveille pas trop tard, nous irons faire un petit tour dans le quartier, histoire de prendre l'air.

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24 avril 2011

Week end de Pâques au Tréport (dimanche)

P1070002Aujourd’hui, dimanche, après un réveil tardif et un petit déjeuner nous ayant servi de déjeuner, nous sommes allés à Mers-les-Bains nous balader sur la rade, rêver sur les maisons à colombages et supputer sur la froideur de l’eau, roudoudou ne pouvant voir de l’eau sans avoir une irrépressible envie de barboter.

L’après-midi, nous sommes restés au Tréport. En attendant les heures les plus chaudes pour nous installer sur la plage, au soleil, nous avons fait une promenade d’une demi-heure en bateau. Nous avons pu admirer les falaises de Mers qui font 90 mètre de hauteur avec au loin une vue sur Cayeux, et bien au-delà Ault, ainsi que celles du Tréport qui sont les plus hautes et les plus longues d’Europe, soit 105 mètres de haut pour 110 km.

Lorsque le bateau est revenu au port, nous avons vu des jeunes qui sautaient du pont dans l’eau au risque de se noyer au passage des bateaux et des scooters des mer. Sont sans doute du coin. (mon amour a fait de petites vidéos avec son appareil photos numérique, il est plus doué que moi ! Devinez qui est la « reine » des quiches ?).

P1070003Pour finir, comme nous avions l’un et l’autre nos maillots sous nos pantalons et nos serviettes dans un sac, nous avons à l’accostage du bateau, pris directement le chemin de la plage où nous nous sommes enfin posés, après avoir bien évidemment, trouvé un coin tranquille, sans trop de monde (ce qui n‘a pas été simple vu qu‘il faisait beau), pour que mon roudoudou puisse se mettre en maillot. Hum oui, toujours égal à lui-même. Ceci dit il y a du mieux ! C’est en nous tordant les pieds comme à l’accoutumé sur cette plage, que nous avons rejoint les flots. La mer était belle, mais glacée. Ce qui a été très revigorant pour moi, mais pour mon amour une épreuve, pauv’chéri son kiki est devenu tout petit. Mais c’est très vite passé après avoir été frictionné par mes soins et un séchage au soleil.

Nous sommes rentrés chez nous vers 19h pour prendre un apéritif sans alcool, sympa mais ça ne vaut pas ma vodka., puis Roudoudou s’est mis à la cuisine. Au menu de ce soir coquilles saint jacques à l’indienne, avec beaucoup d’épices et de piments, accompagnées de riz basmati, assortiment de fromages locaux et crêpes à l’armagnac achetées sur le port roudoudou ne sachant pas les faire et moi encore moins.

Ce soir nous allons nous coucher relativement tôt, je ne sais si c’est l’air de la mer, mais bien que nous n’ayons rien fait d’extraordinaire, nous sommes fatigués. Depuis hier soir, nous occupons la chambre qui était celle de la maman de S… auparavant, cette pièce restait vide ou servait de chambre d’amis. Nous-mêmes dormions dans la chambre de jeune homme de S… et je n’y voyais rien à redire, comprenant à demi-mot ce qu’il ne pouvait ou ne voulait expliquer. Je suis heureux de ce changement, sans doute se sent-il mieux, et la douleur lié au décès de sa maman même s’il ne peut l’oublier, commence à s’estomper. Je crois pouvoir avancer, même si demain n’est pas encore passé, que notre week end a été une réussite.

P1070008

Demain matin, ça va être juste. Le temps de nous réveiller, de nous préparer, pour reprendre le train de 12h47 avec arrivée à Paris à 15h46 si pas de problèmes, entendez travaux sur les voies,. Notre minette doit nous attendre avec impatience, la faim bien que nous ayons garni des assiettes avant de partir, l’ennui, un sentiment d’abandon font qu’elle risque de nous avoir fait des cadeaux de bienvenue … enfin, on ne pourra rien dire, sa litière n’ayant pas été changée pendant deux jours.

23 avril 2011

Week end de Pâques au Tréport (samedi)

Le Tréport,

P1070011

Nous sommes arrivés à 10h45 et ma première pensée en descendant du train était : Est-ce que les voisins de S… ont fait des dégâts et si, oui lesquels ? L’éternel angoisse à chaque fois que nous retournons dans cet appartement après une assez longue absence.

Il faut dire, que depuis 4 ans et demi qu’ils sont là, ils ont trouvé le moyen de faire deux dégâts coup sur coup dans l’appartement de roudoudou. Le premier a été assez considérable puisque les travaux qu’ils avaient entrepris, sans consulter un architecte, et par leurs propres moyens, à savoir : abattre un mur intérieur de leur appartement sans se soucier si c’était un mur porteur, avait fissuré un des murs du salon et la cheminée chez S…. pour couronner le tout, il s’étonnait que dans l’appartement de mon compagnon ainsi que dans celui de la personne du rez -de-chaussée il y en est une alors qu’il n’y en avait pas chez eux. Ben voyons, nous l’avons fait installéer uniquement pour le plaisir de la voir démolie par leur soins. Toujours est-il que le temps que les assurances se mettent d’accord, que l’entreprise qui devait faire la réfection soit disponible cela à pris 8 mois et demi. Ca venait juste d’être terminé (novembre), qu’en Janvier le Syndic nous envoie un courrier nous disant que nos « délicats » voisins avait une inondation chez eux suite à l’explosion à cause du gel de leur chauffe eau, et que nous pourrions nous aussi avoir quelques désagréments. Tu parles, les plafonds de la cuisine, du salon, de l’entrée, du couloir et de la salle de bain étaient complètement à refaire. Idem les murs mitoyens de la cuisine et du salon, du salon et de la salle de bain et tout le couloir. Temps d’attente pour la réfection de l’appartement de S… 1 an passé.

P1070006Enfin bref, à notre entrée dans l’appartement, nous avons fait l’inspection de chaque pièce, histoire d’être rassurés et après cela, seulement après, nous avons poussé un soupir de soulagement et nous nous sommes réjouis de passer du bon temps au bord de la mer. Le ciel est superbe, pas de vent, Il fait même chaud alors que nous sommes dans le nord. Samedi jour de marché, nous en avons profité pour le faire main dans la main comme tous les couples. Puis nous avons fait un tour sur la plage pour voir s’il y avait du monde, si la mer était belle et pour prendre quelques photos. L’après midi, re-promenade mais cette fois-ci du côté de Mers les Bains pour acheter un décodeur, sans télévision c’est un peu dur surtout le soir ( en province, à 19h 19h30 ils sont tous claquemurés chez eux), et la nuit étant l’un et l’autre insomniaque.

Le technicien est passé pour nous installer le fameux décodeur, mais niet, la télévision n’est pas compatible. Nous devrons en racheter une, mais vu l’heure à laquelle il est venue, demain étant dimanche et lundi pâque, ce sera pour un autre week- end. Aussi, je m’occupe pendant que môssieur se repose dans le transat sur le balcon, en pianotant sur le petit asus de S… que nous emportons chaque fois que nous allons quelque part., il est tellement plus léger et plus pratique que le 15,4. Ce soir, diner au restaurant puis soirée pyjama dans les bras l’un de l’autre.

Ce sont des plaisirs simples que nous apprécions. Nous adorons Paris et sa vie trépidante, mais il est agréable de pouvoir s’en échapper de temps à autres. Nous rentrerons lundi dans la journée. S’il fait toujours aussi beau dimanche, nous passerons une bonne partie de la journée sur la plage et peut être pourrons-nous nous baigner, moi sûrement, roudoudou ? L’eau est toujours trop froide pour lui, mais bon….

.

22 avril 2011

21 avril - anniversaire de Roudoudou

Ayant une important affaire à régler à Lyon, j’ai du partir à l’aube jeudi. Par lâcheté, pour ne pas avoir à répondre au regard interrogateur de S… mais surtout pour ne pas voir la déception dans ses yeux de se retrouver seul le jour de son anniversaire, je ne l’ai pas réveillé et je suis parti comme un voleur, lui laissant juste un mot sur l’oreiller pour qu’il ne s’inquiète pas de ne pas me voir à ses côtés.

J’y ai passé la journée. Il est vrai que c’est une jolie ville et je comprends mieux pourquoi S… a les yeux pétillants lorsqu’il m’en parle. ,Mon affaire s’étant réglée aux mieux de mes intérêts je suis rentré plus tôt que prévu soit 19h30 au lieu de 21 h . Ayant trouvé le nid désert, j’en ai profité pour mettre en scène les cadeaux lui étant destinés et faire monter un repas digne de ce jour spécial. J’ai parsemé notre couche de pétales de roses, me disant qu’il serait sensible à cette attention et que c’était la moindre des choses que je pouvais faire pour me faire pardonner.

Roudoudou est rentré vers 20h30, et ne s’attendant guère à me trouver son visage s’est éclairé en me voyant installé dans notre salon, ce qui ne fit qu’accroître ma culpabilité de l’avoir laissé seul ! Nous fîmes honneur au repas et je me  suis confondu en excuses. Les présents offerts lui ont plu et c’est avec une joie, mêlée peut être d’un peu de rancœur pour S…, que nous nous sommes retrouvés dans la pataugeoire, retrouvant les gestes d’intimité qui font notre couple. Lorsqu’il est entré dans notre chambre, le lit recouvert de fleurs l’a enchanté en même temps qu’il lui a fait un curieux effet, lui calme, si posé, s’est roulé dessus, d’un côté, puis de l’autre. Et, manque de chance, je ne sais comment il s’y est pris il s’est retrouvé par terre et moi complètement paniqué à l’idée qu’il ait pu se faire mal. Mais non, son éclat de rire m’a rassuré et prouvé le contraire. Pire qu’un gamin le chéri !

Notre nuit a été pimentée par nos désirs, nos ardeurs, nos odeurs, pour l’aboutissement d’un plaisir renouvelé au gré de nos envies. Je me suis particulièrement attaché à le combler d’un amour dont il avait été sevré toute la journée. Cette journée était à lui et pour lui. Il m’en a remercié à sa façon, gazouillant, ronronnant, se lovant à mon côté (une vraie ménagerie à lui tout seul), se blottissant contre mon flanc pour finir s’endormir le nez au creux de mon épaule.

11 décembre 2010

Oh mon amour je t'aime (3)

TWO_GUYSMon petit S ... est rentré congelé le nuit dernière. Me doutant qu'il serait complètement épuisé physiquement mais également moralement (ce temps de neige lui sape le moral et toute son énergie) je ne m'étais pas couché pour l'accueillir comme il se doit par un bon repas (hum oui commandé "Chez Pouchkine" car si je progresse en cuisine, les résultats ne sont pas suffisants pour offrir un diner de qualité), et pendant que nous soupions, un bain chaud et parfumé coulait. Il s'y est précipité dès qu'il a été prêt, et j'ai pris l'éponge pour le frictionner. Pauvre chéri, il a les pieds complètement secs et gelés. J'ai donc complété la séance du bain par un bon massage de pieds qui m'a été récompensé par un merveilleux baiser.

Je l'ai ensuite porté dans notre lit pensant qu'il allait s'y endormir comme une souche. Et non, à croire que le bain l'avait revigoré, il était prêt pour les joies de l'amour. Ma petite caille indienne, s'était réchauffée à mon contact et ne demandait qu'à s'ébattre. Qu'à cela ne tienne, ce que Roudoudou veut, je le veux aussi. Quelle nuit ! Il n'a eu de cesse de m'aimer et de se faire aimer, Pour s'endormir épuisé et repu d'amour au petit matin.

Aussi, le réveil a-t-il été dur pour moi comme pour lui, hum oui, mon petit S... n'aimant pas se réveiller dans un appartement vide, je m'arrange toujours pour lui dire que je descends travailler quitte à le faire se recoucher pour qu'il se repose encore un peu ; Ce qui fût fait ce matin encore.

11 décembre 2010

Les frimas

 

Par rapport aux années passées, la neige est particulièrement précoce cette année, et mon Roudoudou est, il fallait s'y attendre, complètement frigorifié. Croyant bien faire, j'étais allé chez Damart faire une provision de maillots, mais il s'avère que mon chéri y soit allergique. Résultat, 5 maillots relégués dans un sac à donner .... Mon amour étant tout menu, je ne peux en profiter. J'ai donc racheté des maillots de coton tout à fait ordinaire, un peu épais pour moitié prix et qui lui conviennent parfaitement. Comme quoi en voulant bien faire on se casse le nez !

D'un autre côté, je suis très heureux de ce froid polaire, hum oui, un bonheur égoîste bien évidemment, mon amour a du mal à sortir s'il n'y est pas obligé et de fait, nous passons tout le temps libre que nous avons chez nous. Roudoudou s'occupant sur son ordinateur (je me demande bien du reste ce qu'il peut écrire), moi sur mes traductions, mes commandes et/ou ma comptabilité, les sujets ne manquent pas.

Toute cette semaine il a été de représentations, rentrant très tard dans la nuit et passant une bonne partie de la matinée à dormir pour récupérer. L'après-midi, il restait avec moi au magasin s'installant dans son fauteuil près du chauffage avec son ordinateur sur les genoux (si, si celui que je lui ai offert, apparemment il lui plait beaucoup !) avec sa minette (véritable couple infernal) vautrée sur le comptoir le regardant les yeux mis-clos, jusqu'à ce qu'il parte pour ses répétitions.

Lorsqu'il rentre complètement épuisé et congelé (parait que l'eau des douches est à peine tiède), je m'empresse de lui faire une place à mon côté et je le blottis contre moi pour le réchauffer. Pauvre S... il n'est pas fait pour ce climat. Mais bon, dans un petit mois nous serons chez lui, à Pondichéry et je crois que c'est ce qui le fait tenir. Roudoudou m'a dit que tout le monde là-bas était déjà sur le pied de guerre pour notre arrivée.

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