Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
zdraztvitié
zdraztvitié
Archives
5 décembre 2010

C'est là ou l'on passe son chemin !

Roudoudou en assez, il est excédé, car depuis quelques temps il est sollicité plus que régulièrement par des magazines, des chaines de télévision, des étudiants pour qui le fait qu'il soit gay exerce, semble-t-il, une étonnante fascination. Que ce soit pour des thèses, des émisions tv réalités, des photos, des articles pseudos informatifs sur les difficultés que nous aurions à vivre notre vie de gay, notre éventuel désir de devenir parents...C'en est lassant. 

Pour ne pas être importunés, le mieux serait que nous renoncions à nos blogs, et pour roudoudou cesser d'être inscrit sur un forum de discussion. En résumé, pour vivre heureux, vivons caché. C'est ce que justement nous refusons, sans pour autant faire étalage de ce que nous sommes.

Je ne sais comment se débrouillent ces importuns ? Mais cela devient pénible à la longue. Sélectionnent-ils les blogs au hasard ? leur sont-ils signalés ? Pour les forums, pas de souci, ils trouvent, il suffit de s'inscrire sur un forum lgbt, choisir parmi tous les profils à peu près remplis et la qualité des posts.  En ce qui me concerne, je suis beaucoup moins sollicité, il est vrai que mon âge fait que je ne suis plus très frais au marché de la gaypédétude et que d'ici une dizaine d'années j'aurai atteint la date de préremption.

Ce ne sont pourtant pas, je présume, les personnes qui manquent qui souhaiteraient passer à la télévision et/ou se raconter, que ce soit contre monnaie sonnante et trébuchante ou tout simplement par avidité de reconnaissance. Hum bref, c'était mon coup de gueule du jour !

 

Publicité
18 septembre 2010

Re-tournée et retourné

cadmus1Mon amour part en tournée pour une dizaine de jours la semaine prochaine et j'en suis bouleversé. J'ai beau me dire que c'est son métier, que je le savais,et patali et patala,  rien n'y fait. Pas moyen de calmer l'angoisse qui m'étreint. L'indépendance, voire, la solitude que je chérissais m'insupportent depuis notre mariage. Je suis devenu dépendant à plein temps de sa présence immédiate ou différée,  mais dans un laps de temps raisonnable. J'essaye de ne pas le montrer mais, je deviens possessif au fur et à mesure que notre amour progresse. Si je n'y prends garde je vais finir par l'étouffer. Ce qui serait du plus mauvais effet, mais  je plaisante pour ne pas pleurer.

Comment expliquer que ces quelques jours ou je serai seul me plongent déjà dans un profond désarroi. Quelques jours me direz-vous sont vite passés ? oui sans doute, mais je me vois déjà rentrer chez nous le coeur en bandoulière, et passer d'une pièce à l'autre avec sa minette - elle aussi abandonnée et sur  mes talons - cherchant à m'assurer de son retour par la contemplation de ses vêtements dans nos placards. Ressentir des émotions que seul l'amour peut procurer en respirant et palpant son linge convenablement plié dans son tiroir et que par pudeur, il dérobe toujours à ma vue.

J'imagine par avance ce qui va se passer. Je vais me perdre dans les rayonnages de mon magasin, lisant les livres en diagonales plus par professionnalisme que par réel plaisir. Feuilletant et reposant ceux  pour lesquels je ne me sens aucune obligation et, je finirai par fermer parce qu'il le faut bien. Mes soirées seront mornes et vides comme à chaque fois qu'il n'est pas là. Si je suis à même d'affronter ma peur du vide, je resterai chez nous avec Shivana pour seule compagnie. Si mon angoisse se fait palpable, je m'en irai rôder dans des endroits qui n'ont rien de très fréquentables mais où pour un moment j'oublierai ma solitude.

Hum, en fait je suis un égoïste qui pleure sur lui-même. Honte à moi !

21 juin 2010

Coup de colère

Roudoudou est furieux, il a reçu plusieurs mails lui proposant de faire des photos pour un photographe indien : Sunil Gupta. Il s'agirait entre autre d'interprêter le compagnon d'un homme gay européen de 45 ans. Bien qu'on ne lui ait pas précisé le style de photos qu'on attendait de lui (mais compte tenu du sujet), il n'y a pas loin de penser qu'elles pourraient être sinon érotiques voire "osées".  Aussi est-il entré dans une rage folle, comme jamais je ne l'avais vu. Lui toujours si calme (hum, en apparence seulement) s'est trouvé humilié qu'on pense à lui pour ce genre de photos.

Il va s'en dire que dès le second mail il m'en avait parlé et que je l'avais laissé libre de son choix, estourbi qu'on lui fasse une telle proposition. Ce n'était pas le première fois et ce ne serait sûrement pas la dernière, mais jusqu'ici les propositions venaient de studios européens plus que douteux et pour lesquels il ne s'était pas donné la peine de répondre. Là, il semble s'agir d'un de ses compatriotes, d'où son humiliation d'autant plus grande, qu'on le prenne pour un garçon "facile", en gros, je cite : .."pour un gay européen" ce qui n'est guère flatteur pour eux pensais-je, mais ce n'était pas le moment de lui faire remarquer...

9 mars 2010

La pintade et les chapons, le retour !

42821408_pDans l'après-midi, s'est rappelé à moi le souvenir déplaisant de la pintade et de son chapon, en raison d'un camion Scania qui s'est garé dans ma rue, devant mon magasin. Ben voyons pourquoi pas ? N'oublions pas "Scania la Rolls Royce des camions".  - Faut dire qu'elle avait raison, c'est vrai qu'il était beau ce camion - C'est pas moi qui le dit mais notre pintade favorite de chez Scania en couple avec le chapon-pintade (plus chapon que pintade ou l'inverse ?)

On peut se  le demander à voir sa tête (qui entre-nous ferait avorter une couvée de singes). A elle seule, elle regroupe toute une ménagerie. Imaginez une tête de fille allongée, un peu chevaline en raison d'une dentition qui se découvre largement lorsqu'elle sourit. Des cheveux filasses, peu abondants et couleur queue de vache, coupés court évidemment pour donner l'air plus masculin (désolé ma poule, mais c'est pas tout à fait ça). Portant une chemise à carreaux (la butch en goguette) et pour couronner le  tout une bite en plastique (j'ai horreur de ce mot que je trouve particulièrement obscène mais elles parlent ainsi, donc, je m'adapte !) dans son jean pour se donner l'illusion et faire croire, à qui le veux bien, qu'elle est née avec des attributs masculins naturels.

Hum, d'accord, je ne suis pas tendre avec elles, mais n'ai aucune raison de l'être ayant été assaillis (mon compagnon et moi) de mails d'insultes, orduriers (que du reste, notre avocat nous a dit de garder en cas de procès et qui serviront de preuves). D'appels téléphoniques : 2 sur le fixe de mon ami... et 3 ou 4 sur le portable au point que nous avons été obligés de faire une main courante pour harcèlement et changer nos numéros. Pratique quand ça fait plus de 10 ans qu'on a le même et dans nos métiers. Bref... Tout ça parce que ces donzelles ont pris la mouche de ne pas avoir été invitées à une exposition de peinture que S.. faisait et par notre refus (surtout après des mails d'insultes) de les fréquenter et de les introduire dans notre cercle de relations. Les gens intrusifs et mal embouchés, très peu pour nous.

Vu leur mentalité, que nous ne connaissions pas, et qui s'est dévoilée bien à propos, nous n'avons pu que nous en féliciter. Nous avons eu le tort de faire confiance et de donner nos noms et n° de téléphone à des personnes que nous croyions honorables. Bon maintenant que mon coup de gueule est passé, je m'empresse d'oublier cette pintade et son faux mec et les laisse volontiers retourner gratter le tas de fumier dont elles sont issues.

Flash_Info_Preparation_des_volailles_pour_le_traditionnel_concours_des_chapons_de_Bresse_l_OL_revient_avec_un_nul_de_Monaco_largeQuand je pense que cette grogniasse de 46 balais avait l'illusion que je pouvais être amoureux de sa pintade. Non mais, faut pas rêver. Moi qui n'ai jamais aimé les moules, et encore moins leur, odeur, et qui du reste ne m'en suis jamais caché. (une partie de leur agressivité venait peut-être de là, l'autre résultant de diverses frustrations ?) Quant à lui/elle n'a rien de ce qui pourrait m'attirer. J'aime les mecs, les vrais, avec ce qu'il faut dans le pantalon et non des substituts. J'aime sentir la chair fraiche contre moi et non la carne. Paraît que c'est dans les vieux pots qu'on fait la meilleure soupe. Possible mais je n'ai pas envie de goûter aux moules, surtout lorsqu'elles affichent un âge avancée. Ce qui a trop servi a le goût rance.

Ce qui nous préservé dans notre vie professionnelle (parce qu'elles étaient du genre gluant) c'est que je n'ai jamais dit la totalité de mon nom de famille qui est composé par les noms de mon père et de ma mère et  que mon magasin a été créé sous un seul nom dont la terminaison a été modifiée, selon la tradition Russe, lors du changement de mes papiers d'identité. Quant à mon ami, il n'a jamais dévoilé le nom de la compagnie où il travaille et il a toujours nié qu'il y ait un site web. Ouf, on l'a échappé belle. Mais ça nous a servi de leçon. Maintenant on fait comme les copains pseudo, et re-pseudo.

2 mars 2010

Kiss-in Parvis de notre dame le 14/02/2010

Je viens de lire le compte rendu de têtu ainsi que les divers témoignages sur les violences verbales et physiques dont on fait l'objet les participants. Je suis attéré devant les diverses vidéos qui ont été faites de ce jour.

 

Il va s’en dire que je condamne, toute forme de violence, qu’aucun comportement incongru soit-il n’excuse un tel déchainement. Il faut toutefois reconnaître que cette initiative, même si elle partait d'une bonne intention,  ne pouvait qu’être prise pour une provocation et une profanation d’un lieu saint.

 

Nous réclamons l’intégration, l’acceptation, le respect, la liberté, les mêmes droits que les hétérosexuels mais nous, les respectons-nous, comme nous le devrions ??? La question est posée,car pour se prêter à ce que j’appelle moi, de l'exhibitionnisme, il ne faut pas avoir réfléchi aux conséquences. Que croyaient-ils ? que tout le monde allait abonder dans leur sens, leur dire c’est super, continuez, et leur accorder une bénédiction ?

 

Je suis pour défendre nos droits, mais pas de cette façon, nous n’avons réussi qu’à choquer et à blesser au plus profond d'elle-même une bonne partie de la population.  Certains diront que c’est un moyen de faire bouger les choses, possible, mais pour en arriver à ce résultat où en est le bénéfice ? Et pour qui ? Les participants se sont faits insultés, tabassés, et à travers ce déferlement de haine, car il s'agissait bien de cela et non d’un simple coup de colère, est ressorti le dégoût profond - où plutôt celui de nos mœurs - que nous inspirons à  des personnes ayant un code de conduite morale et religieuse strict.

 

 

 

Nous qui crions à l’homophobie dès qu’un mot, une phrase, voire un regard  porte à suspicion, que serait notre réaction si des intégristes et peu importe leur confession se présentaient  avec des signes distinctifs de leur opinion, devant le centre lgbt ? Nous prendrions cette manifestation comme une provocation et serions les premiers à monter aux créneaux.

Les organisateurs de cette manifestation pacifique et somme toute sympathique, ont été plus que maladroits (Je leur accorde le bénéfice du doute) pour ne pas dire inconséquents.

Publicité
24 novembre 2009

Exaspéré !

C'est ce que je suis en lisant et en écoutant les propos tenus par certain (s) Transexuels (les) au sujet d'autres transexuelles plus communément appelées shemales. Hum, oui ça me hérisse : ".....moi je suis transexuelle primaire...... "ah bah non, tu es une secondaire".... "Mais certainement pas, c'est une shemale" Quelle horreur ! Et les Transexuels males non opérés en totalité, ils sont quoi ? Y-a-t-il un nom spécifique pour les qualifier ? Je trouve que ces dames sont très indulgentes d'accepter sans réflexions acides des hommes sans pénis pour la plupart et de rejeter en bloc des femmes qui ont gardé le leur.

D'un autre côté, je suis d'accord, pour moi ces femmes à pénis, au même titre que ces hommes sans, sont des transgenres et non des transexuelles (ls). Mais en aucun cas, ces femmes ne méritent le mépris dont elles sont l'objet ni la mise à l'index de toute une partie de la communauté homosexuelle et transexuelle.

Les transexuelles estiment que les shemales leur donne une mauvaise réputation en raison des métiers qu'elles exercent. Hum c'est possible, mais avant de leur jeter la pierre il serait intéressant d'essayer de comprendre le pourquoi du comment elles en sont arrivées là, car j'ai du mal à croire qu'elles fassent ces métiers par plaisir. Il faut quand même de l'estomac et un certain courage. Par contre, je peux entendre qu'elles soient hôtesses de charme ou prostituées pour payer leurs interventions chirurgicales et pour subvenir à leurs besoins lorsqu'elles sont sans papier de séjour.

Les Trans (mft ou ftm) demande de la compréhension, l'acception par la société d'un état qui les dépasse. En seraient-ils eux-mêmes dépourvues ? J'invite toutes ces "bonnes âmes" pétries de certitudes et sûr de leur bon droit, à lire le superbe livre :

Mauvaise genre de Alex Léotard. synopsis sur le blog littérature gay - Dobro Pojalovat - livres

11 novembre 2009

Le mur de Berlin

Ils commencent tous les uns et les autres à me brouter le cerveau avec ce mur. Oui ils l'ont démoli, ce n'est pas ce qu'il ont fait de mieux. "Ah les pauvres allemands, si c'est pas une honte ce mur qui avait été érigé..." ben non bien qu'à l'époque je n'étais pas né. J'étais pour que ce mur reste en symbole de la barbarie nazie tombée à terre et pour faire payer à ce peuple de teutons sadiques toutes les abominations et atrocités qu'ils ont perpétrées sous couvert de la guerre à des peuples innoncents de ce dont ils avaient été accusés. Je ne peux excuser le sadisme, la barbarie pour la barbarie et le fait d'être en guerre ne change rien.

Oh bien sûr, la guerre avec l'Allemagne est finie depuis 64 ans. Mais serait-elle finie depuis des siècles que ce mur aurait du perdurer. Et là oui, j'ai l'esprit certainement de vengeance, mais pour eux c'était le seul moyen de leur faire comprendre la douleur et la souffrance de ceux qu'ils avaient eux même enfermés à l'intérieur de murs dans toutes les villes ou ils étaient entrés en conquérants.

Le seul tort de la Russie c'est qu'elle n'a jamais dénazifié et que son peuple est à présent comme le reste du monde gangrégné par une idéologie de soit disant être supérieur. "Le ventre est encore fécond d'où la bête immonde a surgi..."

Combien de peuples se sont élevés lorsqu'en 1933 les premiers camps ont été créés et en 1941 lorsque les premiers murs, en barbelés puis en pierres des ghettos, se sont dressés ?? et qu'on ne me dise pas "on savait pas" non, je refuse d'accepter cette réponse alors que des photos et cartes postales de ces camps et ghettos étaient en circulation dans tous les pays occupés ou en instance de l'être. Je réfute cette amnésie collective.

Quand aux Allemands, ils ne faut pas oublier qu'ils ont cru et failli être un jour les maîtres du monde et qu'ils ne l'oublieront jamais...La réconciliation ben voyons et puis quoi encore, et pourquoi pas l'oubli ? c'est ce d'ailleurs à quoi on tend puisque le mur a été détruit et après, on recommence...

26 septembre 2009

Les porcs, mufles, goujats et malotrus en tout genre

 Ca démarre dès le réveil. Notre porc grogne et baille bruyamment avant de se lever. Il continue par se gratter  soit le dos, soit d’autres parties plus intimes de son anatomie sans respect pour la personne qui partage sa  vie.  Il fait un tour aux toilettes ou là encore, il se distingue en ne fermant que rarement la porte, (bah oui pourquoi  se gêner, on est entre nous), se fait remarquer par le bruit quand ce n’est  pas par l’odeur. Ca continue au petit déjeuner ou il se fait servir, bâfre et parle la bouche pleine, plutôt qu’il ne mange, une bouchée poussant l’autre à peine rentrée et ou le  café sert à faire couler le tout.

Dans les transports en commun ça ne s’arrange pas. Le métro par exemple : ça commence déjà sur le quai  lorsque le train entre en gare :  notre porc bien qu’arrivé bon dernier laisse à peine les voyageurs descendre et bouscule les autres pour s’affaler en soufflant sur une des seules places disponibles, au mépris des personnes prioritaires ou plus âgées.  Une fois assis, son sans-gêne ne s’arrête pas là. Il lui faut ses aises. Pourquoi ne pas mettre sa serviette à coté de soi ou son sac par terre en bas de vos pieds quand ce n’est pas sur vos pieds. Ses jambes sont soient allongées, croisées ou tellement écartées que vous êtes obligés de vous tourner en partie vers l’allée ou vous recroqueviller  contre la paroi du wagon. L’afflux se faisant au fur et à mesure des stations et notre porc ne voulant pas se lever, Il se plonge dans la lecture d’un journal sans oublier d’en étaler les pages sur ses voisins, ou se met en contemplation des affiches du quai. A  défaut, il baille en ouvrant largement la gueule pour en montrer la profondeur et vous permettre d’en compter les carries ou les plombages, c’est selon…Certains sont occupés consciencieusement à se curer le nez pour évacuer ce qui en est récolté sur les sièges, au pire dans la bouche.  Il ne se lève bien évidemment qu’au dernier moment, oubliant au passage de dire pardon pour vos pieds qu’il a écrasé et/ou pour les malheureux qui ont été poussés sans ménagement  parce qu’ayant osé se trouver sur son passage.

Notre porc arrive enfin à son travail. Là, il se rue sur le distributeur  de boissons,  non sans s’être enquis auprès de la bonne poire de service, si elle avait de la monnaie pour lui offrir un café. Une fois bu, il finit par se décider à s’installer à son poste de travail. A l’heure du déjeuner, il  s’empresse de gagner son bistro favori  pour être un des premiers à s’installer sur la moelleuse banquette. Le plat servi, il se rue dessus sans s’occuper de savoir si tout le monde a  eu son assiette, en disant :  «vous ne m’en voulez pas si je commence, ça refroidit vite ». Le reste du repas est à l’avenant... L’après-midi se passe bon gré malgré, entre somnolence, éructations plus ou moins discrètes et gaz odorants. A la fin de la journée, le même  cérémonial se déroule, avec des transports un peu plus bondés, des odeurs un peu plus fortes, des attitudes et des mesquineries amplifiées,  avec pour seule excuse la fatigue de la journée.

Rentré chez lui, notre « as de la bienséance » se mettra à son aise en se vautrant sur son canapé et en pestant contre la faune qu’il a du supporter.

 

 

31 août 2009

Quel intérêt ?

Avons-nous tous ou presque à employer des mots vulgaires, grossiers, orduriers, indécents, voire obscènes ? cela nous "pose-t-il" envers nos interlocuteurs ? cela fait-il branché ? détaché de ce qui nous préoccupe ? ou bien cela masque-t-il une certaine pudeur, allant bien à contresens, à usiter des mots exacts et qui peuvent nous paraître trop "médical" ou trop "enfantins" pour certains ?

Cette manie que nous avons de nous rabaisser intellectuellement au lieu, comme il serait normal et légitime, de nous élever. Cette façon de parler touche toutes les classes sociales et notamment les jeunes jusqu'à (aller soyons généreux) 35 ans. Après, ce sont des vieux, qui usent de ces mots pour faire jeune. Pourquoi dire à son interlocuteur : ... "tu m'emmerdes" quand ce n'est pas ... "tu me fais chier" au lieu de ..."tu m'ennuies" ou ..."tu m'agaces". Pourquoi dire : "merde" lorsque l'on fait tomber quelque chose au lieu de : mince ou zut ? car en plus du mot j'ai l'impression d'en sentir l'odeur. Que dire également de ces femmes et surtout de ces hommes qui entre-eux se traitent de connaaaaassssssee, pétaaaaaasssse, poufiaaasssseeee ! sinon que le fait d'avoir un pénis leur permet d'utiliser le masculin, même en se traitant de tous ces charmants petits noms et à moi, de constater que ce langage de "caniveau" pour ne pas dire de chiotte ne choque plus, qu'il est entré dans les moeurs !

De même quel manque de tact et d'élégance, lorsque nous parlons de nos relations amoureuses ou de nos attributs sexuels. Nous parlons de baiser (ce que mon compagnon, innocent qu'il est, mais ce n'est pas de sa faute, car d'origine étrangère, avait confondu avec un baiser), de couilles, de bites, de moules, de nichons, d'escalopes, de plan cul, de pipe, de se faire défoncer la rondelle...Seigneur, en aurais-je oublier ? quelle horreur ! La langue française est pourtant une des plus belles et des plus riches du monde. Comme dit mon amour : ... "je ne veux pas jouer les mémères chichis poufs" mais quand même...

Pourquoi se croit-on obligés d'utiliser un tel langage ? la peur d'être moqué ? de ne pas se faire comprendre ? le record est battu sur les sites de rencontre. Je ne sais pas sur les sites hétéros, mais sur les sites gays houlà c'est devenu le must !

Entre les pseudos : bonculpassif, moropoil (véridique). Les annonces (idem) ne sont guères mieux. Je cite : "cherche mec tbm, grosses couilles et bite bien juteuse pour plan cul. Hum, (on s'en serait douté, et si avec ça t'as pas compris ...). Il aurait pu tout simplement mettre, cherche beau mâle pour aventure d'un soir, à moins d'être bouche (hum, désolé) obtus, on aurait tout aussi bien compris. Non ? voire, libellé de cette manière : "cherche mec tbm" c'était compréhensible aussi, inutile de préciser le plan cul, car déjà avec le texte de l'annonce "mec tbm" y a rien à expliquer.

Ce qui me gêne encore plus, se sont les femmes ou les jeunes filles qui imitent et/ou s'assimilent à ceux qu'elles supposent être des hommes, dans leur façon de s'exprimer que ce soit verbalement ou par la gestuelle et qui d'un autre côté les traitent de "beauf". Mon dieu, la catastrophe. Ne se rendent-elles pas compte, que ce qui est laid pour un homme l'est encore plus pour une femme. Pourquoi ? parce que le monde est ainsi fait !

Tout ça pour en arriver à pousser ma gueulante et, vlan, ma grossièreté aura le mot de la fin.

16 août 2009

Les pétasses !

Elles me crispent. Je ne peux m'en dépétrer, malgré le fait d'en avoir  bloquer certaines sur myspace, elles insistent, elles s'incrustent, il faut absolument qu'elles sachent ce que je fais ainsi que mon compagnon dévorées par une curiosité malsaine. Je m'étais promis de ne pas m'énerver mais mon caractère soupe au lait reprend le dessus.

Quand comprendront-elles que rien de ce qu'elles peuvent faire ou penser ne m'intéressent. Que je tiens à les oublier plutôt deux fois qu'une sous une dalle de béton. Que pour moi elles n'existent pas, qu'elles n'ont rien de ce qui pourrait éventuellement m'intéresser : l'intelligence, la culture, l'humour et/ou surtout un slip bien rempli (ben oui, on m'a reproché d'être très phallocentré), ce qui coule de source sinon je ne serais pas pd..

Donc  toi, Madame Pétasse et vous les faux mecs non terminés, mais vrais gouinasses, oubliez nous !  La merde a toujours existé, je la laisse au mouches en essayant de ne pas être imprégné de son odeur.

 

 

Publicité
<< < 1 2 3 4 > >>
zdraztvitié
Publicité
TRADUCTEUR
Newsletter
2 abonnés
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 267 100
Publicité