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zdraztvitié

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30 mai 2016

Nouvelle cause à défendre pour la communauté LGBT : Les chiottes !!!

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Et oui, depuis quelques années déjà dans le monde, se livre une bataille pour avoir le droit de poser son séant sur le trône des toilettes, des wc, des chi..ttes, des cabinets, oui, ça justement ! Le monde est en train de s’écrouler en raison de guerres, de catastrophes naturelles et/ou nucléaires et nous en sommes à débattre, à manifester, à presque nous entretuer pour savoir qui a le droit d’utiliser telle ou telle toilette. A pleurer ! 

J’avais en son temps écrit divers articles sur ce problème récurrent et expliqué le pourquoi du comment, en France, voir lien : 

http://volodia.canalblog.com/archives/2015/03/22/31756386.html

Et, plusieurs mois plus tard, je me rends compte que cela devient un problème majeur et qu’on en arrive à des situations ubuesques, la Comédia Del Arte des chiottes. Mais bon, la palme du ridicule revient quand même à La Caroline du Nord qui par sa nouvelle loi n’autorise pas les transgenres et/ou transsexuelles (ls) à accéder aux toilettes de leur nouveau genre - à l’appui de cette revendication, manifestations de fanatiques religieux brandissant la bible - et les obligent à utiliser les toilettes correspondantes à leur sexe d’origine (donc genre = sexe et inversement ce qui met à mal la théorie du genre) ! 

Foin que tout cela, l’idéal ne serait-il pas que les enseignes, centres commerciaux, et bureaux administratifs, etc… créés des toilettes unisexes ? car et je le comprends, s’il y a des toilettes spécifiques pour les handicapés en fauteuil roulant, que certains groupes et/ou institutions les mettent à disposition des transgenres, ceux (celles)-ci refusent de les utiliser, prétextant qu’ils/elles ne sont pas handicapés (ées) ce qui est vrai. Alors quelle solution ? Les dames refusent que des transsexuelles (homme vers femme) utilisent leurs toilettes pour les raisons évoquées dans mon article. Certains hommes, comme mon compagnon refusent que les toilettes destinés aux hommes soient accessibles aux transsexuels (femme vers homme), pour des raisons tout aussi justifiées.  Des toilettes unisexes pourraient sembler idéales, à défaut des toilettes pour transgenres, qui à mon sens ne sont qu’un pire aller, car ce serait une forme de ségrégation, de mise à l’écart de toute une catégorie de personnes, en les désignant à la risée et/ou vindicte populaire, alors que la plupart, j'en suis certain, ne souhaite qu’une chose : passer inaperçu.

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Pour ma part, j’estime que c’est un faux problème. Prenons pour exemple les toilettes publiques dans les villes en France, ces toilettes sont conçues aussi bien pour les hommes que pour les femmes ne sachant ce que le futur occupant a à évacuer. Pour ma part je me fiche complètement de qui accède à ces lieux d’aisance, à partir du moment où la personne se montre discrète, respectueuse de l’intimité des autres, et surtout de la propreté des lieux (ce qui pour les hommes cis-genres n’est pas forcément une évidence). Pour roudoudou c’est différent, lui n’accepte pas que ce lieu si spécifique soit accessible aux transgenres, travestis ou transsexuels, estimant que son intimité serait violée, et qu’il ne souhaite pas être ridicule en étant vu devant un urinoir…. Hum ça se défend aussi, d’autant que dans certains endroits, ce lieu est utilisé à d’autres fins (n’est-ce pas messieurs…. !).Voir lien ci-dessous :

http://volodia.canalblog.com/archives/2012/04/24/24090599.html 

Alors après, il peut toujours utiliser une cabine s’il le lieu en comporte, mais bon, c’est tellement personnel et intime que je n’ai pas osé lui suggérer ! 

En Inde, les toilettes pour transgenres existent mais personne ne veut les utiliser afin de ne pas être reconnu, mon compagnon a écrit un article intéressant à ce sujet, voir ci-dessous :

http://indiangay7.canalblog.com/archives/2011/12/29/23092316.html 

Alors qu’elle solution ? Que faire pour satisfaire tout le monde et qu’enfin dans cet endroit dédié à évacuer le surplus de nos intestins chacun puisse trouver la sérénité nécessaire indispensable à son bien-être ? Question ouverte !!! 

 

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4 mai 2016

TUTU - Chicos Mambos à BOBINO du 19/02 au 30/06/2016

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La danse dans tous ses états.

TUTU long ou TUTU court ?

TUTU classique ou TUTU moderne ?

TUTU homme ou TUTU femme ?

TUTU blanc ou TUTU noir ? 

L’un et l’autre, les deux et plus encore… Car ce tutu-là est surtout celui de tous les possibles : au-delà du genre et des codes. Dans ce jeu de rôles jubilatoire, ce sont le corps et l’âme qui prennent le pouvoir. 

Le Spectacle est porté par 6 danseurs : les « hommes TUTU », artistes polymorphes qui se débattent pour ne jamais paraître figés dans une interprétation, une image ou un style. Ils veulent toucher au plus près de la liberté de la danse et son universalité.

Dans leur sillon, le rire devient poétique, le théâtre s’immisce sur scène, et les objets prennent vie… Tour à tour classique, contemporaine, de salon, sportive et rythmique, académique ou acrobatique, la danse des « hommes TUTU » est multiple, atypique, irrévérencieuse, tendre, ludique, mais toujours artistique. 

TUTU proposa la danse dans tous ses états… 

Alors ? On danse ?

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Philippe Lafeuille : Conception et chorégaphie 

Décide de se former à la danse suite à la découverte d’une œuvre de Maurice Béjart, et intègre l’Académie Soloange Golovice. Très tôt, il interprète des rôles dans les pièces de chorégraphes modernes tels Joseph Russillo et Peter Goss. Artiste capable de tous les grands écarts, il danse dans des productions aussi bien de Madonna que de Rudolf Noureev. 

Il entame sa carrière de chorégraphe en fondant CHICOS MANBO dont il a été l’interprète principal. Avec cette première compagnie, il réalise ce qu’il aime le plus – faire de la danse une comédie ! 

Il est régulièrement sollicité en tant que chorégraphe pour d’autres projets. En 2011, il chorégraphie notamment le ballet « La Belle au bois dormant » avec la collaboration de Corinne et Gilles BENIZIO (alias Shirley et Dino). Il retrouve le duo en 2015 à l’occasion de leur nouvelle production de l’opéra « Don quichotte chez la Duchesse » de Joseph Bodin de Boismortier, pour lequel il réalise la chorégraphie.

 Artiste généreux, l’action culturelle tient une place importante dans sa carrière. Dans une volonté d’accès à la culture chorégraphique, il mène des projets tels que des ateliers danse en milieu scolaire, des associations de danse amateurs, etc… 

Amoureux de la pluridisciplinarité, chacune de ses créations est un terrain de jeux où se mêlent danse, théâtre, humour, arts plastiques… tout est possible !

 

Mon avis : Volodia 

Je suis allé voir ce spectacle en ayant à l’esprit les « Ballets du Trockadéro », à savoir des hommes en tutu faisant des pointes. Que nenni, la comparaison s’arrête là, des hommes en tutu d’accord, mais le torse dénudé, dansant sur pointes oui, mais pas seulement des ballets classiques, drôles avec beaucoup de techniques oui mais, avec une interprétation théâtrale,

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avec en plus du sensuel dans l’interprétation de certains tableaux, tel : un tango interprété en talons, justaucorps chemise et nœud papillon. 

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Telle une toupie, le danseur torse nu et jupe longue virevoltante sous un souffle d’air, se tient sur une de ses pointes et est «amarré» verticalement à un crochet qui tourne sur lui-même de plus en plus vite.

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Comiques dans le rôle de canards frétillants du croupion sur une musique de rap.

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Emouvants, dans leur interprétation du Sacre du Printemps vêtus de couches culotte

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et impressionnants dans leur pseudo interprétation d’un ballet de Pina Baush. 

Tutu

Dans ce spectacle dure 1 h 30, il y a bien sûr des « tableaux » qui m’ont enchanté, d’autres qui ne m’ont ni inspiré, ni plus, mais l’ensemble reste plaisant à regarder. Malgré tout, je préfère et de loin, même si la danse est peu variée puisqu’elle se cantonne au seul répertoire classique, les « Ballets du Trockadéro », l’humour étant distillé plus finement, et la morphologie des danseurs plus élancée. 

Attention :

Il est interdit de filmer et/ou de prendre des photos (normal) donc celles mises pour illustrer cet article, ne m'appartiennent pas, elles ont été prises sur internet. Si les auteurs m'en font la demande, elles seront retirées dès que j'aurais pris connaissance de leur message.

5 avril 2016

Danser sur pointes, réservé aux femmes ? non !

les ballets du trockaderoEn Europe occidentale, le travail sur pointes est une technique de la danse classique et est en principe réservé aux femmes. L'artiste se positionne sur la pointe des chaussons dont l'extrémité a été aplatie et rendue rigide par une coque. L'artiste se tient en appui, la cambrure de son pied sur la tranche de la partie rigide du chausson et le maintien dans cette position. Elle donne l'impression de porter le poids de son corp sur la pointe du pied, alors qu'elle est en appui sur la cambrure de son pied.

De plus, se tenir sur la pointe des pieds recquière une particularité morphologique du pîed et du bassin que les hommes ne possèdent pas, oui enfin en principe. Sauf exception qui confirme la règle :

.Les Ballets Trockadero de Monte Carlo

Cette compagnie de ballet créée a New York en 1974 par un groupe de danseurs classiques américains désireux de présenter le répertoire académique au second degré de manière ludique et humoristique.

La compagnie est composée unique d'hommes qui interprètent tous les grands rôles féminins du ballet romantique. Pastichant les grands solos des Plisetskaya, Pavlona, Margot Fonteyn ou Alicia Alonso. Les danseurs incarnent les divas du chausson dans : La mort du cygne, Giselle, Casse-Noisette, le pas de deux de Don Quichotte ou celui de la Belle au Bois Dormant.

Ces danseurs allient une connaissance et une technique de la danse irréprochables à un humour irrésistible, démontrant que des hommes peuvent aussi danser sur pointes.

 http://www.dailymotion.com/video/xf9hns_les-ballets-trockadero-de-monte-car_creation

http://www.dailymotion.com/video/x92ka2_un-si-bel-oiseau_creation

Ailleurs dans le Caucase, les hommes aussi dansent sur pointes, qu'ils soient adygés, circassiens, géorgiens. Les bottes sont en cuir souples dont l'extrémité est renforcée en partie.

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26 mars 2016

Salon du Livre 2016 - Paris du 17 au 20/03/2016 - Paris 15ème

SALON DU LIVRE PARIS 2016

Nouveautés :

- Les professionnels qui avaient le salon pour eux le lundi (ce qui arrangeait beaucoup de commerçants) ont vu leur matinée réservée, décalée au jeudi.

- La nocturne habituelle du vendredi, elle aussi a été décalée au jeudi, les trois autres jours ayant vu leur fermeture à 20h au lieu de 19h.

Tarifs :

- Accréditation et invitations pour les non professionnels difficiles à obtenir

- Prix : 12 € - Gratuit moins de 18 ans - 6 € pour les moins de 26 ans et à partir de 60 ans.

- Les tarifs forfaitaires pour les trois jours n'existent plus - Idem les réductions pour les demandeurs d'emploi.

En ma qualité de libraire, je n'ai pas à me plaindre, puisque j'ai bénéficié d'invitations (moins nombreuses que les autres années). Sauf que j'ai dû prendre ma matinée du jeudi et me faire remplacer, alors que je suis fermé le lundi...!

J'ai trouvé le prix d'entrée pour le commun des mortels assez conséquent, attendu que ce salon n'est qu'une immense livrairie ou les visiteurs viennent "consommer", dépenser leur argent sans aucune contrepartie, à savoir : aucune réduction (5%) que la loi autorise. De plus, pour les personnes amenant un livre personnel à dédicacer par un auteur, il leur en coûte 2 euros de plus par livre apporté. Ce qui ramène le prix d'entrée à 14 euros. Hum, il n'y a pas de petit profit d'accord, mais là je trouve que c'est un manque d'élégance des organisateurs, des éditeurs ? des auteurs ? D'un autre côté il faut savoir qu'obtenir un stand, même tout petit, coûte une véritable fortune : frais de dossier, installation du stand (possible clés en mains), location plus de 1000 euros par jour environ,, et ça il y a déjà quelques années, sans compter les autres frais en amont : publicité, flyers, déplacement des livres, employés, etc... Un petit éditeur ou diffuseur peut il se permettre une telle folie ? Pour ma part, j'y ai renoncé eu égard au peu de profits engrangés et n'ayant pas les reins suffisamment solides. Mais en tout état de cause, je trouve malvenu de répercuter une partie desdites dépenses sur le visiteur.

Je me mets à la place du visiteur lambda qui vient de payer son entrée 12 euros, d'acquérir le livre convoité (moyenne 20 euros), qui pour couronner le tout, doit jouer des coudes pour apercevoir son auteur favori, faire la queue debout en pleine chaleur, et/ou se doit de régler 2 euros s'il a amené son livre, afin que ce grand seigneur qu'est l'auteur condescende à apposer son paraphe avec un petit mot tout à fait banal et convenu... Mesquin, sordide et lamentable ! D'autant que les auteurs, peut être pas tous, mais bon nombre, s'ils ne sont pas rémunérés lors de ces séances d'autograhes sont défrayés de leur repas et de leur hébergement.

Et l'industrie du livre se plaint ? Rien n'est fait pour facilité l'accès à la lecture. Il y a quelques temps, la polémique faisait rage pour un retour de ce salon au Grand Palais, avec moins de superficie : 12 000 m2, mais un public plus élitiste, soit-disant (surtout plus snob et qui s'écoute parler). A contrario, il est vrai qu'à la Porte de Versailles, nous sommes dans un hangar de 40 000 m2, avec une population de tous horizons se rassemblant autour des livres, tous types de livres. D'autre part, on ne peut même plus, parler de concurrence avec les ebook, car les livres vendus par cet intermédiaire sont souvent aussi onéreux que les livres imprimés, avec impossibilité de les prêter (licences) et de plus, soumis au bon vouloir de l'éditeur qui du jour au lendemain peut le supprimer de son catalogue. Donc vous aurez payé un livre qui ne sera plus accessible avec votre liseuse.

Je suis retourné au salon avec Subra, et l'avantage de nous y être rendus vendredi après-midi, c'est qu'il y avait peu de monde. Nous avons pu flâner à nbotre gré le long des allées. Nos pas nous ont menés vers nos éditeurs préférés : Babel, Acte-Sud, toutjours très bien placé à l'entrée du salon avec un étalage et un choix de titres et d'auteurs à faire pâlier d'envie les plus grandes maisons. Il faut dire que nous n'avons jamais été déçu à la lecture d'un de leur livre. Le comité de sélection est vraiment très bon. La littérature israélienne, toujours très discrète, était également représentée comme l'année précédente. Nous y avons du reste fait quelques folies. Idem au stand de la Russie. L'intérêt étant que les ouvrages présentés qu'ils soient littéraires ou politiques sont édités en français mais surtout en russe, et inversement ! A signaler également la Librairie des Femmes, sise Paris 6ème qui regroupe les oeuvres et récits écrits par des auteurs et écrivaines, histoire de mettre plus avant leurs récits et leur talent pour contrebalancer le sexisme existant, même dans l'édition.

A

Dans les allées principales, et en gros, pour ne pas les manquer sont regroupés les plus prestigieuses ou du moins les plus célèbres maisons. Pour n'en citer que quelques une : Gallimard, Laffont, Grasset, Albin Michel, le Seuil, les Editions Zulma, Le Point, Lattès, J'ai Lu, etc...Pour notre part, des éditeurs plus modestes que nous apprécions ont retenu toute notre attention :  Acte Sud, Babel, Payot Rivages, l'Olivier, P.O.L., Bouquins, les Editions de Minuit. Grand Absent de ce salon H&O, etc..

Cette année l'honneur était donné à la Corée du Sud, le Continent Africain avec Brazzaville et Pointe Noire et Constantine en Algérie. L'invitée principale étant la Corée du Sud, ce qui était une bonne idée, car si les oeuvres chinoises et japonaises ainsi que leurs auteurs sont assez connues du public, celles de la Corée du Sud passent plus inaperçues souvent intégrées dans la rubrique "Japon" des librairies.

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Les choses avaient été bien faites, un petit fascicule avec le nom des auteurs invités et leurs oeuvres, ainsi qu'un autre contenant leur biographie avec leur photo étaient mis à disposition des visiteurs pour faciliter une approche intéressante. Un podium de discussion était ouvert aux diverses questions des uns et des autres avec une traductrice bien évidemment, les auteurs ne parlant pas le français.

C

F

Idem pour l'Afrique francophone, dont j'avoue ne pas connaître ni les oeuvres ni les auteurs et qui honte à moi ne m'intéresse pas ! Le monde arabe était bien représenté, mais trop peu de livres accessibles en français et peu variés...! Egalement de nombreux forums de discussion dont les animateurs et interviewés peinaient à remplir les sièges présents, ce qui n'était sans doute pas de leur fait vu l'heure et le brouhaha alentours.

Comme tous les ans, nous avons été impressionnés par les proportions que prennent les romans de genre "fantasy" et les bandes dessinées. Nous nous sommes un peu attardés sur ces livres et reconnaissons que certains n'ont plus rien à voir avec la BD que nous connaissions. Là, le trait et les couleurs sont superbes et relèvent d'un véritable graphisme. Il existe tous types d'histoires. La moyenne d'âge des visiteurs : 17 - 30 ans.

A l'heure où nous traînions nos guêtres, la plupart des exposants cassaient la croûte et les auteurs et écrivains (sauf aux BD) n'étaient pas arrivés. A la place qui leur était destinée, s'offrait à notre vue : les chevalets portant leurs noms et la mention "Ne pas s'asseoir". Ces messieurs et dames sont arrivés (ées) vers 16h30 pour les moins connus. Le problème dans ce genre de salon est que les visiteurs viennent en majorité pour voir des célébrités, et ce sont de ces personnes que les visiteurs veulent obtenir un autographe ou avec elles, qu'ils souhaitent faire un selfie. Aussi j'essaye de me mettre à la place du jeune auteur, avec sa pile de livres qui se retrouve installé en face d'un Musso, ou d'une Amélie Nothomb entouré (e) de fans, d'appareils photos et de journalistes, il y a de quoi déprimer. Pour notre part, nous aimons les livres pour leur contenu, et nous apprécions certains auteurs, mais pas au point de jouer les groupies.

Donc, comme nous étions épuisés, et par la chaleur et d'avoir piétiné (+ 3h), nous sommes rentrés chez nous. Nous nous étions fixés un budget livres, mais hum, nous l'avons quelque peu dépassé, ce qui est normal et habituel chez nous ! 

22 mars 2016

Za vashe zdorovie - Lechaïm - Git Pourim

The Hasidic Bestjewishvideos.com Purim Dance

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9 mars 2016

Chamanes et divinités de l'Equateur précolombien

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Cette exposition a lieu actuellement au musée du Quai Branly jusqu'au 15 mais 2016.

"Chamanes et divinités de l'Equateur précolombien illustre la permanence immémoriale du sacré : pendant le millénaire ici documenté (de 1000 avant J.-C à 500 parès J.-C) chaque continent terrestre, de l'Afrique à l'Asie, développa dans son autarcie religieuse une mythologie des êtres supérieurs ou magiques. Universalité de la croyance, diversité de ses formes.

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La focale se fixe sur une région côtière au climat tropical pluvieux, peuplée de cultivateurs de maïs et de manioc - l'actuel Equateur. Dans la cosmogonie de ses peuples, le chamane se tenait au coeur d'une vision tripartite de l'univers : la voûte céleste d'où tombent les pluies bienfaisantes ; l'inframonde des esprits et des défunts et, au milieu la Terre-Mère., dite aussi Pachamama, où évoluent dans leur contingence périssable les animaux et les humains.

Le chamane pratique une connectique de l'incantation, une intercession érémonielle. C'est un pontife-passeur choisi dès l'enfance, dont les pouvoirs magiques régulent les cycles et les accidents de la vie communautaire. Une sorte d'ombudsman métaphysique agissant sous psychotropes. Il lui incombe, par les offrandes et la mantique, de protéger les siens des maléfices. Et d'attirer sur eux, par des rites propitiatoires, la bienveillance du règne vivant cristallisée en divers symboles : l'air-aigle, le feu-jaguar, l'eau-serpent. 

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Dans cette vision symbiotique, l'ascendant du chamane agit comme une régulateur balsamique, une garantie surnaturelle de la pérennité des sociétés humaines. Magie blanche, si l'on veut, mais ramifiée en un très riche apparat de coutumes et d'objets, dont témoignent les 265 pièces de cette exposition présentée en partenariat avec le ministère de la Culture et du Patrimoine de l'Equateur. Ces rites qui parurent impies aux conquistadores et oniriques à André Breton se recommandaient d'une pléthore de symboles. Les offrandes des chamanes avaient pour site les maisons-temples, sanctuaires édifiés au faite de monticules artificiels, lieux l'oraison vers les ancêtres et les cieux.

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Parés d'ornement sacramentels : clous faciaux, plaques pectorales, bracelets, rivières de perles, coquillages grelottants, Conques marines pour la pluie, fibules d'or pour le soleil. 

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Sur la table rituelle, le chamane disposait sont kit fétiche. Statuettes hybridant des fragments déifiés, sortes de cadavres exquis en terre cuite mélangeant plumes, écailles et canines. Pierres taillées, effigies sxuées, feuille de coca, miroirs d'obsidienne entouraient la "chicha" coupe à libations où purgatifs et allocinogènes activaient bientôt le biosystème du chamane, aussi chargé en substances psychédéliques qu'un musicien du Grateful Dead en période de concert zénithal.

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Sous états altérés, enivré par une musique rituelle, le chamane procédait aux guérisons, passes initiatiques et aussi aux sacrifices sanglant - animaux, prisonniers ennemis - nécessaires à la catharsis de la tribu. En entrant dans cette exposition, vous êtes conviés à la cérémonie".

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Texte de présentation de Marc Lambron de l'Académie française

Mon avis : Volodia

Que dire après une si belle présentation. Sinon que les pièces exposées sont magnifiques. Très bien conservées. Mises en scène par catégories et dans un ordre permettant de comprendre et suivre la progression d'une cérémonie.

20 février 2016

PERSONNA - Etrangement humain - Musée du Quai Branly à Paris

 

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Exposition se tenant du 26/01 au 13/11/2016 au Musée du Quai Branly 

« La culture occidentale est la seule à avoir dressé un tel rempart entre l’homme et la matière inanimée ». 

Dans de nombreuses cultures, les objets ont souvent un statut plus proche de celui d’une personne. » Or ces « objets vivants », les collections du musée du quai Branly en regorgent. A travers 230 œuvres, statuettes, automates, momies, marionnettes, robots low-tech ou high-tech et autres créatures étrangement humaines, l’exposition explore les relations que les peuples tissent depuis toujours avec les objets qui les entourent. Afin d’éclairer d’un jour nouveau nos rapports avec les créatures artificielles qui envahiront bientôt notre quotidien. 

Des objets plus « habités » qu’on ne le croit 

L’anthromorphisme, c’est-à-dire l’attribution de traits propres à l’être humain à des choses ou des êtres qui ne le sont pas, est une tendance profondément ancrée dans la nature humaine. Il s’exerce sur des objets, des animaux, des entités de la nature (minéraux, végétaux), des amas d’étoiles ou même des êtres surnaturels. Qui n’a jamais suspecté ne serait-ce qu’un instant, le grincement d’une porte ou l’ombre qui glisse sur le mur d’être l’œuvre d’un « esprit » ? 

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Selon les cultures, ces entités qui échappent à notre regard portent le nom de poltergeist, d’âmes ou de divinités. Mais partout elles ont suscité le même besoin : celui de créer des objets au travers desquels ces « non humains » puissent se manifester.  

En matière de chasse aux esprits, le monde occidental n’est pas en reste. Le XIXème siècle a vue fleurir en Europe toute une panoplies d’objets divinatoires  : du détecteur d’aura à la main divinatoire, de la planche spirite montée sur roulettes au phonographes, cette « machine pour parler au morts » sur lequel Thomas Edison, pionnier de l’électricité travailla durant les dix dernières années de sa vie. 

Reste à savoir quel genre de rapport l’homme peut entretenir avec ces créatures « habitées », fascination, affinité, répulsion ? Selon le roboticien japonais Masahiro Mori, plus une créature artificielle revêt forme humaine, plus elle a de chances de susciter de l’intérêt, de l’empathie. Mais, au-delà d’un certain degré de ressemblance, il crée l’effet inverse : malaise et rejet. Autrement dit, en s’évertuant à fabriquer des créatures de plus en plus réalistes, les roboticiens alimentent notre robophobie.  

Mon avis : Volodia 

Exposition intéressante et surprenante, dans la zone baptisée « vallée de l’étrange » nous se situe toutes les créatures un peu trop humaines, représentées par des créatures anthropomorphes des quatre coins du monde.  

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Un long couloir est peuplé de créatures improbables : sirène des Fidji, momie amérindienne, automate, marionnettes Bunraku, buste en cire, poupée de compagnie japonaise, etc… Un laboratoire d’anthropologie grandeur nature pour comprendre ce qui nous lie ou au contraire nous révulse chez des créatures non humaines.  

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En fin d’exposition, nous visitons une maison témoin, sorte de terrain d’expérimentation où le visiteur teste ses propres réactions face aux créatures artificielles qui pourraient un jour envahir notre quotidien : robots domestiques dans la cuisine, interfaces de communications à visage humain dans le salon, animaux de compagnie artificiels et robots érotiques dans la chambre. Certaines existent déjà, d’autres arriveront bientôt, mais toutes proposent  une nouvelle façon d’interagir avec des êtres non humains : communiquer, s’attacher, augmenter ses capacités… 

Une interrogation subsiste : Un robot doit-il nous ressembler pour nous plaire ? Peut-on vraiment s’y attacher ? Et surtout, à l’heure où les robots s’apprêtent à entrer dans nos maisons, quelles créatures sommes-nous vraiment prêts à accueillir chez nous ?  

16 février 2016

Ce matin là ! oui justement celui-là !

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Ou les mésaventures de S... Chose habituelle et tout à fait quelconque, mon chéri a voulu stopper le réveil qui de façon stridente se rappelait à nous dès 5 h 30 ce matin. Mal réveillé, mon petit S. a étendu le bras et ce faisant, non seulement n'a pas réussi à  stopper la sonnerie, mais a fait tomber une partie de la pile de livres se trouvant en dessous. Voulant ramasser ce qu'il avait fait tomber, il s'est assis sur notre lit mais par un faux mouvement a réussi le pari de faire s'écrouler non seulement le restant de la pile mais à se cogner la tête en se relevant. Ce qui a eu pour effet de le réveiller complètement, ce qui de toute façon n'aurait su tarder, l'estomac de sa minette et sa vessie (de mon chéri) étant réglés comme du papier à musique.

Les yeux gonflés de sommeil et l'esprit encore embrumé par notre intense et courte nuit, voilà mon S... qui se lève. Ne pouvant attraper sa robe de chambre, une partie se trouvant sous le postérieur de sa minette et Môssieur ne voulant pas la déranger, tant mieux pour moi et surtout pour mes yeux, le voilà debout en caleçon (ben, oui il ne supporte pas des pyjamas à jambes longues) affichant une magnifique érection dont j'ai profité jusqu'à ce qu'il s'en aperçoive et finisse par déloger la minette de sa robe de chambre. Pudeur oblige et pourtant, quoi de normal et de plus beau à regarder. J'ai préparé le café pour nous deux et ai  mis de la nourriture dans l'assiette de Shivanna..

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Une fois leurs impératifs de premières nécessités satistaits, la première qui est repartie dans la chambre, pour digérer, avec un air de princesse à qui tout est dû, fût bien évidemment Shivanna. Pour un peu, il m'aurait fallu batailler pour que mon petit  S...récupère sa place, restée chaude, dans le lit que sa minette avait squatté sans vergogne et qui ne semblait pas disposer à se pousser un peu plus loin, Chipie !

J'ai invité mon amour à se recoucher, il était trop tôt pour lui, non sans avoir d'autorité poussé sa minette et avoir caressé mon chéri sur ce qui n'avait pas disparu, malgré le pipi du matin, et qui ne demandait qu'à être ranimé pour notre plaisir.

A présent, mes deux chéris repus de nourriture et d'amour se sont rendormis du sommeil du juste, Shivanna sur l'oreiller à côté du sien et mon chéri, les fesses à l'air ce qui est un évênement dont j'aurais bien aimé profiter à loisir, mais bon, le travail c'est le travail. 

1 janvier 2016

Sepik - Arts de Papouasie et de Nouvelle-Guinée

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Cette exposition se tient du 27/10/2015 au 31/01/2016 au Musée du Quai Branly à Paris

L'exposition présente un ensemble de 230 objets liés à la vallée du Sepik.Ce fleuve océanien mythique est le plus long cours d'eau de Papouasie - Nouvelle-Guinée. Il se situe au nord de l'île et s'étend sur 1 126 km avant de se jeter dans l'Océan Pacifique. Immense marais, sa vallée abrite depuis le premier millénaire avant notre ère des populations qui vivent sur les berges ou dans des zones proches du fleuve et de ses affluents.

Cette exposition présente les résultats de 35 années de recherche menées par Philippe Peltiern Markus Schindlbeck et Christian Kaufmann.

On parcourt l'exposition Sepik comme on entrerait dans un village Papou : à bord d'une pirogue comme celle qui est présentée en début de visite. On navigue sur ce fleuve mythique puis on arrive sur ses berges, où l'on devine les maisons familiales, ces espaces dédiés aux activités quotidiennes, orchestrées essentiellement par les femmes. En continuant notre route vers le centre du village se dressent de grandes bâtisses aux façades élaborées : les maisons des hommes. érigées sur des allées accessibles aux seuls initiés, ce sont de véritables centres politiques et cérémoniels, foyer de l'initiation des jeunes garçons.

Cette traversée permet d'appréhender toute la complexité des sociétés qui bordent le fleuve Sépik installées là depuis des millénaires, et d'en dévoiler progressivement l'un de ses piliers : la figure de l'ancêtre fondateurs. Sculptures, crochets, poteries, tambours ou crânes surmodelés : objets sacrés ou du quotidien, tous évoques par leur forme, leurs métériaux ou leur usage la présence des figures ancestrales et toute la puissance de l'art traditionnel de la région.

Mon avis : Volodia

Bien que cette exposition ait été très bien mise en scène par le Musée du Quai Branly, je n'ai pas su l'apprécier. En effet, j'ai toujours trouvé l'art africain, oups désolé, il s'agit là d'art océanien, fort laid, car très grossier dans sa lourdeur, son style et que je fais à tort très certainement, la comparaison avec d'autres civilisations (asiatique, Moyen-Orientale, Orientale) de la même époque qui ont produit des oeuvres d'une grande finesse, d'une grande délicatesse, avec des outils également très primitifs.

Mais, bon il y a toujours des choses à voir et à retenir sur une civilisation et ses arts.

 

30 décembre 2015

Esthétiques de l'Amour - Sibérie Extrême-Orientale

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Exposition se tenant au Musée du Quai Branly du 03/11/2015 au 17/01/2016.

Aux confins de la Sibérie, le fleuve Amour marque la frontière naturelle entre la Chine et la Russie. Berceau de populations de pêcheurs, il est au cœur d’un art ancien délicat et méconnu, empreint de spiritualité, qui joue les traits d’union entre le monde des hommes, la nature sauvage et le monde des esprits.

L’amour Est un gigantesque fleuve qui relie et sépare l’Orient et l’Occident sur près de 4 400 km. Il a été la source de vie et de prospérité de nombreux peuples de chasseurs-pêcheurs de Sibérie. Tous ont fondé leur mode de vie sur ses eaux et rives, y puisant les ressources végétales et animales ainsi que les matériaux de choix de leurs arts décoratifs.

Vêtements en peaux de saumons, accessoires rituels en os et en écorce de bouleau, objets du quotidien ornées de spirales et de volutes enchevêtrées. Les œuvres présentées dans cette exposition témoignent de la culture matérielle unique de ces peuples sibériens. Un art méconnu qui associe l’élégance et la fragilité, la finesse des matériaux et la complexité de la technique traditionnelle .

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Nous pouvons admirer des superbes robes essentiellement de fêtes réalisées en peau de poisson rapportées dans les expositons occidentales du XIXème siècle qui témoigne d’un art et d’une habilité exceptionnels de la couture.

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Dans cette Sibérie asiatique, le poisson est le pain quotidien des populations. Les techniques de pêche sont très pointues selon les espèces. Des filets dont certains étaient tressés à partir de tiges de végétaux comme l’ortie ou le chanvre sont utilisés pour le saumon, la carpe ou le brochet.

Après leur capture, les poissons sont mis à sécher. Rien n’est perdu dans l’animal. De la tête et des entrailles on extrait la graisse destinée aux préparations culinaires. L’épine dorsale est utilisée pour nourrir les chiens. Mêmes les petites arêtes et les vertèbres trouvent un usage : ils serviront à fabriquer des jouets pour les enfants. La peau des poissons est très prisée également. Mise à sécher puis soumise à une série de traitements successifs destinés à ôter son odeur, mais aussi à lui donner souplesse et finesse. Elle va permettre de confectionner des vêtements, des sacs, des bottes.

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La végétation est elle aussi mise à contribution et l’écorce de bouleau aux propriétés antiseptiques est le matériau de choix pour la fabrication de boîtes et de corbeilles destinées au ramassage des baies, de l’eau, des fruits, mais également destinées à contenir les biens les plus précieux de la famille. La sculpture du bois est réservée à la fabrication d’une vaiselle rituelle.

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La chasse est également importante, elle permet en plus de l’alimentation de fournir des peaux. Les fourures des petits animaux, lapins, loutres servent à la fabrication de protège-oreilles, de mouffles pour l’hiver.

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Mon avis : Volodia

Au départ, ce qui m’a attiré dans cette exposition c’est surtout le fait de parler de l’Amour, ce fleuve important de Russie et souvent méconnu à l‘Ouest qui pour moi, originaire de Russie évoque d’autres choses, d’autres évènements bien moins poétiques, mais tous aussi intéressants tels :

. Les Cherkesses et leur guerre d’indépendance envers le tzar qui pour se les concilier et mettre fin  à des émeutes sanglantes, leur donnera des terres, les laissera pratiquer leur religion    (musulmane).

. La création de colonies pénitentiaires de Bamlag, Siblag, Kopeisk, kolyma, l’Île de Sakhaline.

. Le Birobidjan Oblast et territorire juif indépendant créé par Staline en 1937.

Aussi, ais-je été bien surpris de savoir qu’une autre vie, de misère et de souffrance existait le long de ce fleuve et dans cette région de Sibérie.

Les œuvres exposées sont admirables tant par leur originalité de conception que par leur utilisation. Des vêtements en peau de saumon pour tous les jours, imperméables et solides, un travail de décoration desdits vêtements sublimes, colorés, en formes et d’une grande finesse. C’est-ce qui m’a le plus impressionné, idem les bottes, ainsi que les instruments servant à les coudre.

Les ustensiles de vaisselle et les boites en bouleau sont ravissantes, mais j’ai déjà vu des pièces exécutées avec ce matériau toutes aussi intéressantes. J’y ai donc été moins sensible.

Cest une très belle exposition, que je me permets de vous recommander. Car il est peu courant qu'on parle en détail de cette partie de la Russie, sauf en terme de froid et pour les plus avertis de goulags. La rareté des pièces présentées, leur originalité et leur conservation sont exceptionnelles.

 

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