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24 septembre 2016

Hassidic Kaddish

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14 septembre 2016

Homosexualité en URSS

Voilà que je romps encore mon voeu de ne pas faire de ce blog un blog politique ou de revendications homosexuelles, mais y a des fois ou ça coince au point que j'ai envie de crier.

Pour les communistes, "l'homosexualité est un vice, des élites, résultant de la décomposition morale qu'engendrent inéluctablement le luxe aristocratique et le système capitaliste, oublieux de la sainte nature". Hum...

En tant qu'homophobe suprême, nous nommons Staline. La révolution bolchévique commence cependant par émanciper les homosexuels russes. Leur condition, régie par le Code Criminel de 1832, était vraiment pitoyable et elle ne s'améliora que dans les dernières années de l'ancien régime.

La révolution bolchévique de 1917 (une des nombreuses) abolit le code de 1832*, et les textes par lesquels elle le remplace en 1922 ignorant le crime de sodomie. Cela dit, les bolchéviques ne sont guère "gay friendly". Les grands leaders sont puritains : l'homosexualité n'est plus vouée au châtiment judiciaire, mais elle l'est de plus en plus au discours médical et thérapeutique. Enfin elle pâtit terriblement de son image aristogratique.

Mais c'est le Stalinisme qui impose une ligne homophobe radicale. L'article 121 du Code pénal créé par la Loi de 1934 recriminalise très durement l'homosexualité masculine rendant tout acte homosexuel passible de 3 à 5 ans d'emprisonnement, ce qui entraîne aussitôt de nombreuses arrestations. Pour les Staliniens, l'homosexualité n'est pas seulement un héritage déplorable de l'ancien régime, elle est aussi profondément liée au fascisme. "Extirpez l'homosexualité et le fascisme disparaîtra" déclare Gorki !

Pour Staline, les individus ne sont que des vis et des boulons au service de la Société Socialiste ; la sexualité a pour finalité la reproduction des producteurs ; un plaisir sexuel non orienté vers la reproduction est en déperdition d'énergie que ne saurait autoriser la société socialiste (ça ne vous rappelle rien, pour une fois le soviet suprême est en parfait  osmose avec les églises romaine et orthodoxe).

Nikita Khrouchtchev au pouvoir de 1953 à 1964 est très homophobe lui aussi, associant l'homosexualité et formaliste esthétique, qu'il associe, sans doute en raison de ses origines paysannes , à l'intelligentsia (il traite du reste de "pédales" des peintres dont les oeuvres étaient trop modernes à son goût, lors de la visite d'une exposition en 1962).

La sclérose Brejnévienne fait le reste ; Dans les années 1980, le KGB arrête encore un millier d'homosexuels par an ; les lesbiennes risquent toujours l'internement psychiatrique (les soviétiques ont une prédilection voire un petit faible pour les hopitaux psychiatriques qui ne sait jamais démenti), générateur de séquelles à perpétuité ; et les catégories inférieures de la population concentrationnaire, où l'on trouve des condamnés de toutes origines et pour tous les motifs sont souvent menacés de viol (parfois collectif) et d'asservissement sexuel (c'est pas pour rien qu'on casse les dents de devant des prisonniers...)

La terreur induite par pareil système explique qu'il faille attendre la pérestroïka pour voir apparaître un authentique mouvent gay soviétique. Au jour d'aujourd'hui, la culture russe accuse un retard de plus de 35 ans sur celle de l'Occident.

 

* La loi de 1832 criminalise les actes homosexuels. La condamnation peut aller jusqu'à cinq ans d'Exil : 

 

16 juillet 2016

Musée Zadkine - Paris

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Ossip Zadkine est né en 189 à Vitebsk, en Russie. Son père Ephime est un lettré qui eseigne le grec et le latin au séminaire de cette ville. Juif, il s'était convertit à la religion orthodoxe en épousant Sophie Lester descendante d'une famille écossaire émigrée en Russie à la fin du 17ème siècle.

Le musée Zadkine a été créé par la Ville de Paris en 1982, conformément à la volonté et grâce aux legs de son épouse. Lieu de mémoire et de charme, le musée est installé dans les ateliers et la maison où Zadkine vécut et travailla pendant près de 40 ans. Rénové en 2012, au plus près  de l'esprit d'atelier, la présentation de ses collections a été repensée autour de la question de la matière pour faire dialoguer, sous la lumière des verrières, plâtres, terres, bois et pierres.

Nous avons eu beaucoup de plaisir à découvrir ce musée, nichée en plein coeur du 6ème arrondissement au fond d'une cour de la rue d'Assas près du jardin du Luxembourg. Dans le jardin minuscule, cachées pour certaines par de la végétation, s'offrent à la vue des visiteurs de superbes sculptures en bronze, aux traits marqués et à la forte personnalité.

Dans l'atelier au fond de ce petit jardin, on peut admirer quelques scuptures architecturales et des médaillons sculptés en albatre représentant des natures morts magnifiques.

La maison quant à elle, se présente sur deux niveaux ,dont un interdit au public, et concentre sur son rez-de- chaussée, formé de quatre petites pièces, des sculptures en bois de cormié, et autres essences d'arbres, de blocs de pierre laissés bruts pour les unes, polis pour les autres, en marbres, en pierre granulée. Certaines en pied, d'autres en portraits composées en courbes et en contrecourbes, en construction en plans à angle droit telle la tête aux yeux de plomb, la maternité, léda,etc...

Musée Zadkine

24 juin 2016

Le Musée Cognacq-Jay (3)

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Après avoir évoqué le Marais Juif, puis le Marais Gay. Il est temps pour moi de parler du Marais des musées, pour la plupart sis dans d'anciens hôtels particuliers et pour certains méconnus du grand public. Mon objectif est de vous les dévoiler au gré de ce blog. 

Le Marais est un endroit passionnant à plus d'un titre, hormis les raisons évoquées ci-dessus, des nombreuses boutiques à l'avant-garde de la mode, de ses prix prohibilitifs et ce quelque soit le produit convoité, le Marais concentre  de multiples centres d'intérêts que je me fais un plaisir de découvrir ou de redécouvrir, avec parfois plusieurs années d'intervalles. 

Parmi les musées les plus connues du Marais, figurent en bonne place, le Musée Carnavalet, celui de la Chasse et de la Nature, la Maison de Victor Hugo, le Musée d'Art du Judaïsme, le Musée Picasso, mais encore le Musée Cognacq-Jay, dont j'avais entendu parler mais que je n'avais jamais visité. C'est à présent chose faite.

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Cet adorable musée est niché rue Elzévir dans un ancien hôtel particulier, comme il se doit, On y accède par une porte qui sans la pancarte située sur son fronton, ne laisserait rien deviner des trésors qu'il recèle.

En effet, ce musée présente des collections d'art réunies par Ernest Cognacq-Jay, fondateur des magasins de la Samaritaine, et de son épouse Marie-Louise Jay léguées à la Ville de Paris en 1928. 

Pour les personnes qui n'ont pas acquis la carte Paris Musée (40 € par an) vous devrez verser un droit d'entrée de 6 € sauf erreur. A l'exception notable d'un tableau de jeunesse de Rembrandt, l'essentiel des oeuvres présentées date du XVIIIème siècle. 

Votre voyage commencera au rez-de chaussée par des boiseries peintes d'angelots joufflus et espiègles, d'eaux-fortes, de peintures de Canaletto, Tiepolo, Greuze, Reynolds, et Perronneau, représentant des paysages bucoliques et de chasse, d'hommes romantiques et de femmes mutines peintes par Boucher, Fragonard,et Fantin La Tour.

Au premier étage, il est important de noter également un salle dédiée à l'enfant, à sa place dans la société et le pseudo amour maternel de cette époque.

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Des portraits d'hommes et de femmes, intéressants à mon sens, car il sont le témoignage de la condition sociale et de la mode. Du mobilier, dont un sompteux et imposant lit à baldaquin dont moi qui ne suis pas spécialement grand j'aurais eu du mal à allonger mes jambes.

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Au seconde étage, de ravissants biscuits et porcelaines de Saxe, d'orfèvrerie, de meubles estampillés, et d'objets de curiosités orientales et chinoises pour la plupart. De superbes bustes sculptées par Houdon, Lemoyne, Claudion, et des tapis faisant certainement partis de commandes spéciales au vu des motifs tissés.

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Au troisième et dernier étage on peut admirer un merveilleux enchevêtrement de poutres composant la toiture. chaque fenêtre donne vue sur une cour d'apparat pavée, le musée étant organisé en arc de cercle. Le musée n'est pas grand, mais contient une collection magnifique d'objets qui nous donne une idée du raffinement dans lequel vivait les personnes de qualité de cette époque. A noter également que ce musée organise des expositions temporaires d'où l'intérêt d'y venir et d'y revenir. Les photos prises lors de visite de ce musée se trouve dans la colonne photos du blog.

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23 juin 2016

Les travailleuses du sexe - pour faire simple : les "putes"

Suivant l'évolution de notre Société et donc celui des métiers, ces dames sont maintenant appelées ainsi, de la même façon qu'on ne dit plus une femme ou un homme de ménage mais un technicien de surface. Non plus un caissière, mais une hôtesse de caisse. Idem pour les Secrétaires qui sont devenues Assistantes etc...Ca fait mieux, sur la feuille de paie, mais niveau salaire bernique. Ces dames disais-je ne sont plus des putains, des putes, des tapins, des pouffiasses, mais des travailleuses du sexe, renommées ainsi par pur hypocrisie de la Société plutôt que par pudibonderie. J'aimerais bien savoir d'ailleurs ce qu'elles en pensent ?

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J'ai envie de parler d'elles, non pour les blâmer ou les encenser mais parce que je "navigue" dans des quartiers où il y en a de plus en plus et, pour essayer d'imaginer ce qu'elles peuvent penser en voyant défiler jours, après jours, mois après, mois et pour certaines années après années, moult frustrés, coincés, tarés, obsédés et êtres rejetés de la société pour diverses infirmités, dont le pénis lui est en parfait état de marche et dont l'inactivité, parfois forcée, l'incite à grimper au plus haut du calbute.

Il m'arrive pour diverses raisons d'avoir à passer dans certains quartiers dit réservés, non pour consommer, quoi que ? mais non, j'ai déjà dit que je n'aimais pas les femmes. Tout simplement parce que dans ces quartiers, je parle des beaux, comme la Madeleine. Mon fournisseur de livres anciens se trouve dans le Fbg Saint Honoré, et que faisant parfois un détour je me retrouve rue Godot de Mauroy. Alors là, ces dames ont de la classe. L'hiver elles portent chaussures, gants et sac à main assortis. Elles font leur métier en appartement et arpentent en vison. Leur clientèle n'est pas les employés de bureau ou petits cadres moyens, comme il fut un temps aux Champs Elysées, mais des cadres supérieurs, des hommes d'affaires, clients étrangers, habitués divers et variés mais avec toujours de quoi rémunérer largement les prestations. Certains prennent d'ailleurs rendez vous par internet. Ah internet que ne ferais-t-on sans ? Tarifs convenus à l'avance et versés discrètement. Comment je le sais ? si je vous dis tout que me restera-t-il ?

Catégorie inférieure, les Champs Elysées, la clientèle est plus cosmopolyte, orientale, les occasionnelles attendent dans les cafés discrètement, les pros. sont dans les bars de la rue de Ponthieu (avant on appelait ça des claques mais bon, tout évolue). Encore en-dessous, la rue Frochot dans le 9ème et ses alentours (frontière entre le 18è et le 9è). Là, ces dames sont dans des bars, les cabarets sont réservés pour échauffer ces messieurs, mais pas question pour les danseuses de faire des extras, sont pas là pour ça. En cas d'urgence, les bars sont ouverts dès 17h et toute la nuit et présentent nombre de variétés éthniques et morphologiques. Tarifs dans ces bars ? selon les pigeons qui acceptent de se faire plumer.

En-dessous, les grands boulevards, notamment Sépastopol ou beaucoup de ces dames sont issues de l'immigration, actuellement les Chinoises auraient tendances à remplacer les anciennes. Il est vrai que les Chinois font depuis quelques années une grande percée dans le monde des grossistes. Rue Saint Denis, des Françaises et quelques Africaines parfaitement francophones, pas toujours toutes jeunes, par toujours très belles, mais avec certainement une grande expérience, des tenues affriolantes et des modifications esthétiques, conséquentes et impressionnantes. Pas d'interpellation du client. En cause les nouvelles lois. Ces dames sont toutes ou presque dans la rue, devant et dans les halls des immeubles coincés entre les magasins des grossistes. Ce n'est qu'un ballet de Pakistanais, d'Indiens indifférents et blasés entre les portants préoccupés seulement de ce qu'ils vont pouvoir manger et surtout par le moyen de rester dans ce pays qui ne les a pas encore expulsés, de clients sur les trottoirs opposés qui salivent, hésitent, suputtent sur les tarifs des prestations qui seraient demandés.

Les boulevards extérieurs, les chantiers, les bois sont ce qu'on pourraient appeler des "maisons d'abattage" ou les tarifs défient toute concurrence, idem la sécurité. On y trouve des"filles" de l'Est, des pays d'Afrique en guerre, des Trans Brésiliennes, d'Amérique Latine et autres, la plupart sans papier, devant ramener une somme déterminée. Quelque soit le client pas question de le refuser, avec en prime les "contraintes policières".

Ma famille est originaire d'un port de la Mer Noir ou les filles à matelots, comme elles étaient appelées, se batttaient âprement  à coup de chaines de vélo pour leur bout de quai, contre les nouvelles venues et pour quoi ? des boites de conserves, des clopes, pouvoir dormir au chaud. 

Tout ceci pour dire que ces femmes je les aime. Je les aime pour leur abnégation à faire un métier dont la Société n'est même pas consciente de l'utilité et encore moins reconnaissante. Pour leur humour et leur gentillesse, leur façon de parler de leur situation avec dérision mais avec une grande lucidité, pour toutes les saloperies qu'elles risques d'attraper, malgré le mépris et les mauvais traitements dont elles sont les victimes. Ces dames n'existeraient pas, où iraient  les religieux, les jeunes gens voulant faire leur première expérience, les obsédés pour qui bander est devenu plus qu'une nécessité, avec des fantasmes tous moins inavouables les uns que les autres et dont ils n'osent parler à bobone ou, ceux dont la sexualité débordante incite leur épouse à leur dire "ouh j'ai mal à la tête, va voir ailleurs", les timides, les frustrés qui se prennent des râteaux à chaque fois qu'ils abordent une fille,  les infirmes en tout genre, je vous le demande à vous et à toutes ces âmes qui se prévalent d'avoir une bonne conscience ainsi qu'une bonne moralité ?...

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Mesdames, même si je ne suis pas consommateur, sachez que vous avez en moi un fidèle défenseur et que j'aurai toujours plaisir à converser avec vous. 

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23 juin 2016

Les hammams et saunas

Ces lieux mythiques objets de tous les phantasmes occidentaux, viviers permanents de beautés féminines pour les hétéros du 19ème siècle et de sexe facile pour les gays des années 1980. Il faut noter tout de même une sensible différence entre les toiles des orientalistes, les hammams traditionnels que fréquentent les peuples dits orientaux tels les juifs, les musulmans, les indiens et ceux qui se sont ouverts pour ainsi dire à tous vents et réservés à une clientèle avide d'exhibitionnisme, de plaisirs voire de perversions en tout genre.

si j'en parle, c'est que moi aussi, comme beaucoup j'ai voulu tester ces "fameux" hammams, savoir ce qui s'y passait et je dois avouer que j'en ai gardé un souvenir mémorable, non dans le sens "fan" mais plutôt dans le sens je longe les murs tout en prenant garde à ne pas les toucher non qu'ils soient malpropres, mais plutôt hum, mouvants...

20080904hammamrosiersinsideDans le hammam juif on vient avant tout pour se purifier avant le shabbat (ne pas confondre avec le bain rituel), chacun apportant, par habitude, les petites affaires nécessaires à de telles ablutions. Il comporte plusieurs pièces comme il se doit. Dans la première, on se décrasse énergiquement comme si on ne s'était pas lavé depuis plusieurs jours qui en réalité ne remonte au pire qu'au vendredi dernier. Ce qui m'a frappé (au figuré cela va s'en dire), c'est de voir tous les types de visages et pour certains, les coiffures (coupe de cheveux) ou kippa (car ne doit-on pas rester couvert devant Dieu) selon les pays dont ils sont originaires. J'ai une péférence pour les hassids (je suis sûr que vous vous en doutiez, non ?) la tête presque rasé et de longues païs (mèches de cheveux) descendant pour certain jusqu'aux épaules surtout les jeunes garçons (euh, attention je ne suis pas pédophile, je parle de cheveux simplement). Les ainés leur enseignant la façon la plus pure de paraître devant "Dieu". Ensuite on accède à une pièce plus chaude la chaleur, la plus forte venant du plus haut des gradins (attention aux fragiles du coeur). Troisième pièce, piscine d'eau froide, idéale pour un arrêt cardiaque après l'étouffante chaleur, et pour terminer on se fait fouetter énergiquement, si si, avec des branchages pour faire circuler le sang, par un vieux garçon de bain ou une vielle femme. On en ressort rouge, ne supportant qu'avec peine le frottement des vêtements sur la peau, mais avec une sensation de propreté inégalée.

Je ne parlerai pas des hammams tenus par des musulmans car je ne connais pas, c'est mon chéri qui sait. Non non non, il n'est pas de cette religion mais fréquente régulièrement le hammam de la mosquée de Paris ou celui de stalingrad. 

3598556711_a44b10986dMoi, je vais me perdre dans les méandres des hammams et saunas gays que j'ai hum, fréquentés. (avant de faire connaissance avec mon compagnon évidemment). Tout d'abord, dans ceux que je connais. Déjà l'enseigne est tout un programme à elle toute seule. Nom accrocheur en lettres lumineuses, couleurs tapageuses et en dégradées sur la façade, les tarifs varient selon les services proposés. Il n'est pas utile de venir avec son panier d'oranges (ceux qui fréquentent ces lieux comprendront pourquoi) et serviettes de bain. On vous fourni l'indispensable et même le superflu... Vous vous présentez à l'accueil comme il se doit et là, pas de jour spécifique, puisque espace réservé à nous seuls, les hommes. Vous êtes accueillis par un jeune homme ou un homme (de préférence pas plus de 25-30ans) en tee shirt  laissant voir une musculature impressionnante, Des fesses rebondies et moulées, ainsi que ce qui va avec, dans un short dont la taille a été calculée au plus juste. Font peut être des économies ? à moins qu'il ne s'agisse de faire saliver devant les "gourmandises" s'y pavanant ?

Une fois énoncé les règles des lieux, on vous donne (euh non, prête un drap de bain) et vous voilà en route pour l'exploration de ce havre annonciateur de plaisirs et de délices sensuels. Un conseil pensez à apporter des tongs, hum oui,  ça n'est pas garantie anti-micoses.  Dans certains hammams vous pouvez garder votre serviette autour de la taille ou si vous êtes très timide votre slip de bain, de préférence celui qui couvre à peine ce que vous avez à y mettre. Après c'est selon la politique du lieu.

m_157Soit vous vous retrouvez dans un sauna type soft, cool, détente et flirt le tout fait avec discrétion, sans insistance et sans démonstration publique de vos goûts et/ou préférences sexuels à l'un comme à l'autre. Soit vous tombez comme ça m'est arrivé dans un énorme "baisodrome" ou vous êtes, frôlés, palpés par des mains invisibles au fur et à mesure que vous passez dans les couloirs, quand elles ne s'imposent pas en dessous de votre drap de bain qui parait tout à coup aussi petit qu'une serviette tellement les convives paraissent affamés de sexe et de sperme.

Vous essayez de vous dire que vous vous êtes trompés, que vous vous faites des idées, que votre imagination s'est enflammée en raison de la chaleur. Et non, tout est vrai. Le sexe dressé (on se demande comment d'ailleurs) du vieux beau contre vos fesses, le regard édulcoré du blond platine adossé au mur attendant le client ? celui aguicheur du mocheton de service (mais n'est-on pas toujours le mocheton de quelqu'un ?). Le gros baraqué qui fait jouer ses muscles et marche comme s'il était monté sur ressorts. Bref, une floppée de types variés de provenance diverses plus ou moins intéressants (je parle physiquement, car comment se rendre compte de leur intellect dans de telles conditions. La plupart d'entre-nous, sommes là pour nous rendre compte, et chercher  le partenaire idéal, parfait, beau, pour quelques heures ? une nuit ? pour la vie ? certainement pas.

3598569915_26d2850425Et puis d'abord je suce pas quand je connais pas, et surtout quand j'aime pas. Et puis, je préfère choisir qu'être choisi surtout quand il n'y a pas réciprocité. Et puis j'aime qu'on me présente les gens et les "choses" j'ai horreur que l'on me les imposent. Et puis il y avait quand même, même s'il y a une sélection à l'entrée, beaucoup de "vieux".  Et puis j'aime pas être considéré comme un morceau de viande à l'étalage faisant parfois l'envie de quelques chiens en rut. Et puis je me suis senti souillé tant par les regards que par les frôlements et pour certains les gestes appuyés. Au point que ma curiosité mal placée, je le reconnais maintenant, a viré au cauchemard et que je n'ai eu qu'une envie au bout d'une ou deux heures (hum oui en plus j'avais retiré ma montre) de filer désolé mais y a pas d'autres mots "la queue entre les jambes".

18 juin 2016

Shivanna et moi

003C'est tout un poème et plus qu'une histoire d'amour. On ne peut parler de l'un ou de l'une sans le (la) dissocier de l'autre. Au début de notre relation, j'ignorais qu'en prenant Subramaniam, je devrais "obligatoirement" accepter son chat ou plutôt sa minette, puisqu'il s'agit d'une adorable femelle, têtue, cabocharde et n'ayant pas, mais alors pas du tout envie de partager l'amour que lui porte son petit maître adoré.

J'en parle et en parlerai souvent, car elle est devenue en quelques mois le pilier central de notre attention et qu'elle le sait. Elle joue de charme et de coquetterie avec lui comme le ferait une amante. Si je ne suis toujours pas accepté, par elle, comme membre à part entière de leur vie, je suis toutefois toléré comme main nourricière et  compagnie lorsque son maître part en tournée. Bah oui, elle n'aime pas la solitude, contrairement à ce que l'on dit des chats, et je dois avouer qu'à mon insu, je m'y suis attaché. Elle a su se faire apprécier, aimer, et même se rendre indispensable lors de mes moments de solitude. Seulement attention, la frontière est encore loin entre les "ronrons" spontanés qu'elle dispense à son maître pour tout et rien à la fois et l'acceptation de mes caresses seulement prodiguées à des moments ou je sens qu'elles seront les bienvenues.

La première fois que je suis allé chez Subramaniam elle a grogné, si si, comme un chien et est partie se cacher. Les fois suivantes, elle est restée à l'endroit ou elle s'était posée (préférence, le lit de mon chéri) mais dès qu'elle m'a vu approcher, elle a ouvert la gueule pour feuler, m'intimant une certaine prudence dans mes gestes et attitude au point que j'ai préféré garder ma main prête à la caresser près de moi et m'éclipser dans une autre pièce pour la laisser reposer en paix. Quant à notre première nuit chez lui, Mle s'était réfugiée sur un meuble légèrement plus haut que le lit prête à me sauter dessus toutes griffes dehors. Mouais, extrémement jalouse et pas partageuse pour un sou, pourtant ce n'est pas une siamoise (parait que c'est une de leur particularité), mais une chatte dite Européenne, histoire de donner un titre de noblesse à un vulgaire greffier.

Toutefois, malgré ses démonstrations sinon d'agressivité, de non acceptation, je décidais de montrer à ce petit monstre à quatre pattes qu'il n'était pas question pour moi de renoncer à Subramaniam.et peu à peu nous avons appris à nous supporter comme un mal dont on sait qu'il ne pourra que s'estomper et non disparaitre. Depuis, nous cohabitons l'un et l'autre en bonne intelligence, moi avec affection (j'aime sa force de caractère), elle avec résignation, tout ça pour l'amour de Subra.

001Lorsque mon chéri part en tournée, il me confie sa minette qui comble en bonne partie ma solitude et à laquelle je prodigue soins et affection au même titre que je le ferais à son maître. Elle me remercie en m'accompagnant au magasin et en se couchant dans le fauteuil que j'avais destiné à Subra, attirant bien involontairement la clientèle qu'il lui arrive de remercier  d'un coup de patte bien asséné lorsqu'un indélicat personnage fait mine de vouloir s'y assoir (toujours un peu sauvage). Elle se couche parfois sur une marche en plein milieu de l'escalier intérieur menant de mon appartement à la boutique et combien de fois il m'est arrivé de trébucher par peur de lui marcher dessus (je suis sûr qu'elle n'a jamais pris autant de coups de pieds au cul qu'avec moi). Pour elle, je m'absente 1 h environ,  3 fois par semaine le matin pour faire mon marché (euh, qui se tient juste devant mon magasin) pour lui acheter un petit poisson frais et le reste de la semaine la toute belle se régale de steack haché. Mon chéri n'aime pas lui donner des boites ou des croquettes pour animaux, parait que ce ne sont que des rognures à l'intérieur. Donc pas question, nous n'en mangerions pas alors pourquoi elle ?

Nos nuits sans notre amour commun sont tranquilles, calmes  ? c'est selon les voisins... Nous nous partageons mon lit. Moi dans les draps mais toujours du côté qui m'est tacitement dévolu (côté porte) et la minette au pied du lit sur lequel j'étends la robe de chambre de mon chéri ou un vieux tricot portant son odeur, ce qui l'incite à rester là ou elle s'est posée. Le matin, elle attend pour se manifester que le réveil sonne et alors là, Elle ne fait ni une ni deux, Elle me met ses moustaches et son museau humide sous le nez. tout en ronronnant bruyamment. Accepte mes caresses tout en me guidant  vers la cuisine (on ne sait jamais, dès fois que je me perdrais en route) avec un regard impérieux allant vers son assiette. Et oui, l'appel et le remplissage du ventre demande qu'on fasse quelques sacrifices et amabilités.

Inutile de préciser que lorsque notre amour commun revient, je n'existe plus. Elle concentre toute son attention et son amour à son petit maître adoré, lui faisant mille grâces, le suivant partout et dans tous ses mouvements, en oubliant allègrement (mais ça je suis mauvaise langue, car ce n'est pas tout à fait exact) tous les soins que je lui ai prodigués. 

14 juin 2016

מקהלת שירה מבצעת את השיר החדש ׳אם השם לא יבנה בית

מקהלת שירה מבצעת את השיר החדש ׳אם השם לא יבנה בית

 

 

14 juin 2016

Shulem Lemmer with Shira choir singing Hamavdil

14 juin 2016

״יוֹסֵף״ - מקהלת שירה, מונה, למר, ילד הפלא

״יוֹסֵף״ - מקהלת שירה, מונה, למר,

ילד הפלא ופריילך  

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