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zdraztvitié
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12 juillet 2009

Il est parti

Ca y est, il est parti. Je l'ai accompagné à l'Eurostar ce matin et j'en reviens vidé de toute substance. N'aimant pas nous donner en spectacle, il ne nous a même pas été permis de nous embrasser, toute la troupe arrivant au fur et à mesure que les minutes s'égrenaient. Je suis resté sur le quai jusqu'à ce que le train s'ébranle puis j'ai repris la route jusqu'à la maison. Babouchka s'occupe du magasin ce matin et heureusement, car je ne me sens pas la force d'affronter qui et quoi que ce soit.

 

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11 juillet 2009

Départ

Je le redoutais, mais c'est dans l'ordre des choses. Mon amour va suffisamment mieux physiquement pour reprendre ses stages et ses tournées de danse. Je lui ai préparé ses sacs de voyage, le coeur lourd. Bien que je me réjouisse pour lui, je ne peux me défaire d'un sentiment d'angoisse et d'abandon.

Nous avons fait l'amour intensément comme à chaque fois que nous devons nous séparer pour un long moment, presque avec violence. Nous étions insatiables. Un baiser entrainant une caresse, qui en entrainait une autre. Nous nous sommes donnés l'un à l'autre. Mon amour qui lui a toujours été réservé dans ses désirs et ses émotions, c'est cette fois-ci, abandonné à mes étreintres. Allongé à ma droite sur notre lit après l'amour, je l'ai regardé. Pudique, comme toujours et croyant voiler une partie de sa nudité, il avait la jambe gauche relevée, le genou gauche touchant le droit, la branche devenue souple était invisible.

Je ne voulais pas que notre nuit se termine ainsi. Je l'ai à nouveau embrassé, pendant que la main qui caressait sa poitrine descendait et écartait doucement sa cuisse. La branche de mon amour fut de nouveau visible et le bourgeon apparu renouvelant chez moi le désir. Nos sens apaisés, mon angoisse calmée. Nous nous sommes endormis dans les bras l'un de l'autre.

Aujourd'hui, comme je voulais passer le temps qui me restait avec lui, il m'a rejoint à la librairie ou il est resté avec moi tout l'après-midi. Il s'est installé dans le fauteuil que je lui avais destiné quelques mois auparavant et, a attendu patiemment l'heure du thé tout en me regardant m'affairer auprès de mes clients.

Ce soir c'est notre dernière soirée avant 15 jours. Avant la solitude... 

 

8 juillet 2009

Les Tuileries

Que de souvenirs de ce jardin qui a si peu changé. Un de mes premiers lieux de drague, d'avant S... cela va sans dire. La première fois que j'y suis passé, je devais avoir 12 ou 13 ans, je faisais partie d'un mouvement de jeunesse, que je ne nommerais pas bien entendu, et nous devions aller visiter une exposition au Musée du Jeu de Paume.

Nous étions passés par le haut du jardin. La fameuse galerie "piétonne" surplombant le jardin et nous avions été étonnés de ne voir que des hommes (et pour cause) se baladant nonchalamment. Sur le moment, je me rappelle avoir été intrigué, mais comme nous étions plusieurs et que notre conversation était des plus intéressante, je n'y ai pas prêté plus d'attention que ça. Sauf et ça je m'en souviens que nous ne sommes pas passés inaperçus. Il faut dire que dans nos uniformes, nous avions fier allure (à quoi bon être modeste). Par ailleurs, des gamins ne doivent pas souvent s'aventurer là-haut...

Quelques années plus tard, le hasard, hé oui ça existe, a fait que je me suis retrouvé à nouveau sur cette galerie, mais à 18 ans, même si on ne sait pas, on comprend à moins d'être totalement obtus ou d'avoir de la m...e dans les yeux. J'y suis retourné plusieurs fois poussé par la curiosité, pour être sûr de ce que j'étais ? pour draguer ? je ne sais plus au juste ce qui me motivait à l'époque. Mais si je n'étais pas farouche, je n'étais pas du genre à "consommer" sur place ou à me laisser embarquer pour une aventure d'un soir. J'avais déjà des principes.

Il y avait beaucoup de jeunes de mon âge et d'autres plus jeunes encore. Beaucoup d'hommes d'âge mur et même carrément de vieux beaux. Je regardais le ballet qui se jouait autour de moi comme s'il s'agissait d'un film dont j'aurais été le spectateur. Plusieurs sont venus près de moi, sans rien dire ou demander. Ils se sont juste accoudés un peu plus loin, attendant sans doute un signe de ma part, mais découragés par mon immobilité, ils s'en allèrent les uns après les autres. Je venais de découvrir un des lieux gays de Paris.

 

 

4 juillet 2009

En sommes nous dignes ? du respect

Pour les personnes "dites normales", tant soit est que toute  normalité n'est que relative, qu'elle image donnons-nous, nous qui lors de la gay pride, nous affublons pour certains de tenues plus ridicules les unes que les autres, tortillons du croupion, parlant d'une voix de fausset et haut perchée, défilons le cul à l'air et nous exhibons sans vergogne au bras de nos compagnons ou compagnes. Sans compter ceux et celles que j'appelle les : "tapettes", les "gouinasses" qui par provocation s'embrassent à pleine bouche devant les clics voyeurs des appareils photos, sans respect pour eux-mêmes et leur compagne ou compagnon ?

Comment être pris au sérieux par des personnes pour qui l'homosexualité reste une tare et la transsexualité une aberration pour ne pas dire une aliénation ? en nous conduisant de façon à choquer plutôt qu'à expliquer voire revendiquer ?

J'ai été particulièrement effaré que sur des forums de discussion et d'entraide, certaines MtF s'insultent d'une façon si agressive, si ordurière en s'attaquant à ce que la malheureuse victime de leur vindicte à de plus intime. Mais il faut croire qu'elles aiment ça puisqu'elles reviennent jours après jours, mois après mois et pour certaines années après années prendre leur dose d'humiliations habituelles.

Il faut le reconnaitre les FtM n'en sont pas encore là. Mais d'un autre côté, ils sont totalement égocentrés, paranoïaques, se prennent au sérieux et, ne manient aucun humour. Vous assainent de soi-disant vérités qui si vous ne  les acceptez pas, vous transforme en "affreux transphobes", "sexistes",. Il ne leur vient absolument pas à l'idée de se remettre en cause devant certaines absurdités dites ou en raison de leur attitude. Il ferait s'enfuir les plus courageux qui tenteraient de les comprendre.

L'ensemble de tout ça est assez pitoyable. Ces attitudes s'expliqueraient-elles par des années de vexations, de frustrations qui font que tout ce qui ne pense pas comme eux est homophobes et transphobes ? une remise en question lucide, permettrait de faire une plus juste part des choses.

J'aimerais que l'on donne réellement la parole à des hétéros, personnes du commun, genre micro-trottoir pour avoir une idée réelle de ce qu'ils pensent de nous, comment ils nous voient.

2 juillet 2009

Les greluches (filles et/ou garçons)

Ah vaste sujet, qui n'en a pas rencontré ou côtoyé au moins une, une fois dans sa vie. La greluche la plus commune vient le plus souvent de province ou de banlieue, oui je sais ! Elle arrive avec armes et bagages persuadée qu'elle est unique, qu'on l'attend et que le monde ne peut tourner sans elle. Elle veut bien entendu exercer un métier en vu, dans le cinéma, la télévision, elle veut être comédienne, enfin être artiste et considérée comme telle à défaut d'être reconnue. Elle se montre dans tous les endroits dits branchés de la capitale, qui sont bien souvent des miroirs aux alouettes et, qu'elle a consulté sur ses magazines people, se montrant extravagante, bruyante dans l'espoir de se faire remarquer

Seulement voilà,  nous ne sommes pas à  Bécon les Bruyères ou Triffouillis les Oies et notre greluche, se retrouve à éplucher les petites annonces et à courrir les castings se retrouvant avec 250 autres greluches, à qui on dira : Mle vous n’avez pas le profil : Suivante ! En désespoir de cause, et en raison de difficultés matérielles récurrentes, car bien évidemment, les greluches friquées on bien souvent les portes déjà ouvertes par papa et maman, elle sera, au mieux, vendeuse dans un magasin de fringues ou au pire, elle acceptera l’emploi que l’on acceptera de lui confier, Sans toutefois renoncer à ses rêves de grandeur, que seul l’âge et l’expérience venant lui fera  estomper.

Cette greluche est reconnaissable entre autres à sa façon de se vêtir. N’ayant pas les moyens financiers pour s’afficher dans toute la gamme de produits de la marque souhaitée, elle mélange les styles, les genres, ce qui donne un effet, ordinaire, populaire pour ne pas dire vulgaire pour tous spectateurs autres qu’elle bien évidemment, la greluche étant persuadée d’avoir du style et de ressembler à une gravure de mode ou d’en inventer une autre que l’on va s’empresser de copier.

Sur d’elle, de son intellect et de son esprit, la greluche parle haut et fort, aux fins que tout le monde puisse profiter de ses bons mots, de ses traits d’esprits, ponctuant ses phrases de mots d’anglais, avec l’accent s’il vous plait, ce qui donne tout de suite un côté branché à la moindre de ses conversations. Oui enfin, conversation est un bien grand mot pour l’énoncé de sottises qu’elle martèle avec force conviction d’une voix perçante et énervante pour tout autre quelle et en particulier pour ses voisins de tables du restaurant ou elle se trouve.

Ses lectures se résument à quelques magazines et romans et quand par hasard elle parle d’un auteur un tant soit peu intéressant on s’aperçoit qu’elle n’en a lu que le résumé de sa vie et/ou de son œuvre et que le vernis s’écaille vite.

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1 juillet 2009

Exaspération

Là, trop c'est trop, il m'est décidément impossible de m'entendre avec ces faux mecs, acteurs complètement coincés de leur psychodrame et shootés aux hormones, quand ce n'est pas au lexomil, qui pleurnichent sans arrêt sur leur sort de ne pas être bien nés et qui déversent leurs rancoeurs et leurs frustrations sur la société, sans vouloir se remettre en cause bien évidemment.

 

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