Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
zdraztvitié
zdraztvitié
Archives
23 juillet 2009

La pintade et les Chapons

Je vais vous relater le coups de grisou de mon compagnon suite à une mésaventure qui lui est arrivée et qui l'a traduit à sa manière par un écrit. Comme toute histoire elle comme par :

Il était une fois !

Dans une basse cour, une pintade qui régnait sur un nombre considérables de chapons à qui elle prodiguait conseils, compréhension, voire réconfort et pour certains de ses chapons un amour que je qualifierai de maternel. Ces chapons, qui étaient en réalité des pintades, ne savaient comment arriver à l'état de coq et picoraient à qui mieux mieux et à tous les râteliers force grains aux hormones dans l'espoir d'atteindre l'état tant désiré. Cependant malgré leurs efforts intensifs , sur plusieurs mois, pour ne pas dire des années et malgré leurs plaintes réitérées aux fermiers, elles ne réussissaient qu'à atteindre l'état de chapons ce qui les  désespéraient et les plongeaient dans de profondes angoisses et frustrations.

Cette pintade les soutenait envers et contre tout et tous car elle vivait elle-même, malgré le fait d'avoir élevé un poussin, avec un autre chapon au lieu d'un coq. Pour permettre à ce chapon de jouer le rôle de coq notre pintade l'avait pourvu de tout un attirail  indispensable. Notre chapon déjà persuadé intérieurement d'être un coq se senti reconnu et conforté dans ce rôle et pris toutes les apparences nécessaires à tromper son monde. Hélas, malgré tous ses efforts, son physique restait celui d'un chapon et seule sa pintade lui renvoyait une image positive de ce qu'il aurait aimé être et que, malheureusement, il n'était pas...

Il faut préciser et c'est important que quelques mois auparavant le début de cette histoire, un jeune poulet s'introduisit dans un des poulaillers constituant cette basse cour, espérant y rencontrer des chapons, des pintades, quelques poulets quand même et éventuellement un ou deux coqs à qui il voulait demander certaines précisions quant à leur état et situation. L'accueil du poulailler fut assez mitigé, mais à force de ténacité, le poulet sembla être ccepté par toute cette volaille. Re-hélas, ce n'était qu'apparence, car il lui suffit d'un maladresse pour se faire huer et bouter hors du  poulailler.

Pauvre poulet qui n'avait eu qu'une réponse partielle à ses  interrogations. Entre-temps, il fut convié à  rejoindre un nouveau poulailler qui venait de se créer. Notre poulet hésita, tergiversa puis se décida à accepter malgré une certaine méfiance. L'accueil fut plus chaleureux, ll faut dire que ce poulailler était légèrement différent car bien que peuplé d'un certains nombre de chapons, s'y trouvait également, des pintades,  une ou deux dindes, des poules et quelques coqs. Rassuré par leur présence notre poulet décida de s'y installer et s'y trouva bien. Il obtint ce qu'il était venu chercher et y fit des connaissances dont avec qui il pensait pouvoir se lier, malgré la différence de races, "d'état" et, de provenance.


Il fût même proposé , avec insistance, à notre poulet d'amener un sien ami, ce qu'il fit sans méfiance aucune puisque semblait-il  gentiment proposé. Tout se passa à peu près correctement jusqu'au moment ou le nouveau poulailler ferma et se  reconstitua sous une  autre forme avec l'apport de nouvelles  et toujours plus nombreuses pintades voulant elles-aussi devenir poulets mais, se transformant inexorablement  et désespérément en chapons
. Que faire contre une telle malédiction, à quoi avait servi de se faire raboter le poitrail, de porter des plumes plus larges pour cacher leur popotin de pintades, de dresser leur fausse crête et monter sur leurs ergots. Peine perdue rien n'y faisait, car si de loin le change pouvait être donné, de près le mieux que ces pauvres  volatiles pouvaient espérer c'était de ressembler à des chapons !

Le poulet fit semblant d'y croire et essaya même de glousser et de crier d'égal à égal avec cette volaille.
Pendant quelques temps il lui sembla que rien n'avait changé mais, petit à petit, les quelques  pintades discrètes qui s'y trouvaient se turent. Il restait bien une ou deux dindes mais d'un intérêt si fade, que les chapons, voulant sans doute prouver qu'ils pouvaient exister en tant que poulets ou coqs prirent le dessus  criant et piaillant à qui mieux mieux et à qui voulaient l'entendre leur éternel regret de ne point être bien né, insultant au passage avec l'assentissement des deux dindes, ceux qui l'étaient. Notre poulet étant le seul de son espèce ne savait  comment contrer une telle bêtise, sans se voir accuser de binarité et de sectarisme.

La méchanceté naturelle de ces volatiles engendrée par des années de vexations et de frustrations se déchaina contre notre poulet  lorsque celui-ci, malgré les avances insistantes  et répétées d'une des dindes accompagnée de la pintade et d'un malheureux chapon, refusa de les introduire dans la basse-cour privée qu'il fréquentait et qui elle n'était peuplée que de poulets, voire de quelques coqs. Notre poulet abasourdi par les cris, piaillements, gloussements, glougloutements et battements d'ailes de toutes sortes ne sut comment faire face et décida purement et simplement, plutôt que de s'abaisser à  crier avec et contre  ces volailles déchainées, de les laisser entre elles et de regagner un poulailler digne de lui, ou son genre ne serait ni dénigré ni insulté par dépit.

Cette décision, loin de calmer la basse-cour et ce poulailler ne fit qu'empirer les choses, car ces malheureuses volailles  et pauvres volatiles avaient trouvé un exutoire à leur rancoeurs, la soi disant-injustice de la Société, leur haine pour tout ce qui était dans la normalité et que malgré leurs efforts conjugués elles  n'atteindraient jamais. Ceci se traduisit par un harcèlement  incessant de la pintade, qui éructait sa rage et ses frustrations, auprès du poulet et du sien ami, au point que ceux-ci portèrent leur plainte auprès du propriétaire de la ferme. Il leur fût conseillé  de ne pas répondre à leurs provocations, de changer les n° de leur poulailler et de les bloquer sur les fils de leur basse cour. Ces volatiles étant tellement egocentrés et si mal dans leur peau, il appartenait de les laisser au vétérinaire, qui seul pouvait les comprendre et éventuellement les soigner.

Moralité, notre poulet qui avait peu de goût pour les chapons,  encore moins pour les pintades et pas du tout pour les dindes décida qu'on ne l'y prendrait plus à se fourvoyer dans des poulaillers qui ne lui étaient pas destinés et, c'est avec un plaisir non dissimulé qu'il retrouva  sa petite communauté peuplée de poulets qu'il n'aurait jamais du quitter
.

FIN

Je dois avouer qu'à la lecture de son texte j'en suis resté pantois. J'oscillais entre déception et chagrin puis je l'ai relu, puis encore relu en décortiquant chaque phrase, en essayant de me le représenter l'écrivant, dans notre intimité et j'en ai conclu que pour écrire cette fable, il avait du être profondément blessé. Connaissant les protagonistes et les dessous de l'affaire, si je ne peux approuver son texte, car il porte atteinte à la souffrance de la race maudite, je ne peux nier qu'il est empreint d'une certaine vérité dans ce qui est dit et j'ai décidé de le prendre comme il l'avait écrit  : à la dérision, ni plus ni moins, qui est une autre façon pour lui d'extérioser sa souffrance et son humiliation.

Pour essayer de lui faire comprendre le mal qu'il a pu faire sans le vouloir et, je suis sûr sans vraiment s'en rendre compte car il n'est pas méchant, je lui ai mis dans ses bagages un superbe livre, que j'espère il aura le temps de lire : "Mauvais Genre" de Axer Léotard.

Ceci bien évidemment, sans minimiser la déception et la honte qu'il a du ressentir en s'aperçevant qu'il s'était dévoilé auprès de personnes qu'ils croyaient amies et de toute confiance et qui ont osé divulguer à d'autres ce qu'il leur avait confié. N'avait-il pas été, de façon tout à fait désintéressé, jusqu'à offrir des présents de valeur à des personnes dans le besoin et que les voix de ces mêmes personnes ne se sont pas élevées lorsqu'il a été insulté, sa religion et ses sentiments bafoués ? Combien est vrai le dicton qui dit   Qui sème le vent récole la tempête !


 

 

Publicité
4 juillet 2009

En sommes nous dignes ? du respect

Pour les personnes "dites normales", tant soit est que toute  normalité n'est que relative, qu'elle image donnons-nous, nous qui lors de la gay pride, nous affublons pour certains de tenues plus ridicules les unes que les autres, tortillons du croupion, parlant d'une voix de fausset et haut perchée, défilons le cul à l'air et nous exhibons sans vergogne au bras de nos compagnons ou compagnes. Sans compter ceux et celles que j'appelle les : "tapettes", les "gouinasses" qui par provocation s'embrassent à pleine bouche devant les clics voyeurs des appareils photos, sans respect pour eux-mêmes et leur compagne ou compagnon ?

Comment être pris au sérieux par des personnes pour qui l'homosexualité reste une tare et la transsexualité une aberration pour ne pas dire une aliénation ? en nous conduisant de façon à choquer plutôt qu'à expliquer voire revendiquer ?

J'ai été particulièrement effaré que sur des forums de discussion et d'entraide, certaines MtF s'insultent d'une façon si agressive, si ordurière en s'attaquant à ce que la malheureuse victime de leur vindicte à de plus intime. Mais il faut croire qu'elles aiment ça puisqu'elles reviennent jours après jours, mois après mois et pour certaines années après années prendre leur dose d'humiliations habituelles.

Il faut le reconnaitre les FtM n'en sont pas encore là. Mais d'un autre côté, ils sont totalement égocentrés, paranoïaques, se prennent au sérieux et, ne manient aucun humour. Vous assainent de soi-disant vérités qui si vous ne  les acceptez pas, vous transforme en "affreux transphobes", "sexistes",. Il ne leur vient absolument pas à l'idée de se remettre en cause devant certaines absurdités dites ou en raison de leur attitude. Il ferait s'enfuir les plus courageux qui tenteraient de les comprendre.

L'ensemble de tout ça est assez pitoyable. Ces attitudes s'expliqueraient-elles par des années de vexations, de frustrations qui font que tout ce qui ne pense pas comme eux est homophobes et transphobes ? une remise en question lucide, permettrait de faire une plus juste part des choses.

J'aimerais que l'on donne réellement la parole à des hétéros, personnes du commun, genre micro-trottoir pour avoir une idée réelle de ce qu'ils pensent de nous, comment ils nous voient.

1 juillet 2009

Exaspération

Là, trop c'est trop, il m'est décidément impossible de m'entendre avec ces faux mecs, acteurs complètement coincés de leur psychodrame et shootés aux hormones, quand ce n'est pas au lexomil, qui pleurnichent sans arrêt sur leur sort de ne pas être bien nés et qui déversent leurs rancoeurs et leurs frustrations sur la société, sans vouloir se remettre en cause bien évidemment.

 

<< < 1 2 3 4
zdraztvitié
Publicité
TRADUCTEUR
Newsletter
2 abonnés
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 267 100
Publicité