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16 juillet 2015

L'inca et le conquistador - du 23/06/2015 au 20/09/2015

Inca et le conquitador

Cette exposition est présentée au Musée du Quai Branly à Paris.

Thématique de l’exposition :

A travers les portraits croisés de l’inca Atahalpa et de l’espagnol  Francisco Pizarro, revivez les moments-clés de l’histoire du Pérou. De l’arrivée des conquistadors au choc des deux hommes, l’exposition déroule la conquête de l’empire inca et la rencontre de deux mondes à l’orée de leur destin.

Mon avis : Volodia

Bien que je ne regrette pas de m’y être rendu, j’en ressort un peu déçu. Non par la qualité et la rareté des pièces présentées mais par le thème lui-même.

CRUCHE INCA

  

L'inca et le conquistadore

En effet, toute l’exposition est orientée sur l’épopée tragique de deux personnages : Le conquistador Francisco Pizarro de l’Espagne de Charles Quint et de l’Inca Atahualpa de l’Empire Inca.

Cette rencontre historique entre deux civilisations m’a laissé sur ma faim. Je m’attendais à un développement plus général, peut être plus riche culturellement. Au lieu de quoi, il nous est conté une guerre cruelle, faite d’incompréhensions mutuelles, alimentée par l’avidité sans commune mesure des espagnols et les trahisons mues par des rivalités intestines aussi bien du côté Espagnol que du côté Inca.

Reste que c’est une belle exposition, intéressante pour qui veut approfondir un pan spécifique de l’histoire sur la conquête du Pérou, mais un peu restrictive. Bien fait pour moi, le titre est pourtant bien explicite, mais j’ai laissé mon imagination vagabonder. Par ailleurs, il dommage, bien que je le comprenne, que les objets présentés soient presque tous sous vitrines, car pour les photos ce n’est pas top, à moins sans doute d’avoir un appareil perfectionné qui ne fasse pas de reflet, etc…

POT VASE INCA

 

 

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12 juillet 2015

Du Nô à Mata Hari – 2000 ans de théâtre en Asie du 14/04 au 31/08/2015 - Musée Guimet à Paris

Comme toujours c’est un réel plaisir que de nous rendre à ces expositions dont les mises en scène sont particulièrement soignées et excitent la curiosité du visiteur sans jamais le lasser. Les salles se décomposent par pays et sont plongées dans la pénombre, avec quelques spots de lumière placés ça et là pour mieux faire ressortir la magnificence des objets et pièces présentés.

A l’entrée de la première salle, figure un superbe dragon chinois, une bicyclette coiffée d’un chapeau colonial, et une carte ou sont représentées les pays et régions concernées par cette exposition : il s’agit de l’Inde du Sud, du Cambodge, du Laos, de la Chine, et de la Corée, du Japon en passant par l’Indonésie : Birmanie et Thaïlande.

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Chaque salle comporte un panneau sur lequel est mentionné le pays et la région ou  est pratiqué ce théâtre, son origine, son histoire, son répertoire, le nombre d’acteurs prévus pour exécuter ses pièces. Sont également précisés la signification des costumes, le maquillage des personnages. Nous voilà donc partis à la découverte de l’Asie, par le bais de sa culture, la plus ludique qui soit.

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Nous commençons par l’Inde du Sud et plus précisément par le Kérala qui a une grande tradition de théâtre mimé, le Khatakali dont le nom signifie  « représentation des contes » est apparu au 18ème siècle. Il a été influencé par le Krishnattam qui utilisait des masques-casques en bois sculptés. Il marque le passage du théâtre sanskrit au théâtre en langue vernaculaire.  Le chant devient l’apanage des musiciens alors que la danse revient exclusivement aux acteurs.

 

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Cette forme de théâtre reprend le langage des gestes et du sentiment esthétique. Le mouvement des yeux est central car il accompagne le geste et le déplacement afin de souligner une attitude spécifique. Le costume, composé de plusieurs couches superposées est particulièrement impressionnant et vise à restituer la puissance des dieux et des démons. L’intensité visuelle et sonore remplace les dialogues, toute l’action étant narrée par les récitants chanteurs. La coiffe est imposante et le maquillage fait ressembler le visage de l’acteur à un masque. Ce répertoire visuel traduit les mérites et les talents des personnages, et chaque couleur évoque un symbole : le vert pour le héros, le rouge pour son ennemi, le noir pour les démons

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L’Asie du Sud Est  est principalement représenté par le théâtre Khon, semi masqué de Thaïlande, et le Khol au Cambodge, ainsi que par les différentes traditions de Wayang en Indonésie. Ils mettent en scène les versions autochtones du Ramayana ou encore, sa déclinaison javanaise introduite progressivement à partir du 8ème siècle.

Le Khon est un théâtre dansé, certainement dérivé du théâtre d’ombres joué à la cour. Il est représenté en plein air. Les personnages humains ou divins ne portent pas de masques, contrairement aux animaux et aux démons. Les costumes sont très travaillés. Les femmes portent une robe ceinturée et une tunique. Les hommes sont vêtus d’un pantalon drapé entre les jambes qui s’arrête aux genoux et d’une tunique richement brodé. Des épaulettes en forme d’ailerons soulignent les mouvements du torse et des bras. Le Khol, joué au Cambodge est la version Khmer du Khon et suit les même codes.

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En Indonésie, le Wayang, principalement joué à Bali ou à Java tous les acteurs dissimulent leurs visages sous des masques. Il remonterait au 15ème siècle, mais est sans doute plus ancien. Il met en scène la lutte entre dieux et démons. La couleur des masques varie : doré pour les divinités, blanc pour les princes et les hauts dignitaires, rouge et brun pour les démons. On représente le théâtre de marionnettes à tiges dont le répertoire est tiré des épopées, mais parfois aussi de l’histoire locale, à l’occasion des fêtes, de mariages ou d’offrandes.

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Le théâtre d’Extrème-Orient purement dramatique narre des histoires dans un but de divertissement ou esthétique et non dans un but d’édification comme le théâtre épique. Ce théâtre s’est développé essentiellement en Chine et au Japon.

En Chine. Le théâtre Chinois, religieux à l’origine, devient profane au fil des siècles pour donner naissance à l’Opéra Chinois. Il représente une synthèse de tous les styles de théâtre vivant mais mêle aussi, les traditions dramatiques de nombreuses provinces chinoises afin de symboliser l’unité artistique du pays.

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L’Opéra Chinois, prend sa forme définitive au 19ème siècle. Il mêle chant, musique, mime, danse, acrobatie, jonglerie, en plus de l’art théâtral. Son répertoire s’étend aux pièces de mœurs, aux histoires d’amour et aux comédies policières. Toutefois, il traite pour l’essentiel de l’histoire et des mythes fondateurs de la Chine.

Les costumes de l’Opéra de Pékin (ou Opéra Chinois) sont riches et exhubérants. Les codes rigides répondent aussi bien à un souci esthétique que thématique et dramaturgique. Interdit pendant la Révolution Culturelle il fut remplacé par un opéra réaliste socialiste, mais fut rétabli en 1977.

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Au Japon parmi les arts scéniques les plus importants figurent le Kabuki et le Nô. Le Kabuki signifie : chant (ka), danse (bu), jeu de scène (ki). Cette forme théâtrale est née entre 1597 et 1607. D’abord interprété exclusivement par des actrices, le kabuki fut réservé aux hommes à partir de 1629 à la suite d’un décret du gouvernement interdisant la scène aux femmes. Il possède comme toute forme théâtrale ses propres codes et caractéristiques : maquillage, costumes remarquables, poses spécifiques, danse, musique, dispositifs scéniques complexes.

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Les costumes jouent un rôle primordial permettant de différencier au premier regard un personnage masculin d’un rôle féminin. A chaque type de rôle correspondent une forme, des couleurs, des symboles, des accessoires, et un maquillage. Le répertoire des pièces couvre un large éventail de thèmes : pièces écrites spécialement pour le kabuki ou adaptées du théâtre Nô, inspirées des drames historiques ou de récits traditionnelles, mais également du théâtre de marionnettes.

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Le Nô est certainement un des théâtres les plus stylisés au monde. Il émerge au 14ème siècle. A ses débuts il est joué en plein air dans l’enceinte d’un temple ou d’un palais. La scène devant laquelle est planté trois sapins, comprend un passage couvert. En fond de scène siègent les musiciens.

Les costumes sont d’une qualité exceptionnelle, tissés à l’aide de lamelles de papier doré rigidifiant le tissu, ils suivent le mouvement du corps pour accompagner le geste de l’acteur. Le masque Nô est une véritable sculpture. Son lien avec l’acteur est très fort. Il forme une part intégrante du processus dramatique et son aspect s’harmonise avec l’aspect hiératique de la danse. Il participe avec les mouvements de l’acteur, à la création de l’atmosphère du drame.

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L’exposition se termine par une fabuleuse mise en scène de kimono « paysages » à tomber par terre. Jusqu’ici j’avais toujours trouvé que la plus belle robe du monde était le sari. Hum, je dois avouer qu’au vu desdits kimonos j’ai un rajusté mon jugement par le sari est une des plus belles robes du monde, celui-ci à l’inverse des kimonos pouvant se porter de différentes façons selon les régions de l’Inde. 

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10 juillet 2015

Marche des Fiertés 2015

P1050821D’année en année et malgré les efforts des organisateurs, cette marche devient plus une foire au mauvais goût et aux festivités plutôt qu’une marche revendicatrice, et pourtant nous l’attendons chaque année avec sinon, de l’impatience, au moins de l’intérêt.

Aussi nous y sommes-nous rendus, en couple, pour soutenir ceux et celles qui avaient des revendications à formuler : pour les hommes, la GPA. Pour les femmes la PMA, pour les deux genres : la reconnaissance des enfants nés de cette façon, ainsi que les liens de filiation. Pour les Trans : la possibilité d’une réassignation d’identité avec obtention de papiers d’identité afin de ne plus être marginalisés, et la liberté de choisir les médecins qui leurs conviennent le mieux.

Hum, je suis plus mitigé quant aux changements de sexe libres et gratuits pour tous et toutes (faux pas exagérer non plus). Quant aux travailleurs et travailleuses du sexe, je ne vois pas d’un œil bienveillant leur participation à cette marche (font ce qu’ils/elles veulent avec leur cul, c’est leur problème (mais de là à demander la bénédiction de l’Etat faut pas pousser non plus) qu’ils ou elles défilent avec le SRAS pourquoi pas, mais pas à la Marche des Fiertés qui finit par devenir un repaire de cas sociaux.

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Avant c’était assez simple, le sigle était : LGBT qui comprenait : les gays, les lesbiennes, les bi, les transsexuels (les). A présent celui-ci : LGBTQI, comprend : les gays, les lesbiennes, les bi, les Trans, les Queer, les Inter-sexe.  Hum ça devient un peu compliqué si on doit rajouter à chaque catégorie de personnes la lettre qui correspond au genre auquel  elle s’identifie…..

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Nous y allons également pour son côté festif et rencontrer des « amis » connus sur des réseaux sociaux. Reste que dans ce genre de manifestation si l’exubérance est de mise, la décence et le bon goût ne devraient pas être en option. Il y a des habitués que nous revoyons chaque année avec plaisir, d’autres dont on se passerait volontiers : des exhibitionnistes qui défilent le cul et les « figues » à l’air pour certains, en collants résilles ou transparents pour d’autres, qui si ils cachent pudiquement le devant, laissent quand même deviner la boîte à outils et montrent le fessier. Je ne parle pas des transsexuelles brésiliennes qui pour la plupart sont font profession du plus vieux métier du monde et qui se font un malin plaisir conscient ou inconscient du ridicule à se faire photographier dans des tenues « affriolantes, la plupart du temps pratiquement à poil…

Tout cela fait que notre plaisir en est un peu gâché d’année en année, car comment se faire prendre au sérieux, ne pas être considérés comme des malades mentaux ou des cas sociaux, pour ne pas parler de salopes vicelardes, quand pareils énergumènes trouvent normal de s’exhiber ainsi…. Sans doute cette année étais-je de mauvaise humeur, en raison la chaleur épouvantable, de bandes d'adolescents pour qui la marche ne représente qu'un moyen de se regrouper pour se saouler, faire la fête à l'oeil, exhiber des costumes de potaches arriérés, et se faire remarquer en criant dans les oreilles de tout le monde leur imbécilité crasse. le fait que le départ n’ait pas eu lieu à l’heure précise et qu’il se soit dérouler non plus à Montparnasse mais place du Luxembourg, place trop petite pour contenir autant de monde y compris les chars bien qu’étalés jusqu’à la place de l’Observatoire.

 

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Quelques jolies découvertes quand même, un joli triton venu d'Israël pour une invitation à la Gay Pride de Tel Aviv, la décoration du char des bears renouvelée chaque année avec des clins d'oeil sympathiques et humoristiques aux clichés qui nous sont renvoyés par la Société.

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Mon état de fatigue était tel, que roudoudou m’a proposé de nous arrêter place Maubert, de là nous avons fait un tour vite fait dans le Marais histoire de nous rafraîchir, mais là encore la foule était si compacte qu'il nous aurait fallu batailler pour trouver une place dans un quelconque bar, notre préféré étant bondé. Nous avons donc mis les voiles loin, plus loin vers le boulevard St Germain ou là nous avons enfin pu souffler avant de rentrer chez nous pour un repos bien mérité !

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19 avril 2015

Indigo - Un périple bleu du 27/01/2015 au 02/05/2015

Cette exposition a lieu à la Bibliothèque Forney Paris 4ème. Prix d'entrée 6 euros. Photos autorisées sans flash.

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L'indigo serait ce fil bleu qui lie et réconcilie l'humanité, passant du Japon à l'Amérique Centrale en traversant la Chine, l'Inde, le Moyen Orient et 'Afrique.

Cette exposition très bien mise en valeur, nous fait découvrir au fil de son parcours combien les techniques ulilisées pour teindre, décorer, tisser, broder, imprimer, laquer les textiles, sont universellement partagées à travers le monde. C'est une immersion dans le bleu, un voyage dans des pays où le quotidien se teint en indigo. Ces textiles et costumes populaires révèlent des trésors d'inventivité communs à des populations n'ayant eu aucun contact entre elles.

L'exposition se décline en quatre salles :

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Salle 1 : Pastel contre indigo en Europe un peu d'histoire.

Le pastel, une plante à bleu encore appelée guède, a été cultivée de l'Italie jusqu'aux confins  de la Russie et utilisé en teinture depuis la plus haute antiquité.

Au cours des 15ème et 16ème siècle, dans le Pays de Cocagne, entre les villes de Carcassonne, Albi et Toulouse, on surnommait le pastel "l'or bleu", tant sa floraison jaune illuminait la région et son commerce générait d'importants revenus.

Il fallut attendre Marco Polo et les grandes découvertes pour que le pigment indien, dont le taux d'indigotine est 30 fois supérieur à celui du pastel, fasse son chemin jusqu'aux ateliers de teinture européens. La concurrence entre teinturiers de pastels et indigotiers fut rude, bien que les premiers  fussent privilégiés et protégés  dans la plupart des pays d'Europe par des édits royaux. Finalèment, la guède dut céder devant l'indigo importé des Indes ou des Amériques, et lui-même fut détrôné, dès la fin du 19ème siècle par l'indigo de synthèse, mis au point par l'industrique chimique allemande.

Au 19ème siècle, toute une panoplie d'humbles vêtements vit le jour. L'ouvrier, le pêcheur, le maquigon tous portaient des vêtements de travail bleus : blouses, tabliers, vestes, salopettes, vareuses, casquettes et bérets. On teint le chanvre, le lin, le coton, le métis, la laine, la serge. Des vêtements populaires de Provence  ou de Hongrie, de Slovaquie, d'Autriche présentent des similitudes avec des textiles indigo produits dans le reste du monde. Plissage, décor en réserve et cadrage.

En Europe le cadrage consiste à faire passer une toile entre deux ou plusieurs cylindres métalliques chauffés. Cette opération provoque une sorte de fusion superficielle et écrase les fibres, les rendant imperméables et lustrées. En Afrique ou en Inde, les tissus sont frappés avec un outil en bois pour leur donner un aspect brillant imitant la soie.

 

Salle 2 : l'Asie en bleu

Japon : Au Japon dès le 12ème siècle les samouraïs préfèrent le bleu. Le kimono, "la chose que l'on porte", celui des nobles comme celui des paysans revêts tous les décors et toutes les nuances de l'indigo. De nombreuses techniques permettent de démultiplier les effets en jouant sur le contraste bleu et blanc. Sensées protéger des insectes, les tenues teintes à l'indigo sont privilégiées pour travailler au champs.

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Chine : Dans la Chine des minorités ethniques, l'histoire de chaque peuple se brode  ou s'écrit sur l'étoffe indigo. C'est aux femmes que l'on doit la sauvegarde des traditions vestimentaires. Toute leur garde-robe est comme trempée dans une cuve de teinture. Elles confectionnent et portent leur costumes indigo très sombre, aux broderies multicolores, et assurent la transmission du savoir-faire auprès des jeunes filles.

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Salle 3 : Afrique

En Afrique de l'Ouest, diverses variétés de plantes à bleu se sont adaptées aux conditions climatiques. C'est au Nigéria, dans les villes de Kano et Sokoto que les teinturiers haoussa et nupe s'activent autour des cuves pour teindre les voiles touaregs, saturés de pigment indigo. Les tisserants baoulé de Côte d'Ivoire tissent des pagnes bleus et blanc où la technique de l'ikat côtoie les rayures. Au Cameroun, les Bamiléké décorent leurs tissages de motifs blancs en réserve, exécutés à l'aiguille et destinés à être décousus après teinture. C'est la même technique qu'utilisent les femmes dogons du Mari et les teinturières soninké et peul du Fouta Djallon, pour décorer leurs pagnes d'une grande variété de dessins réalisés en réserve, puis calendrés pour acquérir la brillance requise.

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Salle 4 : Amérique centrale et Amérique du Sud

En Amérique latine, bien avant 1520 et l'arrivée des Espagnols, les Aztèques connaissaient les propriétés tinctoriales de l'indigofera sulfructicosa, l'anil, ou xiquilite, une haute hervacée. Mais avec le développement des empires coloniaux espagnols et rançais de la Louisiane aux Iles Caraïbles et au Salvador, les plantations et les indigoteries où travaillait à bon marché une main d'oeuvre d'esclaves se sont multipliées.  La production du précieux pigment s'est intensifiée pour devenir un fructueux produit d'exportation destinés à l'industrie européenne. Son effondrement coîncide avec la découverte de l'indigo chimique.

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A ce jour, les traditions s'estompent, les jupes bleues sont encore l'apanage de quelques femmes du Chiapas et du Guatemala, alors qu'on dévouvre parfois sur le poncho d'un indien Quechua ou Aymara des rayures indigo.

Inde - Asie Centrale - Moyen Orient :

Voir le lien ci-après sur l'article réalisé par mon compagnon

http://indiangay7.canalblog.com/archives/2015/04/11/31874987.html

Vietnam - Laos - Tibet

En Asie du Sud-Est, les plantes à bleu varient d'une variété à l'autre, en fonction de l'altitude ou de la chaleur. L'usage de l'indigo est commun à presque toutes les tehnies qui dans ces paysn aiment l'indigo saturé, presque noir. Les costumes évoluent vite, le chanvre cède la place au tissu synthétique, des galons mécaniques remplacent les broderies au point de croix et le coton noir prend le pas la toile indigo.

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Mon avis : Volodia

Nous (mon compagnon et moi) avons beaucoup aimé. Cette exposition a été très bien mise en scène, instructive, car en plus de toutes les explications figurant dans chacune des salles, un petit film nous montrant la cueillette de la plante, ainsi que le montage de la cuve, la macération des plantes et la teintures des toiles était projeté, ce qui permet aux visiteurs de visualiser toutes les étapes de fabrication d'un tissu indigo.

Les pièces exposées étaient non seulement variées mais abondantes et très représentatives du travail exécuté par les différents pays concernés. Présentées dans les salles en fonction de leur provenance avec possibilité de lire les explications correspondantes donc pas besoin de revenir sur ses pas pour voir l'objet décrit.

Important également, des banquettes permettant non seulement de se reposer, mais d'avoir une vue d'ensemble et  regarder confortablement le petit film en totalité.

11 avril 2015

Les Tudors - 18/03 au 19/07/2015

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Exposition présentée au Musée du Luxembourg, prix  d’entrée 13 euros. Photos autorisées sans flash.

Tout au long du XVI siècle, les Tudors ont régné sur l’Angleterre et marqué profondément l’histoire de leur royaume. Le fondateur de la  dynastie Henri VII met fin à trente ans de guerre civile. Son fils  Henri VIII rompt avec l’Eglise catholique pour épouser Ann Boleyn. Avec Edouard VI et Marie 1ère, le pays se déchire entre protestantisme et cette « Reine vierge ». Cette exposition revient sur leur histoire et sur la légende qui leur est associée. Elle dévoile  l’image que ces cinq souverains ont voulu laisser à la postérité et dont se sont emparés après eux artistes, écrivains, compositeurs, au-delà même de leur propre royaume. Les portraits des Tudors, réunis pour la première fois en France, révèlent leur force symbolique et les formes originales de la Renaissance anglaise.

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Aujourd’hui le nom des Tudors évoque dans l’imaginaire un grand sujet cinématographique. Le succès international de la dynastie sur les écrans remonte au début du XXème siècle et doit  beaucoup aux arts de la scène. L’intérêt des Français pour le thème des Tudors date du XIXème siècle et des années romantiques. Il participe d’un engouement général pour l’histoire et pour l’Angleterre. Hors norme, dans des extrêmes opposés, les vies privées d’Henri VIII et d’Elisabeth 1ère excitent la curiosité. Les victimes innocentes de leur politique ou de leur sentiment deviennent dès lors les protagonistes d’un véritable drame historique. Le désespoir d’Anne Boleyn emprisonnée dans la Tour de Londres est ainsi représenté par le Peintre Edouard Cibot avec autant d’importance qu’un grand évènement historique.

La vie des Tudors réunit tous les ingrédients d’une bonne intrigue. Dès le début du XVIIème siècle, les écrivains, dont Shakespeare, en perçoivent la dimension dramatique. Au XIXème siècle, elle devient l’objet de mélodrames à grand spectacle où se mêlent sur fond d’histoire désir et devoir, justic et trahison. Les femmes d’Henry VIII et les favoris d’Elisabeth se retrouvent sous les projecteurs en position de victime. A ceux-là s’ajoutent Lady Jane Grey, reine de neuf jours, et Marie Stuart, reine d’Ecosse, arrière petites-filles d’Henri VII, décapitée sur l’échafaud. Le thème inspire les meilleurs représentants d la littérature française et de l’opéra italien : Hugo et Dumas, Rossini et Donizetti. A Paris, au XIXème siècle, autour des Tudors, un dialogue se noue entre la peinture et la scène, avec des artistes attentifs à l’actualité théâtrale comme Paul Delaroche et Eugène Devéria. Parfois ce sont eux qui donnent le ton au spectacle. Ainsi les œuvres de Delaroche se transforment sur les planches à plusieurs reprises en véritables vivants. 

 

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Mon avis : Volodia

Nous (Roudoudou et moi) avons beaucoup aimé. Pour éviter la foule du week end, nous nous y sommes rendus en semaine et à l’heure ou les gens sont encore à table. Cette exposition est magnifiquement mise en scène et d’une grand richesse, tant au niveau historique qu’à celui des pièces présentées.

Une grande partie de l’histoire de l’Angleterre défile sous nos yeux, la guerre des Deux roses sous Henri VII en 1485. La mort de Thomas More exécuté en 1535 pour avoir refusé de reconnaître me roi Henri VIII comme chef de l’Eglise d’Angleterre.  Edouard VI qui consacra pendant son règne à asseoir le protestantisme en Angleterre en écartant de la succession au trône sa demi-sœur catholique Marie, idem Elisabeth, au profit de sa cousine Jane Grey protestante. Et puis Marie 1ère proclamée reine en 1553 après une lutte âpre et longue qu’elle a menée pour faire valoir ses droits légitimes à la couronne, et enfin Elisabeth 1ère fille d’Henri VIII et d’Anne Boleyn  qui monte sur le trône en 1558 qui rétablie l’Eglise d’Angleterre et fait de son royaume une grande puissance maritime. Elle développe également les arts et notamment la littérature.

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Tout ce qui nous est présenté lors de cette exposition témoigne de cette richesse. Les tableaux représentant cette cour d’Angleterre sont peints sur bois et non sur toiles, ce que nous ne savions pas, la virtuosité et la dextérité des peintres dans la représentation des détails des costumes. Nous pouvons également admirer es livres de prières des rois et princes dont les enluminures n’ont rien à envier aux livres d’heures du Duc de Berry, des traités munis de sceaux énormes plaqués de matériaux précieux, ainsi que des dessins et maquettes réalisés pour jouer pour les pièces de théâtre de Shakespeare.

Nous étions ravis, d’autant que Roudoudou ne connaissait pas l’histoire de l’Angleterre et que mes connaissances avaient également besoin d’être rafraichies. C’est le regard émerveillé que nous avancions dans les différentes salles quant à Roudoudou, il ouvrait et fermait la bouche devant chaque toile, chaque objet lui procurant un plaisir visuel, faisant ainsi du mimétisme avec les poissons, signes que l’exposition était à son goût.

Nous avons pris quelques photos, afine nous rappeler ce merveilleux moment. Nos photos sont dans la vidéo ci-dessous.

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22 mars 2015

Pourquoi des toilettes pour dames et pourquoi des toilettes pour hommes ?

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Cet article est une forme de réponse aux transsexuels (les)  des deux sexes qui vitupèrent depuis un certain temps pour l'obtention de toilettes accessibles aux deux sexes sans distinction et qui sont particulièrement insupportables dans leur revendication en ne pensant qu'à leur propre bien-être personnel, tout en piétinant allègrement celui des autres et là je parle des hommes et des femmes ordinaires. Voici donc ce qu'il en est !

A l'origine il s'agissait de répondre à une demande spécifique de certaines dames qui se plaignaient d'avoir à partager des endroits intimes ou certains hommes se montraient particulièrement grossiers à leur encontre, quolibets, ou pire, exhibaient volontairement devant elles une partie de leur anatomie lorsqu'ils se trouvaient devant les urinoirs.

Par ailleurs, certains messieurs lorsqu'ils utilisaient les cabines, ne faisaient guère attention et éclaboussaient copieusement la lunette lorsqu'ils n'urinaient pas à côté. Si si, messieurs il faut bien le reconnaître, nous nous conduisons souvent comme des cochons.

Pour ou contre les toilettes mixte ?

Pour ma part, je suis contre. Pourquoi ? parce que les toilettes sont de lieux d'aisance sous-entendu qu'elles ne servent pas uniquement de chiottes destinées à recevoir les surplus de nos vessies et de nos intestins. Dans des toilettes qui se respectent, les dames se doivent de trouver des lavabos avec du savon parfumé, des miroirs pour des retouches de maquillage, des distributeurs de tampons ou de serviettes, des petites poubelles destinées ... et surtout celles-ci doivent sentir bon. Aucune femme qui se respecte n'acceptera de se remettre du rouge à lèvres, d'utiliser le distributeur de tampons, rajuster sa tenue, ou tout simplement pleurer ou remonter le moral de sa copine sachant qu'un homme puisse y faire irruption sans crier gare.

Ceci dit avec l'évolution des moeurs et surtout des mentalités, et pour éviter de froisser les uns et les autres. Il serait beaucoup plus commode pour les transgenres qu'ils soient hommes ou femmes d'utiliser des toilettes mixtes. Le souci est qu'aménager des toilettes messieurs, revient moins cher qu'installer des toilettes dames. Pour  les dames il faut au moins 2 cabines dans un lieu public, alors que pour les messieurs 3 urinoirs et 1 cabine suffisent. Idem pour les fournitures, distributeurs, papier, tampons et serviettes, préservatifs. Et je ne parle par des odeurs. Ben oui, messieurs, nous avons une odeur plus forte ce qui est loin d'être agréable pour des nez délicats.

Ceci dit, je vais encore être accusé de ségrégationnisme, mais je serais assez pour des toilettes dames, des toilettes hommes et des toilettes mixtes. Chacun (une) irait ou il se sentirait le plus à l'aise. Hum c'est peut être de l'utopie mais je pense qu'avec le temps on y viendra. A ce propos, mon compagnon m'a dit que ça existait déjà en Inde, dans l'Etat du Tamil Nadu. Le bémol c'est que ce n'est pas dans un souci d'humanité mais parce que les femmes se sentent humiliées de partager des toilettes avec des femmes qui ne le sont pas physiquement. Les hommes eux comme les femmes refusent d'aller dans les toilettes fréquentées pas des transgenres de peur d'attraper le sida.

La thaïlande qui a une minorité transsexuelle très visible a quant à elle résolu le problème, en créant des toilettes pour ces Messieurs/dames.

14 mars 2015

Les Bas-Fonds du Baroque - Musée du Petit Palais à Paris

 

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La Rome du vice et de la misère, exposition qui se tient du 24 février a 24 mai 2015 - Tarif : 13 € qui permet également de visiter le musée du Petit Palais.

Avec Roudoudou, nous sommes allés voir cette exposition qui révèle pour la première fois l'envers du décor de la Rome fastueuse de la première moitié du XVIIème siècle. Elle montre non pas la Rome de la papauté triomphante mais bien celle du quotidien, non pas la Rome de la bienséance mais celle de l'inconvenance, non pas la Rome du beau idéal mais celle d'après nature. Cette autre Rome, bariolée et transgressive, fut à l'origine d'une production artistique résolument inventive et ambitieuse. 

Nous en sommes ressortis ravis. Cette exposition est un enchantement tant par sa mise en scène par le Musée, mais également par les oeuvres présentées des différents artistes, dont les plus célèbres ou sinon les plus connus, tels : Le Caravage, Claude Gellée dit le Lorrain, Simon Vouet, Pieter Boddingh van Laer, Sébastien Bourdon, etc...

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 L'entrée se fait par une galerie regroupant sur ses murs des vues de Rome au XVIIème, avec dans son milieu de superbes statues de nues masculins. Puis nous pénétrons dans une première grande salle intitulée : Le souffle de Bacchus et regroupant des toiles représentant Bacchus pressant des grappes de raisins, des hommes en pleines libations.

Depuis l'antiquité, les effets de l'ivresse bachique sont décris comme fondatelement ambigus. Si l'ébriété libère l'homme de ses maux, elle peut être également à l'origine d'une folie des sens qui intensifie l'imagination créatrice.

Dans une seconde salle, nous est présenté Les Bentvueghels et la bohème des peintres : les Hollandais, les Flamands, Français et Allemand composent la Bent parmi cette foule d'artistes qui afflue à Rome pour étudier les Chefs d'Oeuvres de l'Antiquité, les innovations de la Renaissance ou celles des avant-gardes de l'époque, des Carrache à Caravage. Formée à Rome ver 1617-1620, la joyeuse compagnie accueille majoritairement des peintres et des graveurs d'origine nordique.

L'accueil d'un nouveau membre donne l'occasion de célébrer leur dieu tutélaire : Bacchus dans des tavernes de Rome sous forme de tableaux vivants, de baptêmes sacrilèges, de ripailles orgiaques, où le vin coule à flots jusqu'à l'aube. De fait, les toiles mises en évidence représentent de façon triviale des scènes de beuveries et donne une idée assez précise de l'ambiance qui régnait alors dans ces lieux. 

I 

Une troisième salle est consacrée aux sacres et sortilèges et met en scènes des oeuvres représentant des sorciers et des sorcières s'adonnant à leur pratique et/ou dépassés par les forces occules auxquelles ils ont fait appel. 

M 

La quatrième salle nous ouvre les portes des vices, des plaisirs et des passions. En cela les thèmes présentés sont représentatifs des addictions où sont plongés les hommes ! Diseuse de bonne aventure soulignant la crudilité de ce lui qui y a recours, travesti aguicheur, joueurs de cartes et maître du jeu. 

S 

Nous est présenté dans l'avant dernière salle, la Taverne Mélancolique dans laquelle on médite les plaisirs et qui propose une interprétation nuancée et troubles des vicissitudes humaines. Soldats, vauriens, courtisanes, amants et musiciens sont les protagonistes d'une fête qui touche à sa fin. Au XVIIème siècle, la musique est considérée comme un remède souverain contre le désespoir et la mélancolie, mais elle a également le pouvoir de plonger les sens dans une volupté dangereuse et celui de susciter des pensées noires qui envahissent l'âme vulnérable. 

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La dernière salle est consacré à la Rome des désordres et des violences. Les fêtes qui tournent au drame sanglant, les rixes, les rapines, les viols et les meurtres qui sont monnaie courante dans la Rome Baroque. Les archives judiciaires de la capitale italienne démontrent d'ailleurs que de nombreux artistes ont pris une part active à cette vie dissolue et violente. Les déboires de Caravage sont notoires, ceux des peintres de la Bent récurrent. Dans cette salle nous sont montrés des toiles des faisant état de la violence des hommes. Scènes de bagarre, de brigandage de meurtres.  

V 

Rome souillée. L'imaginaire des bas-fonds plonge dans ses racines dans le monde des gueux de l'europe des XVIème et XVIIème siècle et ceux-ci sont évoqués tout d'abord par leur typographie. Celle des bas quartiers, des cloaques, perçus par l'élite comme l'envers de la haute société, comme un anti-monde. Les artistes métamorphoses les ruines de Rome en théâtre de la mendicité.Rome devient le séjour de la gueuserie. C'est tout le petit peuple occupé à ses tâches jugées immorales qui grouille dans la ville éternelle le commun et le grossier sont associés à la grandeur du passé ou à la pureté triomphante. Nous apercevons dans les oeuvres exposées, le détail qui fait que : homme urinant dans les ruines sous les yeux d'une déesse antique, scène de prostittion et/ou de violence. 

Z 

L'expositon se termine par une représentation dde portraits de ces hommes et femmes vivant en marge de la société romaine : mendiants, ivrognes, pauvres hères, etc... 

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13 janvier 2015

Exposition : La métamorphose des matériaux 2014

La métamorphose des matériaux vue par une soixantaine d’artistes du 22/12/2014 au 04/01/2015 à la Halle des Blancs Manteaux du 4arrondissement de Paris -  Droit d'entrée 3 euros.  

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 Agréable surprise lors de notre vadrouille, quasi quotidienne dans le Marais à la fin de l’année, une nouvelle exposition de Métamorphose des Matériaux se tenaient aux Blancs Manteaux, comme la dernière à Laquelle nous avions assisté en 2011 et qui nous avait particulièrement intéressés.  N’ayant qu’une vague idée de ce que nous allions y voir, je dois avouer que ce qui nous a été présenté était  particulièrement beau, ingénieux et quoi qu’on en dise très technique. Comme son nom le laisse supposer, des objets usuels et décoratifs étaient créés en recyclant des matériaux de récupération.

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 c’est donc d’un pas ferme et décidé que nous avons acquittés notre droit d’entrée et que nous nous sommes baguenaudés dans les allées. Première constatation, il y avait moins d’exposants qu’en 2011, mais plus en accord avec  le thème de ladite exposition. En effet, exit les stands qui présentaient des vêtements, chapeaux et sacs à mains plus ou moins excentriques, et qui à mon sens, relevaient plutôt de la création des arts de la mode qu’autre chose.

A son habitude Roudoudou s’était muni de son appareil photo et  flashait à tout va, après avoir demandé à la dame qui vendait les billets si cela était autorisé. Muni de ladite autorisation, le chéri tout content s’en donnait à cœur joie. Evidemment, son (nôtre) plaisir fût gâché lorsque qu’arrivés à un stand qui proposait des peintures  pas vilaine mais bof ! l’exposante est arrivée en catastrophe, mi-figue, mi-raisin en lui interdisant de faire des photos au motif que les gens les regarderaient mais n’achèteraient pas les œuvres, etc…. Nous nous sommes confondus en excuses, arguant toutefois que nous avions l’autorisation de la personne de l’entrée et que notre but n’était pas de copier les œuvres mais de garder des souvenirs de ce que nous avions vu. Radoucie, "Madame l’exposante" nous a répondu que la personne de l’entrée autorisait les photos au motif que cela lui facilitait le travail ??? Mais qu’en réalité, il fallait demander à chaque stand s’il nous était possible d’en faire ...

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Bref, pour éviter tout risque de conflit avec quiconque, étant pour la paix des ménages, nous avons demandé à chaque exposant l’autorisation de photographier qui nous fût accordé sans problème hormis deux autres exposants : un qui présentait des personnages de la vie courante fait en pliage de papier, l’autre présentait je ne sais plus quoi, sans doute étaient-ils trop imbus de leurs œuvres pour accepter que des profanes comme nous osent demander à photographier.

Toujours est-il que nous nous sommes "régalés" à la vue de ce qui était exposé. Nous ne savions ou poser nos yeux tellement certains objets étaient originaux, extrêmement bien réalisés, joignant surtout l’utile et l’agréable. Nous n’avons rien acheté malgré notre intérêt pour certaines pièces. D’une part les prix dépassant pour la plupart largement notre budget, d’autre part certains objets dont un bureau, des lampes étaient réalisés avec des pièces d’aviation, ce qui prenait quand même beaucoup de place et que nous n’en avons pas !

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En sortant, Roudoudou m’a fait remarquer que c’était l’heure du thé, moment sacré par excellence, et comme nous étions en plein quartier juif, nous sommes allés prendre une collation chez Pitzman, notamment des bagels aux pavots, péchés mignons de Subra qui en est  "fou".

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Pitzman qui s'est mis lui-aussi à faire des "falafel" histoire de montrer que bien que traditionnellement askhenaze, le magasin faisait également des produits séfardim.

En repartant chez nous, nous sommes passés devant le Cox – fermé – et vendu à "Chanel",

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la cave à vin du BHV – récupérée par "Gucci", et encore un autre magasin cédé à "Givenchy", etc…

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Bref une page se tourne doucement mais sûrement. Ce qui nous attriste c’est que bientôt tous les quartiers de Paris seront  plus ou moins semblables, les quartiers luxueux,  les autres "plus populaires, pour ne pas dire pouilleux ou si peu".

Longtemps j'ai refusé de retourner dans le Marais, le souvenir de la carpe farcie du szabbès me remontait par les trous de nez, comme du reste ma judéité et le hassidim persistant de mon arrière grand-père. Le Bar le Central a vu le jour en 1980 année de ma naissance et ce fut un beau scandale dans le quartier.....

Depuis quelques années, en fait, depuis qu'il ne me reste plus que ma mère, qui se fiche comme de sa première chemise de la religion et de ma gaypéditude, j'ai renoué avec ce quartier, surtout pour faire connaître le quartier juif de Paris à Subramaniam et lui montrer que l'on peut être homosexuel sans être pd (ceux qui le sont me comprendront)  qu'il n'y avait pas de honte à se promener côte à côte, voir main dans la main et faire du lèche vitrine quelque soit ladite vitrine, qu'il n'y avait pas de gène à avoir à rentrer "Aux Mots à la Bouche" choisir le livre dont il, ou on, a envie et encore moins de se faire conseiller par des vendeurs aimables et qualifiés. Il semble que cela, il l'a maintenant bien intégré.

A présent, il ne reste que l'Open Café, miroir aux allouettes des pd en goguettes, un bar bears, le Banana café pour les pd de province et un ou deux autres qui affiche le drapeau gay mais qui ne nous inspire pas. En gros, on va "ramer" pour retrouver un endroit qui nous plait genre le Wolf qui lui aussi a fermé et avait une clientèle calme, d'un certain âge, discrète, des tables suffisament espacées pour que l'on puisse converser sans oreilles indiscrètes mais suffisamment proches pour se lier aux voisinse si envie ou besoin. Alors mouais, je bougonne et je ronchonne !

Nos photos de l'exposition sont là : https://plus.google.com/photos/100427006735614065445/albums/6099815838091343009

10 novembre 2014

Festival International de cerf-volant à Dieppe

 

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Ce Festival se tient les deux ans sur la plage et les pelouses de la Ville de Dieppe en Seine Maritaine. Il est ouvert à chaque édition à une quarantaine de pays invités. Il s'est tenu cette année du 06 au 14 septembre 2014. A l'honneur cette année : l'Inde et l'Indonésie. 

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On peut y voir et rencontrer les meilleurs équipes et pilotes de cerfs-volants acrobatiques, les plus grands artistes créateurs de cerfs-volants de toutes sortes : futuristes, véritables machines volantes, mais également des cerfs-volants traditionnels. 

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 En fait tous ce qui peut voler quelques soient leurs formes et la grandeur. C'est une débauche d'objets volants et de couleurs. Le ciel est envahi de choses identifiées ou non, mais particulièrement ludiques, qui nous font pousser des Oh, des Ah, des Encore. Employés des superlatifs : Incroyable, Sublime, Superbe. 

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En attendant les compétitions de vols, nous pouvons admirer les petites cabanes de bois ou les artistes crés leurs incroyables machines volantes, se comparent les uns les autres, vendent également leurs oeuvres. 

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Mais il n'y a pas que des cerfs volants. Les pelouses entre la plage et la mer sont couverte de créations diverses et variées. Des bouteilles plastiques ou des pièces de métal récupérées, peintes et transformées en mobile, capturent le vent et se mettent en mouvement plus ou moins rapide en diffusant par leurs orifices une musique particulière. 

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Le premier festival a eu lieu en 1980 et a ragroupé une demi-douzaines de pays européens, depuis, il a lieu tous les deux ans et sa participation s'est ouvert à des pays du monde entier. Son succès croît d'années en année avec de plus en plus de structures volantes non identifiées pour notre joie à tous. 

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19 octobre 2014

Les Mayas - Musée du Quai Branly à Paris

 

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Exposition ayant lieu du 07 octobre 2014 au 08 février 2015 - Prix d’entrée 9 euros. Photos autorisées sans flash

L’exposition est une invitation à découvrir l’ancienne civilisation des Maya à travers leurs liens avec la nature, l’organisation de la Société et de la vie quotidienne, le calcul du temps, leurs impressionnantes cités, leurs croyances et les rites funéraires.

Les objets que nous pouvons admirer proviennent tous du Mexique, mais les Mayas n’avaient pas de frontières. On parle d’ailleurs « d’aire maya » pour définir cette aire culturelle qui s’étend sur une partie du Mexique, du Guatemala, du Belize et du Honduras et dont les populations présentent les mêmes caractéristiques artistiques, linguistiques et religieuses.

Lorsque les Mayas sont à leur apogée (époque classique, de 300 à 800) l’Europe vit en plein Moyen-Age. Les Olmèques ont déjà disparu depuis longtemps. Ils ont cependant légué aux Mayas de nombreuses inventions qu’ils vont continuer de développer, comme l’écriture et le calendrier.

Teotihuacan, au nord de Mexico, est alors une puissante cité dont l’influence, à son apogée (300-600)  s’étend partout en Mésoamérique. Des liens forts existent entre Tehtihuacan et les cités Mayas. En revanche les Aztèques n’existent pas encore, leur empire s’est développé presque un siècle avant la conquête de l’Amérique par l’Espagne au 16ème siècle.

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Les Mayas ont régné, en Amérique Centrale, pendant deux millénaires sur un territoire grand comme la France au cœur d’un océan de forêts, ils ont bâti un archipel de cités majestueuses posées sur d’immenses îlots de terre défrichée. Les Mayas étaient des guerriers, en guerre permanente  les cités mayas ne chercheront pourtant pas à s’unir pour bâtir un empire.

Bien qu’étant des guerriers, les Mayas demeurent dans l’histoire du monde comme le peuple du maïs. Dans leur mythologie, ils étaient issus  d’une pâte de cette plante malaxée  avec le sang des Deux.

 

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Chaque culture a ses critères de beauté. Pour les Mayas, la beauté passait par la modification du corps dès l’enfance. Les mères liaient la tête  de leur bébé pour l’aplatir et suspendaient un caillou au bout d’un fil entre les yeux d l’enfant pour le faire loucher, afin qu’au-dessus du nez recourbé leur profil fuyant évoque la forme d’un épi. Les hommes comme les femmes portaient les cheveux longs. A l’âge adulte, les nobles pouvaient limer leurs dents en forme de pointe ou de « T », ou les orner d’incrustations de petites perles de jade, de pyrite ou d’obsidienne. Et bien sûr la parure avait une grand importance : bijoux, coiffes de plumes…. pour les hommes aussi bien que pour les femmes.!

Les Dieux avaient soif.. De sang :

Le sang était considéré comme la source de la vie selon les mythes, les hommes ont été créés avec du maîs et du sang divin : en échange, ils devaient offrir leur propre sang pour  nourrir les divinités. Donner son sang, par petites doses, dans des cérémonies bien particulières, était une façon de participer à la bonne marche du monde, en alimentant le soleil pour qu’il puisse continuer sa course chaque jour dans le ciel et chaque nuit dans le monde souterrain.

L’autosacrifice était pratiqué par les rois, les reines, et les membres de la noblesse  qui se perçaient les parties génitales, la langue ou les joues pour offrir leur sang. Tout un chacun  pouvait en faire de même et se percer le lobe des oreilles pour recueillir quelques gouttes de sang pour les Dieux.

Pourtant si toutes les villes invoquaient les mêmes Dieux, elles ne surent jamais s’unir sous une même couronne.  L’épopée Maya est une interminable guerre civile entre cités voisines et rivales.  D’où cet autre culte rendu, lui, à la guerre qui alimentait les prêtres en prisonniers  dont le sang irriguerait les cérémonies religieuses et la terre.

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La fertilité des terres arrachées à la forêt obsédait les Mayas. Pour que la jungle ne reprenne pas ses droits, le peuple ne cessait d’évoquer les dieux du Soleil, de la Pluie, du Maïs .. Reposant sur une savante observation du mouvement des planètes, leur calendrier fixait avec précision les dates de cérémonies religieuses et des sacrifices.

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Toute la mythologie reposait sur les cycles de la nature, depuis les fleurs  d’où étaient sortis les dieux jusqu’aux grenouilles dont les coassements annonçaient la pluie et la régénération de la terre. La prospérité de tous dépendait donc de gros travaux d’irrigation, d’une science achevée  des sols et d’un respect scrupuleux des sacrifices à effectuer à date précise.

Tant par leur force de travail que par le sang à verser une offrande, les prisonniers se révélèrent  une valeur précieuse qui justifiait les guerres incessantes même entre l’an 400 et l’an 600, l’âge d’or de la civilisation Maya. Mais ces bains de sang et les exigences tellement lourde d’une l’agriculture en pleine jungle ont fragilisé le miracle maya. Qui un jour s’est dissous à son insu. Une disparition qui aujourd’hui encore reste un mystère.

La fin du monde n’aura pas lieu :

Alors que notre société occidentale envisage un début et une fin pour toute chose, pour les

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Mayas, c’est bien différent. Leur vision du monde des cyclique.  Chaque période, chaque vie se termine et renaît sous une autre forme.

Selon certaines interprétations du calendrier maya, la fin du monde était prévue pour le 21 décembre 2012.. L’unique référence écrite à ce sujet est un fragment de stèle datant du 7ème siècle environ mentionnant l’apparition des Dieux du monde souterrain à cette date.

Pour la majorité des chercheurs, cette prédiction n’indiquait ni la destruction du monde, ni même la fin du calendrier maya. Elle signalait tout simplement l’importance de la fin d’un cycle long de plus de 5 000 ans et le début d’un nouveau.

 

Nos photos sont visualisables là :

https://plus.google.com/photos/109083609870522972117/albums/6071913138395491345?authkey=CIidy47_lLy6Hg

 

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