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zdraztvitié

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17 octobre 2014

L'aimer à en crever

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Je n'arrive pas à dormir, je me tourne et me retourne la tête encombrée de pensées érotiques, malgré le fait que roudoudou et moi nous soyons donnés l'un à l'autre. J'ai peur, une peur irraisonnée de le perdre. Cette peur, je l'ai toujours eu avec raison, au début de nos relations alors que nous n'étions que copain, puis, au moment ou notre relation est devenue plus intime et que j'ai du lui expliquer, et à présent parce que j'ai peur de ne pouvoir lui donner ce qu'il est en droit d'attendre et peut être même d'espérer.

Avant lui, j'ai connu des mecs, des vrais de vrais, qui ne s'embarrassaient pas de sentiments, qui ne vivaient que pour eux et n'avaient que des pulsions qu'ils satisfaisaient sans s'occuper des dégâts qu'ils pouvaient causer. A leur défense je n'offrais pas grand chose d'autre que mon corps à leur appétit, et de fait ne peut sans doute m'en prendre qu'à moi même.

Avec S... J'ai eu peur d'être rejeté en abandonnant le masque de la superficialité, aussi ais-je appris à communiquer d'une autre façon. J'ai appris à faire confiance, à aimer, à désirer plus que du sexe rapide, à avoir de la patience, à lui faire l'amour en respectant ses réticences, ses craintes toutes les étapes qu'il m'imposait avant de céder, à me surpasser en délicatesse pour le voir enfin s'abandonner.

Oui, tous ces moments rien qu'à nous, sont gravés dans ma mémoire. Il me plaît de  me les remémorer lorsque je suis triste et/ou inquiet. Son premier soupir, ses premiers gémissements et son premier cri, oh pas bien grand, mais suffisamment fort pour que je l'entende et qu'il en rougisse. Toutes ces petites choses qui font l'intimité de notre couple. Je ne me lasse pas de le regarder, de le voir grandir (façon de parler). Je l'ai rencontré il avait à peine 20 ans, mais en paraissait 15 tellement il était menu et timide. Il en a à présent 27 et son physique s'est affirmé. Son visage est plus marqué, les yeux sont toujours aussi grands mais moins étonnés, même si le regard reste innocent. La musculature plus marquée et le poil encore plus fourni.

Ce que j'adore chez lui : tout ce que j'ai énuméré ci-dessus, et que j'ose dire ci-après. Son petit cul haut planté, ferme, et rond (sauf quand il maigrit ou là il s'affiche des fossettes). Son sexe, qu'il soit au repos ou se dresse arrogant sous ma langue et mes caresses, son léger ronflement lorsqu'il est très fatigué, son odeur et ses "ronronnements" de matou satisfait après l'amour." C'est tout cela que j'ai peur de perdre ...

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11 septembre 2014

Fête de Ganesh 2014

P1040293Le  dimanche 31 août 2014 a eu lieu à Paris la 19 ème fête du Dieu à tête d'éléphant. Il allait sans dire que nous allions y participer. Subramaniam attend cet évènement (comme du reste tous les évènements hindous qui ont lieu en France) avec une impatience qu'il a du mal à réfréner. Mais je le comprends, c'est humain. Eloigné de son pays d'origine, c'est pour lui l'occasion de renouer avec sa religion et avec son peuple.

Nous étions de bonne heure au Temple pour permettre à Subra de faire ses prières tranquillement, enfin tout est relatif, il y avait déjà énormément de monde et le lieu est petit...Puis nous avons assisté au levé des divinités et leur chargement sur les chars ce que je n'avais pas eu l'occasion de voir précédemment. Le cortège s'est mis en marche. C'est toujours quelque chose de magnifique que de voir la ferveur d'un peuple et surtout celui-ci, qui est pacifique et réuni toute la communauté Tamoule principalement, les fidèles de la diaspora sont originaires de toutes les régions de l'Inde, du Sri-Lanka, de l'Ile de la Réunion, de l'Ile Maurice. 

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Bien que peu fortunés, les participants (tes) avaient revêtu leur plus belle tenue, certaines femmes et enfants portaient de bijoux magnifiques reliquat de leur dot, les autres avaient choisi d'assortir leurs bijoux fantaisies à leur vêtement. Mais on sentait qu'ils y avaient mis tout leur soin, tout leur coeur. Les paniers d'offrandes, destinés au Dieu et vendus par les prêtres s'arrachaient, et sur le parcours des chars les magasins indiens ouverts avaient dessé de petits autels domestiques admirablement décorés.

En tête du défilé, Ganesh représenté par un éléphant paré de fleurs, entouré dévôts (tes) portant des drapeaux, dont je dois avouer ignorer la signification. Ensuite venaient les danseurs faisant tournoyer au-dessus de leur tête des "cones" décorés, jusqu'à atteindre la transe.

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Derrière des femmes portant sur la tête des braseros d'où s'échappaient les vapeurs de camphre, puis d'autres portant des pots à eau desquels émergeaient une noix de coco enveloppée de riches tissus, d'autres danseurs portant de lourds arceaux décorés de plumes de paon et de fleurs.

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Puis viennent les chars. Le premier celui de Ganesh, tirés par les hommes avec les brâhâmanes trônant au milieu des fleurs et dispensant les bénédictions d'usage, les fidèles suivant derrière, puis le char portant les autres divinités dont son frère nommé Murugan, tiré lui par les femmes et suivi par des pandits et des dévôts et fidèles récitant des prières.

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C'était magnifique, je n'étais plus en France, mais en Inde. Alors bien sûr, comme c'est une fête qui commence à être connue et la publicité ayant fait son chemin, il y a de plus en plus de visiteurs, et malheureusement pas des meilleurs. Des personnes munies d'appareils photos professionnels ? se permettent de bousculer tout le monde pour prendre un cliché inédit, pour dire "on y était" n'hésitant pas pour de cela à marcher avec leurs chaussures dans le sillage du char, sacrilège suprême, ou à empêcher s'il le faut les fidèles de présenter leurs offrandes à la divinité ou encore et ça c'est un summun, photographier sans permission et sans vergogne les personnes en prières.

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Je me suis fâché tout rouge quand un espèce de grand escrogriffe s'est mis juste devant des enfants qui attendaient là depuis un certain temps le passage du char, pour lui faire des photos d'un air supérieur, les empêchant de voir. Une pouf, a carrément bousculé Subra et notre amie Florence qui attendaient patiemment avec leurs paniers d'offrandes, pour également faire des photos et en chaussures en plus. Les gens sont vraiment ignobles, ils ne respectent rien, alors qu'il suffit de regarder autour de soi comment se comportent les fidèles et, ce n'est pas difficile de faire pareil, pfff.

A la fin du défilé, nous sommes retournés au Temple, car Subra et Florence voulaient assiter à la puja (repas qui a été béni et servi par les brâhâmanes aux fidèles) là encore j'ai du m'interposer pour éviter que des gens sans aucun savoir vivre ne les photographient.

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Nous nous sommes ensuite promenes dans le quartier indien, qui pour l'occasion débordait de monde, beaucoup d'européens avaient envahis les trottoirs ou les restaurants avaient dressé des tables, les magasins d'alimentation en fait des bazars, faisaient des soldes de vaisselles et appareils ménager en tout genre

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les rues étaient parées de Ganesh en carton grandeur presque nature et des saris avait été nouées entre eux pour faire des guirlandes. C'était magnifique, mon petit Subra était content, notre amie Florence aussi et c'était là tout le principal.

10 septembre 2014

L'absence de l'être aimé se fait sentir

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23 août 2014

Week end de l'Ascension au Tréport

 

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Subra étant revenu de sa tournée à Singapour et devant repartir prochainement pour Auroville, nous avons décidé que nous méritions un peu de vacances. Aussi, sommes-nous partis au Tréport pour le week end du 15 août puisque nous y avons un pied à terre. La météo n’annonçait rien de folichon mais bon, un changement d’air nous ferait du bien à tous les deux. La minette, elle, restait sur Paris, car nous ne voulions pas la perturber pour 3 jours. Une chance, nous avons eu un direct jusqu’à destination ce qui depuis l’harmonisation des horaires de trains européens, est devenu chose rare.

A peine arrivés, nous avons repris possession des lieux, en premier de l’appartement, en second de la ville. En bon maniaque, sitôt après avoir défait nos bagages, Subra s’est attelé au ménage, ne pouvant songer à déjeuner tant que tout ne serait pas nickel. Je mourrais littéralement de faim, le paquet de gâteau que je m’étais enfilé dans le train commençait à être loin, mais bon !

Quand il a fini, les magasins étaient fermés donc, nous sommes allés déjeuner au «Comptoir de l’Océan» qui, il me l’a encore redit, était le restaurant préféré de sa maman et auquel, nous ne saurions faire faux bon lors de notre venue.

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L’après-midi ballade en ville et sur la rade de Mers-Les-Bains ville soeur du Tréport. Pour ceux qui ne connaissent pas, le Tréport est une petite ville balnéaire située en Haute Normandie à la limite de la Somme qui connue son heure de gloire en 1900 à l’époque des bains de mer. La ville est tombée en déliquescence lorsque se sont démocratisés les séjours sur la Côte d’Azur.

De nos jours, le Tréport ainsi que les petites villes balnéaires des environs semblent retrouver une timide seconde jeunesse, par l’arrivée de touristes, Flamands, Belges, Britanniques, Hollandais, quelques Japonais s’y montrent l’été, et le week end, beaucoup d’Antillais, quelques familles indiennes, magrhébines (quoi vraiment peu nombreuses) qui habitent certainement l’Oise, certainement à Beauvais ou ses environs, cette ville étant à égale distance entre le Tréport et Paris. 

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Au Tréport, pas de m’as-tu-vu, les gens sont d’un milieu très très modeste, même si certains ont beaucoup d’argent, ils ne le montrent pas. Il y a des armateurs, qui ont des bateaux de pêche et des restaurants et ceux qui travaillent pour eux, : les pêcheurs, les douanes,  les commerçants, de proximité et les autres qui survivent bon an mal an en vendant les habituels horreurs qu’on trouve dans les boutiques de plage.

Quand Subra a acheté son appartement il y a 11 ans, la ville n’était pas aussi coquette. Et il a fallu toute l’énergie de la municipalité pour lutter contre les crottes de chien qui jonchaient les trottoirs (une famille en possédaient parfois jusqu’à 3 et pas des petits). Enfin bref....

Le temps a été mitigé, alternant journée ensoleillée et journées pluvieuses, accompagnées de bourrasques de vent. Subra n'a pu étrenner le ravissant maillot de bain que je lui ai offet, vu la température. Personne dans l'eau mais beaucoup de monde sur la plage, la rade et dans la ville emmitouflé dans des parka, des "polaires" et avec des parapluies à portée de main.

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Qu'à cela ne tienne nous avons compensé par des visites de monuments que ce soit au Tréport, à Dieppe ou Eu ville soeur du Tréport. Le château mérite le détour ainsi que l'abbatiale. Et le dimanche ou il a plu toute la journée, nous l'avons passé au lit. Subra avait une grosse envie de calins et moi j'en avais besoin. Donc journée pas si pourrie que cela. Bien au contraire cette journée sous la couette nous a fait énormément de bien à l'un comme à l'autre.

Nous sommes rentrés lundi dans la journée, pour éviter d'avoir trop de monde dans les transports et surtout parce que notre petit monstre à quatre pattes devait trouver le temps long et que son assiette et donc son estomac devait être vide depuis un moment.  

 

 

5 juillet 2014

28 juin 2014 Marche des Fiertés ou Gay Pride sur Paris

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Nous nous y sommes rendus comme toutes les autres années. Pour me permettre d'y participer, babouchka m'avait gentiment proposé d'assurer les ventes au magasin, ce dont je lui suis particulièrement reconnaissant. De fait, ma petite caille indienne m'attendait avec impatience et nous avons décidé de partir directement sans déjeuner. J'avais une de ces faim mais bon ce qui comptait c'était en priorité le plaisir de Subra, donc nous sommes partis. 

Le défilé ne partait plus de Montparnasse, mais de la place du Luxembourg pour s'arrêter non plus à Bastille mais à République. Aimant bien faire des photos des préparatifs et des participants avant le départ des chars. J'ai proposé à Subra de nous arrêter directement place de l'Observatoire pour y assister. Le temps était plutôt grisouillard mais il ne pleuvait pas encore. C'est avant la foule des badauds, et avec l'amabilité des "acteurs" pas encore stressés que nous avons pris quelques photos intéressantes.

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Nous avons pu ainsi assister à une chorégraphie particulièrement réussie et bien trouvée du Flag. L'arrangement du char des "Bears" dont les slogans sont toujours très appropriés. Le camion des "gouines" comme elles l'appelle elles-mêmes (jamais je ne permettrais de parler d'elles aussi vulgairement). Oui il faut choquer, crier et afficher des slogans qui mettent les points sur les I sans baraguiner, sans s'embarrasser de bienséance.

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Les revendications de cette année portaient essentiellement sur la PMA, et le droit des Trans. Quelques personnes du Strass (mouvement rassemblant des prostitués des deux sexes)  étaient également présentes pour se plaindre du harcèlement dont elles font l'objet. Hum un peu déplacé à mon sens de légitimer la prostitution qu'elle soit volontaire ou obligée (on sait que s'il y en a c'est qu'il en faut, cette fameuse hypocrisie de tous les Etats et à toutes les Epoques).

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Il fallait s'y attendre également, la fameuse Conchita Saucisse autrichienne a fait des émules et c'est fièrement que certains de ces messieurs, cuirettes ou travestis, tous de cuir bardé ou froufrous affriolants ont défilé. Eternelles provocateurs (trices) des figures de la communauté homosexuelle que nous revoyons d'année en année. Moins de brésiliennes à poil, beaucoup plus habillées "en garçon"  de façon passe partout ce qui était plus crédible pour "le sérieux" de la marche, sans pour cela empêcher le festif.

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A signaler également quelques nouveautés dans ce défilé : Des indiens, qui à part le mien, venaient du bangladesh. Une association appelée Ardhis regroupant des gays africains.

Un cliton maton oui oui, vous avez bien lu des femmes lesbiennes avaient eu l'idée, qui au premier abord, a soit beaucoup choqué, soit fait beaucoup rire, de reconstituer une vulve de femme en couleur s'il vous plait avec lèvres et tout et tout et un trou ou vous passiez votre tête pour la photo qui devait former le clitori. Hum ça fallait le trouver et surtout oser le faire. Mais hum, c'était un bon moyen de démystifier l'anatomie féminine et de ne pas en avoir honte pour certains (nes). Pourquoi dans tous ce qui est gays (à l'origine ce terme concernait les hommes et les femmes homosexuelles) nous montre-t-on que les organes sexuelles masculins ? si le sexe d'un homme peut être montré avec tout ce qu'il a de beau et/ou de laid pourquoi pas celui d'une femme ? l'égalité passe aussi par là ! 

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Les chars se sont ébranlés vers 14 h 30 au lieu de 14 h et la pluie s'est abattue sur nous comme la pauvreté sur le monde. Nous avons marché quelques temps au côté du char du Beit Haverim, dont la musique nous faisait soulever les pieds en rythme.

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La pluie devenant drue nous avons été contraint d'acheter un parapluie sur place. Ce qui n'a pas été très pratique pour participer à la marche comme nous l'aurions voulu. Toujours un renfort de policiers casqués, armés, bottés devant Notre-Dame-du-Chardonnet, église intégriste particulièrement hostile à la communauté homosexuelle. Mais tout c'est passé sans heurts. Ils ne se sont pas montrés, nous n'avons pas eu besoin soit de provoquer soit de nous défendre.

Trempés comme des morceaux de pain dans une soupe nous avons abandonné le défile au Pont de Sully. Ma petite caille indienne commençait à éternuer. Il avait faim et froid. Donc nous nous sommes éloignés pour nous rendre dans le Marais, nous réchauffer devant une collation.

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Dernier baiser d'une soeur de la Perpétuelle Indulgence, toujours présente, par tout les temps sur tout les fronts. Merci mes soeurs pour votre dévouements envers les plus démunis (que se soit moralement, physiquement et/ou financièrement) de notre communauté. 

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17 juin 2014

Enfin là !

Ma petite caille indienne est rentrée, dimanche, dans la nuit ou plutôt au petit matin. Comme je m'y attendais, je n'ai su son arrivée que dimanche dans la soirée. Inutile de dire que j'ai fait vinaigre pour tout préparer avant son retour et quand je dis tout c'est tout !

Absent depuis plus d'un mois, et mon moral étant descendu en dessous de zéro, je m'étais laisser aller à ne plus faire grand chose dans l'appartement, qui croûlait sous le désordre ambiant : poussière s'accumulant sur les meubles, papier et feuillets de traduction sur le canapé, le lit, et tous les supports possibles, bouquins s'empilant plus ou moins en ordre et bancalement le long des murs. Seule la cuisine, la salle de bain et les toilettes étaient nickel de chez nickel. La première parce que je ne faisais qu'y passer pour me faire du thé ou du café. Ne sachant pas cuisiner ,et n'y ayant de plus aucun goût Subra n'étant pas là, je déjeunais et dînais à l'extérieur, la seconde et les troisième parce que je ne m'y rendais que pour nécessités !

C'est en quatrième vitesse que j'ai changé nos draps, remis de l'ordre dans l'appartement ne voulant pas montrer à mon amour dans quel état d'esprit m'avait plongé son absence. Je me suis fais livrer quelques courses histoire que Subra ne trouve pas que des couennes dans le frigo. Passé commande d'un souper pour deux "Chez Pouchkine " et pour finir me suis pomponné (entendez : rasé de près, avec after shave s'il vous plait,  mis des vêtements coordonnés (hum oui là aussi, il y avait eu un coup de mou) avant de foncer avec Caroline (ma voiture) à l'aéroport. Sa minette qui voyait qu'il se préparait quelque chose, était sans arrêt dans mes jambes et par inadvertance et précipitation je lui ai écrasé les pattes, et donné des coups de pied au cul plus souvent que d'habitude, et c'est avec des miaulements ressemblant plutôt à des aboiements de douleur qu'elle a finit par aller se coucher dans son panier.

Enfin à l'aéroport, l'avion n'ayant pas de retard et moi n'étant pas en avance, je me suis dévissé le cou pour apercevoir Subra qui avait déjà passé la douane et regardait alentours d'un air inquiet. Il a fini par m'apercevoir et son visage s'éclaira d'un sourire éclatant allant d'un bout de la salle à l'autre. Je l'ai récupéré, lui ses gros sacs, et ses copains à qui j'ai épargné l'attente d'un taxi en faisant "le tour des popotes". C'est vers 4 heures du matin que nous avons enfin pu rentrer chez nous. Subra qui n'arrive jamais à dormir dans l'avion avait des yeux de lapin albinos, et se retenait pour ne pas s'endormir dans l'entrée de l'immeuble. Pour finir, et malgré mon désir de profiter de son retour et de son babillage, je l'ai mis au lit. Il n'a même pas bougé lorsque je l'ai déshabillé me rendant la tâche difficile.

Subra a dormi dimanche toute la journée et une partie de la nuit, sa minette ronronnant à ses côtés. Il s'est juste réveillé pour grignoter un peu, satisfaire un besoin naturel, m'embrasser au passage et c'est les yeux gonflés de sommeil que je l'ai renvoyé se coucher vite fait bien fait. Bien qu'encore fatigué, il a ouvert les yeux ce matin et ma souri. J'en suis content. Ce soir sera un moment privilégié où il pourra me conter son séjour par le menu

11 mai 2014

Musée de Cluny ou Musée du Moyen Age de Paris

Pierre de Chaslus, abbé de Cluny, acquit pour son ordre aux environs de 1340, les ruines romaines connues sous le nom de Palais des Thermes, situées à Paris, entre la rue Saint Jacques et la rue de la Harpe. 

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Un siècle plus tard,  un autre abbé de Cluny, Jean de Bourbon, fils naturel de Jean 1er, Duc de Bourbon érigea les fondements de l'hôtel qui existe de nos jours. Ces travaux  avancèrent sans doute la ruine de plusieurs parties du palais antique qui à cette époque présentait un ensemble de construction considérable. A ce jour il subsiste encore des salles immenses et des subsconstructions d'appareils romain qui laisse imaginer les proportions colossales des palais antiques.

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La mort de Jean de Bourbon, en 1845, interrompit la construction de l'hôtel médiéval commencé, mais cinq ans plus tard, elle fut reprise par son successeur, l'abbé  Jacques d'Amboise (frère du Cardinal), depuis évêque de Clermont, qui la termine. Ce magnifique bâtiment devait servir à l'hébergement des riches abbés que leurs affaires mèneraient à la Cour. Ils n'étaient en effet par gens à s'établir dans une hôtellerie et encore moins dans un couvent. Leur maison comme ils disaient modestement,  logea une reine en 1515 : Marie d'Angleterre, veuve de Louis XII et soeur de Henri VIII.

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L'histoire de l'Hôtel de Cluny et la fondation du Musée au XIXème siècle sont intimement liées au nom de la Famille du Sommerard, Alexandre, puis son fils Edmond. Conseiller-Maître à la Cour des Comptes, Alexandre du Sommerard (1779-1842)  a réuni une vaste collection consacrée au Moyen-Age lorsqu'il décide en  1832, de s'installer dans une partie de l'hôtel. Ses oeuvres  y sont présentées aux amateurs  dans une mise en scène qui tient plus du Cabinet de Curiosités que du Musée.

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Après sa mort, l'Etat acquiert en 1843 l'hôtel de Cluny et ses collections riches de près de 1 500 objets. La même année, la ville de Paris donne à l'Etat les Thermes gallo-romains, dans lesquels étaient exposées depuis 1836  des sculptures antiques et médiévales. Placé sous la tutelle des Monuments Historiques, le musée est le fruit de ce rapprochement, qui lui permet de couvrir  l'histoire des arts depuis l'Antiquité jusqu'à la Renaissance.

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Une partie de mes sources :

Prosper Mérimée, Mélanges historiques et littéraires, Editeurs Michel Levy Frères, Paris, 1868,   2ème édition.

Fascicule du musée

 

 Mon avis : Volodia

Nous avons beaucoup aimé la visite de ce musée. La période du Moyen-Age me semble un peu délaissée eu égard au Siècle des Lumières et pourtant c'est une période très riche en enseignements, en découverte notamment avec les Croisades, qui permettent de découvrir et d'importer des tentures afin d'habiller les murs et de les réchauffer. Les tissus de Damas, les soieries trouvent leur chemin vers l'Occident pour vêtir les nobles et gens aisés. Les arts qui étaient essentiellement religieux s'ouvent sur d'autres perspectives. La guerre et les armes évoluent également aux contacts des différents ennemis.

C'est également la création des ordres de prêtres guerriers issues de la noblesse : Les Templiers, les Chevaliers Teutoniques, partis reconquérir Jérusalem, ou ils créés des places fortes et amassent de nombreuses richesses, mais qui également portent secours aux chevaliers et aux pélerins venus en Terre Sainte en Pélerinage, ou les rachetant aux Arabes lorsqu'ils sont esclaves. 

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La médecine fit également un grand bon en avant grâce au savoir des médecins arabes et juifs. Bref, c'était une époque pleine de bouleversements, cruelle, mais au combien bénéfique à bien des égards.

Dans ce musée, nous avons pu admirer, de nombreuses sculptures religieuses médivales, quelles soient en pierre ou en bois, des retables, des peintures notamment des Pieta et des Vierges à l'enfant. 

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 le travail des Maîtres-Verrier, 

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 des objets venant d'Orient,

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ainsi que les célèbres tapisseries de la Dame à la Licorne.

 

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 Nos photos personnes de la visite du musée sont dessous :  

Musée de Cluny Paris

11 mai 2014

Tatoueurs - Tatoués-

Tatoueurs et tatou+®s 019Cette exposition se tient au Musée du Quai Branly  à Paris -  du 06 mai 2014 au 18 octobre 2015.

Prix d'entrée 9 euros, mais possibilité pour 11 euros de la coupler avec l'exposition "Indiens des Plaines".  Prévoir plus d'une heure de queue si vous venez aux alentours de 14 h. Les photos sont autorisées sans flash.

Cette exposition nous présente toute la dimension contemporaine et esthétique du tatouage ; elle retrace aussi bien l'ancienneté, l'omniprésence, et la diversité des formes de taouage que la richesse et la qualité esthétique des oeuvres contemporaires.

Cette exposition montre de nombreuses oeuvres et objets, allant de la figurine Egyptienne du XIXème siècle avant J.-C. aux créations temporaines des tatoueurs qui ont été sollicités, en passant par des peintures et dessins de tatouages ou des films rares. Cette exposition offre un éclairage ethnographique et sociologique sur une pratique universelle et plurimillénaire, en y associant un questionnement artistique.

Il n'y a jamais eu véritablement une histoire écrite du tatouage pour diverses raisons. Le fait qu'il s'agisse d'un art éphémère puisqu'il est censé disparaître avec la peau qui le porte, mais également parce qu'au cours des siècles en divers endroits de la planète, le tatouage a été réprimé par les colonisateurs et les religieux en particulier. Le tatouage s'est toujours transmis en personnes initiées de tatoueur à tatoueur.

Dès le milieu du XIXème siècle en Europe,  puis plus tard aux Etats-Unis, des tatoueurs ont revendiqué le titre de  "tatoo artists". Ceux qui sont appelés Maîtres Tatouteurs et qui sont reconnus par leurs pairs, sont incontestablement des artistes : on reconnait leur main, c'est à dire leur composition, leur utilisation des couleurs, leur trait, leur sujet, ainsi que leur façon de poser leur création sur un corps.

Cette exposition est organisée en séquences avec de nombreuses vidéos sur les différents pays et les diverses manières de procéder aux tatouages. 

Du global au marginal : La rue, l'armée, la prison.

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 Sideshows : "Spectacles", artistes de cirque.

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 Nouvelle donne : Le Japon, La Chine, les USA, l'Europe.

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 Renouveau du Tatouage traditionnel avec l'Océanie, Taïti, les Iles Marquises, La Nouvelle-Zélande, Les Iles Samoa. 

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 L'Asie avec : La Thaïlande, Bornéo-Indonésie, Philippines.

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 Les Nouveaux Territoires avec : Les Latinos et les Chicanos.

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 Mon avis : Volodia

Nous (Roudoudou et moi) avons beaucoup aimé cette exposition, qui est très riche tant aux niveau des oeuvres et objets présentés, que dans sa mise en scène, et dans les explications données.

Nous avons eu les éléments pour comprendre le pourquoi et dans quel contexte certains tatouages étaient exécutés. La signification des dessins et motifs, leur représentation sociale.

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Nous avons vu les différents moyens de tatouer et de poser l'encre. Certains sont traditionnels, d'autres plus modernes utilisant l'impulsion électrique, d'autres fabriqués avec les moyens du bord (prison).

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 Important également, sur des estrades étaient suspendus ou posés des membres en silicone (matière imitant parfaitement la chair humaine) ornés de tatouages représentatifs d'un artiste renommé.

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Le tatouage n'est jamais anodin, qu'il soit ethnique, ou social, il représente toujours une partie de la vie de la personne qui le porte. Certains de ces tatouages m'on rendu plus que triste comme ceux destinés à marquer les humains comme du bétail, notamment celui des personnes déportées, ou de ces femmes Arméniennes  emmenées en esclavage par les Turcs en 1920 et vendues à des maisons closes. Tatouées par les souteneurs pour décourager toute velléité d'évasion.

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A partir du moment ou le tatouage est fait de façon volontaire, et en tout conscience à savoir qu'il va rester à vie  je ne trouve rien à redire. Mais quand je vois que pour répondre au dictat de la mode certains (aines) se font tatouer, je trouve que là ça relève de la débilité profonde, car les implications sont nombreuses notammement une marginalité que l'on peut se permettre ou non d'assumer :  difficultés à trouver du travail, synonyme de forte tête dans l'armée (même dans la marine), ancien tôlard, etc...

La vidéo faite avec nos photos personnelles est dessous :

Tatoueurs & Tatoués Musée du Quai Branly

7 mai 2014

Sur la déportation des homosexuels (les)

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Pour remettre les choses dans leur contexte, et surtout savoir de quoi il s'agit et de quoi on parle : entre autre du refus des déportés politiques et raciaux d'accueillir lors de la commémoration de la déportation les organisations homosexuelles.

Aux risques de jeter un pavé dans la mare et de me faire lyncher, je peux comprendre le refus desdites organisations des déportés, d'accepter d'unir ce jour du souvenir avec des homosexuels. En effet, lorsqu'on se penche sur ce passé, on doit bien reconnaître qu'il est peu glorieux pour les homosexuels qui pour la plupart avait dans un premier temps bien accueillis le nazisme, qui glorifiait certaines valeurs et les corps sains et qui ont eu, pour certains, des amis faisant parti de la S.A, de la SS, de la Wermacht, et ce, aux plus hauts grades.

Ils ont été déportés oui, mais, beaucoup parce que leur ami en avait assez d'eux, ou parce qu'ils étaient trop compromettants pour leur carrière. Parce que dès 1933, et malgré la surveillance dont il faisait l'objet, malgré le risque d'une seconde déportation pour certains, ils s'obstinaient à draguer dans les endroits publics et "consommaient" au dépit de toute prudence les parcs et autres lieux interlopes. Le film "Bent" britannique de  Sean Mathias illustre très bien la réalité de ce qui a été, à savoir :

Sous l'Allemagne Nazie en 1934, Max, qui fréquente les lieux interlopes de la capitale du Reich, vit avec Rudy, un danseur de cabaret Rudy. A la suite du meurtre brutal d'un S.A dont il venait de faire la conquête par des SS, sensuit une fuite tragique au cours de laquelle Rudy est tué et qui se termine pour Max à Dachau.........

Par ailleurs,  si dans les camps, certains ont fait l'objet d'expériences médicales, ils ne l'ont pas été plus que les autres déportés jugés comme racialement indésirable tels les juifs, les tziganes, et les handicapés physiques et mentaux. Nombreux sont ceux qui ont trouvé "des planques" dans les services de l'infirmerie grâce à certaines "complaisances", se sont pavanés en blouse blanche à travers les camps alors que les autres déportés trimaient sang et eau dans les carrières, les usines souterraines. Ne croyez pas que ce sont des contre-vérités Il suffit de lire :

"Etre sans destin" de Imre Kertész,déporté seul à l'âge de 14 ans à Buchenwald, puis Zeitz

"...Lorsque je me suis relevé, mon voisin de droite me demande rapidement si j'avais eu mal. Je lui dis exprès à haute voix : "pas du tout" "Alors, jugea-t-il  tu ferais mieux de t'essuyer le nez" j'y portais la main, effectivement mes doigts se tachèrent de rouge. Il me montra comment renverser la tête en arrière pour arrêter le saignement, et à propros de l'homme en noir, il fit la remarque suivante : "c'est un tzigane". Puis après un bref moment d'hésitation, il ajouta "Il en est, c'est incontestable". Je ne comprenais pas très bien ce qu'il voulait dire et lui demandait le sens de cette expression. Alors il eut un petit rire et dit ; "Un Pédé quoi !" Dit comme ça je savais déjà de quoi il s'agissait, plus ou moins je crois,..."

" La nuit" de Elie Weisel  qui a été déporté avec son père en 1944 à l'âge de 13 ans et qui raconte à propos du camps de Buna :

"... Notre Chef de tente était un Allemand. Le visage d'un assassin, les lèvres charnues, les mains pareilles aux pattes d'un loup. La nourriture du camp ne lui avait pas mal profité : c'est tout juste s'il pouvait se remuer. Comme le Chef de Camp, il aimait les enfants. Aussitôt après notre arrivée, il leur avait fait porté du pain, de la soupe et de la margarine. (En réalité, cette affection n'est pas désintéressée : les enfants faisaient ici l'objet, entre homosexuels, d'une véritable traite, je l'appris plus tard)..."

et d'autres témoignagnes encore dont je n'ai pas les livres sous la main.

Les kapos eux-mêmes avaient tous leur "pilpul" qu'ils choisissaient dès la sortie des trains et/ou leur arrivée au camps, et ce, pour éviter, les coups, la chambre à gaz ou un peu de nourriture pour eux et leur famille, ces gamins subissaient les assauts des kapos et de leurs "confrères" lorsqu'ils se recevaient. Toutefois, on ne peut pas dire qu'il s'agissait pas de pédophilie à proprement parler, mais plutôt de remplacer les femmes absentes dans les camps.

Donc non que je veuille minimiser l'innommable, car il n'y a pas d'excuse à martyriser un être vivant, aucune excuse pour valider l'horreur. Je veux simplement dire pourquoi je comprend la réticence des déportés politiques et raciaux à accepter les organisations homosexuelles lors de la commémoration du souvenir de la déportation. Ce besoin que nous avons de nous vouloir martyr pour notre orientation sexuelle.

21 avril 2014

Indiens des Plaines - Exposition

Indiens des Plaines Mus+®e du Quai Branly 008

Cette manifestation se tient au Musée du Quai Branly à Paris du 08 avril au 20 juillet 2014.

Sioux, Comanches, Cheyennes, Cree... des noms de tribus légendaires qui résonnent toujours dans nos esprits. On se représente des guerriers chevauchant à cheval à travers les plaines, chassant le bison, des camps formés de tipis, des danseurs coiffés de plumes et des chefs fumant le calumet. En réalité ces images décrivent un mode de vie qui est apparu dans les grandes plaines de l'Ouest Américain au 18ème siècl et qui était déjà en voie d'extinction à la fin du 19ème.

Contrairement aux clichés encore tenaces, cette exposition dresse un portrait réaliste et sincère des cultures de cet immense territoire américain, sur une période allant du 16ème au 21ème siècle.

Cette exposition nous permet d'admirer le travail de 135 artistes, au travers d'objets réalisés, qui offrent une vision de la continuité des traditions esthétiques des indiens des plaines. Malgré les bouleversements culturels fondamentaux qu'ont connus les artistes des plaines, ils n'ont jamais cessé de créer. La force de leur culture tient en particulier à cette continuité, des premiers contacts à nos jours, dans les formes et les motifs.

Indiens des Plaines Mus+®e du Quai Branly 034

Au début du 16ème siècle, peu d'indiens des plaines sont rencontrés par des européens. Pourtant, les conquistadors espagnols sont déjà là, installés dans l'actuel Nouveau Mexique. Les objets présentés témoignent de l'importance des circuits commerciaux mis en place par les différentes tribus indiennes. Elles s'échangent des matériaux : plumes, coquillages, pierres, pour créer des objets précieux : des pipes sculptées ou encore des effigies de bisons.

Indiens des Plaines Mus+®e du Quai Branly 061

La vie dans les grandes plaines 1700-1820 : Dans cette section, les objets choisis démontrent la place centrale de la chasse aux bisons qui permet aux indiens de se nourrir, de fabriquer des tipis, des vêtements, mais aussi les peaux peintes, boucliers, coiffes de guerriers...

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A cette époque la vie des indiens a été bouleversée par l'arrivée des chevaux échappés des camps espagnols. Grâce aux chevaux, ils peuvent se déplacer plus loin, plus vite, ils peuvent poursuivre les troupeaux de bisons et changer de camp plus facilement.

C'est le début de l'épanouissement de la culture des indiens des plaines.

La présence des européens va également modifier le réseau des échanges et influencer leur vie quotidienne en apportant de nouvelles marchandises, notamment des fusils.

L'épanouissement d'une culture : Cette section illustre les grands pilliers de la vie des indiens des plaines : la chasse, le rôle de la guerre qui permet de capturer des chevaux et de remporter prestige et honneur, le lien avec la nature et le monde spirituel.

 

Indiens des Plaines Mus+®e du Quai Branly 088

La culture des plaines est à son apogée et cela transparaît dans les oeuvres créées, peintures, dessins, objets sculptés, broderies de piquants de porc-épic ou de perles de verre, masques de chevaux, boucliers sacrés, chemises de guerre, coiffe de plumes....

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Mais bientôt les indiens sont repoussés des plaines de l'est par les européens et entrent en conflit avec les tribus du nord et de l'ouest. Ces guerres entre tribus seront cependant moins meurtrières que la Conquête de l'Ouest. Dès 1848, des immigrants arrivent sur les terres des indiens pour chercher de l'or. Ils dégradent l'environnement et chassent les bisons à outrance.

La mort du bison, 1860-1880 : Dans cette section, les objets présentés témoignent de l'évolution de l'art alors que les indiens des plaines s'opposent à l'armée américaine qui les contraint à renoncer à leur mode de vie traditionnel. Les groupes qui résistent se font massacrer. Les autres sont forcés de s'adapter à la vie dans les premières réserves.

Les indiens découvrent de nouveaux matériaux : crayons et papiers, aquarelle, tissus et rubans, métaux et petites perles de venise. Ils inventent de nouveaux motifs liés à leur quotidien, à des évènements comme l'arrivée du chemin de fer ou les combats armés. Pour autant, les femmes continuent de créer des robes peintes en peaux de bison et à utiliser les motifs qui les relient aux bisons et aux chevaux.

Indiens des Plaines Mus+®e du Quai Branly 023

L'art leur offre le moyen de préserver la mémoire d'un monde menacé de disparition sous les assauts cumulés des épidémies, des soldats américains, des agents du gouvernement, des chasseurs de bisons, des chemins de fer et des colons.

Dans les vestiges des terres ancestrales 1880-1910 : Les bouleversement qu'ont entraîné la création des réserves et l'interdiction des  rituels traditionnels sont immmenses. La spiritualité continue néanmoins d'être une source d'inspiration mais les indiens vont aussi s'approprier des objets de la culture américaine, comme les gants de cow-bgoys, les chaussures ou les lunettes, en y apportant leur propre vision.

Indiens des Plaines Mus+®e du Quai Branly 081

Les pow-wow sont l'occasion pour les tribus de se rassembler et de préserver chants, danses et manifestations artistiques. Pour ces occasion, les familles se parent de leur plus beaux vêtements et rivalisent de générosité lors des distributions de cadeaux. 

 

 

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